Mr. Obama and Turkey

publicité
A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
94 ans de déni : ça suffit !
-------------------------------------------------------------------
VEILLE MEDIA
Lundi 6 Avril 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
INFOS COLLECTIF VAN
Obama, la Turquie et le "Mot en G"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ankara/Washington :
malgré ses promesses électorales, le Président Obama hésiterait
désormais à utiliser le "Mot en G" pour qualifier le génocide
arménien. La réalisatrice arméno-américaine Carla Garapedian, lui
suggère d’honorer les femmes et les hommes qui, en Turquie, ont
le courage de se battre pour la simple liberté de pouvoir discuter
de leur histoire, sans avoir à subir de représailles de la part de
leur gouvernement. Elle le prie d’honorer ceux qui ont eu le
courage d’être des "screamers" (des hurleurs) dans le passé et
ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour
aujourd’hui. Enfin elle l’encourage à honorer la voie que
l’Amérique peut et doit prendre si elle veut récupérer son standard
moral de leader de la communauté internationale. Carla
Garapedian exhorte Barack Obama à honorer ses promesses
d’appeler l’extermination des Arméniens par son nom. Un
génocide. Le Collectif VAN vous présente la traduction de cet
article en anglais publié sur le site HuffingtonPost.com le 1er avril
2009.
HuffingtonPost.com
Carla Garapedian
Posté le 1er avril 2009 | 06:43 PM (EST)
Do the Right Thing, President Obama
Malgré un soutien sans faille lors de sa campagne, le Président Obama,
d’après certaines informations, hésite à utiliser le "Mot en G" pour qualifier
le génocide arménien. Il va bientôt se rendre en Turquie, et de
nombreuses personnes se demandent à juste raison ce qu’il fera ensuite.
Je vais le dire clairement.
Do the Right Thing, Mr. President.
L’Amérique a de nouveau l’opportunité d’avoir le courage de ses opinions
et de se faire entendre. Pour faire cesser le cycle du génocide. Pour faire
cesser -- ainsi que l’appelle Elie Weisel -- la dernière phase du génocide.
Pour donner une réalité aux mots "Plus Jamais" en combattant le déni du
génocide -- qu’il s’agisse du Président iranien niant l’holocauste ou du
gouvernement turc niant le premier génocide du 20e siècle. L’heure est
venue de donner un nom à "l’exil et à l’extermination" d’environ 1.5
million d’Arméniens -- ainsi que le qualifiait George W. Bush en avril 2001.
Do the Right Thing, Mr President. Qualifiez-le de ce qu’il est. UN
GÉNOCIDE.
Lorsqu’il faisait campagne, Obama a dit que s’il était élu Président, il
utiliserait le mot génocide. Hilary Clinton a promis la même chose.
Samantha Power, lauréate du Prix Pulitzer pour son livre A Problem from
Hell: America and the Age of Genocid, étant à présent dans le cercle de
ses conseillers en politique extérieure, les chances de reconnaissance sont
tangibles. Mais au cours des visites du Président en Turquie en avril, ces
promesses seront soumises à une épreuve décisive. "Envoyer le Président
là-bas fait monter les enchères," déclare Mark Parris, ex-ambassadeur
américain en Turquie, au LA Times. "À présent, on ne peut plus l’ignorer...
cela pourrait nuire à sa crédibilité." La crédibilité d’Obama, probablement.
La crédibilité de l’Amérique ? Certainement.
De bien des façons, cette question qui semble si petite-- un mot -pourrait être une indication de la politique extérieure qu’Obama va mener- dans les quatre prochaines années, voire huit. Avec ce seul mot, nous le
saurons.
Est-ce que ce sera l’Amérique d’Obama ? Un nouvel ordre mondial plus
transparent, où une simulation de noyade s’appellera par son nom -torture -- et où l’extermination par la Turquie d’un million et de demi de
personnes s’appellera par son nom, c’est à dire -- génocide ? Ou bien
toujours la même rengaine ? Atténuer le passé génocidaire de la Turquie,
être complice de la répression actuelle de ses citoyens qui, dans un style
très soviétique, ne peuvent discuter ouvertement de leur propre histoire
sans risquer une peine de prison, ou pire encore, la balle d’un extrémiste
?
Obama rejoindra-t-il les rangs des danseurs du "Mot en G" -- qui ont joué
au football politique avec les espoirs et les rêves des survivants,
promettant hors mandat de reconnaître le premier "crime contre
l’humanité" de l’histoire, ainsi qualifié par les Britanniques en 1915 -- puis
y renonçant une fois au pouvoir -- devant n’importe quel chantage
géopolitique des responsables turcs ? Les bases ? Le pétrole ? La sécurité
en Afghanistan... en Iran... ou en Irak ?
Génocide ? Ou déni ?
Je m’exprime en tant que réalisatrice, très au fait des débats sur le
génocide qui ont lieu en Amérique et en Europe. J’ai réalisé un
documentaire intitulé Screamers, dans lequel jouait un groupe très connu
"System of a Down", et qui a été diffusé sur la BBC et ensuite en
Amérique en 2006-2007. Le film examine l’histoire des génocides, en
partant du génocide arménien, puis l’holocauste, le Cambodge, la Bosnie,
le Rwanda, jusqu’au Darfour aujourd’hui. Il comprend une longue
interview de Samantha Power. Après sa diffusion aux USA, le film a été
projeté trois fois au Congrès, ainsi qu’au Parlement européen, au
Parlement britannique (pour leur Comité de la Prévention du Génocide), et
plus récemment, il y a eu une projection sponsorisée par les Nations
Unies. Dans le monde entier, il a été diffusé dans des églises et des
synagogues, des instituts culturels, des universités et des écoles, il a été
traduit dans de nombreuses langues, y compris le français, l’allemand et
l’arabe. Le Jewish World Watch, the Shoah Foundation, Save Darfur,
Amnesty International, Clooney's "Not on Our Watch"... nous ont soutenu
et la liste continue. Je suis toujours en train de parcourir le monde pour ce
film.
En janvier 2007, l’un de nos contributeurs, Hrant Dink, a été assassiné
dans une rue d’Istanbul. C’était l’éditeur d’un journal arménien, qui
prônait la paix et la tolérance sur ce sujet en Turquie. Dink avait été jugé
par l’État turc, en vertu de son Code pénal draconien, Article 301, qui peut
qualifier toute discussion sur le génocide arménien de crime contre l’État,
soit "insulte à l’identité turque." Sous la pression de l’Union européenne,
ce code a été modifié, mais les changements ne sont que cosmétiques.
Certains pensent que ce nouveau Code est encore pire.
Je demanderai à tous ceux qui pensent que ceci est un problème du
passé, de se rendre en Turquie. Dink, ainsi que le lauréat du Prix Nobel
Orhan Pamuk ont tous deux encouru la prison pour avoir parlé de ces
événements. Ils ont subi la haine des ultranationalistes, et l’intimidation
que subit tout citoyen turc désirant parler ouvertement de ce sujet en
Turquie. Deux mois après la sortie de notre film et les exhortations du
gouvernement turc appelant tous les citoyens à combattre les
"mensonges" de la diaspora arménienne, Dink a finalement été confronté
au véritable visage du négationnisme -- la balle de son assassin.
Comment combattre cela ? En visite, dans les écoles et les universités, je
parle à des jeunes du problème récurrent du génocide et de ce que nous
pouvons faire -- que ce soit en reconnaissant le premier génocide du 20e
siècle, le génocide arménien, ou en faisant cesser le génocide qui a lieu au
Darfour. Ces jeunes veulent poursuivre le rêve d’Obama -- "Etre le
changement que nous voulons voir dans le monde."
Mais comment ?
Beaucoup aimeraient croire que quelque chose d’aussi horrible que
l’holocauste ne pourra plus jamais se reproduire. Nombreux sont ceux qui
ignorent le génocide arménien -- le dénommé "génocide oublié." Lorsqu’ils
apprennent que c’était la première fois que le terme "crime contre
l’humanité" a été utilisé, que Hitler y a fait ensuite référence pour justifier
le meurtres des juifs et que le Président Wilson désirait la partition de la
Turquie en réponse au "meurtre d’une nation", ils sont atterrés.
Samantha Power, conseillère en politique étrangère au Conseil National de
Sécurité, débute son livre qui a gagné le Prix Pulitzer A Problem from Hell:
America and the Age of Genocide avec le génocide arménien, le qualifiant
de "crime sans nom." Elle identifie les "screamers" -- les gens qui refusent
de rester silencieux lorsqu’un génocide a lieu. Elle les appelle des acteurs
(des gens qui agissent) et non des spectateurs. Elle cite les screamers de
tous les grands génocides du siècle dernier -- des gens tels que
l’Ambassadeur Henry Morgenthau pendant le génocide arménien, Szmul
Zygielbojm pendant l’holocauste, Dith Prawn au Cambodge, Romeo
Daillaire au Rwanda. On pourrait ajouter George Clooney pour le Darfour.
Il y a toujours eu des screamers. Le problème est, dit-elle, que nous ne
les écoutons pas.
Pourquoi ? Samantha Power dit qu’il est difficile d’obtenir un consensus
national pour aider des gens très éloignés auxquels la plupart des
Américains ne peuvent pas s’identifier. Le moteur -- c’est la pression
publique. Dans le cas du génocide arménien, de nombreux citoyens
américains se sont fait entendre en 1915 et ont offert une aide étrangère.
Le génocide a été bien rapporté par le New York Times, et donc les
citoyens américains étaient informés. Les Arméniens avaient en fait déjà
été massacrés à la fin des années 1890 sous le régime Hamidien, d’où la
phrase "Les Arméniens affamés." Ces massacres ont été suivis par l’une
des premières interventions internationales de la Croix Rouge américaine,
dirigée par Clara Barton. Quelques années plus tard en 1915, des millions
de dollars ont été collectés en Amérique pour aider les victimes du
génocide. C’est pourquoi je suis là -- des Américains ont aidé ma famille.
Mais, dans le cas de l’Amérique, l’aide humanitaire a eu l’ampleur de son
soutien. Le Président Wilson voulait aller plus loin et punir la Turquie pour
ce qu’elle avait fait aux Arméniens, après la Première Guerre mondiale, en
partageant le pays et en rendant leurs terres aux Arméniens. Mais on l’a
convaincu de reculer - cela aurait coûté l’alliance de l’Amérique avec le
tout nouveau leader de la République Turque, Kemal Atatürk. La Turquie
était le rempart contre le bolchevisme. La Turquie contrôlait le pétrole de
Mossoul. L’Amérique voulait-elle vraiment s’aliéner cet allié ?
Toujours ce même vieux problème, dit Power dans mon film. "Les seules
fois où les questions humanitaires attirent l’attention totale des hommes
politiques, c’est lorsqu’il existe une forte pression politique intérieure", ditelle. "Et si nous ne le faisons pas, le gouvernement retombera simplement
dans ses mêmes schémas familiers qui sont de poursuivre ses
programmes politiques et sécuritaires."
Ce "schéma familier" s’est répété tout au long du siècle dernier -- que ce
soit le silence collectif de l’Administration Carter sur le génocide au
Cambodge, ou le manque d’actions de l’Administration Reagan contre les
massacres des Kurdes perpétrés par Saddam Hussein en Irak à la fin des
années 80. Pour le génocide au Rwanda, l’administration Clinton n’est pas
intervenue. "Nous n’avons pas immédiatement appelés ces crimes par leur
nom correct - un génocide," a dit le Président Clinton en mars 1998.
C’était une excuse pour l’inaction, mais pas exactement sincère, a dit
Salih Booker, d’Africa Action. "Dans le cas du Rwanda, l’Administration
Clinton a refusé de dire le mot génocide, et il y avait véritablement des
notes du Département d’État disant : 'n’utilisez pas le mot génocide, parce
qu’il faudra que nous fassions quelque chose.'" En d’autres mots, Clinton
savait ce qu’il se passait, mais il a autorisé l’Amérique à rester oisivement
à l’écart.
Aucun homme politique ne dira ouvertement, "Hé, ce n’est pas dans notre
intérêt de faire cesser un génocide." C’est terrible. Qui voudrait être
associé à une indifférence aussi ignoble ? Alors ils dansent. Ils ne diront
pas le mot. Ils feront des euphémismes. Ils affirmeront qu’ils ne
connaissaient pas vraiment l’ampleur du problème. Ou ils n’en parleront
pas du tout -- le silence engendre le silence.
Le slogan : "Plus jamais ça" n’a pas de sens. "Pourquoi des génocides se
poursuivent au 21e siècle ?" demande Booker. "Parce que ceux qui les ont
perpétrés au 20e siècle n’ont pas été punis."
Alors, que fera Obama ? Les Présidents américains ont un passé rempli de
flops. Le Président Reagan a ouvertement qualifié le génocide arménien de
"génocide" en 1981. Il était, après tout, le Gouverneur de Californie, l’un
des Etats à plus forte population arménienne en Amérique. Mais cet acte
de reconnaissance a eu lieu avant que les USA ne ratifient la Convention
du Génocide des Nations Unies -- une chose que l’Administration Reagan a
effectué à contrecœur, dit Samantha Power, après le scandale très
embarrassant de Bitburg en avril 1985. À cette occasion, l’Administration
Reagan avait prévu un voyage en Allemagne, encouragé par le Chancelier
Kohl. Dans l’itinéraire de Kohl, il était prévu une visite au cimetière de
Bitburg, où de nombreux officiers nazis sont enterrés. Aie ! Profondément
embarrassée, l’Administration Reagan a tenté d’atténuer la colère justifiée
de la communauté juive américaine. Que pouvait-il faire ? Il a ratifié la
Convention du Génocide-- qui attendait la ratification de l’Amérique depuis
le 9 décembre 1948.
Le Président Reagan à fait ce qu’il fallait faire -- pour une mauvaise raison.
C’est peut-être tout ce que nous pouvons espérer. Malheureusement,
après avoir ratifié la convention et avoir engagé juridiquement les USA à
punir les auteurs de génocide, le Président Reagan a changé de ton. Par
crainte de la réaction turque, il n’a plus jamais prononcé le mot "génocide"
pour le génocide arménien. Au lieu de quoi, après 1988, il a fait référence
à ces événements en termes de "terrible tragédie." Encore un flop.
Le Président Clinton ? Il a suivi Reagan. "Des déportations insensées et le
massacre de 1.5 million d’Arméniens ont eu lieu entre 1915-1923," a-t-il
dit le jour de la commémoration arménienne, le 24 avril 1996.
"Tragiquement, notre siècle a maintes fois été le témoin de l’inhumanité
absurde de l’homme", a-t-il dit. "Ensemble, nous déplorons la perte de
tant de vies innocentes.
Un génocide est-il une tragédie ? Comme un tsunami qui balaie une
nation, laissant ses victimes sans défense, sans personne d’autre à blâmer
que le mauvais temps ? Un génocide n’est pas l’acte de Dieu, une sorte de
"tragédie insensée." C’est une politique gouvernementale visant à
détruire, en tout ou partie, ses propres citoyens. C’est un massacre.
À vrai dire, le Président Bush a trouvé une nouvelle variante de la danse
du "Mot en G". Pour le Darfour, après que son Administration a d’abord nié
qu’il y avait un génocide au Darfour, il a fait volte-face en 2004 et il a
annoncé à un représentant soudanais ébahi, à l’ONU, que "ce qu’il se
passe au Darfour est un GÉNOCIDE."
Le monde a retenu son souffle. L’Amérique utilisait le "Mot en G" ! Donc,
avons-nous pensé, les USA vont déclarer que les Soudanais sont des
criminels. C’est ce qu’exige la Convention du Génocide des N.U. Action...
oui ? Eh bien, non. L’Administration Bush a dit que cela ne relevait pas de
la responsabilité des États-Unis de traiter un tel sujet - c’était un problème
des Nations Unies, un problème de l’Union Africaine. Et ce sera tout
s’agissant de faire peur au gouvernement soudanais. Hé, vous, notre
Président l’a bien dit. Vous êtes des assassins génocidaires. Mais pas de
soucis ! Nous ne chercherons pas à vous punir. En fait, nous partagerons
avec vous nos renseignements sur Al Qaeda. La Guerre contre le
Terrorisme prévaut sur l’arrêt d’un génocide.
Le Président Bush n’a pas fait ce qu’il était correct de faire. Il a redéfini la
règle. La seule loi crédible sur le génocide que nous ayons est celle de la
Convention de l’ONU-- Bush l’a jetée dans la poubelle de l’histoire.
Do the Right Thing, Mr. President.
Nous ne pouvons pas "partitionner" le génocide. Il n’y a pas "deux côtés "
dans un génocide, tout comme il n’y a pas "deux côtés" de l’holocauste.
Talaat Pasha, le leader des Jeunes-Turcs, n’a eu aucun regret quant à ce
que son régime faisait subir aux Arméniens. Il a ouvertement admis
devant l’Ambassadeur américain Morgenthau en 1915 qu’il était
"débarrassé" des trois quarts des Arméniens et que le reste devait être
"achevé." Même l’alliée de la Turquie, l’Allemagne, a qualifié cela
"d’extermination." Il n’y a aucun désaccord légitime sur ce qu’il s’est
passé - simplement sur ce qu’il convient de faire avec la Turquie.
"Réfléchissez un instant à ce qu’il en serait, si toute la Turquie avait été
occupée par les Alliés et si des procès pour crimes de guerre avaient
abouti", demande le Prof. Dennis Papazian de l’Université du Michigan.
"Cet épisode aurait été largement suivi, les auteurs principaux auraient
été sanctionnés et des restitutions auraient été faites aux survivants. Les
survivants auraient alors exhorté le monde entier à se souvenir de leur
tragédie et auraient cherché à prévenir la récurrence d’une telle tragédie."
"Et pensez un instant, si les nazis avaient survécu à la Deuxième Guerre
mondiale, et s’il n’y avait pas eu de procès de Nuremberg pour les auteurs
du génocide juif, continue-t-il. "Les nazis, tout comme le gouvernement
turc aujourd’hui, nieraient l’holocauste et sa mémoire s’effacerait dans
l’histoire. Les juifs bien sûr, demanderaient la reconnaissance et
essaieraient de ne pas faire oublier leur tragédie, mais la plupart du grand
public l’oublierait avec le temps, et l’holocauste serait peut-être
aujourd’hui connu sous le nom de "l’holocauste oublié."
"Qui se souvient des Arméniens ?" La citation d’Hitler sur les Arméniens
est inscrite sur le mur du Musée américain de l’Holocauste - pas loin de la
Maison Blanche. M. le Président. Allez la regarder. Cela vous donnera la
force de faire ce qu’il est correct de faire.
Pas une alliance ne saurait être si fragile au point de nier la vérité
historique. Pas une démocratie -- si la Turquie doit se qualifier ainsi -- ne
devrait punir ses propres citoyens -- ses journalistes, ses auteurs, ses
enseignants, ses éditeurs -- quand ils tentent de parler de leur propre
histoire. La Turquie dépense des millions de dollars dans des entreprises
de relations publiques en Amérique pour essayer d’éradiquer de l’esprit de
l’opinion publique la mémoire du génocide arménien. En donnant dans ce
comportement Orwellien, nous ne faisons que renforcer son
négationnisme du génocide.
J’ai eu des réactions de citoyens turcs qui ont vu mon film (ils l’ont acheté
sur Internet - il n’est pas en vente en Turquie.) Certains m’ont écrit sur la
nécessité de reconnaître le génocide. Mais, comme me l’a dit un Turc, lors
d’une diffusion aux Etats-Unis : "Si j’en parle ouvertement en Turquie, je
pourrais être arrêté." Ce qui nous amène à ce point : quelle Turquie
soutenons-nous ? Une Turquie démocratique qui laisse ses citoyens
s’exprimer librement sur leur propre histoire ? Ou une Turquie répressive ?
Qui persécute sa propre population ?
Cette politique américaine de longue date de la "danse du Mot en G" " n’a
fait qu’encourager la politique négationniste de la Turquie. Les
gouvernements successifs ont activement et effrontément nié ce que les
Arméniens avaient subi - dans les écoles, les universités, les lieux de
travail. Les enseignants, les prêtres, les éditeurs de journaux, les auteurs
sont poursuivis en justice s’ils parlent ouvertement de ce que les
Arméniens, les Assyriens et les Grecs ont subi. Pourquoi soutenons-nous
cela ?
La Turquie est à présent l’avatar du négationnisme du génocide -- grâce
aux États-Unis. De quelle autre façon pouvons-nous interpréter le fait que
la Turquie accueille le Président soudanais, un pays que nous avons
accusé de génocide ? Ce n’est sans doute pas surprenant qu’un pays qui
nie les crimes de son passé, vive dans une illusion autosuffisante. La seule
surprise, c’est que nous le soutenions.
De nombreux citoyens turcs aimeraient que nous prenions le leadership -pour aider leur gouvernement à faire ce qu’il est correct de faire.
Et nous pouvons fournir ce leadership. En reconnaissant que cela n’est pas
vraiment dû à la Turquie. Mais à nous.
C’est pourquoi la reconnaissance du génocide arménien va bien au-delà
d’un simple mot à prononcer. C’est créer un climat d’opinion dans un
monde qui censure tous les négationnistes de génocide - que ce soit les
Iraniens niant l’holocauste, les partisans de Pol Pot niant le génocide au
Cambodge, le Président soudanais niant le Darfour, ou le gouvernement
turc niant le génocide arménien. Elie Wiesel dit que le déni est la dernière
phase du génocide. Alors arrêtons-la, tout de suite.
Do the Right Thing, Mr. President.
Dites-le bien fort. Clairement. Sans conditions.
Honorez vos promesses répétées d’appeler l’extermination des Arméniens
par son nom. Un génocide.
Honorez les femmes et les hommes en Turquie qui ont le courage de se
battre pour la simple liberté de pouvoir discuter de leur histoire, sans
avoir à subir de représailles de la part de leur Gouvernement. Honorez
ceux qui en Amérique -- ont eu le courage d’être des "screamers" dans le
passé et ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour
aujourd’hui. Honorez la voie que l’Amérique peut et doit prendre, si c’est
pour racheter son standard moral de leader de la communauté
internationale.
Do the Right Thing, Mr. President.
Faites ce qu’il convient de faire. Car l’histoire ne doit jamais être niée dans
une démocratie.
Faites-le, parce que le monde nous regarde à présent, et espère que
l’Amérique fera ce qu’il convient de faire.
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 4 avril 2009 - 07:10 www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29479
Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"
Génocide arménien : ‘Ravished Armenia’ un film de
1919
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du 94e
anniversaire du génocide arménien, le premier film d’Hollywood
sur le génocide arménien, ‘Ravished Armenia’ ("L’Arménie
violée"), réalisé en 1919, sera présenté le mardi 28 avril 2009 à
San Francisco. Il est fondé sur les mémoires d’une survivante
arménienne du génocide Aurora (Arshaluys) Mardiganian. Les 21
minutes qui subsistent de ce film seront diffusées, ainsi que des
extraits tirés d’une cassette audio d’une interview de Mardiganian,
qui joue également dans le film. Le réalisateur Anthony Slide
parlera de ses recherches sur Mardiganian et du film, considéré
comme l’un des films "perdus" les plus recherchés de Hollywood.
"L’ARMÉNIE VIOLÉE"
Le premier film d’Hollywood sur le génocide arménien
À l’occasion du 94e anniversaire du génocide arménien, venez assister à
une présentation et à la diffusion d’un film unique à Bay Area ANC
Mardi 28 avril 2009, 18h00
San Francisco Public Library, Koret Auditorium
100 Larkin St. (at Grove), San Francisco, CA 94102-4733
Le réalisateur Anthony Slide présentera et parlera du film réalisé à
Hollywood en 1919 "L’Arménie violée," basé sur les mémoires d’une
survivante arménienne du génocide Aurora (Arshaluys) Mardiganian. Les
21 minutes qui subsistent de ce film seront diffusées, ainsi que des
extraits tirés d’une cassette audio d’une interview de Mardiganian, qui
joue également dans le film. Slide parlera de ses recherches sur
Mardiganian et du film, considéré comme l’un des films "perdus" les plus
recherchés de Hollywood. Une affiche originale et des photos de la
production seront également exposés.
“L’Arménie violée” est le témoignage personnel d’Aurora Mardiganian, sur
le meurtre et le viol brutal du peuple arménien perpétré par l’Empire
ottoman turc entre 1915 et 1918. Au cours du premier génocide du 20e
siècle, la moitié de la population arménienne vivant sur ses terres
historiques, à présent la Turquie, a été exterminée par la déportation
forcée dans le désert, des abus extrêmes et des meurtres. Les Mémoires
de Mardiganian "L’Arménie violée", aussi connu sous le titre "Âmes aux
enchères," ont d’abord été publiés en 1918, peu de temps après son
arrivée aux États-Unis. Le film a été produit en 1919 et aussi bien le livre
que le film ont fortement impressionné l’Occident.
On pensait le film entier perdu, mais le segment de 21 minutes qui
subsiste de la version intégrale de "L’Arménie violée", réalisé à l’époque
par le réalisateur connu Oscar Apfel, a été retrouvé. Cet extrait traite du
témoignage narratif d’une jeune fille arménienne qui a survécu au
génocide arménien de 1915 et qui raconte. Elle est aussi l’actrice
principale du film.
ANTHONY SLIDE :
Lors de la présentation de cette section du film, Anthony Slide parlera
d’Aurora Mardiganian et de la production du film. Slide est l’éditeur du
livre, "L’Arménie violée et l’histoire d’Aurora Mardiganian", (Scarecrow
Press, 1997), une réimpression des Mémoires originaux de Mardiganian
dans leur intégralité, ainsi que la documentation d’origine du film.
“Je suis tombé sur le livre 'Ravished Armenia' il y a environ 30 ans, et tout
d’abord, je ne pouvais pas croire que quelqu’un ait pu vivre tous ces
événements. Je pensais que les histoires étaient une accumulation
d’expériences vécues par plusieurs femmes arméniennes", a récemment
déclaré Slide à la Présidente de Bay Area ANC, Roxanne Makasdjian.
"Mais, je confirme que Aurora a bel et bien existé, et je l’ai trouvée à Los
Angeles." Après plusieurs tentatives pour la rencontrer, Slide a finalement
réussi à obtenir une interview de Mardiganian. Il présentera des extraits
de cette interview.
Slide est l’auteur et/ou a édité plus de 50 livres sur l’histoire du cinéma.
Le Los Angeles Times appelle Slide "Le phénomène de l’homme éditeur." Il
a travaillé comme archiviste au American Film Institute, il est historien du
cinéma à Academy of Motion Picture Arts and Sciences ; il a produit un
certain nombre de films documentaires sur des personnalités des films
muets, et il a donné de nombreuses conférences sur l’histoire du cinéma.
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 5 avril 2009 - 07:20 www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29480
Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"
Génocide arménien: la société civile européenne
s'adresse à Obama
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cet appel de la Fédération Euro-Arménienne pour la
Justice et la Démocratie adressé au président américain Barack
Obama.
La société civile européenne appelle
reconnaître le génocide des Arméniens
Obama
à
4 avril 2009
340 organisations de 22 pays européens demandent au Président
américain de tenir sa promesse
Bruxelles, Belgique - Vendredi 3 avril 2008, la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie a remis une lettre signée par
plus de 340 associations de la société civile européenne, adressée au
Président Barack Obama, alors que celui-ci s’apprêtait à quitter l’Europe
pour la Turquie.
Les associations de citoyens européens en majorité descendants des
rescapés du premier génocide du 20ème siècle demandent au Président
américain de tenir sa promesse de reconnaître le génocide des Arméniens.
Pour cela, la lettre s’appuie sur plusieurs déclarations fortes du Président
Obama qui, bien plus que ses prédécesseurs, a fait de la reconnaissance
du Génocide Impuni un engagement présidentiel et un point fort de sa
politique internationale.
Barack Obama avait en effet déclaré que « le Génocide des Arméniens
n’est ni une allégation, ni une opinion personnelle ou un point de vue,
mais plutôt un fait largement documenté et soutenu par un irréfutable
corps de données historiques » et avait affirmé que « comme Président »,
il « reconnaîtrait le Génocide des Arméniens » et ferait voter les
résolutions afférentes en souffrance au Congrès.
Le courrier remis le 3 avril à la Maison Blanche, à Washington, prend acte
des « efforts en cours menés par des entités qui ne partagent pas la vision
de l’Humanité » du nouveau Président américain – en clair la Turquie et
des forces réactionnaires aux Etats-Unis – et qui « visent à prévenir son
administration de poursuivre ses politiques progressistes » sur ce sujet,
pour insister sur les aspects bénéfiques qu’aurait une telle reconnaissance
en terme de politique internationale et de stabilité régionale.
Les Européens rappellent ainsi que les Arméniens Européens avec les
forces démocratiques dominantes en Europe s’opposeront toujours à son
adhésion « tant que ce pays niera le Génocide des Arméniens, mènera une
politique raciste et discriminatoire envers ses minorités, et bafouera les
Droits de l’Homme de sa propre population ». Ils notent également que la
reconnaissance du Génocide par Washington « déclenchera une
dynamique de vrai changement et de démocratisation en Turquie,
dynamique qui conduira ultimement à la reconnaissance du Génocide par
la Turquie elle-même ». La pétition souligne d’autre part que cette
reconnaissance « dynamisera de manière extraordinaire le processus de
dialogue entre la Turquie et l’Arménie » en « exprimant clairement que la
négation de ce crime contre l’Humanité ne sera plus cautionnée » et que «
la solution requerra de la part de la Turquie un changement d’attitude
fondamentale en direction d’une paix juste ».
« Notre démarche – celle des citoyens européens et particulièrement celle
des Arméniens citoyens d’Europe – vise à conforter, sur ce dossier
particulier, l’approche de la nouvelle administration américaine :
Reconnaître le Génocide des Arméniens, c’est aller en direction d’une paix
durable, c’est assurer plus de stabilité, plus de justice et plus de
démocratie dans la région. Ce sont les valeurs de l’Europe, ce sont celles
de la Fédération Euro-Arménienne et, à l’instar du Président Obama, nous
souhaitons que cela redevienne celles des Etats-Unis » a déclaré la
Présidente de la Fédération euro-arménienne, Hilda Tchoboian.
Prenant appui sur « le soutien récemment affiché par la Turquie au
président soudanais sous mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale
», l’appel des prganisations et associations européennes souligne en effet,
que tout recul relatif à la reconnaissance du Génocide des Arméniens «
serait interprété par les Etats génocidaires comme un blanc-seing à la
poursuite de leurs activités sanglantes et de leurs complicités criminelles
».
« Reconnaître le Génocide n’est pas un acte d’hostilité envers la Turquie
comme le prétendent les faucons de la RealPolitik ; c’est au contraire
l’aider à se libérer de ses démons, pour occuper de manière crédible la
place respectable que ce pays convoite tant dans la communauté des
Etats » a conclu Hilda Tchoboian.
La Fédération Euro-Arménienne rappelle que d’autres associations qui
n’ont pas encore signé l’appel au Président Obama peuvent encore le faire
sur le site de la Fédération Euro-Arménienne.
Lire la lettre des Européens au Président Obama
http://eafjd.eu/IMG/pdf/Letter_to_Obama_-_final-3.pdf
http://eafjd.eu/spip.php?article529
Arménie – Turquie : Un pas supplémentaire vers un
rapprochement
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 4 avril 2009.
4 avril 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Selon l’agence APA, le Président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a décidé de
ne pas participer au Forum d’Istanbul des 6 et 7 avril. Ankara perçoit cela
comme un signe de protestation contre la possible ouverture de la
frontière arméno-turque.
La Turquie doit faire un choix : - Ou conserver la pleine et entière
confiance de son alliée régionale, au détriment éventuel de ses propres
intérêts– Ou s’ouvrir la bienveillance des Occidentaux et des marchés
potentiels avec à la clé une adhésion à l’UE – Ou plus probablement un
mixe des deux.
Dans tous les cas, on ne peut pas plaire à tout le monde.
***
Erevan a confirmé vendredi que le ministre des Affaires étrangères
Edouard Nalbandian se rendra à Istanbul en début de semaine prochaine,
donnant ainsi plus de crédibilité au fait que les relations, historiquement
tendues, entre l’Arménie et la Turquie sont proches d’une normalisation.
Le but officiel du voyage de Nalbandian, selon son service de presse, est
de participer à la deuxième conférence ‘Alliance des Civilisations’, qui
commencera ses travaux lundi 6 avril. Le forum est parrainé par l’ONU, y
assisteront des chefs d’États et des représentants de haut rang de
quelques 30 pays.
De sources diplomatiques, à Erevan, on s’attend à ce que Nalbandian
rencontre son homologue turc, Ali Babacan, en marge du forum. Les deux
hommes se sont rencontrés une dizaine de fois depuis que la Turquie et
l’Arménie effectuent depuis un an environ, un rapprochement sans
précédent.
Leur rencontre viendra dans la foulée des rapportages des médias turcs et
occidentaux, qu’Ankara et Erevan sont sur le point d’annoncer un accord
sur une mise en place progressive de relations diplomatiques complètes,
parallèlement à une ouverture de leur frontière. Selon certains journaux
turcs, l’accord pourrait être signé pendant ou peu après le voyage de
Nalbandian à Istanbul.
Le ministère des Affaires étrangères arménien n’a pas fait de
commentaires vendredi sur ce sujet. Un porte-parole du ministère,
Tigrane Balayan, a dit seulement qu’il était d’un ‘optimisme prudent’ sur la
normalisation des relations turco-arméniennes. "L’Arménie a fait un long
chemin dans les négociations avec la Turquie, et nous espérons voir
aboutir notre dialogue constructif à une conclusion logique", a-t-il déclaré
à RFE/RL.
Incidemment, le président américain, Barack Obama, sera également en
Turquie les 6 et 7 avril. Les relations turco-arméniennes sont censées être
à l’ordre du jour de ses entretiens avec le président Abdullah Gül et le
Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Les dirigeants turcs espèrent que
la perspective d’une normalisation arméno-turque découragera Obama
d’honorer ses engagements de campagne électorale de reconnaître que
les massacres des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman sont un
génocide.
Armenialiberty
http://www.armenialiberty.org/armeniareport/report/en/2009/04/A3FA1F0
B-A1C1-40AD-A9C5-52C991DD4126.ASP
http://eafjd.eu/spip.php?breve1877
Les assertions du quotidien Wall Street Journal on
été démenties
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie) le 4 avril 2009.
Assertions sur l'Arménie et la Turquie
Posted 04.04.2009 13:09:09 UTC
Updated 04.04.2009 13:09:09 UTC
Le quotidien américain Wall Street Journal a écrit que la Turquie et
l'Arménie étaient sur le point d'ouvrir réciproquement leurs frontières et
de normaliser leurs relations.
Sur ce, une information indiquant que le président azéri Aliev ne prendrait
pas part à la conférence sur l'Alliance des civilisations à İstanbul, a été
avancée.
Le président Abdullah Gül, a démenti l'information du quotidien Wall
Street Journal.
Selon l'information, les gouvernements turc et arménien auraient
déterminé les conditions d'entamer les négociations concernant
l'ouverture de leurs frontières, la normalisation des relations bilatérales et
l'établissement des commissions chargées d'étudier les litiges historiques.
Suite à cette information, il a été avancé que M. Aliev aurait renoncé de
prendre part à la réunion des 6 et 7 avril à Istanbul portant sur le projet
de l'Alliance des civilisations.
Selon l'Agence presse azerbaïdjanaise, Ilham Aliev aurait pris cette
décisions conséquemment aux informations indiquant que la Turquie
renonçait à la condition de mettre fin à l'occupation du Haut-Karabakh
dans les relations avec l'Arménie et d'ouvrir les frontières avec l'Arménie.
La déclaration du côté turc, est parvenue du président Abdullah Gül. Ce
dernier a démenti les informations portant sur l'ouverture réciproque des
frontières entre la Turquie et l'Arménie.
http://www.trtfrench.com/International/newsDetail.aspx?HaberKodu=cffe
a2ef-fd87-4578-944e-e351dd537a84
Revue de la presse turque 05.04.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette revue de la presse turque du 5 avril 2009 publiée
sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).
Nous vous présentons la revue de la presse turque du 05
avril 2009
La presse turque consacre une large place à l’élection du Premier ministre
danois Rasmussen au poste de secrétaire général de l’OTAN.
Les titres de « Zaman » et « Cumhuriyet » sont « Obama s’est porté
garanti, la crise a été surmontée».
Tandis que « Yeni Şafak » préfère le titre « Cinq conditions pour dire Oui »
pour informer des détails de la nomination de Rasmussen au poste de
secrétaire général de l’OTAN.
« Milliyet » rapporte que le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a
mené de longues communications téléphoniques avec son homologue turc
Recep Tayyip Erdoğan. Ainsi, que le Président de la République Abdullah
Gül, représentant la Turquie au sommet, a réalisé un entretien bilatéral
avec son homologue américain Barack Obama en marge du sommet.
De son côté « Vatan » écrit que la crise a été résolue après l’entretien
d’une heure entre les présidents turc et américain. Selon l’article, le
Président Abdullah Gül a levé son veto à la candidature de Rasmussen
après que ce dernier ait été pris part à l’entretien par la suite et qu’il ait
garanti « de s’excuser de la crise des caricatures à Istanbul et d’accélérer
l’investigation ouverte contre la chaine de télévision de l’organisation
terroriste implantée dans son pays ». Par ailleurs, il a été assuré la
nomination d’un responsable turc parmi les adjoints de Rasmussen. Le
quotidien cite les propos de Rasmussen, faisant état : « Je comprends
entièrement les préoccupations de la Turquie. Je serais en étroite
collaboration avec la Turquie. J’établirais aussi de bonnes relations avec le
monde musulman ».
Les quotidiens turcs font part que les rues de Strasbourg ont pris l’allure
de champs de bataille, donnant place aux mêmes commentaires, en ces
lignes : « Strasbourg, ville où s’est tenu le sommet, a été la scène hier
aux plus violentes manifestations des opposants de l’OTAN. Des heurts ont
eu lieu de temps en temps entre les manifestations et la police. Les
protestataires ont mis le feu à un poste de frontière entre la France et
l’Allemagne, et par la suite, à un hôtel et un supermarché à Strasbourg. »
Les résultats des élections municipales étant à l’ordre du jour ces derniers
jours, la nouvelle sur la Suède du quotidien « Yeni Şafak » attire
l’attention. « Muharrem Demirok, qui a immigré de Konya en Suède, a été
élu Maire de Linköping, 5ème grande ville du pays. Demirök, âgé de 33
ans a déclaré : « Je suis fier. Tout le monde va se rendre de la différence
», rapporte le quotidien.
« Milliyet » informe ses lecteurs sur le 28ème Festival international de
Film d’Istanbul réalisé avec le sponsoring d’Akbank et organisé par la
Fondation de la Culture et de l’Art d’Istanbul (IKSV). Les propos du
discours inaugural du Président du Conseil d’administration de la
Fondation Şakir Eczacıbaşı sont rapportés, disant : « En ce temps de crise,
nous sommes heureux de présenter un programme brillant comprenant
200 films ». Le même quotidien donne place à une autre nouvelle
artistique en annonçant aux admirateurs du groupe Placebo que ce dernier
sera en Turquie pour donner un concert le 8 juin.
Encore un article du quotidien « Milliyet », informe la tenue de la
conférence annuelle « Turquie-Espagne » sous l’organisation du Centre
politique d’Istanbul de l’Université Sabancı et l’Institut de pensées
espagnol spécialisé en relation méditerranéenne « European Instute of the
Mediterranean – IEMed », et qu’à la suite, les responsables espagnoles ont
exprimé leur soutien à l’adhésion de la Turquie à l’UE. Le Ministre d’Etat et
négociateur en chef Egemen Bağış a souligné l’élan dans les relations
bilatérales entre les deux pays durant ces dix dernières années,
accompagné de l’augmentation des relations académiques, commerciales
et dans le secteur du tourisme, en ajoutant la satisfaction du soutien
apporté à l’adhésion de la Turquie à l’UE, indique la nouvelle, qui cite les
propos de M. Bağış : « A une époque, on qualifiait la Turquie, d’homme
malade de l’Europe », mais à aucun moment, il a été dit « l’homme
malade de l’Asie ». La Turquie fait parti intégrale de l’Europe. Nous
n’avons jamais été aussi riche et puissant ».
Après avoir exprimé sa conviction de l’influence des partenaires espagnols
sur le processus d’adhésion de la Turquie, le Ministre d’Etat Egemen Bağış
a affirmé : « J’estime que l’Espagne contribuera à de grandes événements
lors de sa présidence tournante en 2010 ».
« Zaman » consacre une place à l’économie, en faisant savoir, que le
5ème paquet de relance économique annoncé par le Premier ministre
Recep Tayyip Erdoğan est destiné aux produits informatiques et mobiliers.
Après la remise en activité du secteur automobile et électroménager, le
secteur du mobilier et de l’informatique a aussi commencé à s’animer,
remarque le quotidien, qui précise que les deux secteurs sont contents
des ventes en augmentation avec la baisse de la taxe à la valeur ajoutée
(KDV) de 18 % à 8 %.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=8cf6
a10f-aec4-4466-877e-5a423a039d71
Presse arménienne : Revue du 2 avril 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade
de France en Arménie le 2 avril 2009.
Revue de la presse arménienne du 2 avril
Affaires intérieures
Le procès du « Groupe des 7 » d’hier, qui a été le dernier de cette affaire,
au cours de laquelle l’inculpation vis-à-vis des 7 détenus a été reformulée,
constitue le principal sujet d’actualité. Conformément aux derniers
amendements aux articles 225 et 300 du Code pénal, les procureurs ont
abrogé l’inculpation précédente et reformulé une nouvelle accusation à
l’encontre de chacun des 7 activistes de l’opposition, considérés comme «
prisonniers politiques » qui seront désormais jugés individuellement, sauf
Alexandre Arzoumanian et Souren Sirounian, dont les affaires sont
réintégrées dans le même procès. Or, cela signifie que l’affaire du «
Groupe des 7 » n’existe plus et qu’il y aura désormais 6 procès différents.
Tous les sept opposants sont accusés en vertu du premier alinéa de
l’article amendé 225 (organisation de troubles publics) passible d’une
privation de liberté de 4 à 10 ans.
Les députés Sassoun Mikayelian et Miasnik Malhassian sont, de surcroît,
accusés, le premier au titre de l’article 235 (port d’arme illégal) et le
deuxième de l’article 316 (résistance à un représentant du pouvoir) du
Code pénal. Sassoun Mikayelian sera jugé par le Tribunal de la région de
Kotayk, tandis que les procès de ses autres camarades seront conduits par
le Tribunal de première instance de Kentron et Nork-Marash d’Erevan.
Les avocats des détenus ont relevé qu’ils vont probablement faire appel
afin de contester cette décision du Tribunal, expliquant cette décision par
le fait le procès du « Groupe des 7 » avait suscité un vaste retentissement
auprès de la société comme de la communauté internationale, alors qu’il
sera désormais difficile de suivre 6 procès différents.
« Le spectacle est fini, l’on espère que de vrais procès auront lieu »Hayots Achkhar « L’affaire du « Groupe des 7 » est fractionnée »- Azg «
Les prisonniers politiques seront jugés séparément »- 168 Jam
Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun,Golos Arménii et Novoyé
Vrémia poursuivent la visite de travail du Président Sarkissian dans la
région de Siounik et font état de l’inauguration d’un khatchkhar (croix en
pierre) à la mémoire de Missak Manouchian, membre de la résistance
française, à Goris à laquelle a pris part l’Ambassadeur de France.
D’après un sondage de l’Association sociologique arménienne, 68 % des
habitants d’Erevan sont intéressées par les prochaines élections des
maires-adjoints et se rendront aux urnes le 31 mai. Ce sondage a été
effectué, selon le président de l’Association, Guevorg Petrossian, avant
que les partis politiques désignent leurs candidats, ce qui signifie
qu’aujourd’hui ce chiffre serait plus élevé. Les favoris sont, selon lui, le
candidat du parti Républicain, Gaguik Beglarian, et celui du Congrès
national arménien, Levon Ter-Petrossian.
Parmi les problèmes urgents que le futur maire d’Erevan doit résoudre, les
habitants d’Erevan ont cité l’évacuation des déchets, les problèmes
écologiques, le manque d’espaces verts et la circulation. / Azg, Hayastani
Hanrapetoutioun, Aravot et Hayots Achkhar
Hayots Achkhar, Azg, Aravot, Hayastani Hanrapetoutioun et 168 Jam
couvrent la conférence de presse du N°1 de la liste proportionnelle du
parti dachnak Artsvik Minassian, qui a relevé que son parti a appelé le
Président Sarkissian à promettre publiquement que le parti Républicain
dont il est Président n’usera pas des ressources administratives lors des
prochaines élections. Ce n’est que le Président Sarkissian qui peut
garantir, selon lui, que la ressource administrative ne sera pas utilisée.
Haykakan Jamanak relève que depuis un mois le service douanier du
Comité des recettes d’Etat refuse de dédouaner les marchandises de
marque Adidas dont le représentant exclusif en Arménie est la société «
Sport Time » appartenant à la famille de Khatchadour Soukiassian, un
homme d’affaires proche de Levon Ter Petrossian, se trouvant en fuite
depuis le 1er mars 2008. Le dédouanement des marchandises ferait entrer
dans le budget de l’Etat 32 millions de drams, ce qui n’est pas fait pour
des raisons politiques.
A l’initiative de l’ONG « Intégration européenne » et de l’Ambassade de
Grande Bretagne en Arménie, 10 médias arméniens dont 5 journaux et 5
agences de presse ont été observés au cours de 6 mois. Le monitorage a
relevé le caractère superficiel et événementiel de la couverture de
l’actualité européenne dans les médias arméniens. Les thèmes européens
couverts par les médias arméniens concernent plutôt la politique, alors
que les domaines social, culturel et public sont relégués au second plan.
Il existe un certain vague dans la couverture de la politique européenne
de voisinage et du Partenariat oriental. L’OTAN a été évoquée dans le
contexte de l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, tandis que les
publications sur l’OSCE se sont bornées à la couverture des activités des
coprésidents du Groupe de Minsk. Les médias n’utilisent pas pleinement
les informations mises à leur disposition par des organisations
internationales, les publications analytiques sont quasi-absentes. /
Hayastani Hanrapetoutioun et Aravot
L’ensemble des quotidiens fait état de la fuite d’un centre pénitentiaire
d’Erevan d’un criminel condamné à 12 ans de prison pour meurtre. Azg et
Hayastani Hanrapetoutioun annoncent le vol de 18 tableaux, dont un
Sarian, de la galerie de la ville de Hrazdan.
Affaires régionales
Hayots Achkhar reproduit les propos du politologue Souren Zolian, qui
constate une certaine modération et neutralité dans le langage de la
Turquie vis-à-vis du conflit du HK, ce qui doit être apprécié, selon lui, par
la partie arménienne. Si la Turquie prend une position plus neutre dans la
question du HK, cela ne manquera pas d’avoir une sérieuse incidence sur
le processus de négociation, dans la mesure où la neutralité de la Turquie
affaiblirait sensiblement les positions de l’Azerbaïdjan.
Selon Haykakan Jamanak, l’un des plus importants think tank américain,
le Centre des recherches stratégiques et internationales des Etats-Unis a
appelé le Président Obama à ne pas employer le terme génocide pour
décrire les événements de 1915, car la réaction de la Turquie risque d’être
très brusque et avoir des conséquences néfastes pour les relations turcoaméricaines. Au lieu de qualifier ces événements historiques, les EtatsUnis auraient intérêt à tenter de renforcer la confiance que la Turquie et
l’Arménie essaient d’établir.
Azg consacre un article au rapport « l’équilibre des forces militaires au sud
Caucase » présenté par le Centre arménien des recherches stratégiques et
nationales qui constate que la course aux armements observée dans la
région depuis 2004 se poursuit. Le pays ayant le budget militaire le plus
important dans la région est l’Azerbaïdjan, tandis que la Géorgie
enregistre la plus grande hausse des dépenses militaires. Toutefois, selon
le rapport, du fait du volume de la corruption en Azerbaïdjan, la hausse du
budget militaire de ce pays (175 M USD en 2004 et 2,5 milliards de $ en
2009), n’a servi ni à l’amélioration de la combativité des forces armées de
l’Azerbaïdjan, ni à l’éducation des soldats, ni à l’acquisition d’armes
modernes. Le rapport estime que même si au cours des 15 dernières
années les forces armées de l’Arménie sont considérées comme les plus
fortes dans la CEI, celles du HK sont qualitativement supérieures par leur
professionnalisme.
Image de la France
« Sarkozy est mécontent », écrit à la « une » 168 Jam, se rendant compte
du sommet G20 à Londres. Rédaction: Merie Hakobian
http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090402.pdf
15e commémoration du génocide des Tutsi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Ibuka
France et le Mémorial de la Shoah ont le plaisir de vous inviter à la
15ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda en
participant aux activités qu’ils organisent conjointement à Paris en
avril et en mai prochains.
XVème COMMEMORATION DU GENOCIDE DES TUTSI
(PARIS, AVRIL 2009)
organise et co-organise
2 avril 2009 - 19h30 : - Projection-rencontre autour du film de JeanChristophe Klotz, Kigali : des images contre un massacre
(France, Documentaire, 2006, 94 min, Sophie Dulac distribution)
Juin 1994. Kigali, capitale du Rwanda, est livrée aux milices extrémistes
Hutu ainsi qu'à l'armée rwandaise. L'auteur, à l'époque reportercameraman, est atteint d'une balle à la hanche lors de l'attaque d'une
paroisse où se trouve une centaine de réfugiés.
Dix ans après, il retourne sur les lieux pour retrouver la trace des
éventuels survivants et de ses éphémères « compagnons de route ». Ce
film propose une réflexion sur les limites du pouvoir de l’image, sur le
traitement à la fois médiatique et politique de ces événements.
Cette projection sera suivie d’une rencontre en présence de JeanChristophe Klotz, réalisateur, Marcel Kabanda, historien, consultant à
l’UNESCO, président d’Ibuka-France et Yves Ternon, docteur en histoire à
l’université ParisIV-Sorbonne.
Adresse :
Mémorial de la Shoah
Auditorium Edmond J. Safra
17 rue Geoffroy-l’Asnier
75004 Paris
Métro : Saint-Paul ou Hôtel de Ville(ligne 1), Pont-Marie (ligne 7)
7 avril 2009 : Thème : L’oubli : nouvel abandon et un encouragement à
d’autres catastrophes
Entre avril et juillet 1994, devant les caméras du monde entier et en
présence de la communauté internationale, au Rwanda, plus d’un million
de civils ont été massacrés dans leurs maisons, dans les églises, dans les
enceintes des bâtiments administratifs, dans les marais, sur les barrières
placées au travers des chemins, pour le seul fait qu’ils étaient Tutsi ou
d’avoir refusé l’idéologie génocidaire. Parce qu’ils ne sentaient pas
concernés, un grand nombre de voisins Hutu ont préféré regarder ailleurs
ou fermer leurs portes à ceux qui cherchaient refuge auprès d’eux.
D’autres ont participé à la chasse à
l’homme, aux pillages et aux tueries. Les étrangers, y compris les
missionnaires, religieux et religieuses qui vivaient depuis longtemps au
milieu des populations, ont été exfiltrés de toutes les régions, rassemblés
à Kigali, conduits sous escorte des militaires des Nations Unies à l’aéroport
pour être évacués vers leurs pays d’origine à bord d’avions spécialement
affrétés. Ils ne voulaient pas être témoins de ce carnage africain.
Quinze ans, c’est bien peu, car les faits sont encore frais en nos
mémoires, mais c’est aussi déjà trop long, pour celles et ceux qui ont été
privés de la présence et de l’amour des leurs et qui attendent la justice, la
vérité et la réparation.
Aujourd’hui, certains continuent de détourner le regard et de nier ce que
prouvent silencieusement les crânes et autres ossements dispersés ça et
là dans le pays ou exposés dans les églises et certains bâtiments publics,
en utilisant les mots qui ont nourri la haine et rythmé les tueries. En tant
qu’association dont l’objet est la préservation de la mémoire, la justice et
le soutien aux rescapés, Ibuka met en garde contre l’oubli, car oublier
c’est disparaître et vous invite à participer à la 15ème commémoration du
génocide qu’elle organise le 7 avril prochain. Parce que commémorer, c’es
redonner leur humanité à ceux qui ont été déshumanisés. C’est aussi un
acte de résistance contre une légitimation du crime qui en annonce
d’autres.
15h : Rassemblement public devant le Mur pour la Paix (Champs
de Mars)
18h30 : Veillée du souvenir : témoignages, prières, offrandes,
chants
Lieu : 62, rue Marcadet, Paris XVIII
Du 14 au 19 mai, une semaine de commémoration co-organisée
sous formes de tables rondes et de conférence avec le Mémorial de
la Shoah, 11 avril 2009 : Journée de conférences (10h- 17h)
Lieu : 62, rue Marcadet, Paris XVIII, au siège de Médecins du
Monde.
Thème : De la Responsabilité de protéger au devoir de mémoire, de
justice et de réparation
Le génocide n’a pas seulement détruit des vies, il a aussi ruiné les
ressources ou tout ce qui concourt à la vie matérielle des individus. Les
biens ont été pillés, les maisons détruites. Les enfants ont perdu la
chaleur du foyer familial et la protection des parents. Le génocide a privé
les personnes âgées de l’aide et de l’accompagnement que les enfants
accordent habituellement à leurs vieux parents. C’est l’identité du pays qui
a été mise en péril et le capital de base de son développement qui a été
affecté. Certaines de ces pertes sont irréparables, irréversibles. Mais pour
d’autres, il est possible, et c’est un devoir, de réparer. On peut redonner
un toit à une veuve, soutenir l’éducation d’un enfant, permettre aux
jeunes et aux moins jeunes des rescapés du génocide d’avoir accès aux
soins, apporter à l’Etat le crédit dont il a besoin pour remplir ses missions
envers ses citoyens. Le peu d’empressement que met la communauté
internationale à rendre justice, la bonne conscience des négationnistes et
des révisionnistes ne sont pas sans rappeler la surdité et l’aveuglement
qui ont accueilli les signaux d’alarmes allumés ou lancés avant le
génocide.
I.La communauté internationale et le génocide des Tutsi :
faillite ou complicité ? (10h – 11h)
1.Quand le génocide est déclenché, les casques bleus de l’ONU
décrochent, par Augustin Gatera, ancien fonctionnaire de l’UNESCO
2.La trahison, par Jeanne Uwimbabazi, rescapée, Présidente de l’ «
Association des jeunes rescapés du génocide »
3.La solidarité africaine à l’épreuve du génocide par Nestor Bidadanure,
journaliste, chercheur universitaire dans le domaine de la « Résolution des
conflits »
II.Le devoir de Mémoire et de soutien aux rescapés (11h-12h20) :
1.En quoi le déni d'un génocide est-il le prolongement de l'entreprise de
destruction qui le constitue, par Hélène Piralian-Simonyan, psychanalyste.
Travaille notamment, à partir du génocide des Arméniens et à l'aide de la
psychanalyse, à l'élaboration d'une définition de ce qu'elle nomme "la
structure génocidaire" et sur les effets psychiques de destruction qu'elle
engendre pour les survivants mais aussi pour leurs héritiers et ceux des
bourreaux ; auteur de l’ouvrage « Génocide, disparition, déni. La
Traversée des deuils », Ed L’Harmattan, 2007
2.Que peut faire l’Art ? par Mme Soko Phay - Vakalis
Maître de conférences au département d’Arts plastiques de l’Université de
Paris.Co-directrice avec Pierre Bayard du programme « Œuvres
mémorielles face à la violence extrême » à la Maison des Sciences de
l’Homme Paris-Nord, auteur de plusieurs articles, dont « Les images
suspendues d’Alfredo Jaar », acte du colloque international sur la «
Photographie & Corps politiques », 20-21 octobre 2006
3.Comment rompre l’isolement ? par Madame Amélie Schafer,
Psychothérapeute et Présidente de l’Association « Retrouve le sourire »,
suit pour le compte de Médecins du Monde le projet de soutien
psychologique des rescapés du génocide face devant les procédures
Gacaca
4.L’alternative de la société civile, par Mme Anne-Marie Truc, Médecin,
Présidente de l’Association « Intore za Dieulefit »
III. Le devoir de justice et de réparation (14h30-15h30)
1.Retour sur le principe de la responsabilité de protéger, implication et
limites, par Mme Sandra Szurek, Professeur, Université Paris Ouest
Nanterre La Défense, membre du Centre de Recherche de l’Institut des
Hautes Etudes International es (IHEI), de l’Université de Paris IIPanthéon-Assas
2.Les limites de la justice internationale, par Maître Gilles Paruelle, avocat,
Barreau de Pontoise, co-fondateur du Barreau de Kigali (Rwanda)
3.L’alternative de la compétence universelle, par Maître Michèle Hirsch,
avocate au Barreau de Bruxelles et à la CPI, elle a participé aux procès
tenus à Bruxelles contre des accusés du génocide devant la Cour d’Assises
(Belgique)
4.L’Etat Rwandais : entre les impératifs de reconstruction, de
réconciliation et le devoir de justice à l’égard des rescapés, par M. Eugène
Gashugi, membre du Conseil d’administration d’Ibuka Rwanda.
IV. Débat, Recommandations et conclusion (16 h-17 h)
Avec le soutien des associations : CRF, UEJF, SOS Racisme,
Mémorial de la Shoah, Centre Simon Wiesenthal, Etude sans
frontières, CPCR, Conseil de coordination des organisations
arméniennes de France, Comité de défense de la cause
arménienne, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Survie, Nor
Seround.
Venez avec nous rendre hommage à la mémoire des victimes
et témoigner de notre soutien aux rescapés
Contact : 06.59.18.51.65/06.61.81.22.73/06.70.09.76.48
T2Lécharger le pdf :
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29504
De l’ouverture prochaine de la frontière turcoarménienne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la traduction d'un article en anglais du journal arménien
PanARMENIAN.Net parue sur le site de la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie le 6 avril 2009.
6 avril 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
A commencer par les premiers massacres de masses au 19ème siècle
sous le Sultan ‘Rouge’ Abdul Hamid II, jusqu’au blocus actuel,
"l’expérience de vivre avec les Turcs Ottomans a été trop amère pour les
Arméniens", comme l’indique l’auteur.
Aussi, il parait pour le moins suspect de voir la Turquie devenir ‘tout miel’
avec les Arméniens, ou pour être plus exact avec l’Arménie. N’oublions
pas qu’à maintes reprises les dirigeants turcs ont fait le distinguo entre les
Arméniens de la Diaspora et les Arméniens d’Arménie. Sans doute à juste
titre, vu que depuis des décennies la diaspora a mis en tête de ses
revendications la reconnaissance du génocide arménien. Manque de
chance pour la Turquie, la diplomatie arménienne a fait également sienne
cette revendication.
On a aussi compris que la politique étrangère américaine, avec Barack
Obama en tête, avait repris du ‘poil de la bête’. On vient de le voir avec le
G20, puis avec l’OTAN et maintenant concernant le Caucase par Turquie
interposée.
Les Etats-Unis ont deux alliés principaux dans la région : La Turquie et
Israël. Il est clair que Washington s’appuiera plus que jamais sur eux pour
mener à bien sa politique. On l’a bien senti dans son dernier discours
concernant la Turquie, vis à vis de l’UE.
***
Quand un sujet est beaucoup abordé et qu’en même temps les autorités
officielles ne font pas de commentaires, il devient clair que le problème
est déjà résolu. Bien sûr, il arrive parfois que cela soit le contraire, mais
dans le cas de l’ouverture de la frontière arméno-turque, nous avons à
faire à la première variante. Les positions des deux parties sont
particulièrement importantes, ou plutôt, avec la levée des barrières
frontalières, que signifie l’établissement de relations diplomatiques ? Quels
sont les perspectives et les avantages ?
Si les médias turcs écrivent énormément sur l’Arménie et la possible
normalisation des relations, en présentant les opinions de différents
experts, Erevan reste avare de ses déclarations. S’il est compréhensible
que des pourparlers diplomatiques restent confidentiels, surtout dans une
telle situation délicate, ils ne devraient pas l’être à ce point. Comme les
experts occidentaux ou les analystes le font souvent remarquer, la
diplomatie arménienne est héritière du style « soviétique » qui considérait
le mutisme comme une vertu, tel le ministre des Affaires étrangères de
l’URSS, Andrei Gromiko, surnommé « Monsieur Non » pour ses refus de
répondre aux questions.
La question de l’ouverture de la frontière arméno-turque devient de plus
en plus d’actualité au fil des jours, et presque tous les éditoriaux
occidentaux s’attardent sur le sujet. "La Turquie et l’Arménie pourraient
annoncer un accord visant à l’ouverture de leur frontière et au
rétablissement de relations dès le 16 avril. Les officiels des deux pays
n’ont pas commenté l’information. Mais le timing de l’opération est corrélé
avec le calendrier du président américain, Barack Obama, qui arrive en
Turquie dimanche soir", rapporte le Wall Street Journal, citant des sources
diplomatiques de Bruxelles.
Selon les diplomates, les gouvernements turc et arménien se sont mis
d’accord d’entamer les discussions officielles dans trois domaines : l’ouverture et la fixation des frontières, - le rétablissement des relations
diplomatiques, - et la mise en place de commissions pour examiner les
différends, y compris celui qui est de la plus haute importance pour les
relations bilatérales, mais les mêmes sources ont refusé de rentrer dans
les détails en raison de leur sensibilité.
Dimanche soir, le président américain, Barack Obama doit se rendre à
Ankara. Ensuite, ce sera le tour du sous-Secrétaire d’Etat adjoint, Matthew
J. Bryza, de s’y rendre, l’homme clé des Etats-Unis dans le Caucase.
Comme le rapporte le ‘Wall Street Journal’, l’accord devrait désamorcer la
situation dans le Caucase et promouvoir le règlement du conflit du HautKarabakh. Il pourrait également renforcer l’influence de la Turquie dans la
région.
Si tout se déroule selon le plan préétabli, le 16 avril, Ali Babacan, le
ministre des Affaires étrangères turc, sera l’hôte d’Erevan. Une bonne
occasion pour la visite, avec le sommet des ministres des Affaires
étrangères de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective [Le pendant
de l’OTAN côté Est]. Bien sûr, le protocole de l’établissement de relations
diplomatiques ne sera pas signé exactement le 16 avril, selon toute
probabilité, la signature se fera après le 24 avril, jour de la
commémoration des victimes du génocide arménien. L’hypothèse la plus
probable reste encore le mois de Mai, lors de la célébration par la Turquie
du début de la guerre d’indépendance, ou, pour être plus exact, de son
dernier nettoyage ethnique - contre les Grecs cette fois.
Quoi qu’il en soit, la situation est plutôt étrange : la Grèce et la Turquie
partagent un certain nombre de problèmes, dont le plus important est
Chypre. Néanmoins, les relations diplomatiques sont restées maintenues,
et les frontières ouvertes. L’Arménie et la Turquie ne partagent pas de
problème similaire – vu que le conflit du Haut-Karabakh n’est en aucune
façon lié à la Turquie. Et le fait que Ankara a finalement décidé de se
débarrasser de la « dépendance » envers Bakou, est plutôt plaisant.
Toutefois, dans ce cas, l’Azerbaïdjan se trouve isolée - la Géorgie n’étant
pas considérée comme une alliée. Et peu importe les menaces de
l’Azerbaïdjan de « couper le robinet du gaz » en cas d’ouverture de la
frontière. Tout cela manque quelque peu de sérieux. Pour être plus exact,
ceci est destiné à la nation, qu’Ilham Aliev d’un geste de la main est prêt à
lancer une campagne contre personne ...
Toujours est-il que malgré ses récriminations, l’ouverture de la frontière
arméno-turque est l’affaire de l’Arménie et la Turquie, et non celle des
États-Unis, de la Russie ou de l’Azerbaïdjan. Selon le directeur de l’Institut
du Caucase, le politologue Alexander Iskandarian, l’ouverture de la
frontière turque n’est pas loin. "La fermeture d’une frontière est un acte
absurde, surtout au 21e siècle. Les avantages de l’ouverture de la
frontière sont évidents pour l’Arménie. Nous aurons une liaison ferroviaire
directe avec l’Europe ce qui facilitera le transport de marchandises et
réduira les coûts. Il nous donnera l’accès à la mer et aux provinces
orientales de la Turquie (Arménie occidentale). Les investissements
arméniens contribueront à accroître la prospérité dans ces régions. La
Turquie bénéficiera de l’ouverture de la frontière, et ce pour les mêmes
raisons", souligne Iskandarian. Il est difficile d’ajouter autre chose, mais
ce qui est le plus important – c’est que le problème de la reconnaissance
ou de la non-reconnaissance du génocide arménien par les Etats-Unis ne
compte pas dans ce cas particulier.
Et, enfin, l’événement majeur de la journée a été le début de la
radiodiffusion d’émissions en langue arménienne par la station "La voix de
la Turquie". Les programmes sont de toute évidence destinés à l’Arménie
et auront pour but de montrer aux Arméniens les "bonnes intentions et
l’amitié" de la nation turque envers l’Arménie. Toutefois, il est très difficile
d’y croire - l’expérience de vivre avec les Turcs Ottomans a été trop amère
pour les Arméniens.
Karine Ter-Sahakian - PanARMENIAN.Net – Département Analyse
http://www.panarmenian.net/details/arm/?nid=1009
http://eafjd.eu/spip.php?breve1879
Grèce : défaite contre le négationnisme
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet cet article publié sur le site de l'association MEMORIAL 98
le 5 avril 2009.
Dimanche 5 avril 2009
La cour d'appel d'Athènes a acquitté le 28 Mars le négationniste Plevris,
suivant en cela le réquisitoire du procureur.
Plevris,avocat et militant néonazi autoproclamé, avait été condamné en
Décembre 2007 en première instance à 14 mois de prison pour un brûlot
antisémite intitulé "Les Juifs, toute la vérité" (voir l'article de l'époque
Grèce: première condamnation d'un néo-nazi ).
Il avait été reconnu coupable "d'injure raciale" et "incitation à la haine et à
la violence raciale" pour son livre. Il avait aussitôt fait appel.
La cour d'appel a acquitté à l'unanimité son auteur de l'accusation d'injure
raciale et à une majorité de quatre juges sur cinq pour « incitation ».
"A entendre le procureur, il s'agit d'un livre à contenu historique", a
déclaré le président du Conseil des Juifs de Grèce( KIS)
Le KIS va se pourvoir devant la Cour suprême pour demander la cassation
du verdict, a-t-il ajouté.
Quelques citations montrent la nature de l’ouvrage en question :
“L’histoire de l’humanité imputera à Adolf Hitler ceci: il n’a pas débarrassé,
alors même qu’il le pouvait, l’Europe des Juifs.” Plevris reproche à Hitler
de ne pas avoir utilisé les armes chimiques dont il disposait.
"En 1945 la Race Blanche a subi la plus grande défaite de son histoire. Le
combat épique de l'Allemagne hitlérienne pour imposer la domination
aryenne s'est terminé sans victoire."
"Dieu merci, il ne reste même plus 1.500 juifs à Salonique..." en référence
à l'extermination de 50000 Juifs de cette ville.
Pendant et après le premier procès, l’extrême droite s’est attaquée à
Panayote Dimitras, porte-parole de l'ONG de défense des minorités Greek
Helsinki Monitor (GHM), qui a témoigné à titre de témoin de l’accusation.
Dimitras et d'autres employés de GHM, ainsi que des militants juifs qui ont
témoigné contre Plevris, ont eu droit à des insultes, des menaces et des
attaques racistes sur Internet et dans la presse d'extrême droite.
Par exemple, après que Dimitras eut livré son témoignage, le 4 décembre
2007, un journaliste de la chaîne grecque de télévision d'État NET l’a
qualifié de « salaud » et tenté de l'agresser devant le tribunal. Le juge qui
présidait l'audience n’a pas réagi.
Un groupe de jeunes d'extrême droite a affiché un clip vidéo de l'agression
sur le site YouTube. Sous la vidéo, on a affiché des insultes et des
menaces de mort, ainsi que des messages antisémites.
« Le but visé par ces attaques et ces menaces contre les défenseurs des
droits de la personne est de nous dissuader de travailler à faire cesser la
discrimination en Grèce. Ces crimes ne doivent pas rester impunis », dit
Dimitras.
Plevris a entrepris une série de démarches judiciaires contre des
représentants de GHM et le Conseil central des Communautés juives de
Grèce (KIS). Il affirme qu'ils le diffamaient dans leurs plaintes, et il
réclame des réparations.
D'après le GHM, depuis la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement
grec ne reconnaît pas officiellement les minorités non grecques à
l'intérieur de ses frontières, à l'exception des musulmans.
Suite à ces menaces l’Observatoire de la protection des défenseurs des
droits de la personne, programme conjoint de la Fédération internationale
des droits de l'Homme (FIDH) et de l'Organisation mondiale contre la
torture (OMT) et le réseau Euro-Méditerranéen des droits de l'Homme ont
apporté leur soutien à Dimitras.
Ces organisations ont alerté l’Union Européenne sur la dégradation des
conditions de travail des militants des droits de l'Homme en Grèce et sur
le climat de tension auquel ils doivent faire face.
Elles ont réitéré leur appui total et inconditionnel aux militants qui luttent
contre le racisme et l'antisémitisme.
Cet appui sera précieux pour la nouvelle étape du combat contre les néosnazis grec.
Notre total soutien lui est acquis.
MEMORIAL 98
http://memorial98.over-blog.com/article-29895656.html
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 06.04.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur
les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en
ligne sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
Obama, la Turquie et le "Mot en G"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ankara/Washington : malgré
ses promesses électorales, le Président Obama hésiterait désormais à
utiliser le "Mot en G" pour qualifier le génocide arménien. La réalisatrice
arméno-américaine Carla Garapedian, lui suggère d’honorer les femmes et
les hommes qui, en Turquie, ont le courage de se battre pour la simple
liberté de pouvoir discuter de leur histoire, sans avoir à subir de
représailles de la part de leur gouvernement. Elle le prie d’honorer ceux
qui ont eu le courage d’être des "screamers" (des hurleurs) dans le passé
et ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour aujourd’hui.
Enfin elle l’encourage à honorer la voie que l’Amérique peut et doit
prendre si elle veut récupérer son standard moral de leader de la
communauté internationale. Carla Garapedian exhorte Barack Obama à
honorer ses promesses d’appeler l’extermination des Arméniens par son
nom. Un génocide.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29479
Génocide arménien : ‘Ravished Armenia’ un film de 1919
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du 94e anniversaire
du génocide arménien, le premier film d’Hollywood sur le génocide
arménien, ‘Ravished Armenia’ ("L’Arménie violée"), réalisé en 1919, sera
présenté le mardi 28 avril 2009 à San Francisco. Il est fondé sur les
mémoires d’une survivante arménienne du génocide Aurora (Arshaluys)
Mardiganian. Les 21 minutes qui subsistent de ce film seront diffusées,
ainsi que des extraits tirés d’une cassette audio d’une interview de
Mardiganian, qui joue également dans le film. Le réalisateur Anthony Slide
parlera de ses recherches sur Mardiganian et du film, considéré comme
l’un des films "perdus" les plus recherchés de Hollywood.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29480
Génocide arménien: la société civile européenne s'adresse à Obama
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à
lire cet appel de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie adressé au président américain Barack Obama. Vendredi 3
avril 2008, la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
a remis une lettre signée par plus de 340 associations de la société civile
européenne, adressée au Président Barack Obama, alors que celui-ci
s’apprêtait à quitter l’Europe pour la Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29441
Revue de la presse turque 05.04.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à
lire cette revue de la presse turque du 5 avril 2009 publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). La presse turque consacre une large place
à l’élection du Premier ministre danois Rasmussen au poste de secrétaire
général de l’OTAN. Les titres de « Zaman » et « Cumhuriyet » sont «
Obama s’est porté garanti, la crise a été surmontée». Tandis que « Yeni
Şafak » préfère le titre « Cinq conditions pour dire Oui » pour informer des
détails de la nomination de Rasmussen au poste de secrétaire général de
l’OTAN.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29478
Arménie – Turquie : Un pas supplémentaire vers un rapprochement
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la
traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty
parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 4 avril 2009. Erevan a confirmé vendredi que le ministre
des Affaires étrangères Edouard Nalbandian se rendra à Istanbul en début
de semaine prochaine, donnant ainsi plus de crédibilité au fait que les
relations, historiquement tendues, entre l’Arménie et la Turquie sont
proches d’une normalisation.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29442
Presse arménienne : Revue du 2 avril 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente
cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en
Arménie le 2 avril 2009. Le procès du « Groupe des 7 » d’hier, qui a été le
dernier de cette affaire, au cours de laquelle l’inculpation vis-à-vis des 7
détenus a été reformulée, constitue le principal sujet d’actualité.
Conformément aux derniers amendements aux articles 225 et 300 du
Code pénal, les procureurs ont abrogé l’inculpation précédente et
reformulé une nouvelle accusation à l’encontre de chacun des 7 activistes
de l’opposition, considérés comme « prisonniers politiques » qui seront
désormais jugés individuellement, sauf Alexandre Arzoumanian et Souren
Sirounian, dont les affaires sont réintégrées dans le même procès.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29502
Les 6 et 7 avril en Turquie Obama regagne la confiance d'un allié
stratégique
Le Président Barack Obama tentera, lors d'une visite lundi et mardi en
Turquie, de regagner la pleine confiance de cet allié stratégique dont
Washington craint qu'il ne se détourne de l'Ouest, estiment des analystes.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29460
Delanoë se rendra mardi à Istanbul
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, se rendra mardi à Istanbul
pour participer au 2ème Forum de l'Alliance des Civilisations de l'ONU
consacré aux enjeux de la diversité et au dialogue interculturel, a annoncé
ce jeudi la municipalité.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29433
Thabo Mbeki: le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps"
Le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps", a affirmé samedi soir
l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki à l'issue d'un entretien avec le
président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de
la Cour pénale internationale (CPI).
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29450
Barack Obama va reconnaître le génocide arménien
De passage à Erévan, Arpi Vartanian, la présidente de l’Armenian
Assembly of America affirme que le président américain Barck Obama
utilisera son séjour le 6 et 7 avril en Turquie pour rappeler annoncer sa
décision de reconnaître le génocide arménien. A. Vartanian se déclare «
convaincue que Barack Obama restera fidèle à ses engagements sur la
reconnaissance du génocide arménien, car c’est un homme de parole ».
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29448
Obama est arrivé en Turquie, "allié" des Etats-Unis
Le président américain devrait réaffirmer, face au Premier ministre
Erdogan, le soutien à la demande d'Ankara d'entrer dans l'Union
européenne. Le président américain Barack Obama effectue lundi 6 et
mardi 7 avril une visite en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis, et
plus grand pays musulman membre de l'Otan, qu'il a inclu dans sa
tournée européenne.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29486
Obama plaide pour l'entrée de la Turquie dans l'UE
Le président américain Barack Obama a soutenu dimanche l'entrée de la
Turquie dans l'Union européenne, qui enverrait "un signal important",
alors que cette adhésion en cours de négociation reste controversée parmi
les pays européens.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29453
Darfour: deux membres de l'ONG française Aide médicale internationale
enlevés
Deux membres de l'équipe expatriée de l'ONG française Aide médicale
internationale ont été enlevés dans la nuit de samedi à dimanche par des
"hommes armés non identifiés" à Ed el Fursan, au Sud Darfour, région du
Soudan, a annoncé l'ONG en "dénonçant avec vigueur cet enlèvement".
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29449
Peillon juge "irresponsable" l'opposition de Sarkozy à la Turquie dans l'UE
Le socialiste Vincent Peillon a jugé dimanche "irresponsable" l'opposition
de Nicolas Sarkozy à l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne.
"Personne n'a dit qu'il faut que la Turquie entre en Europe maintenant. Les
négociations sont très longues et très complexes, mais dire 'a priori, je ne
veux pas', c'est prendre une très lourde responsabilité historique à l'égard
du siècle qui s'ouvre et des enjeux géostratégiques qui sont ceux de
demain", a-t-il dit lors de l'émission "Dimanche soir politique" sur FranceInter et I-Télé.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29462
2e forum de l'Alliance des civilisations à Istanbul : Participation de la Ligue
arabe
La Ligue arabe prendra part, demain à Istanbul, aux travaux de la session
interministérielle du deuxième forum de l'Alliance des civilisations,
consacrés au dialogue des civilisations et aux relations Occident-Islam.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29458
Lanzmann, l'homme de la mémoire
«Empreintes» - L'auteur de «Shoah» se livre dans un documentaire
émouvant et instructif. Il se dit «très mauvais juif» : « Je n'ai jamais
appris l'hébreu et je ne suis pas religieux » ; et c'est sans doute pour
cette raison qu'il a pu écrire et réaliser Shoah, film immense sur la
destruction des Juifs d'Europe qui a bouleversé tant de mentalités. Il s'en
explique : « Si j'avais été déporté à Auschwitz, je n'aurais pas pu faire
Shoah. Il fallait que je sois dedans et dehors. C'est la seule posture du
témoignage. »
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29456
Darfour: la situation humanitaire va s'aggraver selon un émissaire
américain
La situation humanitaire au Darfour est "sur le point de s'aggraver", a
déclaré samedi l'envoyé spécial des Etats-Unis, Scott Gration, un mois
précisément après l'expulsion d'ONG internationales actives dans cette
région de l'ouest soudanais en proie à la guerre civile.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29459
Manifestations en Turquie contre les Etats-Unis et l'OTAN
Aux cris de "Yankee rentre chez toi!", plusieurs milliers de personnes ont
manifesté contre les Etats-Unis samedi en Turquie, à la veille de la venue
du président américain Barack Obama à Ankara. Les participants ont aussi
affiché leur hostilité à l'OTAN.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29485
Le sommet UE-USA dominé par la vision d'Obama sur le nucléaire
Le président américain Barack Obama s'est engagé dimanche à oeuvrer à
la réduction des arsenaux atomiques dans le monde tout en justifiant la
poursuite du projet de défense antimissile en Europe, éclipsant un
sommet Europe-Etats-Unis visant à resserrer les liens transatlantiques.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29445
La Turquie cherche à contenir l'islamisme radical
Trouver le bon dosage entre la lutte contre l'islamisme radical et le respect
de l'Etat de droit: c'est le défi que doit relever la Turquie, un pays
considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident, où Barack Obama se
rend dimanche pour participer à la conférence de l'Alliance des
civilisations.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29484
Quinzième anniversaire du génocide rwandais
Le Rwanda commémore à partir de mardi le 15e anniversaire du début du
génocide, perpétré entre avril et juillet 1994, et qui a fait, selon l'ONU,
quelque 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés,
alors que ses séquelles se font toujours sentir au pays des Milles Collines
ainsi que chez son voisin congolais.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29465
Rasmussen à la tête de l'Otan: Obama "garant" auprès d'Ankara
L'accord de la Turquie à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen
à la tête de l'Otan a été obtenu grâce au rôle de "garant" que le président
américain Barack Obama s'est engagé à assurer, a affirmé samedi à
Istanbul le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29470
Ban Ki-moon veut renforcer la MONUC
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé
les membres du Conseil de sécurité et les pays contributeurs de troupes à
fournir les moyens nécessaires pour renforcer la Mission de l'Organisation
de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC).
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29468
Anders Fogh Rasmussen, un atlantiste convaincu
Rarement dirigeant danois aura autant participé aux événements
internationaux que le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen, désigné
samedi pour succéder au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer au poste de
secrétaire général de l'OTAN, malgré l'opposition de la Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29469
Les chrétiens d’Orient sacrifiés
Maronites, coptes, melkites, syriaques, arméniens, assyriens, chaldéens,
grecs-orthodoxes, éthiopiens-catholiques, outre des catholiques et des
protestants… Comment peut-on être un chrétien d’Orient ! se dit
l’Occidental déchristianisé, assis sur sa Sécurité sociale et persuadé que le
monde se limite à la béatitude démocratique. N’ont-ils pas, ces chrétiens,
ce qu’ils méritent, c’est-à-dire le tort d’être divisés en trop d’Eglises aux
noms étranges, quasi sectaires, probablement obscurantistes ?
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29466
Le président soudanais nie le retrait d'explusion des ONG étrangères
Le président soudanais Omar el- Béchir a écarté mercredi la possibilité de
renoncer à sa décision d'expulser 13 organisations non gouvernementales
(ONG)accusées par Khartoum d'avoir remis des informations fausses à la
Cour pénale internationale(CPI).
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29472
Otan: Berlusconi confirme qu'il parlait au téléphone avec Erdogan
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a affirmé samedi qu'il
n'avait pas pu participer au début des cérémonies du 60e anniversaire de
l'Otan car il parlait au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip
Erdogan, ce qu'Angela Merkel savait, selon lui.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29467
Istanbul: manifestation contre Obama
Plus d'un millier de personnes réunies à l'appel d'organisations de gauche
ont manifesté aujourd'hui à Istanbul contre la prochaine visite du
président américain Barack Obama en Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29477
Barack Obama pour une entrée de la Turquie dans l'UE
Le président américain Barack Obama s'est prononcé dimanche pour
l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne qui contribuerait, selon lui,
à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde musulman.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29444
Arménie: La Turquie écarte un accord immédiat
La Turquie et l'Arménie ne signeront d'accord frontalier qu'une fois que
l'Arménie et l'Azerbaïdjan auront résolu leur différend au sujet du HautKarabakh, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29474%22%22
Darfour: Moscou prône une médiation internationale
Moscou espère que le règlement du conflit au Darfour associera l'ONU,
l'Union africaine (UA) et d'autres médiateurs internationaux, stipule
vendredi un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères
(MID).
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29473
La Turquie cherche à contenir l'islamisme radical
Trouver le bon dosage entre la lutte contre l'islamisme radical et le respect
de l'Etat de droit: c'est le défi que doit relever la Turquie, un pays
considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident, où Barack Obama se
rend dimanche pour participer à la conférence de l'Alliance des
civilisations.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29452
Entrée de la Turquie dans l'UE : désaccord Sarkozy-Obama
Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé, dimanche sur TF1, son hostilité à
une entrée de la Turquie dans l'Union européenne, après le soutien
apporté par le président américain Barack Obama à une telle adhésion.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29443
Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la Turquie dans l'UE
"S'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union
européenne de décider", déclare le président français, après que Barack
Obama a apporté son soutien à l'entrée de la Turquie dans l'UE.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29464
Obama entame la visite d'Etat en Turquie
Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche soir dans la
capitale turque d'Ankara pour entamer sa première visite d'Etat dans une
nation musulmane.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29483
L'Otan s'accorde sur l'Afghanistan, Rasmussen nommé secrétaire général
Le sommet de l'Otan a repris samedi ses travaux à Strasbourg en clamant
son intention de gagner la partie en Afghanistan, mais sans dissiper le
malaise causé par le refus de la Turquie de voir le Danois Anders Fogh
Rasmussen prendre la tête de l'alliance.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29471
Affrontement entre sympathisants du PKK et police
Deux manifestants qui célébraient samedi dans le sud-est de la Turquie
l'anniversaire du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah Öcalan ont péri à
la suite de heurts avec les forces de sécurité.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29475
Ouverture lundi à Istanbul du 2e Forum de l'Alliance des civilisations
Le 2e Forum de l'Alliance des civilisations s'ouvrira lundi à Istanbul pour
tenter de renforcer le dialogue interculturel et de dépasser les
incompréhensions mutuelles, en particulier entre le monde occidental et le
monde musulman.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29482
Soudan: El-Bechir adresse un message à Medvedev
Le président soudanais Omar el-Béchir a fait parvenir à son homologue
russe Dmitri Medvedev un message spécial, rapporte le correspondant de
RIA Novosti.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29476
La Turquie dans l'UE: rien n'est encore décidé
La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré dimanche ses réserves
sur l'entrée de la Turquie de l'UE, en soulignant que rien n'était décidé et
qu'un partenariat privilégié était aussi une option, après que le président
américain eut plaidé pour une adhésion.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29481
Les assertions du quotidien Wall Street Journal on été démenties
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet
cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie) le 4 avril 2009.
Le quotidien américain Wall Street Journal a écrit que la Turquie et
l'Arménie étaient sur le point d'ouvrir réciproquement leurs frontières et
de normaliser leurs relations. Sur ce, une information indiquant que le
président azéri Aliev ne prendrait pas part à la conférence sur l'Alliance
des civilisations à İstanbul, a été avancée.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29521
15e commémoration du génocide des Tutsi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Ibuka France et le
Mémorial de la Shoah ont le plaisir de vous inviter à la 15ème
commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda en participant aux
activités qu’ils organisent conjointement à Paris en avril et en mai
prochains. Juin 1994. Kigali, capitale du Rwanda, est livrée aux milices
extrémistes Hutu ainsi qu'à l'armée rwandaise. L'auteur, à l'époque
reporter-cameraman, est atteint d'une balle à la hanche lors de l'attaque
d'une paroisse où se trouve une centaine de réfugiés.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29504
Obama veut tourner la Turquie vers l’Occident
A Ankara, le président américain s’est efforcé de raffermir les liens entre
les deux alliés éprouvés par la guerre en Irak. Hier, il a défendu l’adhésion
de la Turquie à l’Union européenne, malgré les réserves d’Angela Merkel et
l’opposition de Nicolas Sarkozy.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29529
Entretien entre les présidents américain et turc
Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue
turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel. Le président
américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue turc
Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29527
Obama "encourage" le dialogue entre la Turquie et l'Arménie
Le président américain, Barack Obama, a déclaré, lundi 6 avril, à la presse
qu'il "encourage" le dialogue entre Turquie et Arménie. Il a assuré que ce
dialogue "pourrait très vite porter ses fruits" vers une normalisation des
relations entre les deux pays. Répondant à une question, M. Obama a fait
comprendre qu'il n'a pas changé d'avis sur la réalité du génocide
arménien, mais a préféré mettre l'accent sur les discussions actuelles
entre Turquie et l'Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29526
Anders Fogh Rasmussen se montre conciliant avec les musulmans
L'ancien Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen assure qu'il
prêtera une grande attention aux sensibilités religieuses dans son nouveau
rôle de secrétaire général de l'Otan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29525
Les blessures du génocide en Belgique aussi
Quinzième commémoration du génocide, alors que le négationnisme
"empire", s’inquiètent les rescapés. Cette année sera commémoré le
quinzième anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda, qui a fait un
million de morts en 1994. Ce génocide fait l’objet de plus en plus
fréquemment d’attaques négationnistes ou révisionnistes.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29528
"Le procès de Douch doit être un signal fort pour tous les Cambodgiens"
Le procès de Kang Kek Ieu, le tortionnaire de la prison de Tuol Sleng plus
connu sous le nom de "Douch", se déroule ces jours-ci à Phnom Penh.
Témoin au procès et rescapé des camps de "rééducation" de Pol Pot, Ong
Thong Hoeung mesure, pour LEXPRESS.fr, la portée historique de cet
événement.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29524
Passé nazi : la justice américaine suspend l’extradition de John Demjanjuk
John Demjanjuk ne sera pas extradé comme prévu vers l’Allemagne. Un
juge américain a suspendu hier l’extradition de celui qui est accusé d‘être
responsable de l’extermination de 29 000 juifs pendant la seconde guerre
mondiale. Cette suspension avait été réclamée pour des raisons de santé
par les avocats de l’octogénaire. Elle restera en vigueur jusqu‘à ce qu’une
décision soit prise sur la réouverture ou non de son dossier.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29523
Barack Obama en Turquie pour resserrer les liens avec un "allié
stratégique"
L'effigie de Barack Obama trône désormais dans les boutiques turques aux
côtés de celles d'Atatürk et du sultan Mehmet, conquérant de
Constantinople. Ici comme ailleurs, le nouveau président américain, qui
est arrivé dimanche 5 avril en Turquie pour une visite de 48 heures, a la
cote. Il est devenu aux yeux des Turcs "le dirigeant politique le plus fiable"
du monde, avec 40 % de suffrages, alors que George W. Bush, avec 9 %,
était devenu presque aussi impopulaire en Turquie que Ben Laden.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29522
15 ans plus tard, les auteurs du génocide rwandais courent toujours
Le génocide au Rwanda, planifié par le régime extrémiste hutu de
l'époque, a fait environ 800.000 morts entre avril et juillet 1994 parmi la
minorité tutsie et les Hutus modérés.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29519
M. Obama a ouvert une nouvelle page dans la politique étrangère
américaine
Ceux qui se demandaient pendant la campagne électorale quelle vision du
monde animait le candidat Obama ont eu la réponse, dimanche 5 avril, à
Prague. Dans une atmosphère printanière, le président des Etats-Unis a
assuré qu'un monde sans armes nucléaires est possible et que la
prolifération n'est pas une fatalité. Et il a repris le slogan devenu
universellement célèbre : "Yes we can." Derrière lui, se découpait le
château de Prague, dans un plan soigneusement étudié pour les caméras.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29520
L’ANC Australie exige des excuses de la part du sénateur Ferguson
Le Comité National Arménien d’Australie (ANC Australie) a invité le
sénateur Alain Ferguson (LIB Sud-Australie) à faire des excuses pour avoir
qualifier les génocides des Arméniens et des Grecs du Pont de « discutable
» et qu’ils « ne peuvent pas être exactement dépeints » aujourd’hui.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29507
Il y a 15 ans, le génocide rwandais
Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda un génocide qui allait coûter la vie à
près de 800 000 personnes, Tutsis et Hutus modérés. Un événement qui
allait bouleverser le continent africain et au-delà, et dont les répercussions
politiques et judiciaires sont encore d'actualité.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29518
Ce que Barack Obama attend de la Turquie
Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche à Ankara pour
une visite de deux jours en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis et
plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a appuyé la candidature à
l'Union européenne.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29511
Premier accroc : Nalbandian annule in extremis son voyage à Istanbul
Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian n’ira pas
à la deuxième conférence de l’Alliance des Civilisations (suivi par des
représentants de hauts rangs de trente pays), qui débute ce lundi dans la
plus grande ville de Turquie en même temps que doit commencer la visite
d’Obama dans ce pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29514
Caramanlis discute avec Obama des relations gréco-turques
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a déclaré à la télévision
publique grecque qu'il s'était entretenu samedi avec le président
américain Barack Obama, en marge du sommet de l'Otan à Strasbourg,
notamment des relations entre la Grèce et la Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29510
Obama souhaite l'entrée de la Turquie dans l'UE
Le président américain s'est attiré une réponse ferme de la part de Nicolas
Sarkozy qui reste opposé à une telle perspective. Barack Obama et Nicolas
Sarkozy se sont opposés dimanche sur l'opportunité de faire entrer la
Turquie dans l'UE, mettant une note de discorde dans une tournée
européenne jusqu'ici très consensuelle du président américain.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29509
Ankara attend Obama comme le Messie
Le président américain achève sa tournée européenne en Turquie, qui rêve
de renouer un partenariat stratégique avec les Etats-Unis alors que les
relations bilatérales ont beaucoup souffert de la période avec George
Bush, et notamment de la guerre en Irak.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29506
Obama entame une visite en Turquie, allié "déterminant" des Etats-Unis
Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche à Ankara pour
une visite de deux jours en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis et
plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a appuyé la candidature à
l'Union européenne.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29505
La Turquie invite le FMI à des discussions, souhaite conclure rapidement
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que son
pays souhaitait conclure "dès que possible" un accord avec le Fonds
monétaire international (FMI) sur un nouveau prêt à son pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29503
Barroso : le lancement des négociations sur l'adhésion de la Turquie est la
"décision unanime" de l'UE
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a fait
écho dimanche à Prague de l'appel du président américain en faveur de
l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne (UE), disant que le
lancement des négociations sur l'adhésion de la Turquie est la "décision
unanime " des pays membres de l'UE.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29494
Talat demande à l'Onu de s'impliquer encore davantage
Le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat a appelé vendredi le
secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à impliquer encore
davantage son envoyé spécial à Chypre pour trouver une solution cette
année sur la réunification de l'île divisée depuis 1974.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29512
Barack Obama à la reconquête de l'allié turc Laure Marchand, à Istanbul
La Turquie, gratifiée d'une visite officielle de deux jours, est bien placée
pour servir d'intermédiaire à Washington sur plusieurs dossiers
importants.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29493
Le président slovène participera au forum onusien en Turquie
Le président slovène Danilo Tuerk se rendra lundi à Istanbul, Turquie, dans
le cadre du 2e Forum de l'Alliance des civilisations de l'ONU, a rapporté
dimanche l'agence de presse slovène STA.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29496
Obama et l'atout turc
L'immense campus de l'université du Bosphore, à Istanbul, s'étale sur une
colline, en surplomb du détroit qui sépare l'Europe de l'Asie. Avec ses
vastes espaces verts, ses installations modernes et ses centres de
recherche performants, cette université publique, la meilleure du pays,
offre un coin d'Amérique au coeur de l'ancienne capitale ottomane.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29455
Otan : l’affaire turque
La Turquie a finalement levé son veto, samedi après-midi, sur la
nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen (lire cidessous), au poste de secrétaire général de l’Otan pour succéder, le 1er
août, au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29495
Turquie : l'AKP entre démocratie et statu-quo
Vice premier ministre et porte-parole du gouvernement, Cemil Çiçek est
l’un des inamovibles ministres de l’AKP. Il fut l’un des avocats de l’article
301 du code pénal. Où se situe-t-il en Turquie et au sein de l’AKP ? Qui
représente-t-il ? Qui des prétentions démocratiques de l’AKP avec un tel
vice-premier ministre ?
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29491
Turquie: déploiement de 8.800 forces de sécurité durant la visite d'Obama
à Istanbul
Un total de 8.800 forces de sécurité seront déployées lors de la visite du
président américain Barack Obama à Istanbul, la plus large ville de la
Turquie, a déclaré samedi le gouverneur d'Istanbul Muammer Guler, cité
par l'agence de presse Anatolia.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29492
Attaque contre le projet de Loi anti-négationniste
Samedi, où plutôt dimanche 29 Mars, vers 1h30 du matin, l’écrivain Denis
Tillinac qui présentait son dernier ouvrage « Rue Corneille », dans le cadre
de l’émission « On n’est pas couché », présentée par Laurent Ruquier
(France2), s’est violemment prononcé contre les Lois dites mémorielles,
dont le projet de Loi pénalisant la négation du Génocide des Arméniens,
tournant celle-ci en dérision, maniant l’ironie sur la véracité du fait
historique et la possibilité d’en juger.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29490
Nouvelle lune de miel entre Turcs et Américains
Le président Obama se rend en Turquie lundi et mardi 7 avril, après avoir
soutenu dimanche la demande d’adhésion du pays à l’Union européenne.
Dire que les Turcs sont ravis de la visite de Barack Obama est un
euphémisme. Ils sont flattés par la seule visite bilatérale de la tournée
européenne du nouveau président des États-Unis.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29489
La nomination de Rasmussen à la tête de l'Otan: un film à
rebondissements
La nomination du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen comme
prochain secrétaire général de l'Otan a transformé le sommet de l'Alliance
en un film à rebondissements avec, en final, une entremise salvatrice de
Barack Obama.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29461
Inflation en hausse à 7,89% en Turquie
L'inflation sur 12 mois est montée à 7,89% en mars en Turquie, a annoncé
vendredi l'Institut de la statistique, en dépit des prévisions selon
lesquelles la crise économique ferait baisser les prix.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29488
Obama chez les Turcs
Le président Barack Obama tentera, lors d'une visite lundi et mardi en
Turquie, de regagner la pleine confiance de cet allié stratégique dont
Washington craint qu'il ne se détourne de l'Ouest, estiment des analystes.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29487
Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la Turquie dans l'UE
Barack Obama et le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy se sont
opposés dimanche sur l'opportunité de faire entrer la Turquie dans l'UE,
mettant une note de discorde dans une tournée européenne jusqu'ici très
consensuelle du président américain.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29446
GENOCIDE ARMENIEN
Barack Obama va reconnaître le génocide arménien
Selon Arpi Vartanian
dimanche5 avril 2009, par Krikor Amirzayan/armenews
De passage à Erévan, Arpi Vartanian, la présidente de l’Armenian
Assembly of America affirme que le président américain Barck Obama
utilisera son séjour le 6 et 7 avril en Turquie pour rappeler annoncer sa
décision de reconnaître le génocide arménien. A. Vartanian se déclare «
convaincue que Barack Obama restera fidèle à ses engagements sur la
reconnaissance du génocide arménien, car c’est un homme de parole ».
Reste à savoir si la parole du candidat aux élections présidentielles Barack
Obama restera fidèle à celle du président des Etats-Unis Barack Obama...
Par ailleurs, selon A. Vartanian, les relations diplomatiques entre la
Turquie et l’Arménie doivent s’établir sans pré conditions. Quant à la
résolution 252 qui reprend les éléments de la résolution 106 sur la
reconnaissance du génocide arménien, A. Vartanian déclara qu’au 2 avril,
88 membres du Congrès américain avaient apporté leur soutien.
Krikor Amirzayan
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50562
Attaque contre le projet de Loi anti-négationniste
mercredi1er avril 2009, par Stéphane/armenews
Samedi, où plutôt dimanche 29 Mars, vers 1h30 du matin, l’écrivain Denis
Tillinac qui présentait son dernier ouvrage « Rue Corneille », dans le cadre
de l’émission « On n’est pas couché », présentée par Laurent Ruquier
(France2), s’est violemment prononcé contre les Lois dites mémorielles,
dont le projet de Loi pénalisant la négation du Génocide des Arméniens,
tournant celle-ci en dérision, maniant l’ironie sur la véracité du fait
historique et la possibilité d’en juger.
Emboîtant le pas de Tillinac, les chroniqueurs de service, messieurs
Zemmour et Naulleau opinèrent du chef, manifestement d’accord avec
l’historique chiraquien.
L’écrivain avait participé, en 2008, à la Mission d’information sur les
questions mémorielles initiée par Bernard Accoyer, Président de
l’Assemblée nationale.
Jean Eckian
"On n'est pas couché" de Laurent Ruquier
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
http://on-n-est-pas-couche.france2.fr/
http://relations.france2.fr/
Vos opinions sur les émissions
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50416&var_recherche
=Tillinac
UE/USA
Le sommet UE-USA dominé par la vision d'Obama sur
le nucléaire
Par Reuters, publié le 05/04/2009 à 17:13
PRAGUE - Le président américain Barack Obama s'est engagé dimanche à
oeuvrer à la réduction des arsenaux atomiques dans le monde tout en
justifiant la poursuite du projet de défense antimissile en Europe, éclipsant
un sommet Europe-Etats-Unis visant à resserrer les liens transatlantiques.
Lors de sa rencontre avec les chefs d'Etat des Vingt-sept, à Prague, il a
promis de travailler activement avec eux sur les questions énergétiques et
le changement climatique et a soutenu l'entrée de la Turquie dans l'Union
européenne, à laquelle plusieurs pays, dont la France et l'Allemagne, sont
opposés.
Le tir d'une fusée à longue portée nord-coréenne, destinée officiellement à
lancer un satellite, lui a fourni l'occasion de soutenir le projet vivement
critiqué par la Russie de système antimissile en République tchèque et en
Pologne qu'il juge nécessaire tant que la menace nucléaire iranienne
persistera.
"Les Etats-Unis vont prendre des mesures concrètes en faveur d'un monde
sans armes nucléaires", a dit Obama devant des milliers de personnes
massées dans le centre de Prague.
Le président américain a renouvelé son souhait de négocier un nouvel
accord de désarmement avec la Russie, tout en assurant que les EtatsUnis conserveraient un arsenal sûr et efficace pour dissuader tout
adversaire éventuel et protéger ses alliés.
"Tant que la menace présentée par l'Iran persistera, nous continuerons de
travailler à ce système antimissile", a-t-il déclaré. "Si la menace iranienne
est éliminée, nous disposerons d'une base plus solide en faveur de la
sécurité et le besoin de constituer un bouclier en Europe ne se fera plus
sentir."
"PROVOCATION"
Obama a insisté sur la nécessité de dialoguer avec l'Iran pour qu'il
renonce au programme nucléaire militaire que des pays occidentaux le
soupçonnent de mener, et a invité la communauté internationale à
envoyer un message fort à la Corée du Nord.
En lançant un nouveau missile, "la Corée du Nord a de nouveau enfreint
les règles", a-t-il dit. "Cette provocation souligne la nécessité d'agir non
seulement cet après-midi au Conseil de sécurité des Nations unies mais
également dans notre détermination à prévenir la dissémination de ce
type d'armes."
A l'issue du sommet, l'Union européenne et les Etats-Unis ont diffusé un
communiqué commun condamnant le tir nord-coréen.
La Maison blanche avait auparavant dit que ce tir justifiait la poursuite du
développement des systèmes antimissile, une remarque accueillie avec
satisfaction par la République tchèque.
Le sommet de Prague a clairement montré l'amélioration des relations
transatlantiques, s'est réjoui le Premier ministre tchèque, Mirek
Topolanek, dont le pays préside l'Union.
"Le sommet a confirmé que l'Europe et les Etats-Unis ont la même opinion
sur l'évolution de la sécurité dans le monde", a-t-il dit, citant la
coopération en Afghanistan, le Proche-Orient et le choix du prochain
secrétaire général de l'Otan, le Premier ministre danois, Anders Fogh
Rasmussen.
"Le sommet de Prague a également confirmé nos craintes communes", at-il ajouté, évoquant l'Iran et la Corée du Nord.
LA QUESTION TURQUE
Devant les dirigeants européens, Obama a promis de travailler activement
avec les Européens sur les questions énergétiques et le réchauffement
climatique, pomme de discorde entre les Européens et la précédente
administration américaine.
"Notre santé économique à long terme est directement liée à notre
capacité à travailler ensemble sur la question de la sécurité énergétique et
du changement climatique", a-t-il dit.
"Aujourd'hui, je m'engage devant vous à dire que les Etats-Unis seront un
partenaire actif dans le processus de Copenhague et au-delà", a-t-il
ajouté, en référence à la conférence des Nations unies sur le changement
climatique qui doit se tenir en décembre dans la capitale danoise.
Il s'est dit pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne,
provoquant une réplique immédiate du président français Nicolas Sarkozy
qui a renouvelé son opposition.
Selon Obama, "les Etats-Unis et l'Europe doivent considérer les
musulmans comme des amis, des voisins et des partenaires".
"Aller vers une entrée de la Turquie dans l'Union européenne constituerait
un signe important de votre engagement dans cette direction et assurerait
que nous continuons à ancrer la Turquie fermement en Europe", a-t-il
ajouté.
Nicolas Sarkozy a dit travailler "main dans la main avec le président
Obama, mais enfin s'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays
membres de l'Union européenne de décider".
"Je suis opposé à cette entrée et je le reste, et je crois pouvoir dire qu'une
grande majorité des Etats membres est sur la position de la France", a-t-il
ajouté.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-sommet-ue-usa-domine-par-lavision-d-obama-sur-le-nucleaire_751836.html
UE/TURQUIE
La Turquie dans l'UE: rien n'est encore décidé
prévient Angela Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré dimanche ses réserves
sur l'entrée de la Turquie de l'UE, en soulignant que rien n'était décidé et
qu'un partenariat privilégié était aussi une option, après que le président
américain eut plaidé pour une adhésion.
Les propos de Barack Obama lors du sommet entre l'UE et les Etats-Unis à
Prague, militant en faveur d'une adhésion de ce pays musulman au bloc
aujourd'hui constitué de 27 pays sont "dans la tradition des Etats-Unis", a
dit Mme Merkel à la presse.
"Je pense qu'un lien étroit avec le monde musulman et en particulier avec
la Turquie est pour nous une chose intéressante", a-t-elle ajouté à l'issue
du sommet entre M. Obama et les dirigeants de l'Union européenne.
Mais "nous discutons encore de la forme que cela doit prendre, à savoir
celle d'un partenariat privilégié ou d'une adhésion entière", a ajouté la
chancelière.
Le parti conservateur de Mme Merkel est opposé à l'entrée de la Turquie
dans l'UE, tout comme le gouvernement français.
Le président français Nicolas Sarkozy avait auparavant réaffirmé son
hostilité, soulignant que "c'est aux pays membres de l'Union européenne
de décider".(AFP, 5 avr 2009)
http://www.info-turk.be/368.htm#Merkel
Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la
Turquie dans l'UE
NOUVELOBS.COM | 05.04.2009 | 17:24
"S'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union
européenne de décider", déclare le président français, après que Barack
Obama a apporté son soutien à l'entrée de la Turquie dans l'UE.
Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé dimanche 5 avril sur TF1 son
hostilité à une entrée de la Turquie dans l'Union européenne, après le
soutien apporté par le président américain Barack Obama à une telle
adhésion.
"Je travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant
de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de
décider", a déclaré Nicolas Sarkozy, interrogé sur la déclaration de son
homologue, en duplex depuis Prague où il participe au sommet UE-EtatsUnis.
"J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois pouvoir dire
qu'une immense majorité des Etats membres (de l'UE) est sur la position
de la France", a-t-il ajouté.
"La Turquie, c'est un très grand pays allié de l'Europe et allié des EtatsUnis. Elle doit rester un partenaire privilégié, ma position n'a pas changé",
a déclaré le chef de l'Etat.
Adhésion ou alliance étroite ?
Barack Obama avait estimé un peu plus tôt devant les dirigeants de l'UE à
Prague que l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne "constituerait
un signal important" envoyé à ce pays musulman.
La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré de son côté ses réserves
sur l'entrée de la Turquie, en soulignant que rien n'était décidé et qu'un
partenariat privilégié était aussi une option.
Elle a souligné que les propos de Barack Obama, militant en faveur d'une
adhésion de ce pays musulman au bloc aujourd'hui constitué de 27 pays
sont "dans la tradition des Etats-Unis".
"Je pense qu'un lien étroit avec le monde musulman et en particulier avec
la Turquie est pour nous une chose intéressante", a-t-elle ajouté.
Mais "nous discutons encore de la forme que cela doit prendre, à savoir
celle d'un partenariat privilégié ou d'une adhésion entière", a ajouté la
chancelière.
Le parti conservateur de Angela Merkel est opposé à l'entrée de la Turquie
dans l'UE, tout comme le gouvernement français.
USA et Angleterre pour l'adhésion
Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en
octobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la
France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer
dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps
pour une adhésion.
Vendredi et samedi, au sommet de l'Otan à Strasbourg/Kehl/Baden
Baden, la Turquie s'était opposée à la nomination du Premier ministre
danois, Anders Fogh Rasmussen, au poste de secrétaire général de
l'Alliance avant de s'y ranger. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip
Erdogan, avait indiqué samedi que ce revirement suivait le fait que le
président Barack Obama se fût porté "garant" d'un certain nombre
d'engagements, qu'il n'a pas précisés.
"Convaincre de notre fermeté"
La désignation de Anders Fogh Rasmussen, "posait des problèmes à nos
amis turcs, parce qu'il y avait l'histoire des terroristes kurdes avec le PKK
et puis l'histoire des caricatures (de Mahomet NDLR). Mais nous nous
étions déterminés à ne pas céder parce que Anders Fogh Rasmussen est
un homme démocratique, un homme de grande qualité", a dit Nicolas
Sarkozy.
Interrogé sur d'éventuelles concessions, il a répondu qu'il "a fallu
convaincre nos amis turcs de notre fermeté. Le président Barack Obama a
joué un rôle considérable, s'est montré comme un vrai leader, et à la
sortie, à l'unanimité, on a décidé que ce serait Rasmussen".
La Turquie reprochait au candidat son soutien à un journal danois qui avait
publié des caricatures de Mahomet en 2005 et son refus de fermer la
chaîne de télévision Roj TV, considérée par Ankara comme porte-voix des
rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Selon plusieurs journaux turcs, Ankara a obtenu l'assurance que Roj TV
sera prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark, que Anders
Fogh Rasmussen allait adresser "un message positif" sur l'affaire des
caricatures, ainsi que la désignation de responsable turcs à des postes
clés de l'Otan.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/2009040
5.OBS2162/obama_et_sarkozy_sopposent_sur_lentree_de_la_turquie_da.
html
Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la
Turquie dans l'UE
Publié le 05/04/2009 à 13:21 - Modifié le 05/04/2009 à 17:02 AFP
Par Yacine LE FORESTIER
Barack Obama et le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy se sont
opposés dimanche sur l'opportunité de faire entrer la Turquie dans l'UE,
mettant une note de discorde dans une tournée européenne jusqu'ici très
consensuelle du président américain.
"Les Etats-Unis et l'Europe doivent aborder les musulmans comme nos
amis, nos voisins et partenaires dans la lutte contre l'injustice,
l'intolérance et la violence", a déclaré le président américain lors d'un
sommet avec l'ensemble des dirigeants européens à Prague.
"Evoluer vers l'adhésion de la Turquie à l'UE constituerait un signal
important de votre engagement dans ce sens et assurerait que nous
continuons à ancrer fermement la Turquie en Europe", leur a-t-il lancé.
M. Obama s'exprimait quelques heures seulement avant de gagner la
Turquie, allié traditionnel des Etats-Unis et dernière étape de sa tournée
en Europe.
En s'exprimant ainsi, M. Obama n'a fait que reprendre à son compte une
la position suivie depuis longtemps par les Etats-Unis.
Mais il l'a fait à un moment où les négociations d'adhésion de la Turquie,
entamées en 2005, piétinent, et où une certaine fatigue se fait sentir sur
l'élargissement du bloc de 27 pays.
Opposant de longue date de l'adhésion de la Turquie, le président français
Nicolas Sarkozy, présent à Prague, a immédiatement adressé une fin de
non-recevoir au plaidoyer de Barack Obama.
"Je travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant
de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de
décider", a rétorqué M. Sarkozy, sur la chaîne de télévision française TF1.
"J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois pouvoir dire
qu'une immense majorité des Etats membres (de l'UE) est sur la position
de la France", a-t-il ajouté.
En termes plus diplomatiques, la chancelière allemande Angela Merkel a
elle aussi exprimé ses doutes.
Les propos de M. Obama sont "dans la tradition des Etats-Unis", a-t-elle
relativisé. "Je pense qu'un lien étroit avec le monde musulman et en
particulier avec la Turquie est pour nous tous une chose intéressante", a-telle ajouté, mais "nous discutons encore de la forme que cela doit
prendre, à savoir celle d'un partenariat privilégié ou d'une adhésion
entière".
En revanche, le soutien appuyé de Barack Obama à la Turquie a été du
miel pour la Commission européenne, qui conduit les négociations avec
Ankara et milite pour que la perspective d'adhésion soit clairement
maintenue.
"Je me réjouis des propos de M. Obama", a dit le président de l'exécutif
européen, José Manuel Barroso. "Nous avons débuté les négociations avec
la Turquie en vue d'une adhésion à l'UE et il s'agissait d'une décision
unanime de l'ensemble des 27 Etats", a-t-il rappelé.
M. Obama a apporté son soutien à la Turquie après avoir beaucoup oeuvré
juste avant, lors du sommet de l'Otan, pour éviter une crise, en obtenant
à l'arraché l'approbation d'Ankara à la nomination du Premier ministre
danois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l'alliance.
La Turquie reprochait à M. Rasmussen d'avoir défendu la publication au
Danemark des caricatures controversées de Mahomet qui avaient
provoqué la colère du monde musulman en 2005.
Mais samedi, le commissaire européen à l'élargissement Olli Rehn avait
mis très durement en garde la Turquie, avertissant qu'un blocage risquait
d'obscurcir son avenir européen en "soulevant des questions" parmi les
Etats de l'UE.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-04-05/obama-et-sarkozy-sopposent-sur-l-entree-de-la-turquie-dans-l-ue/924/0/332426
Entrée de la Turquie dans l'UE : désaccord SarkozyObama
Publié le 05/04/2009 à 14:20 - Modifié le 05/04/2009 à 16:18 Le Point.fr
Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé, dimanche sur TF1, son hostilité à
une entrée de la Turquie dans l'Union européenne, après le soutien
apporté par le président américain Barack Obama à une telle adhésion. "Je
travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant de
l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de
décider", a déclaré M. Sarkozy, interrogé sur la déclaration de son
homologue, en duplex depuis Prague, où il participe au sommet UE-ÉtatsUnis. "J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois
pouvoir dire qu'une immense majorité des États membres (de l'UE) est
sur la position de la France", a-t-il ajouté.
"La Turquie, c'est un très grand pays allié de l'Europe et allié des ÉtatsUnis. Elle doit rester un partenaire privilégié, ma position n'a pas changé",
a déclaré le chef de l'État. Obama avait estimé un peu plus tôt devant les
dirigeants de l'UE à Prague que l'entrée de la Turquie dans l'Union
européenne "constituerait un signal important" envoyé à ce pays
musulman. Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen,
entamés en octobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays
comme la France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce
pays entrer dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui. Les
États-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps
pour une adhésion.
Le problème Rasmussen
Vendredi et samedi, au sommet de l'Otan à Strasbourg , Kehl et BadenBaden, la Turquie s'était opposée à la nomination du Premier ministre
danois, Anders Fogh Rasmussen , au poste de secrétaire général de
l'Alliance, avant de s'y ranger. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip
Erdogan, avait indiqué samedi que ce revirement suivait le fait que le
président Obama se fût porté "garant" d'un certain nombre
d'engagements, qu'il n'a pas précisés. La désignation de Rasmussen
"posait des problèmes à nos amis turcs, parce qu'il y avait l'histoire des
terroristes kurdes avec le PKK et puis l'histoire des caricatures (de
Mahomet NDLR). Mais nous, nous étions déterminés à ne pas céder parce
que Rasmussen est un homme démocratique, un homme de grande
qualité", a dit Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur d'éventuelles concessions, il a répondu qu'il "a fallu
convaincre nos amis turcs de notre fermeté. Le président Obama a joué
un rôle considérable, s'est montré comme un vrai leader et, à la sortie, à
l'unanimité, on a décidé que ce serait Rasmussen". La Turquie reprochait
au candidat son soutien à un journal danois qui avait publié des
caricatures de Mahomet en 2005 et son refus de fermer la chaîne de
télévision Roj TV, considérée par Ankara comme porte-voix des rebelles
kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Selon plusieurs
journaux turcs, Ankara a obtenu l'assurance que Roj TV sera
prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark, que Rasmussen
allait adresser "un message positif" sur l'affaire des caricatures, ainsi que
la désignation de responsables turcs à des postes clés de l'Otan.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-04-05/entree-de-la-turquiedans-l-ue-desaccord-sarkozy-obama/924/0/332438
Barack Obama pour une entrée de la Turquie dans
l'UE
Par Reuters, publié le 05/04/2009 à 15:11 - mis à jour le 05/04/2009 à
16:16
PRAGUE - Le président américain Barack Obama s'est prononcé dimanche
pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne qui contribuerait,
selon lui, à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde
musulman.
Le président français Nicolas Sarkozy a immédiatement réitéré son
opposition sur ce point de discorde entre les 27 membres de l'Union
européenne.
Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso s'est en
revanche félicité de la prise de position d'Obama.
"Les Etats-Unis et l'Europe doivent considérer les musulmans comme des
amis, des voisins et des partenaires pour combattre l'injustice,
l'intolérance et la violence, et forger une relation fondée sur le respect
mutuel et des intérêts communs", a dit Barack Obama dans une
déclaration introductive au sommet Europe-Etats-Unis, à Prague.
"Aller vers une entrée de la Turquie dans l'Union européenne constituerait
un signe important de votre engagement dans cette direction et assurerait
que nous continuons à ancrer la Turquie fermement en Europe", a ajouté
le président américain.
Lors d'une intervention télévisée à Prague, Nicolas Sarkozy a rejeté assez
sèchement cette déclaration. "S'agissant de l'Union européenne, c'est aux
pays membres de l'Union européenne de décider", a-t-il dit.
"Je suis opposé à cette entrée et je le reste, et je crois pouvoir dire qu'une
grande majorité des Etats membres est sur la position de la France", a-t-il
ajouté.
"PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ"
Le président français a ajouté que "la Turquie est un très grand pays, allié
de l'Europe et des Etats-Unis, elle doit rester un partenaire privilégié, ma
position n'a pas changé et ne changera pas".
Ce sujet est très sensible dans l'Union. Les soutiens de l'adhésion de la
Turquie soulignent les liens économiques du pays avec l'Union et de
nombreux autres points de convergence, à commencer par Istanbul
(ancienne Constantinople), ancienne capitale de l'Empire romain.
Les partisans d'une Turquie dans l'UE font aussi valoir sa laïcité, son
économie tournée vers l'Union et son appartenance à l'Otan, les millions
d'immigrés déjà installés sur le continent européen, voire la participation
des clubs de football turc et de son équipe nationale aux compétitions
européennes.
Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré durant sa campagne qu'il ferait obstacle
à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, a cependant consenti en
2007 à l'ouverture de certains nouveaux chapitres de négociation avec ce
pays, ce qui fait que le dossier d'une éventuelle entrée dans l'UE n'est pas
refermé.
La réforme constitutionnelle de l'été 2008 en France a permis aussi de
laisser une porte ouverte à la ratification d'une éventuelle adhésion de la
Turquie, puisqu'elle prévoit désormais non plus un référendum obligatoire,
mais un choix possible entre la voie référendaire et la ratification par voie
parlementaire.
La déclaration du président Obama intervient aussi après un bras de fer
entre la Turquie et les autres membres de l'Otan, qui ont finalement
obtenu samedi la désignation du Premier ministre danois Anders Fogh
Rasmussen au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique.
Les Turcs lui reprochent la manière dont il a géré l'affaire des caricatures
de Mahomet, publiées initialement dans un journal danois en 2006. Ils lui
tiennent aussi rigueur de n'avoir pas pu fermer une télévision kurde,
proche de la guerilla du PKK, qui émet depuis le Danemark.
Jean-Baptiste Vey, avec Thierry Lévêque à Paris
http://www.lexpress.fr/actualites/2/barack-obama-pour-une-entree-de-laturquie-dans-l-ue_751822.html
Turquie: Nicolas Sarkozy répond à Barack Obama
Créé le 05.04.09 à 13h31 | Mis à jour le 05.04.09 à 13h35 |
POLITIQUE - Le président français a redit son hostilité à l'entrée de la
Turquie dans l'Union européenne, contrairement à ce qu'a dit Obama un
peu plus tôt...
Nicolas Sarkozy et Barack Obama ne sont pas d’accord sur la Turquie. Le
sujet n’est pas nouveau, mais la passe d’armes a eu lieu à quelques
heures d’intervalles. Dimanche matin, lors de son discours à Prague, le
président américain a soutenu l'entrée de la Turquie dans l'Union
européenne, ce qui enverrait selon lui «un signal important» à ce pays
musulman et serait un moyen «d'ancrer fermement» ce pays dans la
sphère européenne.
Que nenni, a répondu à 13h Nicolas Sarkozy lors d’une interview accordée
à TF1, en duplex depuis Prague. En direct, en regardant la caméra dans
les yeux, le chef de l’Etat français a redit son opposition à l'intégration de
la Turquie dans l’Union européenne, «partenaire privilégié» de l’Europe,
mais pas «membre» de l’Europe.
Opposition
«Je travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant
de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de
décider», a-t-il déclaré. «J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le
reste. Je crois pouvoir dire qu'une immense majorité des Etats membres
(de l'UE) est sur la position de la France».
Nouvelle ère
Claire Chazal, la présentatrice du 13h de la première chaîne, a alors
demandé à Nicolas Sarkozy comment s’était passée sa rencontre avec le
couple Obama. Sourire du président de la République lorsque la
journaliste évoque à l’antenne le cadeau qu’a fait Michelle Obama à Carla
Bruni-Sarkozy. «On était très heureux de les recevoir, cela s’est très bien
passé», a répondu Nicolas Sarkozy.
Selon lui, Obama est un «homme ouvert»: «Cela fait du bien de voir un
président américain qui sait que le monde ne s’arrête pas aux frontières
de son propre pays».
20minutes.fr
http://www.20minutes.fr/article/317897/Politique-Turquie-NicolasSarkozy-repond-a-Barack-Obama.php
Peillon juge "irresponsable" l'opposition de Sarkozy
à la Turquie dans l'UE
AP | 05.04.2009 | 18:04
Le socialiste Vincent Peillon a jugé dimanche "irresponsable" l'opposition
de Nicolas Sarkozy à l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne.
"Personne n'a dit qu'il faut que la Turquie entre en Europe maintenant. Les
négociations sont très longues et très complexes, mais dire 'a priori, je ne
veux pas', c'est prendre une très lourde responsabilité historique à l'égard
du siècle qui s'ouvre et des enjeux géostratégiques qui sont ceux de
demain", a-t-il dit lors de l'émission "Dimanche soir politique" sur FranceInter et I-Télé.
"Ce propos de Nicolas Sarkozy est irresponsable", a ajouté la tête de liste
socialiste aux élections européennes du 7 juin dans le Sud-Est.
Le député européen PS a rappelé le rôle joué par Ankara dans les relations
entre Israël et les Palestiniens, dans les négociations avec l'Irak et l'Iran,
et dans les dossiers afghan et pakistanais. "Et il faudrait que nous nous
privions sur une question fausse de la possibilité d'arrimer un jour la
Turquie?", a demandé M. Peillon, pour qui "l'Europe chrétienne n'existe
pas".
Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche qu'il restait opposé à l'entrée de la
Turquie dans l'Union européenne en réaction à l'appel en ce sens lancé
aux Européens par Barack Obama. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090405.FAP4797/p
eillon_juge_irresponsable_lopposition_de_sarkozy_a_la_.html
Obama plaide pour l'entrée de la Turquie dans l'UE
PRAGUE - Le président américain Barack Obama a soutenu dimanche
l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, qui enverrait "un signal
important", alors que cette adhésion en cours de négociation reste
controversée parmi les pays européens.
L'adhésion de la Turquie au bloc constitué aujourd'hui de 27 pays
"constituerait un signal important" envoyé à ce pays musulman, et un
moyen "d'ancrer fermement" ce pays dans la sphère européenne, a-t-il
déclaré lors d'une intervention devant les dirigeants de l'UE à Prague.
Ses propos étaient retransmis en direct à la télévision.
Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en
octobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la
France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer
dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps
pour une adhésion.
(©AFP / 05 avril 2009 13h08)
http://www.romandie.com/ats/news/090405110807.ryzizt4p.asp
Barroso : le lancement des négociations sur
l'adhésion de la Turquie est la "décision unanime" de
l'UE
2009-04-06 13:25:57
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a fait
écho dimanche à Prague de l'appel du président américain en faveur de
l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne (UE), disant que le
lancement des négociations sur l'adhésion de la Turquie est la "décision
unanime " des pays membres de l'UE.
PRAGUE, 5 avril (Xinhua) -- Le président de la Commission européenne,
José Manuel Barroso, a fait écho dimanche à Prague de l'appel du
président américain en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union
européenne (UE), disant que le lancement des négociations sur l'adhésion
de la Turquie est la "décision unanime " des pays membres de l'UE.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet UEÉtats-Unis, M. Barroso a déclaré que la position de l'UE sur cette question
était "claire", les 27 pays membres de l'UE ont convenu de lancer le
processus de négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'UE.
"Il s'agit d'une décision prise à l'unanimité", a souligné M. Barroso.
Plus tôt dans la journée, M. Obama a dit à ses homologues européens,
lors d'une rencontre de déjeuner, que des efforts devraient être faits pour
renforcer les relations entre l'Occident et le monde musulman. Il serait un
bon signe de ces efforts si la Turquie pouvait adhérer à l'UE, a-t-il ajouté.
Après son séjour à Prague, M. Obama doit effectuer lundi et mardi une
visite de deux jours en Turquie, où la population est majoritairement
musulmane.
Cependant, le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé son
opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE dans une interview accordée à
une télévision française.
"J'ai été toujours opposé à cette entrée et je demeure opposé", a-t-il dit.
La Turquie est depuis longtemps désireuse de rejoindre l'UE, mais sa
qualité de membre a été suspendue en raison de l'opposition de la France,
de l'Autriche et d'autres pays de l'UE, qui demandent à Ankara de faire
plus sur certaines questions intérieures et extérieures, y compris les droits
de l'Homme et les réformes.
M. Barroso a déclaré que les négociations sur l'entrée de la Turquie étaient
encore en cours et l'accession finale de la Turquie dépend de ce qui
pourrait ou non satisfaire aux conditions de l'entrée.
"Quand la Turquie est prête, et l'UE est prête, la décision sera prise", a-t-il
ajouté.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200904/06/content_852732.htm
TURQUIE
Ouverture lundi à Istanbul du 2e Forum de l'Alliance
des civilisations
ISTANBUL - Le 2e Forum de l'Alliance des civilisations s'ouvrira lundi à
Istanbul pour tenter de renforcer le dialogue interculturel et de dépasser
les incompréhensions mutuelles, en particulier entre le monde occidental
et le monde musulman.
Plus de 1.500 participants de nombreux pays sont attendus dans
l'enceinte du palais ottoman de Ciragan, au bord du Bosphore, pour
échanger pendant deux jours leurs expériences et mettre en place des
projets visant au rapprochement entre les cultures, a expliqué dimanche
un responsable turc du Forum.
Le président américain Barack Obama, qui effectue une visite officielle de
deux jours en Turquie, devrait être présent au Forum, dans la soirée de
lundi, selon le programme de sa visite.
Parmi les autres hôtes de marque du Forum figurent le Premier ministre
espagnol José Luis Rodriguez Zapatero qui a lancé en 2004 l'idée d'une
Alliance des civilisations, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et le
secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, selon cette source parlant sous
couvert de l'anonymat.
Le président afghan Hamid Karzaï, l'ancien président portugais Jorge
Sampaio, devenu Haut représentant de l'ONU pour l'Alliance des
civilisations, et le Danois Anders Fogh Rasmussen, ex-Premier ministre et
futur secrétaire général de l'Otan, devaient également participer au
sommet.
La presse turque a rapporté que M. Rasmussen pourrait adresser un
message de conciliation en direction du monde musulman pendant ce
forum. Sa nomination samedi à la tête de l'Otan a eu lieu après d'intenses
tractations diplomatiques avec la Turquie, hostile à sa candidature en
raison de son soutien à un journal danois qui avait publié des caricatures
de Mahomet en 2005,.
Le premier Forum de l'Alliance des civilisations s'est tenu en 2008 à
Madrid.
(©AFP / 05 avril 2009 21h55)
http://www.romandie.com/ats/news/090405195538.ehrrdjo6.asp
2e forum de l'Alliance des civilisations à Istanbul :
Participation de la Ligue arabe
04-04-2009 à 23:00 EL MOUDJAHID
La Ligue arabe prendra part, demain à Istanbul, aux travaux de la session
interministérielle du deuxième forum de l'Alliance des civilisations,
consacrés au dialogue des civilisations et aux relations Occident-Islam.
La Ligue arabe prendra part, demain à Istanbul, aux travaux de la session
interministérielle du deuxième forum de l'Alliance des civilisations,
consacrés au dialogue des civilisations et aux relations Occident-Islam.
Le secrétaire général de la Ligue, M. Amr Moussa se rendra aujourd’hui à
Istanbul où il discutera notamment de l'initiative du Roi Abdallah d'Arabie
Saoudite axée sur "le rapprochement entre les peuples à travers le
dialogue et la cohabitation", a affirmé hier un responsable à la Ligue arabe
dans des déclarations à la presse.
Le forum d'Istanbul, parrainé par l'Onu, examinera entre autres sujets
l'élaboration d'un agenda international, l'importance de la bonne
gouvernance dans la diversité culturelle ainsi que la multiplication des
initiatives appelant au dialogue. L'Alliance des civilisations, lancée
officiellement en 2008 à Madrid par le Premier ministre turc M. Recep
Tayyip Erdogan et son homologue espagnol José Luis Rodriguez Zapatero,
est une initiative Espano-turque qui remonte à 2005 reprise ensuite par
l'Onu.
Cette initiative vise à renforcer le dialogue interculturel et à dépasser les
incompréhensions culturelles en focalisant son action sur des questions
liées à la jeunesse, l'éducation, les médias et l'émigration. En 2007, le SG
de l'Onu avait désigné l'ex président portugais George Sampaïo Haut
représentant de l'Alliance. Intitulée "Lutte contre l'extrémisme, le
fanatisme et l'intolérance", la première session du forum de l'Alliance des
civilisations a eu lieu en janvier 2008 à Madrid avec la participation de
quelque 350 personnalités venues de 60 pays et avait pour thème
principal "le renforcement du dialogue entre le Monde musulman et
l'Occident".
http://www.elmoudjahid.com/accueil/monde/30904.html
Delanoë se rendra mardi à Istanbul
AFP
02/04/2009 | Mise à jour : 20:02 |
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, se rendra mardi à Istanbul
pour participer au 2ème Forum de l'Alliance des Civilisations de l'ONU
consacré aux enjeux de la diversité et au dialogue interculturel, a annoncé
ce jeudi la municipalité.
Il participera en tant que président de l'Association des élus locaux du
monde CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis) à ce forum qui réunit
des chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que des ministres des Affaires
étrangères, de 27 pays et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.
M. Delanoë interviendra sur le thème "Education et dialogue, comment
construire la paix dans les esprits ?", précise la mairie de Paris dans un
communiqué. "Il présentera notamment les dispositions du GLU sur la
diplomatie des villes", selon la mairie.
M. Delanoë interviendra également devant des étudiants sur le thème
"Dialogue des Cultures et Diplomatie des villes" à l'université francophone
Galatasaray.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/02/0101120090402FILWWW00607-delanoe-se-rendra-mardi-a-istanbul.php
Istanbul: manifestation contre Obama
AFP
04/04/2009 | Mise à jour : 14:51 |
Plus d'un millier de personnes réunies à l'appel d'organisations de gauche
ont manifesté aujourd'hui à Istanbul contre la prochaine visite du
président américain Barack Obama en Turquie.
"Obama, ne viens pas en Turquie", "Obama, fiche le camp d'Afghanistan",
ont scandé les manifestants, rassemblés dans le quartier de Kadiköy, sur
la rive asiatique de la métropole turque. De nombreux protestataires
portaient des pancartes affirmant "Non à l'Otan" et "Obama, rentre chez
toi".
Des drapeaux de l'Organisation atlantique et des Etats-Unis ont été brûlés
au cours de la manifestation, qui se déroulait sans heurts.
A Saraçhane, un quartier populaire sur la rive européenne d'Istanbul, une
soixantaine de militants islamistes ont également manifesté contre la
venue de M. Obama, prévue lundi et mardi prochains, scandant
"l'Afghanistan sera le Vietnam d'Obama", selon un autre photographe de
l'AFP.
Allié stratégique des Etats-Unis, la Turquie est le seul pays musulman de
l'Otan et la deuxième puissance de l'organisation atlantique en terme du
nombre de soldats (environ 520.000), après les Etats-Unis.
Quelque 1.150 militaires turcs sont actuellement déployés en Afghanistan,
où la force internationale dirigée par l'Otan (Isaf), qui a été par deux fois
sous commandement turc, compte près de 62.000 soldats originaires de
42 pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/04/0101120090404FILWWW00550-istanbul-manifestation-contre-obama.php
Manifestations en Turquie contre les Etats-Unis et
l'OTAN
AP | 04.04.2009 | 16:01
Aux cris de "Yankee rentre chez toi!", plusieurs milliers de personnes ont
manifesté contre les Etats-Unis samedi en Turquie, à la veille de la venue
du président américain Barack Obama à Ankara. Les participants ont aussi
affiché leur hostilité à l'OTAN.
A Ankara, où des policiers anti-émeutes bloquaient des rues pour contenir
la foule des manifestants, les protestataires ont scandé les mots "Obama
ne viens pas! Nous ne te voulons pas!". Le chef de la Maison Blanche est
attendu dimanche dans la capitale turque.
Des milliers de protestataires ont également battu le pavé dans le quartier
de Kadikoy à Istanbul, en criant "Yankee rentre chez toi!". "Obama
retourne chez toi", pouvait-on également lire sur une banderole.
Les manifestants à Ankara et Istanbul ont appelé à la dissolution de
l'OTAN alors qu'un sommet de l'Alliance -dont la Turquie est membre- était
organisé à Strasbourg pour le 60e anniversaire de l'organisation.
Quatre protestataires se sont enchaînés à un pont enjambant le détroit du
Bosphore à Istanbul lors d'un rassemblement anti-OTAN, selon des images
diffusées par Dogan. La police a interpellé les manifestants vêtus de Tshirts blancs où apparaissait le slogan: "OTAN assassin".
Des images ont été diffusées sur d'autres manifestations dans le sud-est
de la Turquie, montrant des centaines de Kurdes en train de lancer des
pierres sur des policiers et des soldats qui empêchaient quelque 3.000
personnes de se rendre dans le village du chef rebelle kurde incarcéré
Abdullah Ocalan, pour marquer son 60e anniversaire.
Des centaines de policiers et de militaires munis de boucliers anti-émeutes
ont bloqué une route près de la localité d'Halfeti proche d'Omerli, le village
d'Ocalan. La police et les autorités militaires ont appelé au calme, les
policiers usant de canons à eau et de gaz lacrymogènes pour disperser la
foule.
Le dirigeant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a été arrêté en
1999 et est détenu sur l'île d'Imrali. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/200
90404.FAP4583/manifestations_en_turquie_contre_les_etatsunis_et_lotan
.html
La Turquie cherche à contenir l'islamisme radical
AP | 04.04.2009 | 17:00
Trouver le bon dosage entre la lutte contre l'islamisme radical et le respect
de l'Etat de droit: c'est le défi que doit relever la Turquie, un pays
considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident, où Barack Obama se
rend dimanche pour participer à la conférence de l'Alliance des
civilisations.
Seul pays à majorité musulmane membre de l'OTAN, la Turquie est vue
par l'administration Obama comme un exemple brillant de compatibilité
entre l'islam et la démocratie. Reste qu'Ankara est confrontée à des
groupes islamistes radicaux qui prêchent la guerre sainte et refusent le
modèle démocratique occidental. Le Hizb-ut Tahrir est de ceux-là.
Yilmaz Celik, porte-parole du groupuscule, prône la création d'un Etat
islamique mondial et l'instauration la charia (loi islamique). Il juge le
forum de l'Alliance des civilisations comme une plaisanterie et estime que
les modérés du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la
mouvance islamiste), au pouvoir, sont des valets de l'Occident.
Récemment libéré de prison, où il a été détenu cinq mois pour des
charges de terrorisme, Celik exhorte les pays du monde islamique à
mener le djihad pour "libérer" les musulmans, mais affirme que son
groupe ne soutient pas et ne se livre pas au terrorisme. "Nous sommes
pleins de rancune et de haine contre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne
parce qu'ils exportent leur idéologie et diffusent des 'messages adoucis'
pour tromper le monde musulman, par exemple avec le rameau d'olivier
tendu à l'Iran", explique-t-il.
Les chances de la Turquie de rejoindre l'Union européenne sont liées en
grande partie à sa capacité à montrer qu'elle respecte les libertés civiles
et la liberté d'expression. Mais le gouvernement turc est aussi conscient
des risques d'instabilité sociale et politique dans un pays où quatre
gouvernements élus ont été écartés du pouvoir par l'armée depuis 1960.
Et Ankara estime que sa politique de fermeté est la mieux adaptée face
aux extrémistes musulmans.
La Turquie est particulièrement vigilante depuis les attentats commis en
2003 dans le pays par des kamikazes liés à Al-Qaïda, qui ont fait 58
morts.
L'idéologie propagée par l'organisation d'Oussama ben Laden rencontre
peu d'écho en Turquie. Toutefois, certains musulmans radicaux dans le
pays considèrent l'amitié d'Ankara avec Israël, les Etats-Unis et la GrandeBretagne ainsi que ses efforts pour rejoindre l'UE, comme une "trahison".
Et le débat sur la place de la religion dans ce pays officiellement laïc se
poursuit.
Celik accuse les Etats-Unis de mener une "quatrième croisade" contre les
musulmans, et il ne fait pas de réel distinguo entre Barack Obama et son
prédécesseur George W. Bush. Ils ont "la même mission", dit-il.
Barack Obama arrivera dimanche en Turquie, dernière étape de sa tournée
européenne, pour assister à la conférence de l'Alliance des civilisations,
une organisation des Nations unies visant à jeter des ponts entre le
monde occidental et les pays arabo-musulmans.
Washington considère la Turquie comme une pièce maîtresse dans son
combat contre le terrorisme, et semble apporter un soutien implicite à la
stratégie anti-terroriste du gouvernement turc. Certains défenseurs des
droits de l'Homme dénoncent toutefois une répression excessive contre les
groupes radicaux en Turquie.
Le Hizb-ut Tahrir est par exemple interdit en Turquie et en Allemagne,
alors qu'il est autorisé en Grande-Bretagne, Australie et aux Etats-Unis,
des pays qui se contentent de le surveiller. "L'Etat n'a pas le droit
d'interdire un groupe qui n'est pas impliqué dans des violences, qu'il soit
islamiste ou marxiste", affirme Ayhan Kucuk, de l'organisation turque de
défense des droits de l'Homme Mazlum-Der, proche de la mouvance
islamiste. "Autrement, il doit prouver qu'ils représentent une menace à la
sécurité."
Celik, 40 ans, fait encore l'objet de poursuites pour des accusations de
terrorisme dans cinq affaires distinctes et pourrait retourner en prison, où
il a déjà passé deux ans et demi. Selon certains experts, le Hizb-ut Tahrir
compte des dizaines de milliers de partisans dans le monde. La police
turque a intensifié la répression contre le groupe après que celui-ci a
organisé une manifestation en 2005. Celik n'a pas mis de plaque à l'entrée
de son bureau car, affirme-t-il, s'il le fait, elle sera détruite par la police.
AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/200
90404.FAP4594/la_turquie_cherche_a_contenir_lislamisme_radical.html
Turquie : l'AKP entre démocratie et statu-quo
Marillac - Oral Çalışlar
lundi 6 avril 2009 - 07:30
Vice premier ministre et porte-parole du gouvernement, Cemil Çiçek est
l’un des inamovibles ministres de l’AKP. Il fut l’un des avocats de l’article
301 du code pénal. Où se situe-t-il en Turquie et au sein de l’AKP ? Qui
représente-t-il ? Qui des prétentions démocratiques de l’AKP avec un tel
vice-premier ministre ?
M. Çiçek est l’un des politiciens les plus « durables », stables en Turquie.
Au lendemain du coup d’Etat du 12 septembre 1980, on a redistribué les
cartes sur l’ensemble de la scène politique nationale et c’est à ce moment-
là que nous avons fait la connaissance de M. Çicek. Il a depuis des années
été l’élu et le député de différents partis. Il se vit ensuite et à plusieurs
reprises attribuer des responsabilités ministérielles. Cemil Çiçek est
originaire de Yozgat. Il est tout droit issu d’une veine nationaliste de la
politique turque. Il est de notoriété publique qu’il a des liens avec le
mouvement de « la Nouvelle Lutte Nationale » qui fut au début des
années 60 la vitrine de la jeunesse conservatrice. Cette ligne politique est
adepte des positions les plus étroites et les plus dures sur les questions
telles que la question kurde, arménienne voire juive. L’un des domaines
où ce mouvement put se développer, faire ses premières armes et de
déterminer fut celui de l’anticommunisme. Mais depuis quelques temps,
cette lignée politique a connu des scissions. Et le processus du 28 février
qui vit l’armée envoyer un mémorandum politique au gouvernement de
l’islamiste Erbakan en 1997 constitua l’une des sources importantes de
division au sein de cette famille politique.
Alors que jusqu’au 28 février le discours « pro-étatiste » avait tendance à
dominer dans la famille nationalo-conservatrice, l’après 28 février incita le
mouvement conservateur à explorer de nouvelles pistes.
Cemil Çiçek prit part à la fondation de l’AKP en compagnie de Tayyip
Erdoğan et de ses amis. L’AKP est alors entré en scène comme le
réceptacle de différents mouvements, de différentes sensibilités. Le choc
profond infligé au parti islamiste du Refah en 1997 a contribué à diviser
cette famille en deux courants différents. Les conservateurs sont restés
auprès d’Erbakan. Ce que l’on a appelé les rénovateurs, quant à eux, ont
rejoint Tayyip Erdoğan.
***
Et Çiçek, en tant que politicien expérimenté est devenu l’un des ministres
inamovibles de l’AKP. Il a longtemps tenu le Ministère de la Justice. Après
les élections de 2007, il est devenu vice-premier ministre ainsi que porteparole du gouvernement.
Son passage à la chancellerie, à la tête de la magistrature turque n’est
pas allé sans polémique. Le projet de code pénal qu’il présenta à
l’assemblée nationale comprenait de nombreuses dispositions liberticides
et ce, malgré les motivations « démocratiques » de son préambule. On a
tous en tête l’exemple de l’article 301 mais il est encore de nombreux
autres exemples. Çiçek et les bureaucrates qui l’entourent ont su résister
aux différentes volontés d’amendement. Certaines dispositions furent
cependant amendées après d’âpres débats. Les dispositions concernant
notamment la pénalisation de l’adultère connurent une longue résistance
de Çiçek. C’est « grâce » à lui que l’article 301 et d’autres lui ressemblant
ont pu être maintenus.
Sur les questions fondamentales qui se posent à nous aujourd’hui, comme
sur la démocratisation, c’est un homme qui représente la ligne
traditionnelle conservatrice, étatiste et partisane du statu-quo. C’est
encore l’un des hommes qui a su rester le plus imperméable aux courants
d’ouverture et de démocratisation qui parcourent la droite turque.
Il s’est opposé à toute réforme de l’article 301 en nous demandant de
considérer l’application qui en serait faite par la justice. Ont alors suivi
nombre de procès concernant des journalistes et des écrivains. Orhan
Pamuk, lorsque son procès s’est ouvert est devenu la cible des partisans
d’Ergenekon. On a frôlé le pire. Puis d’autres ont suivi. Cet article 301 a
également joué un rôle déterminant dans la désignation de Hrant Dink à la
vindicte des nationalistes. Cemil Çiçek a maintenu sa position. Avec
l’assassinat de Hrant Dink, on a mesuré combien pouvait être dangereux
cette attitude d’attente par rapport à l’application de l’article 301.
Fidèle à l’idéologie qui l’inspire, Cemil Çiçek s’est attaqué aux
organisateurs de la conférence sur les « Arméniens à la fin de l’Empire
ottoman » organisée à Istanbul en déclarant publiquement que « ces gens
nous poignardaient dans le dos ». S’ensuivirent des attaques racistes aux
abords de la conférence. Là aussi nous avons frôlé le lynchage.
***
A la suite des dernières élections municipales, alors que le parti kurde du
DTP [Parti pour une Société Démocratique] s’est emparé de la ville et du
département d’Igdir, il a déclaré la chose suivante : « ils sont adossés à la
frontière arménienne ». Confirmant par là son attachement maintenu à sa
ligne idéologique. Comme son imperméabilité aux évolutions internes de
la droite turque. Il se singularise comme l’un des représentants de la ligne
« conservatrice étatiste et pro statu-quo » au sein de l’AKP. A gauche
comme à droite, on le tient pour un partisan radical du statu-quo. Et si
l’on cherche des raisons au retard de la démocratisation turque, le
maintien et le non-renoncement à la présence de M. Çiçek dans les plus
hautes instances de l’Etat doit en constituer une assez évidente.
Source : Radikal, le 04-04-09
- Traduction pour TE : Marillac
http://www.turquieeuropeenne.eu/article3269.html
La Turquie invite le FMI à des discussions, souhaite
conclure rapidement
ISTANBUL - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré
vendredi que son pays souhaitait conclure "dès que possible" un accord
avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un nouveau prêt à son
pays.
"Nous souhaitons conclure dès que possible" a déclaré M. Erdogan à la
presse, ajoutant qu'il n'y a "plus de problème grave qui ne soit pas résolu"
concernant un accord avec le fonds.
M. Erdogan avait déclaré précédemment que la Turquie inviterait courant
avril le FMI à discuter d'un nouveau prêt, selon l'agence de presse turque
Anatolie.
"Nous allons les inviter dans le courant du mois... Les discussions auront
lieu", avait déclaré M. Erdogan dans un discours prononcé tard jeudi à
l'Université d'Oxford, après qu'il eût participé au sommet du G20.
"Nous avons fait de grands progrès... Je peux dire que cela a été positif",
avait-il ajouté, peu après une rencontre avec le directeur général du FMI
Dominique Strauss-Kahn, qui a abouti à un accord sur la reprise des
négociations.
La Turquie et le FMI ont commencé à discuter en janvier d'un nouveau
prêt pour prendre le relais d'un programme de 10 milliards de dollars sur
trois ans, achevé en mai, qui a permis de stabiliser l'économie et
d'accroitre la croissance de la Turquie.
Ankara a ensuite annoncé un accord dans les grandes lignes avec le FMI
mais a fait savoir que certaines divergences persistaient et qu'une pause
serait observée dans les discussions.
Les autorités turques n'ont pas dit quel soutien financier elles espèrent
obtenir du fonds.
Les marchés pressent le gouvernement turc de signer un nouvel accord
avec le fonds alors que la crise économique globale a des conséquences
tangibles sur l'économie du pays: le chômage a atteint officiellement 13,6
pour cent de la population active en décembre, chiffre loin de révéler
l'ampleur du taux de sans emploi, selon les spécialistes, qui l'évaluent à
au moins 20%.
(©AFP / 03 avril 2009 22h24)
http://www.romandie.com/infos/news2/090403202426.y6ddamnk.asp
OTAN
Anders Fogh Rasmussen se montre conciliant avec
les musulmans
Par Reuters, publié le 06/04/2009 à 12:36
ISTANBUL - L'ancien Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen
assure qu'il prêtera une grande attention aux sensibilités religieuses dans
son nouveau rôle de secrétaire général de l'Otan.
"Je respecte l'islam comme l'une des grandes religions du monde et je
respecte tout autant ses symboles religieux", a-t-il déclaré lors d'une
conférence à Istanbul.
La Turquie avait menacé de s'opposer à sa nomination en raison de la
manière dont il avait géré l'affaire des caricatures de Mahomet, publiées
en 2006 par un quotidien danois. Anders Fogh Rasmussen avait défendu la
publication des caricatures du Prophète au nom de la liberté d'expression
et refusé de présenter des excuses à la communauté musulmane.
"J'ai été profondément attristé que ces caricatures soient considérées par
de nombreux musulmans comme une tentative du Danemark d'injurier ou
de manquer de respect à l'islam et au prophète Mahomet. Rien ne pouvait
être plus éloigné de mon esprit", a déclaré Rasmussen.
Ankara a finalement accepté sa désignation en échange de la promesse
que l'un des adjoints du secrétaire général serait de nationalité turque et
que des officiers turcs seraient présents au sein du commandement
militaire de l'Alliance.
L'Otan est actuellement engagée en Afghanistan dans la plus vaste
opération militaire de son histoire et la Turquie, le seul membre de
l'Alliance à population majoritairement musulmane, estimait aussi que la
nomination de Rasmussen ne faciliterait pas la tâche de la mission des
forces internationales.
"Pendant mon mandat de secrétaire général, je prêterai une grande
attention aux sensibilités culturelles et religieuses des différentes
communautés qui peuplent notre monde de plus en plus pluraliste et
mondialisé", a déclaré lundi le nouveau patron civil de l'Alliance atlantique.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/anders-fogh-rasmussen-se-montreconciliant-avec-les-musulmans_751960.html
L'Otan s'accorde sur l'Afghanistan, Rasmussen
nommé secrétaire général
Publié le 04/04/2009 à 09:31 - Modifié le 04/04/2009 à 17:16 Le Point.fr
lepoint.fr (source AFP)
Le sommet de l'Otan a repris samedi ses travaux à Strasbourg en clamant
son intention de gagner la partie en Afghanistan, mais sans dissiper le
malaise causé par le refus de la Turquie de voir le Danois Anders Fogh
Rasmussen prendre la tête de l'alliance.
"Nous n'avons pas le droit de perdre" en Afghanistan, a déclaré le
président français Nicolas Sarkozy, hôte du second et dernier jour de ce
sommet co-organisé avec l'Allemagne pour le 60e anniversaire de l'Otan.
"Là bas se joue une partie de la liberté du monde", a-t-il ajouté à
l'ouverture de la séance officielle, au cours de laquelle il a confirmé le
retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, qu'elle avait
quitté en 1966. "L'Afghanistan est vraiment notre épreuve de vérité", a
renchéri la chancelière Angela Merkel, qui avait reçu la veille au soir les 28
dirigeants à Baden-Baden. L'Alliance atlantique ne peut pas permettre que
des réseaux terroristes reprennent pied dans ce pays, a-t-elle dit en
substance. Al-Qaeda était en partie basée en Afghanistan quand elle a
préparé les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Vendredi, le président américain Barack Obama avait prévenu les
Européens que l'Amérique n'entendait pas faire face seule à la guerre
contre les talibans et leurs alliés d'Al-Qaeda. Dans cette première tournée
européenne, où il multiplie les éloges pour ses partenaires et souligne qu'il
est là pour les consulter, M. Obama a cependant souligné attendre que
leurs discours soient suivis d'actes. Le président américain a décidé l'envoi
de 21.000 soldats américains supplémentaires en Afghanistan, mais les
Européens sont restés jusqu'à présent très timides à y envoyer des
renforts militaires, préférant accroître leur aide à la reconstruction et à la
formation de l'armée et de la police afghane.
Rasmussen, la Turquie et les caricatures de Mahomet
Par ailleurs, les dirigeants de l'Otan sont parvenus à un accord pour
nommer le nouveau secrétaire général de l'organisation. Anders Fogh
Rasmussen a été choisi. La Turquie, qui avait opposé son veto vendredi, a
finalement levé ses réserves concernant le Premier ministre danois. La
réunion de ce samedi avait pourtant débuté avec une heure et demie de
retard pour cause de conciliabule autour du cas Rasmussen. Prenant un
risque qu'elle croyait sans doute calculé, Angela Merkel avait pris
publiquement parti pour Anders Fogh Rasmussen vendredi soir, en
demandant que la décision de le nommer soit prise lors du dîner. En vain :
la Turquie, représentée au sommet par le président Abdullah Gül,
persistait à refuser cette désignation bien qu'elle soit appuyée par les
principales puissances de l'Otan, dont les États-Unis. Absent du sommet,
le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, du parti islamiste modéré AKP,
avait invoqué l'appui donné par le chef du gouvernement de Copenhague
au journal danois qui avait publié les caricatures de Mahomet en 2005,
pour expliquer l'opposition de son pays. "Je doute de ses capacités à
contribuer à la paix mondiale", avait-il déclaré vendredi.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-04-04/l-otan-s-accorde-surl-afghanistan-rasmussen-nomme-secretaire/924/0/332203
Otan : l’affaire turque
Monde 06/04/2009 à 06h51
Ankara s’était opposé à l’accès de Rasmussen à la tête de l’Alliance.
STRASBOURG, envoyé spécial JEAN QUATREMER
La Turquie a finalement levé son veto, samedi après-midi, sur la
nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen (lire cidessous), au poste de secrétaire général de l’Otan pour succéder, le 1er
août, au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer. Ankara voulait faire payer au
Danois son refus de condamner la publication, en 2005, des caricatures de
Mahomet, qui avait enflammé une partie du monde musulman, et
d’interdire une chaîne de télévision kurde, Roj, basée dans son pays et
considérée comme une vitrine des rebelles séparatistes kurdes du Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Contradiction. Une bonne partie du sommet des chefs d’Etat et de
gouvernement, qui a eu lieu vendredi soir et samedi, a été consacrée à
résoudre cette crise, au grand agacement des autres pays de l’Otan, qui
n’ont pas apprécié que la célébration du soixantième anniversaire de
l’Alliance atlantique soit ainsi gâchée. Au final, la Turquie a cédé, en
échange de compensations.Mais l’affaire était embarrassante : non
seulement, pour la première fois, un membre de l’Alliance atlantique
menaçait de son veto la nomination du secrétaire général, mais en plus il
s’agissait d’un pays musulman, qui le fait pour des raisons religieuses qui
sont en totale contradiction avec toutes les valeurs prônées par l’Otan.
«Ankara se tire une balle dans le pied», s’étonne un diplomate européen.
D’ailleurs, samedi matin, le commissaire européen à l’Elargissement, le
Finlandais Olli Rehn, a dit ce que pensaient tous ses partenaires, même
les plus favorables à sa candidature, comme la Grande-Bretagne : «Cela
n’augure rien de bon d’un point de vue européen, car la liberté
d’expression est une valeur tellement fondamentale, au moment où la
Turquie aspire à devenir membre de l’Union européenne.» Autant dire que
l’affaire risque de compromettre un peu plus les négociations d’adhésion
de ce pays.
Ankara, se rendant compte qu’il avait été trop loin, a dû se résoudre à
négocier. En échange de la nomination de Rasmussen, la Turquie a obtenu
le secrétariat général adjoint, poste qui lui échappe depuis 1974, date à
laquelle elle a envahi le nord de Chypre, ainsi que trois postes de
généraux et celui du représentant de l’Otan en Afghanistan. Rasmussen
s’est aussi engagé à transmettre à la justice danoise les accusations
«d’incitation au terrorisme» que la Turquie porte contre la télévision kurde
du Danemark. Il a aussi promis d’établir une relation spéciale avec le
monde musulman et l’Organisation de la conférence islamique (OCI).
Enfin, cerise sur le gâteau, Obama a accepté de se porter «garant» de
l’accord, selon Ankara.
Colifichets. «La Turquie a perdu, analyse un diplomate de l’Otan. Erdogan
[le Premier ministre turc] a dû accepter Rasmussen en échange de
colifichets. Surtout, il a montré son vrai visage : Rasmussen n’avait ni le
pouvoir légal d’empêcher la parution des caricatures, ni celui d’interdire la
télévision kurde. Cela va refroidir l’ardeur des défenseurs de l’adhésion de
ce pays à l’Union.» A l’Elysée, on ne cachait pas sa joie face à une telle
erreur de manœuvre.
http://www.liberation.fr/monde/0101560384-otan-l-affaire-turque
Otan: Berlusconi confirme qu'il parlait au téléphone
avec Erdogan
STRASBOURG (AFP) - 04/04/2009 16h01
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a affirmé samedi qu'il
n'avait pas pu participer au début des cérémonies du 60e anniversaire de
l'Otan car il parlait au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip
Erdogan, ce qu'Angela Merkel savait, selon lui.
A l'issue du sommet de l'Alliance, il a indiqué à la presse avoir été chargé
par le secrétaire général de l'Otan "d'appeler directement Recep Tayyip
Erdogan" afin de le convaincre du bien fondé de la candidature du Premier
ministre danois Anders Fogh Rasmussen à l'Otan.
Une première conversation a eu lieu vendredi soir et une deuxième "de 32
minutes" samedi matin au moment où débutaient les cérémonies de
l'Otan, a dit M. Berlusconi. "Mme Merkel savait très bien que j'étais au
téléphone dans la voiture avec M. Erdogan et que je me suis mis de côté
pour continuer mon travail visant à convaincre" la partie turque, a-t-il
ajouté.
M. Berlusconi a été longuement filmé marchant au bord du Rhin,
téléphone portable à l'oreille, alors qu'Angela Merkel accueillait ses
homologues de l'Otan.
"Cela m'a permis" d'en rendre compte ensuite au président américain, au
Premier ministre danois et au président turc, a-t-il ajouté. La Turquie
cherchait des "garanties" et "elles ont été données par Anders Fogh
Rasmussen", selon Silvio Berlusconi.
Le futur secrétaire général de l'Otan a promis samedi d'établir une relation
spéciale de l'Otan avec le monde musulman.
A Istanbul, le Premier ministre turc a affirmé que l'accord de la Turquie
avait été obtenu grâce à un rôle de "garant" que Barack Obama s'est
engagé à assurer.
© 2009 AFP
http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?idrub=16&xml=newsml
mmd.faf0ce6315943746f149e2916b136215.5f1.xml
Anders Fogh Rasmussen, un atlantiste convaincu
AP | 04.04.2009 | 19:49
Rarement dirigeant danois aura autant participé aux événements
internationaux que le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen, désigné
samedi pour succéder au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer au poste de
secrétaire général de l'OTAN, malgré l'opposition de la Turquie.
M. Fogh Rasmussen présidait l'Union européenne en 2002 au moment de
l'élargissement historique à dix anciens pays du bloc soviétique, et
dirigeait le gouvernement de centre-droit quand l'affaire des caricatures
de Mahomet a soudain propulsé le Danemark au coeur d'une crise
internationale.
Au Danemark, M. Fogh Rasmussen dirige un gouvernement minoritaire
depuis 2001, avec l'appui du Parti populaire danois (DF, extrême droite),
connu notamment pour ses tirades xénophobes contre les musulmans. Si
le DF ne siège pas au gouvernement, il a soutenu le durcissement de la
législation sur l'immigration. Sur la scène internationale, M. Fogh
Rasmussen plaide pour le renforcemenent des liens transatlantiques.
D'une façon générale, cet austère dirigeant de 56 ans est considéré
comme un habile négociateur.
Atlantiste convaincu, M. Fogh Rasmussen a rejoint en 2003 la coalition
conduite par les Etats-Unis qui a envahi l'Irak. Alors que l'Europe se
divisait sur l'attitude à adopter, Copenhague a fourni quelques centaines
d'hommes pour participer à l'offensive contre Saddam Hussein. Le Premier
ministre danois a en revanche critiqué la détention à Guantanamo de
terroristes présumés, ni inculpés, ni jugés, et les transferts clandestins de
prisonniers effectués par la CIA.
En 2007, le Danemark s'est retiré du sud de l'Irak et a porté à environ
700 hommes sa participation à la force de sécurité de l'OTAN en
Afghanistan. Le Danemark est l'un des rares pays européens à avoir
envoyé des soldats dans les zones les plus dangereuses de ce pays, aux
côtés des troupes américaines. L'OTAN a déployé 62.000 hommes en
Afghanistan.
Par ailleurs, Anders Fogh Rasmussen parle français couramment, un atout
essentiel dans l'organisation bilingue, surtout quand Paris réintègre la
structure militaire de l'Organisation, 43 ans après le retrait du général De
Gaulle en 1966. Traditionnellement, le poste de secrétaire général revient
à un Européen tandis que le commandement militaire de l'Alliance est
confié à un général américain.
Mais la désignation du Premier ministre danois au poste de secrétaire
général ne s'est pas déroulée sans heurt. La Turquie, seul pays à majorité
musulmane de l'OTAN, était opposée à cette nomination, au nom des
musulmans qui se sont sentis blessés par la publication de caricatures du
prophète de l'islam Mahomet dans la presse danoise en 2005. M. Fogh
Rasmussen avait refusé de présenter des excuses et, tout en prenant ses
distances avec certains des dessins, il avait refusé de les censurer, en
invoquant l'indépendance de la presse.
Après de longues tractations, la Turquie a finalement accepté samedi la
nomination -obligatoirement à l'unanimité- de M. Fogh Rasmussen, qui
devrait prendre ses fonctions de secrétaire général de l'OTAN le 1er août.
AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20090404.FAP46
39/anders_fogh_rasmussen_un_atlantiste_convaincu.html
Rasmussen à la tête de l'Otan: Obama "garant"
auprès d'Ankara
ISTANBUL - L'accord de la Turquie à la nomination du Danois Anders Fogh
Rasmussen à la tête de l'Otan a été obtenu grâce au rôle de "garant" que
le président américain Barack Obama s'est engagé à assurer, a affirmé
samedi à Istanbul le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
"Notre président a dit 'D'accord' après avoir reçu des informations selon
lesquelles Obama serait le garant de la résolution du problème relatif aux
réserves que nous avions émises", a déclaré M. Erdogan en réponse à des
journalistes.
"M. Obama arrive demain soir en Turquie. Je pense qu'il reviendra sur le
sujet dans l'allocution qu'il prononcera au Parlement", a poursuivi M.
Erdogan, faisant référence à la visite prévue du président américain à
Ankara puis Istanbul, de dimanche soir à mardi.
Indiquant qu'il participerait lundi à Istanbul avec M. Rasmussen à une
même session de l'Alliance des civilisations, M. Erdogan a affirmé qu'il
allait discuter avec le Premier ministre danois les motifs des réserves
d'Ankara à sa candidature au poste de secrétaire général de l'Otan et les
moyens de les surmonter.
Le chef du gouvernement turc a mentionné le refus de Copenhague de
fermer la chaîne de télévision Roj TV, considérée par Ankara comme le
porte-voix des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK).
Il a également évoqué l'établissement d'un "contact" entre l'Otan, les pays
musulmans et l'Organisation de la conférence islamique (OCI). Une des
raisons de l'hostilité d'Ankara à la candidature de M. Rasmussen
concernait l'appui donné par celui-ci au journal danois qui avait publié les
caricatures de Mahomet en 2005.
M. Erdogan a par ailleurs fait part du souhait de la Turquie de voir "un Turc
prendre place parmi les conseillers de premier rang du secrétaire général"
et de voir des officiers turcs nommés "à de hauts niveaux de direction" au
sein du commandement militaire de l'Alliance.
A Istanbul avec M. Rasmussen, "nous allons probablement nous arrêter
sur ces sujets. Nous allons affirmer nos opinions d'une manière qui soit
tournée vers l'avenir", a affirmé M. Erdogan.
L'actuel secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a annoncé
samedi à l'issue d'un sommet de l'Alliance atlantique à Strasbourg (est de
la France) la nomination de M. Rasmussen, qui lui succédera le 1er août.
La Turquie était représentée au sommet par son président Abdullah Gül.
Cette annonce avait été précédée de plusieurs journées d'incertitude en
raison de l'hostilité turque à la candidature du Danois.
La Turquie, pays à la population très majoritairement de culture
musulmane, est la deuxième puissance de l'Alliance atlantique en terme
du nombre de soldats (environ 520.000), après les Etats-Unis.
L'Alliance des civilisations, idée lancée par l'Espagne avec le soutien de la
Turquie en septembre 2004 puis reprise par l'ONU, est une initiative visant
à renforcer le dialogue interculturel et à dépasser les incompréhensions
mutuelles, particulièrement entre le monde occidental et le monde
musulman.
(©AFP / 04 avril 2009 18h04)
http://www.romandie.com/infos/news2/090404160444.szy3i6nw.asp
LES CHRETIENS D’ORIENT
Les chrétiens d’Orient sacrifiés
Publié le 19/03/2009 N°1905 Le Point
Richard Millet*
Maronites, coptes, melkites, syriaques, arméniens, assyriens, chaldéens,
grecs-orthodoxes, éthiopiens-catholiques, outre des catholiques et des
protestants… Comment peut-on être un chrétien d’Orient ! se dit
l’Occidental déchristianisé, assis sur sa Sécurité sociale et persuadé que le
monde se limite à la béatitude démocratique. N’ont-ils pas, ces chrétiens,
ce qu’ils méritent, c’est-à-dire le tort d’être divisés en trop d’Eglises aux
noms étranges, quasi sectaires, probablement obscurantistes ? Existent-ils
même, puisqu’ils ne passent jamais à la télévision, sauf pour Noël, à
Bethléem, et que les écrivains ne s’y intéressent pas, à l’exception de Jean
Rolin, qui a consacré aux chrétiens de Palestine, espèce rare, un livre, «
Chrétiens », dans lequel le regard de l’écrivain était nu : un Européen les
découvrait, ces chrétiens d’Orient dont on ne sait à peu près rien en
Occident, avant tout parce qu’on n’en veut rien savoir.
Il se peut qu’ils soient morts politiquement entre 1975 et 1989 (avec la
guerre civile du Liban), poumon de la chrétienté orientale. Respectés en
Syrie, dans la paradoxale main de fer de l’alaouite Assad, ils sont
menacés, brimés, exilés ou tués en Egypte, en Turquie, en Irak, où la
cynique importation de la démocratie américaine entraîne des assassinats
et un exode massif : plus de 200 000 chrétiens, sur 400 000, ont déjà
quitté le pays.
En vain attend-on l’indignation des pleureuses d’Europe ou des EtatsUnis.Toute paix, même la pseudo-paix des braves, suppose un vaincu,
lequel ne saurait être les juifs, ni les musulmans, ni même les Kurdes, qui
ont retrouvé leur territoire. Est-il illégitime de penser, hors toute théorie
du complot mais selon le mécanisme de la victime émissaire cher à René
Girard, que ce seront les chrétiens, dans leur ensemble, qui seront
sacrifiés sur l’autel de la paix au Proche-Orient ? La raison d’Etat suppose
l’horreur sacrificielle. Et puis ces chrétiens relèvent, après tout, de la
grande complexité asiatique. Ils maintiennent une foi si vive, si lumineuse,
si traditionnelle qu’ils seraient la version insoupçonnée de l’intégrisme
islamique. Nous autres, modernes, socialistes, francs-maçons, féministes,
écologistes, agnostiques, laïques, qui avons depuis longtemps jeté aux
orties ces croyances arriérées, n’avons-nous pas raison de mettre tout ça
dans le même sac ?
En vérité, nous creusons notre propre tombe : le sort des chrétiens
d’Orient est exemplaire de ce qui se passe quand on nie la dimension
spirituelle du monde. L’invisible n’est pas uniquement une affaire de
fantômes ni l’origine réductible à la seule génétique. Entrez dans une
église d’Orient ; vous y entendrez ce que le silence des églises d’Occident
vous cache : le bruissement des anges. C’est nous autres, Européens, qui,
en ayant refusé d’inscrire dans la Constitution de l’Union le caractère
chrétien de nos racines, rendons possible une éradication programmée, et
déjà effective : vidée de ses chrétiens, soit de ses éléments souvent les
plus instruits, les plus ouverts, les plus modernes, cette région du monde
sera musulmane, à l’exception d’Israël. Nous nous renions : la mort des
chrétiens orientaux est le signe non seulement de notre honte mais de la
mort de notre civilisation. Ils meurent silencieusement de ce que nous ne
voulons être chrétiens. Jean Rolin publie ces jours-ci un livre sur les
chiens errants de par le monde : il se peut que ce soit une métaphore,
inattendue, de notre condition. Nous autres, ex-chrétiens des contrées
repues, nous sommes devenus les chiens errants de l’Occident.
* Ecrivain, éditeur. Dernier ouvrage paru : « La confession négative »
(Gallimard) .
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-03-19/les-chretiens-dorient-sacrifies/924/0/327175
SHOAH
Lanzmann, l'homme de la mémoire
Isabelle Nataf
03/04/2009 | Mise à jour : 11:31 |
«Empreintes» - L'auteur de «Shoah» se livre dans un documentaire
émouvant et instructif.
Il se dit «très mauvais juif» : « Je n'ai jamais appris l'hébreu et je ne suis
pas religieux » ; et c'est sans doute pour cette raison qu'il a pu écrire et
réaliser Shoah, film immense sur la destruction des Juifs d'Europe qui a
bouleversé tant de mentalités. Il s'en explique : « Si j'avais été déporté à
Auschwitz, je n'aurais pas pu faire Shoah. Il fallait que je sois dedans et
dehors. C'est la seule posture du témoignage. » Claude Lanzmann a
consacré douze ans de sa vie à traquer les responsables, à restituer une
identité aux victimes, à poser sa caméra sur les visages des rescapés et à
leur extirper leurs souvenirs, parfois contre leur volonté.
Plus qu'une empreinte, Claude Lanzmann laissera dans l'histoire de
l'humanité un sceau indélébile qui ne pouvait échapper à la collection de
France 5. Laure Adler et Sylvain Roumette ont suivi ce cinéaste également
journaliste et philosophe, de son lycée à Clermont-Ferrand, où il avait créé
le premier réseau de résistants, jusqu'à Berlin où il a vécu après la guerre,
du Mémorial de la Shoah - « un lieu de désorientation - à sa maison face à
la mer où il a écrit son livre de souvenirs *. Lanzmann raconte et se
raconte, entre images d'archives et extraits de ses films. Un seul regret :
« Je suis plutôt content de ma vie si je n'avais pas à mourir. »
France 5 - Ce soir à 20h35
* «Le Lièvre de Patagonie», Gallimard, 25 €.
http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2009/04/03/0301220090403ARTFIG00337-lanzmann-l-homme-de-la-memoire-.php
CONGO
Ban Ki-moon veut renforcer la MONUC
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé
les membres du Conseil de sécurité et les pays contributeurs de troupes à
fournir les moyens nécessaires pour renforcer la Mission de l'Organisation
de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC).
Les capacités de la MONUC - qui est déjà, avec près de 17.000 Casques
bleus, la plus importante mission onusienne de maintien de la paix-, "sont
mises à rude épreuve", estime M. Ban dans ce rapport remis jeudi au
Conseil de sécurité, tout en déplorant l'absence notable de progrès dans la
réforme du secteur de la sécurité en RDC.
Il a aussi invité les membres du Conseil et les pays contributeurs de
troupes qui en ont les moyens à se manifester sans retard, afin de
mobiliser les ressources autorisées par la résolution 1843 du 20 novembre
2008 au, particulièrement en ce qui concerne les moyens aériens (dix-huit
hélicoptères de transport et deux avions de transport, dont un C-130 que
devrait fournir la Belgique) et les ressources en matière de
renseignement, dont le besoin est urgent, ainsi que les 200 formateurs
militaires.
"Bien que les perspectives d'une paix durable se soient améliorées dans
les Kivu (...), il apparaît urgent de mobiliser ces capacités
supplémentaires pour permettre à la MONUC de consolider les acquis
enregistrés au cours des dernières semaines et d'en tirer parti", écrit M.
Ban. Selon lui, l'évolution récente de la situation dans les Kivu (est) et
dans le district de l'Ituri (nord-est de la RDC), présente d'importantes
perspectives mais aussi des écueils.
Il a salué l'action des dirigeants congolais et rwandais pour avoir fait
preuve de courage politique et de souplesse dans la recherche de
solutions à des problèmes "qui ont longtemps plongé la région dans les
conflits". "Il existe désormais une possibilité réelle d'atteindre les
principaux objectifs définis dans le communiqué de Nairobi du 9 novembre
2007 et dans les Actes d'engagement de la Conférence de Goma du 23
janvier 2008", a indiqué le secrétaire général de l'ONU, dans une allusion
aux deux accords sur la neutralisation des groupes armés présents dans
l'est de l'ex-Zaïre.
Selon M. Ban, l'intégration des rebelles du Congrès national pour la
Défense du Peuple (CNDP, l'ex-rébellion du général tutsi congolais Laurent
Nkunda) et d'autres groupes armés aux Forces armées de la RDC (FARDC)
et les initiatives visant à mettre un terme à la présence des rebelles hutus
des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) offrent une
perspective exceptionnelle à la RDC. Il a toutefois souligné que la situation
reste précaire et instable, affirmant que le processus d'intégration et les
opérations menées contre les FDLR restent en butte à d'importants
obstacles.
La réussite de ces initiatives "exige un engagement politique soutenu, des
ressources financières adéquates et des capacités militaires effectives", at-il dit. M. Ban craint en particulier que la crise financière actuelle
n'entrave le processus d'intégration et ne recrée l'instabilité au sein des
forces armées. Il a exhorté le gouvernement congolais à veiller à ce que
les forces de sécurité, y compris les éléments nouvellement intégrés du
CNDP, reçoivent régulièrement et à temps leurs salaires et leurs
allocations.
Le secrétaire général exhorte aussi le gouvernement congolais et les pays
partenaires à accélérer la mise en oeuvre de la réforme du secteur de la
sécurité. "Sans une transformation profonde de l'armée et de la police, y
compris une sélection rigoureuse du personnel des services de sécurité, et
une restauration du système judiciaire, les perspectives d'une paix et
d'une stabilité durables s'amenuiseront considérablement, même après la
fin des affrontements armés qui se déroulent actuellement dans les Kivu
et dans le Haut-Uélé", a conclu M. Ban.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU avait demandé au ministre belge des
Affaires étrangères, Karel De Gucht, que la Belgique joue un rôle accru
dans la réforme du secteur de la sécurité en RDC, lors d'une rencontre
bilatérale à La Haye en marge d'une conférence internationale sur
l'Afghanistan.
(belga/th)
03/04/09 16h16
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/807045/2009/04/0
3/Ban-Ki-moon-veut-renforcer-la-MONUC.dhtml
GENOCIDE RWANDAIS
Quinzième anniversaire du génocide rwandais
Le Rwanda commémore à partir de mardi le 15e anniversaire du début du
génocide, perpétré entre avril et juillet 1994, et qui a fait, selon l'ONU,
quelque 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés,
alors que ses séquelles se font toujours sentir au pays des Milles Collines
ainsi que chez son voisin congolais.
Commémorations
Des cérémonies commémoratives sont prévues dans l'ensemble du
Rwanda durant la semaine du 7 au 14 avril, selon le secrétaire de la
commission nationale pour la lutte contre le génocide (National
Commission for the fight against Genocide, CNLG), Jean de Dieu Mucyo.
Selon lui, la principale commémoration aura lieu à Nyanza (sud), dans le
district de Kicukiro, un endroit où des milliers de Tutsis ont été massacrés
par les milices hutues après avoir été "abandonnés" par les Casques bleus
de la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) censés protéger la
population dans ce petit pays d'Afrique centrale.
Des cérémonies auront également lieu à l'étranger, organisées par la
diaspora rwandaise avec l'aide des ambassades et de cercles d'étudiants,
a ajouté M. Mucyo.
Pas de Belges
Contrairement à d'autres années, aucune délégation belge ne fera le
déplacement de Kigali, où dix Casques bleus belges de la MINUAR ont
aussi été assassinés le 7 avril 1994, au lendemain d'un attentat contre
l'avion du président Juvénal Babyarimana qui a servi de déclencheur à
l'explosion de la violence ethnique.
Cet attentat, toujours non élucidé, a coûté la vie au président rwandais,
un Hutu arrivé au pouvoir après un coup d'État en 1973, et à son
homologue burundais Cyprien Ntaryamira. L'avion avait été atteint par un
missile sol-air. M. Habyarimana revenait de Tanzanie, où il négociait la
paix avec la rébellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR), qui
contrôlait une partie du nord du Rwanda avec le soutien de l'Ouganda.
Entre 800.000 et un million de morts
En trois mois, le génocide a fait 800.000 morts selon l'ONU et plus d'un
million selon les autorités actuelles de Kigali. Les victimes appartenaient
essentiellement à la minorité tutsie, qui représentait 14% de la population
avant le génocide. Il a pris fin le 4 juillet 1994 avec l'entrée à Kigali du
FPR, dirigé par le général Paul Kagame - entre-temps légitimé par les
urnes.
La MINUAR, présente avec de faibles effectifs, sous le commandement
militaire du général canadien Roméo Dallaire, n'a pas arrêté les
massacres, faute de renforts dont l'envoi nécessitait un vote du Conseil de
sécurité.
Pendant que les tueries faisaient rage, les effectifs de la MINUAR ont
même été réduits à environ 400 hommes, notamment à la suite de la
mort des dix Casques bleus belges, assassinés par des membres des
Forces armées rwandaises (FAR).
Kofi Annan "pas à la hauteur"
L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, qui était au moment du
génocide chargé des opérations onusiennes de maintien de la paix, a
plusieurs fois reconnu que son action avait été insuffisante pour prévenir
les massacres, et que la communauté internationale n'avait "pas été à la
hauteur" au Rwanda.
En avril 2000, le Premier ministre belge Guy Verhofstadt, avait présenté
ses excuses, au nom de la Belgique et de son peuple, et demandé le
pardon du peuple rwandais.
La France, qui soutenait le régime Habyarimana, a lancé en juin 1994
l'opération militaro-humanitaire Turquoise, permettant notamment à
certains génocidaires (FAR et membres des milices hutues Interhahamwe)
de se réfugier au Zaïre voisin.
Tensions toujours d'actualité
Ces rebelles, toujours opposés au régime du Tutsi Paul Kagame et
rassemblés sous la bannière des Forces démocratiques de Libération du
Rwanda (FDLR), sont encore largement présents dans les deux provinces
du Kivu (est de la République démocratique du Congo), même si une
opération conjointe inédite, menée entre le 20 janvier et fin février par les
armées congolaise et rwandaise, a permis de repousser certains d'entre
eux plus à l'intérieur de la RDC, alors que d'autres sont rentrés chez eux.
Le noyau dur des FDLR continue à affirmer vouloir rentrer au Rwanda,
mais en échange d'un dialogue politique avec Kigali et l'instauration d'une
justice "équitable" pour les auteurs du génocide, qui remplacerait les
tribunaux populaires gacaca - qui ne jugent que des Hutus présumés
génocidaires. (belga/acx)
04/04/09 14h46
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/807821/2009/04/0
4/Quinzieme-anniversaire-du-genocide-rwandais.dhtml
Il y a 15 ans, le génocide rwandais
par Catherine Ninin
Article publié le 06/04/2009 Dernière mise à jour le 06/04/2009 à 07:39
TU
Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda un génocide qui allait coûter la vie à
près de 800 000 personnes, Tutsis et Hutus modérés. Un événement qui
allait bouleverser le continent africain et au-delà, et dont les répercussions
politiques et judiciaires sont encore d'actualité.
En ce 6 avril 1994, les Rwandais vaquent à leurs occupations. La nuit est
tombée sur Kigali lorsque soudain, vers 20h30, une explosion retentit du
côté de l’aéroport. Un jet de lumière pourfend le ciel. L’avion qui
transportait les présidents rwandais et burundais qui rentraient d’Arusha,
vient d’être abattu par deux missiles sol-air. L’engin s’est écrasé dans les
jardins de la résidence présidentielle, tous les occupants de l’appareil, y
compris l’équipage français, ont péri dans l’attentat.
Un enchaînement de violence
Les habitants de la capitale ne l’apprendront que quelques heures plus
tard par la Radio des 1000 collines, qui, très vite, accuse le FPR, le Front
patriotique rwandais de Paul Kagamé, l’actuel chef de l’Etat. Mais déjà les
armes crépitent du côté de l’aéroport et de la garde présidentielle et les
premiers Tutsis sont tués. A l’aube, c’est au tour de plusieurs membres du
gouvernement de transition d’être assassinés, dont le Premier ministre
tutsi, Agathe Uwilingiyimana.
Les dix casques bleus belges chargés de sa protection seront à leur tour
exécutés au camp militaire de Kigali. Un assassinat qui a pour
conséquence le départ du contingent belge de la Minuar. La communauté
internationale abandonne le Rwanda qui sombre dans le génocide.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_79876.asp
Les blessures du génocide en Belgique aussi
Mis en ligne le 06/04/2009
Quinzième commémoration du génocide, alors que le négationnisme
"empire", s’inquiètent les rescapés.
Cette année sera commémoré le quinzième anniversaire du génocide des
Tutsis au Rwanda, qui a fait un million de morts en 1994. Ce génocide fait
l’objet de plus en plus fréquemment d’attaques négationnistes ou
révisionnistes. Tenants du "double génocide" ou négationnistes purs et
durs, ces milieux souvent liés aux anciens génocidaires ayant trouvé
refuge en Belgique profitent de ces commémorations pour entretenir la
confusion et se faire entendre.
Pour éviter tout trouble, la commune de Woluwe-Saint-Pierre a ainsi
interdit, comme l’an passé, tout rassemblement le 6 avril à proximité du
monument "Sous le même ciel" dédié "à la mémoire des victimes du
génocide. Rwanda, avril 1994" et situé avenue Roger Vandendriessche.
Les commémorations officielles de l’ambassade du Rwanda et celles de la
section belge d’Ibuka, qui rassemble les survivants du génocide, ont en
effet lieu le 7 avril. Sont prévus ce jour là un recueillement en matinée au
monument sampétrusien et une marche au flambeau en soirée entre la
place Royale et la place Poelaert.
Le Collectif du Six Avril 1994 Rwanda (Cosar), "demandant à pouvoir
pleurer ses morts", a pourtant manifesté son intention d’organiser un
rassemblement au monument de Woluwe et attend environ 300 personnes
ce 6 avril. Le COSAR estime que l’histoire du génocide est "truquée" et
considère que le Front Patriotique Rwandais, dont est issu l’actuel
président rwandais Paul Kagame, "n’a pas arrêté le génocide mais y a
participé activement" et "avait prévu d’ anéantir" les réfugiés hutus qui
ont fui le Rwanda à la défaite du gouvernement génocidaire.
Une autre manifestation autorisée par la commune le 6 avril 2005 avait
bien failli provoquer une rupture des relations diplomatiques entre la
Belgique et le Rwanda.
Depuis lors, le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre joue la prudence pour
les commémorations autour de ce monument érigé conjointement par les
deux Etats. "Il ne m’appartient pas de dire qui est bon et qui est
mauvais", explique le bourgmestre Willem Draps (MR). "En prenant cette
décision, je dois éviter de prendre une décision qui détériorerait les
relations entre la Belgique et le Rwanda."
Négationnisme et intimidations
Les quinzièmes commémorations du génocide se placent dans un climat
qui voit le négationnisme et les intimidations envers les survivants du
génocide "empirer" en Belgique selon Albert Gakumba, président de la
section belge d’Ibuka, l’association des rescapés. Menaces, courriers
d’intimidation, occupation du web "Quand il y a des manifestations du
souvenir, certains membres du Hutu Power (le mouvement extrémiste à
l’origine du génocide en 1994) se placent sur le trottoir en face en mimant
des gestes d’égorgement", témoigne Manuel Abramowicz, coordinateur de
RésistanceS. "Les négationnistes ont de plus en plus de supporters",
explique-t-on chez Ibuka, "et c’est parce qu’on les laisse continuer". Avec
le Mrax, Ibuka demande ainsi depuis 2005 que la loi sur la pénalisation du
négationnisme de la Shoah soit étendue au génocide perpétré contre les
Tutsi au Rwanda en 1994.
Une proposition de loi en ce sens traîne dans les cartons du Sénat depuis
2006, un retard causé par un débat électoraliste : lors des dernières
élections communales, les socialistes n’ont pas voulu fâcher la
communauté turque de Belgique, dont une partie vote, en permettant la
reconnaissance du génocide des Arméniens en Turquie (1915). "Et
pourtant cette loi est plus que nécessaire", juge le sénateur François
Roelants du Vivier (MR) qui est à la base de cette proposition. "Parce que
l’on constate une recrudescence des actes négationnistes à l’encontre des
trois génocides du XXe siècle et qu’il faut nommer dans la loi."
L. Ma. (St.)
http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=493697
15 ans plus tard, les auteurs du génocide rwandais
courent toujours
Le génocide au Rwanda, planifié par le régime extrémiste hutu de
l'époque, a fait environ 800.000 morts entre avril et juillet 1994 parmi la
minorité tutsie et les Hutus modérés.
Monde - International 7:48
Quinze ans après le génocide rwandais, des centaines d'acteurs présumés
des massacres qui ont fait 800.000 morts échappent à la justice
internationale, ayant trouvé refuge en Belgique, au Canada, en France, au
Kenya ou encore en République démocratique du Congo (RDC).
Formellement recherchés par le Tribunal pénal international pour le
Rwanda (TPIR), ou soupçonnés par les familles de victimes, ces hommes
et femmes vivent sous de fausses identités ou au grand jour, parfois avec
le statut de réfugié politique.
Fuyant les troupes de Paul Kagame, un grand nombre de miliciens Hutus
ont trouvé refuge dans le Zaïre voisin (devenu RDC) à la fin du génocide.
Ils n'ont jamais vraiment déposé les armes, et ce, malgré les opérations
militaires successives de Kinshasa, qui a même été épaulé par l'armée
rwandaise en janvier.
D'autres présumés criminels ont préféré quitter la région des Grands Lacs.
Pour rester en Afrique, comme l'argentier présumé du génocide, Félicien
Kabuga. Celui-ci passerait l'essentiel de son temps au Kenya, selon le
TPIR, qui accuse Nairobi de ne pas en faire assez pour l'arrêter.
Exil en Europe ou en Amérique du Nord
Ou pour s'exiler en Europe ou en Amérique du Nord, en particulier en
Belgique et au Canada où "vivent des centaines de tueurs présumés",
selon le parquet rwandais. En France, des familles de victimes ont déposé
en mars 2008 une plainte contre Agathe Habyarimana, la veuve du
président Juvénal Habyarimana, tué dans l'attentat contre son avion à
l'atterrissage à Kigali, le soir du 6 avril 1994.
Selon le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, Mme Habyarimana
aurait participé à la "planification, à l'organisation et à la direction du
génocide". Paris lui a refusé le statut de réfugiée politique, mais elle réside
toujours en région parisienne sans être inquiétée.
Une dizaine de Rwandais installés dans l'hexagone sont visés par des
enquêtes pour leur participation présumée au génocide. Paris s'est en
revanche opposé à l'extradition vers Kigali de trois Rwandais, estimant
que les juridictions rwandaises qui les ont condamnés ne satisfaisaient pas
aux normes internationales.
La Cour Suprême du Canada s'est opposée pour la même raison à
l'expulsion vers le Rwanda de Léon Mugesera, considéré comme l'un des
"penseurs" du génocide. Important pays d'immigration, le Canada
abriterait 800 génocidaires présumés selon des estimations d'associations
de rescapés. Ottawa a reçu en 2007 une demande d'extradition de Kigali
et d'Interpol à l'encontre de cinq hommes. Mais la demande est restée
lettre morte.
"Une mauvaise image aux criminels"
"Cela donne une mauvaise image aux criminels", dit à l'AFP Paulin
Nteziryayo, vice-président de l'association Page-Rwanda. "Il n'y a pas de
priorité marquée de faire de la traque des génocidaires rwandais une
priorité", affirme à l'AFP René Provost, directeur du Centre sur les Droits
de la personne et sur la pluralité juridique, à l'Université McGill.
Les deux hommes saluent cependant la mise en jugement depuis 2007 de
Désiré Munyaneza, un Hutu accusé d'avoir dirigé une milice. Ce premier
procès du genre au Canada constitue un signe encourageant, mais aussi
"un test", pense M. Provost, car "en dehors de l'Europe" peu d'Etats font
de même, bien que plus d'une centaine de pays aient adhéré à la Cour
pénale internationale (CPI).
Et, en dépit de la lenteur intrinsèque de la justice, on assisterait au "début
d'une culture de la justice pénale internationale", pense le juriste
canadien, estimant que ce processus va encourager "les Etats à identifier
le devoir d'arrêter et de juger des individus qui ont commis des actes de
génocide comme une de leurs obligations."
==============
Le dossier Bruguière devient obsolète
Le dossier monté par le juge d'instruction français Jean-Louis Bruguière
sur le génocide rwandais menace de s'effondrer, révèle Le Soir lundi. Le
traducteur rwandais qui a assisté le juge dans les interrogatoires de
témoins s'avère être "tout sauf neutre".
Fabien Singaye, le traducteur, est le beau-fils de Félicien Kabuga, l'un des
financiers du génocide toujours recherché par Interpol, et était lié au clan
présidentiel. Il opérait également comme agent de renseignements pour le
régime alors qu'il travaillait à l'ambassade du Rwanda à Berne.
"Avec un traducteur aussi 'engagé' que Fabien Singaye, rien d'étonnant à
ce que des témoins comme Emmanuel Ruzindana (qui ne parle pas le
français) aient déclaré par la suite n'avoir rien reconnu des propos qu'ils
avaient réellement tenus", écrit Le Soir.
http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/232168/-15+ans+plus+tard+les+auteurs+du+genocide+rwandais+courent+toujou
rs
GENOCIDE CAMBODJIEN
"Le
procès de Douch doit être un signal fort pour tous
les Cambodgiens"
Par Lauranne Provenzano, publié le 06/04/2009 11:00 - mis à jour le
06/04/2009 12:12
Le procès de Kang Kek Ieu, le tortionnaire de la prison de Tuol Sleng plus
connu sous le nom de "Douch", se déroule ces jours-ci à Phnom Penh.
Témoin au procès et rescapé des camps de "rééducation" de Pol Pot, Ong
Thong Hoeung mesure, pour LEXPRESS.fr, la portée historique de cet
événement.
Les premiers débats dans le procès de Douch, l'ex-dirigeant de la prison
cambodgienne de Tuol Sleng S21 -où on estime à plus de 14 000 le
nombre de personnes tuées entre 1975 et 1979 - ont commencé le 30
mars à Phnom Penh, 30 ans après la fin de la dictature des Khmers
rouges.
L'ancien tortionnaire est accusé de crimes de guerre, de crimes contre
l'humanité, de torture et de meurtres avec préméditation. Une nouvelle
session de débats reprend ce lundi 6 avril.
Que représente pour vous, 30 ans après la fin du régime khmer rouge,
l'ouverture du procès de Douch?
Mieux vaut tard que jamais! Ce procès, aussi imparfait soit-il, a au moins
le mérite d'exister. Sans cela, la culpabilité des responsables n'aurait
jamais été reconnue. Pour moi, comme pour toutes les victimes, ce procès
est nécessaire. Il l'est aussi pour toute la société cambodgienne. Bien sûr,
il y a des doutes sur la légitimité de ce tribunal hybride et sur les
audiences, qui se déroulent au Cambodge - dont la plupart des dirigeants
actuels sont des anciens criminels. J'aurais évidemment préféré un
tribunal international.
Que ressentez-vous quand vous entendez Douch demander pardon devant
la Cour, puis quand son avocat demande sa libération en attendant le
jugement?
Je "comprends" cette démarche, et c'est déjà beaucoup dire de mon état
d'esprit. Mais nous ne pourrons jamais comprendre et pardonner. Il faut
savoir qu'aujourd'hui encore, au Cambodge, les anciennes victimes et
leurs bourreaux vivent toujours ensemble... Lors de la rédaction de mon
livre, j'ai rencontré d'autres victimes et, comme moi, elles ne peuvent pas
admettre ce qu'il s'est passé.
C'est peut-être une manière d'atténuer son crime, mais il ne pourra
jamais être diminué. Et il ne le faut surtout pas, il ne faut jamais oublier
comment les massacreurs ont tué les femmes et les enfants, avant de
rentrer chez eux le soir embrasser leurs femmes et leurs enfants. Il est
facile aujourd'hui de dire: "c'est Pol Pot le seul responsable". Mais si c'était
le cas, si un seul homme était à l'origine de tout cela, le Cambodge
n'aurait pas perdu deux millions de personnes en quatre ans. Il ne faut
pas se retrancher derrière des excuses en prétendant qu'on n'a pas eu le
choix. J'appelle cela, moi, de la "Servitude volontaire" pour reprendre la
terminologie de La Boétie.
Que pensez-vous des déclarations du Premier ministre cambodgien, Hun
Sen, selon qui il est préférable de ne pas chercher d'autres coupables et
de se limiter à juger ces cinq-là?
Hun Sen dit qu'il faut enterrer le passé, mais nous ne sommes pas
d'accord. Il a tout fait pour empêcher le procès actuel, avant de céder.
Depuis deux ans, le procureur Robert Petit demande à la partie
cambodgienne de convoquer de nouveaux suspects.
Mais le Cambodge n'est pas un Etat de droit, c'est un Etat où la justice
n'existe pas réellement, où l'on est dans un régime post-totalitaire
d'hommes forts. Le Premier ministre l'a dit: il préfère voir le tribunal
échouer plutôt que de nouveaux suspects interrogés. Au fond, l'on voit
bien qu'il s'agit d'un tribunal politique. C'est risqué, mais c'est toujours
mieux que pas de tribunal du tout.
Avec ce procès, il ne s'agit pas de punir tous les coupables, car même si
cela me semble indispensable, je ne pense pas que ce sera fait. Il s'agit
surtout d'envoyer un signal fort non seulement aux victimes, mais, aussi à
tout le peuple cambodgien ainsi qu'au gouvernement pour leur dire: "vous
voyez, les horreurs commises, un jour, finiront bien par être punies".
Personne ne doit être à l'abri, dans l'impunité.
Qu'attendez-vous de ce procès?
Ce qui pourra en ressortir de positif, c'est la pédagogie que cela doit
apporter. Personne ne naît génétiquement monstre, mais le devient, à une
occasion précise. A l'époque des Khmers rouges, je ne m'explique pas
quelles ont été ces raisons, mais ce que je sais c'est que ce procès servira
à apprendre aux hommes qu'on peut avoir en soi le plus beau, le
Bouddha, et le plus laid aussi, des Staline, des Pol Pot, en chacun de nous.
Moi-même, lorsque j'ai été enfermé dans un camp de rééducation, j'aurais
pu faire des choses terribles. Là-bas, on apprend aux gens la
dénonciation. Et quand on vit dans ces conditions-là, que l'on n'a plus
aucune perspective d'avenir, on se dispute pour n'importe quoi. Croyezmoi, pour se faire bien voir ou pour avoir quelque chose à manger,
beaucoup seraient prêts à tout. Mais je me suis forcé à raisonner pour
échapper à ça.
*
Ce procès doit montrer que des Cambodgiens ont été capables de faire du
mal à d'autres Cambodgiens, et que l'Homme peut faire souffrir ses
semblables.
Vous prônez donc un travail de mémoire?
Quand je retourne au Cambodge, deux fois par an, je suis à chaque fois
un peu plus bouleversé de voir que les jeunes, qui sont nés à l'époque de
la dictature ou juste après, n'ont pas d'éducation en général, et sur ce
sujet encore moins. Ils ne sont pas informés de ce qu'il s'est passé, rien
ou presque ne figure dans les livres d'Histoire.
Je crois que cela vient en grande partie de la mentalité asiatique. On
oublie assez vite le passé, on vit dans une société du présent, alors qu'en
Europe on demande pardon. Les Allemands l'ont fait, eux. Et c'est une
raison de plus pour parler, ce silence ne peut plus durer. En cela, c'est
finalement une très bonne chose que le procès se tienne à Phnom Penh,
pour impliquer l'opinion publique et la société civile cambodgienne. Car il
est toujours très triste de voir que les gens n'ont pas appris de l'Histoire
et refont toujours les mêmes choses...
===============
Ong Thong Hoeung
Ong Thong Hoeung, 63 ans, est un rescapé miraculeux des camps de
"rééducation" sous la dictature des Khmers rouges. Ancien opposant, il est
aujourd'hui installé à Bruxelles et se consacre à l'écriture. Il est
notamment l'auteur de J'ai cru aux Khmers rouges (Buchet-Chastel,
2003), un livre qui retrace son aveuglement au début du régime de Pol Pot
en lequel il a voulu croire, avant de déchanter. Il fait partie des témoins
entendus lors du procès des dirigeants khmers rouges se déroulant au
Cambodge. Pour ce faire, il a déposé son témoignage douze heures
durant, en novembre 2008 à Phnom Penh.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-proces-de-douch-doitetre-un-signal-fort-pour-tous-les-cambodgiens_751554.html
DARFOUR
Darfour: Gration craint une aggravation
04/04/2009 - 17:54
Le Darfour est au bord d'une aggravation de la crise humanitaire après
l'expulsion d'ONG par le Soudan et il a besoin d'une amélioration rapide du
dispositif de distribution des secours, a déclaré samedi Scott Gration,
émissaire des Etats-Unis au Soudan.
Gration a fait cette déclaration dans le nord du Darfour, un mois après
l'expulsion de 13 ONG et la fermeture de trois organisations locales
accusées d'avoir aidé la Cour pénale internationale à lancer un mandat
d'arrêt contre le président Omar Hassan el Béchir, accusé de crimes de
guerre.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200914/darfour-grationcraint-une-aggravation_199948.html?popup
Darfour: la situation humanitaire va s'aggraver selon
un émissaire américain
Il y a 1 jour
KHARTOUM (AFP) — La situation humanitaire au Darfour est "sur le point
de s'aggraver", a déclaré samedi l'envoyé spécial des Etats-Unis, Scott
Gration, un mois précisément après l'expulsion d'ONG internationales
actives dans cette région de l'ouest soudanais en proie à la guerre civile.
"Je suis revenu très préoccupé par ce que j'ai vu et je crois que la crise au
Darfour est sur le point de s'aggraver", a affirmé Scott Gration lors d'une
conférence téléphonique avec un petit groupe de journalistes après sa
visite en matinée du camp de Zam Zam (nord du Darfour).
"Nous devons prendre des mesures immédiates pour sauver des vies", a
ajouté le nouvel émissaire des Etats-Unis au Soudan, au troisième jour de
sa visite dans le pays.
Le camp de Zam Zam a accueilli récemment 36.000 nouveaux déplacés,
alors que les autorités soudanaises ont expulsé d'importantes ONG
travaillant dans ce camp.
Le président Omar el-Béchir a en effet décidé début mars d'expulser 13
ONG internationales en réponse au mandat d'arrêt émis contre lui par la
Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre
l'humanité au Darfour.
Les Etats-Unis ont exhorté en vain le Soudan à revenir sur sa décision
d'expulser ses ONG. Et Khartoum a annoncé un plan visant à remplacer
les ONG expulsées par des organisations locales.
"Nous voulons travailler avec les ONG soudanaises. Je pense qu'elles ont
la capacité pour combler une partie du vide en terme (de distribution)
alimentaire", a assuré l'émissaire américain, qui s'est dit préoccupé par les
questions de santé et d'accès à l'eau potable dans les dizaines de camps
de déplacés qui émaillent le Darfour.
"Le manque d'eau cause des éruptions cutanées et d'autres problèmes", a
souligné M. Gration, citant entre autres la diarrhée. "Les réserves
diminuent au point où l'eau ne sera plus disponible au cours des prochains
mois", a-t-il averti.
Or "cette crise peut être évitée, elle peut être prévenue et atténuée par un
plan créatif, souple et pratique", a déclaré l'émissaire nommé il y a deux
semaines par le président américain Barack Obama.
"Nous devrons augmenter la capacité et le nombre des agences
humanitaires... et améliorer l'environnement de travail des agences afin
qu'elles soient plus efficaces", a-t-il ajouté.
Il a appelé à une "solution politique" de la crise au Darfour afin de mettre
fin à ce conflit qui a déplacé 2,7 millions de personnes depuis 2003 et fait
des milliers de morts.
Le conflit oppose une myriade de groupes rebelles au gouvernement
central de Khartoum, mais est en vérité beaucoup plus complexe si l'on
tient compte des affrontements tribaux et du banditisme endémique sur
les routes du Darfour.
Le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le plus militarisé des
groupes rebelles du Darfour, et le gouvernement soudanais ont signé à la
mi-février un accord en vue d'éventuels pourparlers de paix. Mais ce
groupe a depuis indiqué qu'il avait l'intention de se retirer de cet accord.
Une rencontre entre Khartoum et les rebelles est en théorie prévue au
cours du prochain mois. "Je crois que nous pouvons travailler ensemble ce
qui signifie, les groupes rebelles, le gouvernement (soudanais) et d'autres
parties afin de trouver une solution qui vaille pour tous", a dit encore
l'émissaire américain.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hzDsgaOjreOn_Bf
qVdKzUDkwRykg
Le président soudanais nie le retrait d'explusion des
ONG étrangères
2009-04-02 07:29:13
KHARTOUM, 1er avril (Xinhua) -- Le président soudanais Omar el- Béchir a
écarté mercredi la possibilité de renoncer à sa décision d'expulser 13
organisations non gouvernementales (ONG)accusées par Khartoum d'avoir
remis des informations fausses à la Cour pénale internationale(CPI).
"Nous ne renoncerons pas à l'expulsion de ces organisations car elles
étaient un front des services de renseignements occidentaux", a affirmé le
président soudanais aux journalistes à l'aéroport de Khartoum à son
retour de Doha, capitale quatariote, où il assistait aux sommets des pays
de la Ligue arabe et de l'ASPA ( Amérique du sud/Pays arabes).
Le président el-Béchir a lancé de nouveau une violente attaque contre les
ONG expulsées, accusées d'être impliquées dans les activités menaçant la
sécurité nationale soudanaise.
"Ces organisations n'étaient pas humanitaires, mais ont cherché à
déstabiliser le pays et certaines d'entre elles ont signé des accords
confidentiels avec la Cour pénale internationale", a-t-il critiqué.
Il a réaffirmé que le mandat d'arrêt délivré contre lui par la CPI ne
pourrait pas limiter ses déplacements intérieurs et à l'étranger.
Il a décrit le sommet arabe à Doha comme un bon succès, ajoutant que
"ce sommet a approfondi la réconciliation arabe et créé un mécanisme
pour une action conjointe arabe après avoir surmonté certaines
divergences qui avaient donné un effect négatif au monde arabe dans le
passé".
Lors de son retour de Doha, le président soudanais a effectué une Omra,
le petit pèlerinage, à La Mecque, en Arabie saoudite et a eu une rencontre
avec le roi d'Arabie saoudite Abdullah bin Abdul Aziz.
Après la CPI eût émis un mandat d'arrêt contre lui le 4 mars, M. el-Béchir
s'est rendu en Egypte, en Erythrée, en Libye, au Qatar et en Arabie
saoudite.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200904/02/content_849999.htm
Thabo Mbeki: le conflit au Darfour "dure depuis trop
longtemps"
Il y a 19 heures
KHARTOUM (AFP) — Le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps", a
affirmé samedi soir l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki à l'issue d'un
entretien avec le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un
mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
Ce conflit "dure depuis trop longtemps. Il est très onéreux à plusieurs
égards. Quelque chose doit être fait pour y mettre fin le plus vite
possible", a déclaré M. Mbeki à la presse à Khartoum.
Il préside un groupe de haut niveau de l'Union africaine (UA) --aussi
composé des anciens présidents du Burundi, Pierre Buyoya, et nigérian
Abdusalami Abubakar-- qui a pour mandat d'étudier la situation au
Darfour et de soumettre des recommandations au Conseil de paix et de
sécurité de l'UA.
La délégation de l'UA s'est entretenue cette semaine avec des dirigeants
soudanais, des chefs tribaux du Darfour, des représentants des déplacés
et les responsables de la mission de maintien de la paix UA-ONU au
Darfour (Minuad) avant de clôturer sa première visite officielle par un
entretien avec le président Béchir.
"Nous avons été très contents lorsque le président a dit qu'un ordre avait
été donné à tous les ministères et les agences afin qu'ils coopèrent
entièrement avec le panel" de l'UA, a expliqué M. Mbeki.
La CPI a émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre M. Béchir pour crimes
de guerre et contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en
proie à un conflit complexe qui a déplacé 2,7 millions de personnes.
"L'Union africaine n'a pas demandé au panel de se pencher sur la question
de la CPI", a averti M. Mbeki dont le groupe évaluera toutefois l'impact de
l'expulsion par Khartoum de 13 ONG internationales sur la situation
humanitaire au Darfour.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h2WqcnsE0b4B3A
K8jM7lRL9c0ZuQ
Soudan: El-Bechir adresse un message à Medvedev
12:05 | 03/ 04/ 2009
MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. Le président soudanais Omar el-Béchir a
fait parvenir à son homologue russe Dmitri Medvedev un message spécial,
rapporte le correspondant de RIA Novosti.
Le message a été remis au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï
Lavrov, par un envoyé du leader soudanais, le ministre de l'Economie et
des Finances Awad Ahmed al-Jaz, lors de leur rencontre vendredi à
Moscou.
Au cours de sa visite officielle à Moscou du 2 au 4 avril, M. al-Jaz envisage
de passer en revue avec les diplomates russes les questions relatives à la
coopération des deux pays. Le ministre soudanais rencontrera Mikhaïl
Marguelov, président du comité des affaires internationales du Conseil de
la Fédération, chambre haute du Parlement russe.
"Nous sommes sûrs que votre visite permettra de définir les axes de notre
coopération ultérieure", a indiqué M. Lavrov rencontrant le ministre
soudanais. Selon lui, la Russie envisage de "promouvoir les rapports avec
le Soudan dans les sphères politique et économique".
Selon un diplomate soudanais en poste à Moscou, les négociations
porteront sur les perspectives de la coopération politique et économique
des deux pays, de même que sur la situation au Soudan et les
conséquences d'un mandat d'arrêt international lancé en mars dernier par
la Cour pénale internationale (CPI) contre le président el-Béchir.
http://fr.rian.ru/world/20090403/120897059.html
Darfour: Moscou prône une médiation internationale
19:34 | 03/ 04/ 2009
MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. Moscou espère que le règlement du conflit
au Darfour associera l'ONU, l'Union africaine (UA) et d'autres médiateurs
internationaux, stipule vendredi un communiqué du ministère russe des
Affaires étrangères (MID).
"Lors de la discussion sur la situation au Darfour, l'espoir a été exprimé
que la recherche d'un règlement politique négocié serait poursuivie dans
le cadre de la coopération entre les parties en conflit d'une part, et l'ONU,
l'Union africaine et différents médiateurs d'autre part", lit-on dans le
document publié à l'issue d'un entretien à Moscou entre le ministre russe
des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l'envoyé spécial du président
soudanais, ministre des Finances et de l'Economie nationale du Soudan
Awad Ahmed al-Jaz.
"M.al-Jaz a hautement apprécié la position de la Russie en faveur de la
souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territorial du Soudan,"
rapporte le MID.
La guerre civile qui embrase l'ouest du Soudan depuis 2003 a fait, selon
l'ONU, plus de 300 000 morts et près de 3 millions de réfugiés et de
déplacés, dont des milliers s'entassent dans des camps au Darfour dans
des conditions de vie déplorables, où règnent la violence, la famine et la
maladie. Les autorités soudanaises ne font était que de 10.000 victimes.
http://fr.rian.ru/world/20090403/120909200.html
Darfour: deux membres de l'ONG française Aide
médicale internationale enlevés
05.04.2009, 14h28
Deux membres de l'équipe expatriée de l'ONG française Aide médicale
internationale ont été enlevés dans la nuit de samedi à dimanche par des
"hommes armés non identifiés" à Ed el Fursan, au Sud Darfour, région du
Soudan, a annoncé l'ONG en "dénonçant avec vigueur cet enlèvement".
Interrogée par l'AFP, l'organisation non gouvernementale n'a pas souhaité
à ce stade révéler les identités ni la ou les nationalités de ces personnes.
"Aide Médicale Internationale dénonce avec vigueur cet enlèvement dirigé
contre des membres de son équipe, qui oeuvre au quotidien pour
préserver la santé des populations locales", selon un communiqué de
l'ONG.
Au Darfour depuis fin 2004, Aide médicale internationale est implantée à
Khor Abache et Ed el Fursan, la coordination étant assurée depuis une
base à Nyala.
Malgré le départ récent du Soudan de plusieurs organisations
humanitaires, "on poursuivait notre programme, on n'était pas visés", a
déclaré à l'AFP Frédéric Mar, responsable communication et
développement de l'ONG.
Ses équipes contribuent à l'accès aux soins des populations rurales du
Darfour, notamment en soutenant des cliniques et centres de santé
(réhabilitation, formation du personnel, approvisionnement en
médicaments et matériel médical), et en assurant des activités de
prévention.
"Les autorités françaises sont informées", a précisé M. Mar.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/darfour-deux-membresde-l-ong-francaise-aide-medicale-internationale-enleves-05-04-2009467937.php
ALLEMAGNE
Passé nazi : la justice américaine suspend
l’extradition de John Demjanjuk
04/04 12:54 CET
Justice
John Demjanjuk ne sera pas extradé comme prévu vers l’Allemagne. Un
juge américain a suspendu hier l’extradition de celui qui est accusé d‘être
responsable de l’extermination de 29 000 juifs pendant la seconde guerre
mondiale. Cette suspension avait été réclamée pour des raisons de santé
par les avocats de l’octogénaire. Elle restera en vigueur jusqu‘à ce qu’une
décision soit prise sur la réouverture ou non de son dossier.
Demjanjuk avait été condamné à mort en Israël en 1988. Il est retourné
ensuite aux Etats-Unis après avoir été acquitté par la Cour suprême de
l’Etat hébreu faute de preuves.
Le parquet de Munich a émis un mandat d’arrêt en mars dernier à
l’encontre de Demjanjuk. Les enquêteurs allemands disent avoir des
preuves qu’il a personnellement conduit des Juifs dans des chambres à
gaz.
http://fr.euronews.net/2009/04/04/passe-nazi-la-justice-americainesuspend-l-extradition-de-john-demjanjuk/
USA /TURQUIE/ARMENIE
Obama "encourage" le dialogue entre la Turquie et
l'Arménie
LEMONDE.FR avec AFP | 06.04.09 | 14h07 • Mis à jour le 06.04.09 |
14h10
Le président américain, Barack Obama, a déclaré, lundi 6 avril, à la presse
qu'il "encourage" le dialogue entre Turquie et Arménie. Il a assuré que ce
dialogue "pourrait très vite porter ses fruits" vers une normalisation des
relations entre les deux pays. Répondant à une question, M. Obama a fait
comprendre qu'il n'a pas changé d'avis sur la réalité du génocide
arménien, mais a préféré mettre l'accent sur les discussions actuelles
entre Turquie et l'Arménie.
"Je veux aujourd'hui mettre l'accent non sur mes opinions personnelles,
mais sur les opinions des peuples turc et arménien. S'ils peuvent
avancer... le monde entier doit les encourager." Le dialogue entre les deux
pays "pourrait très vite porter ses fruits", a ajouté le président américain.
La Turquie et l'Arménie n'entretiennent pas de relations diplomatiques. La
Turquie refuse de considérer comme un génocide les massacres
d'Arméniens, sous l'empire ottoman (1915-1917).
Barack Obama a également déclaré qu'il souhaite renforcer les liens déjà
"solides" entre son pays et la Turquie. "Nous avons constaté une
amélioration constante des relations américano-turques", en dépit d'un
refroidissement en 2003 dû à l'opposition de la Turquie à la guerre en
Irak, a déclaré M. Obama. "Je ne pense pas qu'elles [les relations
bilatérales] se sont jamais détériorées au point que nous ne soyons plus
amis ou alliés. Ce que j'espère, c'est bâtir sur ce qui est une base déjà
solide", a-t-il dit.
http://www.lemonde.fr/international/article/2009/04/06/obamaencourage-le-dialogue-entre-la-turquie-et-l-armenie_1177422_3210.html
Arménie: La Turquie écarte un accord immédiat
03/04/2009 - 21:35
La Turquie et l'Arménie ne signeront d'accord frontalier qu'une fois que
l'Arménie et l'Azerbaïdjan auront résolu leur différend au sujet du HautKarabakh, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan. Alors qu'Ankara et Erevan amorcent un timide réchauffement
après un siècle d'hostilité, les médias turcs spéculaient récemment sur
une possible réouverture de la frontière. Ankara en a fermé les points de
passage en 1993, en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan, qui luttait alors
contre les séparatistes soutenus par l'Arménie dans sa région du HautKarabakh.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200914/armenie-laturquie-ecarte-un-accord-immediat_199766.html?popup
Premier accroc : Nalbandian annule in extremis son
voyage à Istanbul
lundi6 avril 2009, par Ara/armenews
Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian n’ira pas
à la deuxième conférence de l’Alliance des Civilisations (suivi par des
représentants de hauts rangs de trente pays), qui débute ce lundi dans la
plus grande ville de Turquie en même temps que doit commencer la visite
d’Obama dans ce pays. La décision de Nalbandian, constitue le premier
gros accroc public au processus de négociations entamé depuis l’invitation
de venir en Arménie lancé au président Gul l’été dernier par son
homologue arménien.
Ce changement de programme de dernière minute ( la visite en Turquie de
Nalbandian était encore d’actualité dimanche 5 avril), est consécutive à
une prise de position conjointe du président turc et de son premier
ministre qui n’était apparemment pas prévue au programme. Dans cette
déclaration les deux principaux dirigeants turcs ont affirmé que « la
Turquie ne lèverait pas son blocus sur l’Arménie tant que ses préconditions
concernant le conflit du Karabagh et la reconnaissance internationale du
génocide arménien ne seraient pas satisfaites ». Le ministre des Affaires
étrangères arménien a réagi en déclarant à l’agence interfax, que «
l’établissement des relations arméno-turque devait être déterminé par
aucune condition préalable, et c’est avec cette compréhension des choses
qu’on été conduites les négociations avec le côté turc ».
« L’établissement de relations arméno-turc ne doit pas interférer avec la
question du Karabagh, et cette question n’a pas été discutée dans les
négociations visant à établir des relations entre l’Arménie et la Turquie. Je
veux également souligner, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, que
l’établissement de relations arméno-turques, ne saurait mettre en cause la
véracité du génocide des Arméniens.
Des dizaines de pays, des organisations internationales ont reconnu le
génocide des Arméniens, et l’Arménie a salué ces reconnaissances. Je
pense que les déclarations faisant état de conditions préalables à
l’établissement de relation arméno-turque peuvent être vue comme une
tentative d’abandonner les avancées enregistrées pendant les négociations
» a conclu le ministre arménien des Affaires étrangères dans un
communiqué distribué juste avant son envol annulé pour Istanbul.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50579
USA / TURQUIE
Entretien entre les présidents américain et turc
2009-04-06 19:57:40
ANKARA, 6 avril (Xinhua) -- Le président américain Barack Obama s'est
entretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais
présidentiel.
Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue
turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.
M. Gul a organisé une cérémonie d'accueil en l'honneur de M. Obama
avant d'entamer une rencontre à huis clos. Les deux présidents doivent
discuter d'une série de sujets allant du réchauffement des relations
bilatérales aux questions régionales liées à l'Irak, à l'Iran, à l'Afghanistan
et à la Palestine.
Avant de se rendre au palais présidentiel, le président Obama a visité le
mausolée de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur de la Turquie moderne.
"En tant que 44e président des Etats-Unis d'Amérique, j'ai la volonté de
renforcer les relations entre les Etats-Unis et la Turquie et de soutenir la
vision de la Turquie de M. Ataturk comme une démocratie moderne et
prospère qui donne de l'espoir à son peuple et apporte la paix dans le
pays et dans le monde", a-t-il déclaré.
Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue
turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.
Les relations bilatérales entre la Turquie et les Etats-Unis, deux alliés
étroits de l'OTAN, se sont détériorées depuis que la Turquie a refusé en
2003 d'autoriser les troupes américaines à lancer une invasion en Irak
depuis son territoire. La guerre irakienne dirigée par les Etats-Unis a fait
l'objet d'une large opposition dans ce pays à majorité musulmane.
La visite de M. Obama en Turquie, la dernière étape de son premier
voyage européen depuis son investiture, est considérée comme une étape
visant à réchauffer les liens entre les deux pays et à rechercher le soutien
du seul allié musulman des Etats-Unis sur les questions irakienne et
afghane et, point important, à aider Washington dans son approche en
direction du monde musulman.
Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue
turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.
M. Obama s'adressera aussi au Parlement turc et rencontrera dans la
journée le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ainsi que des
dirigeants de partis politiques.
Il se rendra ensuite dans la plus grande ville de Turquie, Istanbul, pour
participer à un forum de l'Alliance des civilisations, une organisation initiée
par l'Espagne et la Turquie et fondée en 2005 sous les auspices des
Nations unies dans le but de s'attaquer aux tensions dues aux différences
culturelles.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200904/06/content_853059.htm
Obama veut tourner la Turquie vers l’Occident
AFP
A Ankara, le président américain s’est efforcé de raffermir les liens entre
les deux alliés éprouvés par la guerre en Irak. Hier, il a défendu l’adhésion
de la Turquie à l’Union européenne, malgré les réserves d’Angela Merkel et
l’opposition de Nicolas Sarkozy.
Le président américain a rencontré aujourd’hui les dirigeants turcs pour
ancrer cet Etat musulman à l’Ouest. Avant de quitter Prague dimanche,
Barack Obama a défendu l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne,
donnant le signal de sa visite: regagner la confiance de ce pays
d’importance géostratégique, qui aspire à rejoindre le bloc européen.
«Bravo Obama!» se félicitait ainsi le journal à grand tirage Sabah, saluant
le geste d’Obama qui a déplu cependant au président français Nicolas
Sarkozy. Ce dernier a réitéré haut et fort son opposition à une adhésion
turque.
Le cas arménien
Le président a entamé son programme à Ankara par une visite au
mausolée du fondateur de la Turquie, Mustafa Kemal Atatürk (18811938), qui a donné naissance en 1923 à une République laïque sur les
cendres de l’empire ottoman.
Un empire accusé d’avoir perpétré à son déclin un «génocide» envers sa
population arménienne, de 1915 à 1917. Ankara souhaite que M. Obama
renonce à qualifier de génocide les massacres d’Arméniens, revenant sur
ses déclarations pendant sa campagne électorale.
Publicité
Après avoir déposé une gerbe, M. Obama a signé le livre d’or du mausolée
où il a souligné sa volonté de «consolider les relations entre les Etats-Unis
et la Turquie et renforcer la vision et l’héritage d’Atatürk», allusion à une
Turquie tournée vers l’Occident. «Paix dans la patrie, paix dans le
monde», a aussi inscrit Obama, reprenant une expression d’Atatürk.
Un entretien avec son homologue Abdullah Gül a suivi. Le tête-à-tête
devait se terminer par une conférence de presse. Après un discours au
Parlement, M. Obama est attendu à Istanbul, où il rencontrera mardi les
chefs religieux, puis un groupe d’étudiants, et visitera deux mosquées.
Un allié stratégique
«Le président va réaffirmer son sentiment que la Turquie est un allié
déterminant, et constitue une partie importante de l’Europe. Il a voulu se
rendre en Turquie parce qu’il pense qu’il faut relancer les relations entre
les deux pays, distendues ces dernières années», a déclaré dimanche à la
presse un responsable américain faisant partie de la délégation d’Obama,
qui effectue sa première visite dans un pays musulman.
Les relations entre les deux alliés de l’OTAN s’étaient tendues en 2003,
après l’intervention militaire américaine en Irak, à laquelle les Turcs se
sont opposés en refusant d’ouvrir leurs frontières aux troupes américaines
pour une invasion par le nord. Les choses se sont améliorées depuis, les
Etats-Unis fournissant des renseignements à l’armée turque pour déloger
les séparatistes kurdes repliés dans le nord de l’Irak.
Selon le même responsable, M. Obama souhaite discuter des défis
régionaux communs tels que «la menace terroriste, la guerre en
Afghanistan, les relations avec l’Iran, et l’objectif partagé d’une paix
durable entre Israël et ses voisins.» La Turquie est une alliée d’Israël, et
partage des frontières avec l’Irak et l’Iran.
Lors de sa tournée, M. Obama a réclamé de ses alliés l’envoi de troupes
supplémentaires en Afghanistan, où la Turquie a 900 hommes. Ankara ne
souhaite pas pour l’instant aller au-delà. Un impressionnant dispositif de
sécurité a été mis en place à l’occasion de cette visite: 4000 policiers dans
la capitale et près de 9000 autres à Istanbul.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a1e35d6c2290-11de-a52bc28383860294/Obama_veut_tourner_la_Turquie_ve
rs_lOccident
Obama entame la visite d'Etat en Turquie
2009-04-06 11:26:30
Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche soir dans la
capitale turque d'Ankara pour entamer sa première visite d'Etat dans une
nation musulmane.
ANKARA, 5 avril (Xinhua) -- Le président américain Barack Obama est
arrivé dimanche soir dans la capitale turque d'Ankara pour entamer sa
première visite d'Etat dans une nation musulmane.
Il s'agit de la deuxième visite à l'étranger du président Obama après son
voyage au Canada depuis son investiture en janvier.
Lors de son séjour de deux jours en Turquie, M. Obama devra rencontrer
le président turc Abdullah Gül, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan
ainsi que d'autres officiels turcs.
Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche soir dans la
capitale turque d'Ankara pour entamer sa première visite d'Etat dans une
nation musulmane.
Les deux côtés devront discuter des mesures à prendre pour promouvoir
les relations bilatérales, qui se sont tendues en 2003 lorsque la Turquie a
refusé l'invasion des troupes américaines en Irak en traversant son
territoire, et d'une forte étendue d'affaires dont l'Irak, l'Afghanistan, les
développements au Moyen- Orient, l'Iran, et l'Arménie, selon le ministre
des Affaires étrangères Ali Babacan.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200904/06/content_852599.htm
Obama est arrivé en Turquie, "allié" des Etats-Unis
NOUVELOBS.COM | 06.04.2009 | 07:05
Le président américain devrait réaffirmer, face au Premier ministre
Erdogan, le soutien à la demande d'Ankara d'entrer dans l'Union
européenne.
Le président américain Barack Obama effectue lundi 6 et mardi 7 avril une
visite en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis, et plus grand pays
musulman membre de l'Otan, qu'il a inclu dans sa tournée européenne.
Arrivé dimanche soir dans la capitale turque, Barack Obama s'entretiendra
à Ankara avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le parti
est issu de la mouvance islamiste. Il prononcera un discours devant le
parlement.
Mardi à Istanbul, il rencontrera des dirigeants religieux, puis des
étudiants, et visitera plusieurs mosquées.
Soutien à la demande d'entrer dans l'UE
"Le président va réaffirmer son sentiment que la Turquie est un allié
déterminant, et constitue une partie importante de l'Europe. Il a voulu se
rendre en Turquie parce qu'il pense qu'il faut prendre des mesures pour
relancer les relations entre les deux pays, distendues ces dernières
années", a déclaré dimanche soir un responsable américain membre de la
délégation.
"Le président s'entretiendra du progrès des réformes démocratiques en
Turquie, et réaffirmera le soutien américain à la demande de la Turquie
d'entrer dans l'Union européenne", a-t-il ajouté.
Selon le même haut responsable, la menace terroriste, la guerre en
Afghanistan, les relations avec l'Iran, et le Proche-Orient sont aussi à
l'agenda.
La Turquie occupe une position stratégique entre Europe, Proche-Orient et
Caucase. Alliée d'Israël, elle partage des frontières avec l'Irak et l'Iran.
Barack Obama vient de réclamer de ses alliés l'envoi de troupes
supplémentaires en Afghanistan, où la Turquie dispose de 900 hommes.
Mais Ankara n'entend pas pour l'instant augmenter ses effectifs.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090406.OBS21
88/obama_est_arrive_en_turquie_allie_des_etatsunis.html
Obama chez les Turcs
Le Président tentera de regagner la confiance d'un allié stratégique
Publié le : 05.04.2009 | 13h38
Le président Barack Obama tentera, lors d'une visite lundi et mardi en
Turquie, de regagner la pleine confiance de cet allié stratégique dont
Washington craint qu'il ne se détourne de l'Ouest, estiment des analystes.
La Turquie espère que ce déplacement permettra de remettre sur les rails
des rapports bilatéraux mis à mal par l'opposition turque à la guerre en
Irak. Mais de l'avis des analystes, le président américain a de plus amples
idées en tête en arrivant dans un pays dont la situation géographique entre Europe, Caucase et Proche Orient - compte beaucoup aux yeux des
Etats-Unis. "On pense de plus en plus à Washington que les Etats-Unis
sont en train de perdre la Turquie", alors que les deux pays divergent sur
l'Iran, le Soudan ou le mouvement palestinien Hamas, souligne Soner
Cagaptay, de l'Institut de Washington pour les politiques prochesorientales. La confrontation entre le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan et le président israélien Shimon Peres, à propos de l'offensive
militaire israélienne à Gaza, à Davos (Suisse) en janvier, a fait l'effet d'un
signal d'alarme.
Autre raison de cette visite d'Obama : la position géostratégique de la
Turquie.
"La Turquie est le seul pays de l'Otan qui partage des frontières avec l'Irak
et l'Iran. Les Etats-Unis souhaitent en finir avec le premier et résoudre le
problème que pose le deuxième", souligne M. Cagaptay. Selon lui, la
Turquie constitue un point central pour les stratégies militaires
américaines, en Afghanistan et au-delà.
Cette importance stratégique n'est sans doute pas étrangère à
l'intervention de M. Obama qui a permis samedi d'éviter une crise au sein
de l'Otan en obtenant l'approbation d'Ankara à la nomination du Premier
ministre danois Anders Fogh Rasmussen comme nouveau secrétaire
général de l'Alliance. Candidat des Etats-Unis et de plusieurs grands pays
européens, M. Rasmussen était mal vu par Ankara en raison de son
soutien au journal danois qui a publié en 2005 des caricatures
controversées du prophète Sidna Mahommed et du refus de Copenhague
de faire interdire une chaîne kurde émettant depuis le Danemark.
M. Erdogan a affirmé samedi que le président américain avait joué un rôle
décisif en s'engageant à assurer un rôle de "garant" quant aux réserves
d'Ankara.
Le séjour en Turquie de M. Obama viendra dans la foulée de sa
participation au sommet de l'Union européenne, une façon pour lui de
montrer "symboliquement que la Turquie fait partie de l'Europe",
remarque M. Cagaptay. La Turquie figurait initialement parmi les pays
retenus pour le grand discours au monde musulman que le président
américain doit prononcer, mais cette idée ne correspond pas au thème
dominant de son voyage, note l'analyste. L'administration Obama refuse
de mettre l'accent sur le caractère musulman de la Turquie, et souligne au
contraire qu'elle fait partie de l'Occident, dit-il. (…) M. Obama
s'entretiendra ce lundi à Ankara avec les dirigeants turcs, avant de se
rendre à Istanbul pour participer à un dîner avec le président Abdullah
Gül, assister à une table ronde avec des étudiants et visiter plusieurs lieux
historiques.
------------------------------------------------------------------------Pour l'adhésion d'Ankara
Le président américain Barack Obama a soutenu dimanche l'entrée de la
Turquie dans l'Union européenne, qui enverrait "un signal important",
alors que cette adhésion en cours de négociation reste controversée parmi
les pays européens. L'adhésion de la Turquie au bloc constitué aujourd'hui
de 27 pays "constituerait un signal important" envoyé à ce pays
musulman, et un moyen "d'ancrer fermement" ce pays dans la sphère
européenne, a-t-il déclaré lors d'une intervention devant les dirigeants de
l'UE à Prague. Ses propos étaient retransmis en direct à la télévision. Les
pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en
octobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la
France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer
dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui. Les Etats-Unis et
le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une
adhésion.
Par AFP
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=111&id=110885
Nouvelle lune de miel entre Turcs et Américains
05/04/2009 22:11
Le président Obama se rend en Turquie lundi et mardi 7 avril, après avoir
soutenu dimanche la demande d’adhésion du pays à l’Union européenne
Dire que les Turcs sont ravis de la visite de Barack Obama est un
euphémisme. Ils sont flattés par la seule visite bilatérale de la tournée
européenne du nouveau président des États-Unis. Celui-ci, après avoir été
à Londres pour le G20, à Strasbourg pour l’Otan et à Prague pour un
sommet avec l’Union européenne, vient à Ankara uniquement rencontrer
ses homologues turcs, même s’il participera au Forum pour l’alliance des
civilisations qui se tient aujourd’hui et demain à Istanbul.
L’autre sujet de satisfaction pour Ankara est l’inclusion de cette visite dans
une tournée en Europe et non au Proche-Orient : preuve de l’importance
donnée par Washington à la position stratégique de la Turquie, pont entre
Orient et Occident, membre de l’Otan et candidate à l’Union européenne.
Dès hier, Barack Obama a soutenu cette candidature. L’adhésion de la
Turquie à l’Union européenne « constituerait un signal important » envoyé
à ce pays musulman et un moyen de l’« ancrer fermement » dans la
sphère européenne, a-t-il déclaré devant les dirigeants de l’UE à Prague.
Prenant un virage, la diplomatie américaine a d’ailleurs rectifié le
jugement de l’administration Bush qui associait la Turquie à « l’islam
modéré ». Barack Obama, lui, préfère souligner le caractère laïque de la
République turque. Il ne devrait donc pas prononcer en Turquie son
discours sur le monde musulman, même s’il pourrait adresser certains
messages lundi à l’Assemblée nationale. Autre signe qui ne trompe pas :
l’intensité du trafic diplomatique. Jamais, dans l’histoire, un chef d’État
américain ne s’était rendu aussi vite en Turquie après son entrée en
fonction, et ce un mois à peine après la venue de sa nouvelle secrétaire
d’État Hillary Clinton. La visite du président Obama sera d’ailleurs
rapidement suivie de celle de son secrétaire à la défense.
Huit années de tension
Pour les Turcs, le message est clair : Barack Obama veut reconquérir le
cœur des dirigeants et de l’opinion publique turcs, après huit années de
tension. Le refus d’Ankara en 2003 d’autoriser les troupes américaines à
utiliser son territoire pour attaquer l’Irak avait marqué le début d’une
profonde crise entre les deux pays. Pour Gün Kut, professeur à l’université
du Bosphore à Istanbul, « la nouvelle équipe chargée de la politique
étrangère à Washington est constituée de personnes qui ne veulent pas
perdre la Turquie et qui ont critiqué ceux qui, au sein de l’administration
Bush, avaient perdu la Turquie ». Selon lui, les États-Unis ont réalisé que
les Turcs avaient toujours été « une partie de la solution » dans
l’ensemble des conflits régionaux, et « non une partie du problème ».
Officiellement, le président Obama vient « renforcer les relations
importantes avec la Turquie ». Une délégation du Congrès a même qualifié
cette visite d’« occasion historique d’améliorer l’un des partenariats les
plus stratégiques des États-Unis ». Irak, Iran, Afghanistan, les dossiers
qu’aborderont ensemble les dirigeants turcs et américains sont nombreux.
« La Turquie pourrait jouer un rôle positif pour le retrait des troupes
américaines d’Irak, estime Kamer Kasim, du Centre de recherche
stratégique international à Ankara (Usak). De même en Afghanistan, la
Turquie a fait du bon travail et elle est l’un des alliés les plus proches de
Washington. » Même recherche de soutien sur le dossier iranien et dans le
processus de paix au Proche-Orient. Barack Obama devrait soutenir le rôle
de facilitateur qu’entend jouer Ankara entre Israéliens et Syriens, mais
aussi entre le Hamas et le Fatah.
Seule ombre au tableau : la promesse faite par le nouveau président
américain aux Arméniens d’employer le terme de génocide. « S’il le
prononce, cela portera un coup fatal aux relations bilatérales », prévient
Sami Kohen, du journal Milliyet. Mais le simple fait qu’il se rende en
Turquie est un signe qu’il ne le fera pas. »
Delphine NERBOLLIER, à Istanbul
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2370011&rubId=786
Turquie: déploiement de 8.800 forces de sécurité
durant la visite d'Obama à Istanbul
2009-04-05 08:17:09
ANKARA, 4 avril (Xinhua) -- Un total de 8.800 forces de sécurité seront
déployées lors de la visite du président américain Barack Obama à
Istanbul, la plus large ville de la Turquie, a déclaré samedi le gouverneur
d'Istanbul Muammer Guler, cité par l'agence de presse Anatolia.
Obama, qui devra arriver dimanche soir en Turquie, tiendra des réunions
dans la capitale turque d'Ankara lundi, et se rendra mardi à Istanbul pour
participer à une session de l'Alliance des civilisations.
Certaines routes et avenues à Istanbul seraient temporairement fermées
au trafic lors de la visite d'Obama, a fait savoir M. Guler, ajoutant qu'il n'y
aurait pas d'interruption dans les services de tramway et ferry.
L'Alliance des civilisations tiendra son deuxième forum à Istanbul en
Turquie les 6-7 avril où devront se présenter sept chefs d'Etat et de
gouvernement, 36 ministres et des chefs de 13 organisations
internationales, selon l'officiel.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200904/05/content_852052.htm
Obama et l'atout turc
Samedi 04 Avril 2009
Par Guillaume PERRIER, à Istanbul
L'immense campus de l'université du Bosphore, à Istanbul, s'étale sur une
colline, en surplomb du détroit qui sépare l'Europe de l'Asie. Avec ses
vastes espaces verts, ses installations modernes et ses centres de
recherche performants, cette université publique, la meilleure du pays,
offre un coin d'Amérique au coeur de l'ancienne capitale ottomane.
Des milliers de jeunes suivent un enseignement en anglais et rêvent de
poursuivre leurs études outre-Atlantique. Après la Chine, la Turquie est le
pays qui fournit le plus gros contingent d'étudiants étrangers aux EtatsUnis, fait remarquer la sociologue turque Nilüfer Narli. "Des docteurs, des
ingénieurs, qui ont donné une image très positive de la Turquie aux Etats-
Unis, contrairement à l'Europe, où ce sont surtout des Turcs des zones
rurales, avec un niveau d'éducation très bas."
La jeunesse turque, qui représente plus de la moitié des 72 millions
d'habitants, attend beaucoup de Barack Obama, à la veille de son arrivée
dimanche 5 avril au soir. C'est à la Turquie qu'il consacre sa deuxième
visite officielle à l'étranger depuis son élection, après le Canada. La
première dans un pays "musulman", même si le qualificatif ne convient
qu'à moitié à cette République laïque. Un geste qui confirme en tout cas le
lien privilégié qui unit les deux pays, membres de l'Otan depuis 1949. Ce
périple doit mener le président américain à Ankara, lundi, pour rencontrer
les responsables politiques et visiter le mausolée de Mustafa Kemal,
fondateur de la Turquie moderne. Puis à Istanbul, mardi, où il prendra
part au sommet de "l'Alliance des civilisations", un projet piloté par les
Nations unies.
"Un nouvel âge d'or"
Alors que le blocage turc à la nomination du secrétaire général de l'Otan a
marqué le sommet de Strasbourg, Barack Obama est bien décidé à
solidifier les liens qui arriment cet allié stratégique au bloc occidental. Il ne
manquera pas de saluer le rôle de pont joué par la Turquie dans la région.
Entre l'Afghanistan et le Pakistan, réunis cette semaine à Ankara, entre
Israël et la Syrie, avec l'Iran ou avec le Hamas, Ankara a multiplié les
tentatives de médiation. La question du retrait des troupes américaines
d'Irak, qui pourrait se faire via la Turquie, devrait également être
évoquée, confirme Faruk Logoglu, ancien ambassadeur turc aux Etats-Unis
et proche du lobby militaire.
Mais la mission première d'Obama sera de réparer les dégâts de la
présidence Bush. L'amitié turco-américaine avait été sérieusement mise à
mal: l'impopularité de l'intervention américaine en Irak, et la peur panique
des Turcs de voir émerger un Etat kurde de ce chaos, ont attisé depuis
2003 la montée de l'antiaméricanisme. En 2007, selon une étude, 64 %
des Turcs estimaient même que les Etats-Unis représentaient "une
menace". "Historiquement, jusqu'à la guerre d'Irak, les Turcs n'ont jamais
été antiaméricains, estime pourtant Nilüfer Narli. La culture américaine est
totalement dominante ici, y compris dans le monde des affaires."
Patriotisme, puritanisme et culture du divertissement caractérisent la
société turque, autant que celle de leur allié américain.
Signe d'embellie, le nouvel occupant de la Maison blanche est devenu le
leader mondial le plus populaire en Turquie, avec 70% d'opinions
favorables. Sitôt après l'élection, des villageois turcs avaient sacrifié 44
moutons dans un village de l'Est, pour fêter la victoire d'Obama, 44e
président américain. Plus récemment, l'une des principales banques du
pays a utilisé l'image d'Obama pour sa dernière campagne publicitaire,
dont les affiches recouvrent les abris bus. En amont de cette visite, Ahmet
Davutoglu, la tête pensante de la nouvelle diplomatie turque, a déclaré
devant les étudiants de l'université de Princeton espérer "un nouvel âge
d'or" dans les relations turco-américaines.
http://www.lejdd.fr/cmc/international/200914/obama-et-l-atoutturc_199967.html
Barack Obama à la reconquête de l'allié turc Laure
Marchand, à Istanbul
06/04/2009 | Mise à jour : 06:46 |
La Turquie, gratifiée d'une visite officielle de deux jours, est bien placée
pour servir d'intermédiaire à Washington sur plusieurs dossiers
importants.
En menaçant de mettre son veto à la nomination de M. Rasmussen à la
tête de l'Otan, le premier ministre turc n'a pas failli à sa réputation
d'homme politique au caractère bien trempé. Il a fallu la garantie de
Barack Obama d'œuvrer au rapprochement entre l'Otan et le monde
musulman pour que Recep Tayyip Erdogan se laisse fléchir. Ce coup
d'éclat, à la veille de la venue du président américain en Turquie, confirme
qu'Ankara, prête à défendre ses intérêts, n'est plus un allié docile mais
qu'elle prend également en compte ceux de Washington. Barack Obama
lui a d'ailleurs aussitôt rendu la politesse en plaidant à Prague pour son
entrée dans l'UE.
Les Turcs ne boudent pas leur plaisir : inclus dans la tournée du président
américain, ils sont les seuls à être gratifiés d'une visite officielle. Arrivé
dimanche soir en Turquie, Barack Obama y séjournera jusqu'à mardi.
Cette attention particulière accordée à son vieil allié dans l'Otan exprime
la volonté de la Maison-Blanche de reconquérir la confiance de ce pays à
cheval sur deux continents et d'en faire une de ses cartes maîtresses au
Proche-Orient.
«La Turquie a une valeur ajoutée évidente pour les Américains qui veulent
renouer avec le monde islamique», analyse Sinan Ülgen, président du
think-tank Edam. La diplomatie turque, qui repose sur le concept «zéro
conflit avec nos voisins», a conduit Ankara à se rapprocher de l'Iran et de
Damas, à parrainer des négociations de paix indirectes entre Israël et la
Syrie, à favoriser la coopération afghano-pakistanaise… Les Turcs sont
bien placés pour servir d'intermédiaires dans de nombreux dossiers
prioritaires de Barack Obama.
En 2003, le refus de laisser passer les soldats américains sur le territoire
turc pour entrer en Irak avait rompu la confiance entre les deux
partenaires. L'hostilité anti-Bush avait atteint des records dans l'opinion.
Mais aujourd'hui, Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie turque,
appelle à «un nouvel âge d'or» dans les relations. Le premier ministre ne
manque pas de rappeler que le deuxième prénom d'Obama est Hussein,
celui du petit-fils du Prophète. Au-delà, l'annonce du retrait des troupes
d'Irak, la fermeture de Guantanamo ou le message d'ouverture adressé à
l'Iran sont reçus avec soulagement en Turquie.
Les Turcs attendent un appui sur deux dossiers cruciaux
Ces réorientations «ouvrent la voie à une coopération dans les domaines
où nous avons des intérêts communs», souligne Murat Mercan, président
de la commission des affaires étrangères au Parlement. La Turquie,
deuxième plus gros contributeur de l'Otan, pourrait renforcer sa présence
civile et militaire en Afghanistan. Surtout, Ankara a déclaré être prêt à
faciliter le départ des soldats américains d'Irak. La mise à disposition de
sa base aérienne d'Incirlik et de ses ports sera au centre des discussions.
En retour, les Turcs attendent un appui sur deux dossiers cruciaux. Que
Washington continue à faire pression sur le gouvernement autonome
kurde en Irak pour qu'il lutte contre les rebelles du PKK dans le nord du
pays. Et la reconnaissance du génocide arménien par la Chambre des
représentants ou la Maison-Blanche serait perçue comme un casus belli
diplomatique.
Mais la Turquie ne veut pas rester cantonnée dans un statut de médiateur
: elle entend être associée «à l'élaboration de la politique régionale»,
selon Murat Mercan. Pour Faruk Logoglu, ancien ambassadeur aux ÉtatsUnis, ces ambitions sont «surévaluées». Le président iranien a déjà
opposé une fin de non-recevoir à la proposition de médiation turque.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/06/0100320090406ARTFIG00257-barack-obama-a-la-reconquete-de-l-allie-turc.php
Obama entame une visite en Turquie, allié
"déterminant" des Etats-Unis
Il y a 15 heures
ANKARA (AFP) — Le président américain Barack Obama est arrivé
dimanche à Ankara pour une visite de deux jours en Turquie, "allié
déterminant" des Etats-Unis et plus grand pays musulman de l'Otan, dont
il a appuyé la candidature à l'Union européenne.
M. Obama, qui effectue en Turquie la dernière étape d'une tournée en
Europe, est arrivé à 21H10 (18H10 GMT) à l'aéroport Esenboga. Il a été
accueilli par le ministre de l'Economie Mehmet Simsek, et son épouse
américaine.
Après des entretiens lundi à Ankara avec les dirigeants turcs et un
discours au parlement, M. Obama est attendu à Istanbul, où il rencontrera
mardi les autorités religieuses, puis un groupe d'étudiants, et visitera deux
mosquées.
"Le président va réaffirmer son sentiment que la Turquie est un allié
déterminant, et constitue une partie importante de l'Europe. Il a voulu se
rendre en Turquie parce qu'il pense qu'il faut relancer les relations entre
les deux pays, distendues ces dernières années", a déclaré à la presse un
responsable américain qui fait partie de la délégation.
Les relations entre les deux pays s'étaient tendues en 2003, après
l'intervention militaire américaine en Irak.
"Le président s'entretiendra du progrès des réformes démocratiques en
Turquie, et réaffirmera le soutien américain à la demande de la Turquie
d'entrer dans l'Union européenne", a ajouté le responsable avant l'arrivée
de M. Obama, qui effectue sa première visite dans un pays musulman.
A Prague dimanche, M. Obama a clairement soutenu l'entrée de la Turquie
dans l'UE, qui enverrait selon lui "un signal important". Plusieurs pays
européens sont opposés à cette adhésion, dont le président français
Nicolas Sarkozy, qui l'a immédiatement rappelé haut et fort.
Selon le même responsable, M. Obama souhaite discuter des défis
régionaux communs tels que "la menace terroriste, la guerre en
Afghanistan, les relations avec l'Iran, et l'objectif partagé d'une paix
durable entre Israël et ses voisins."
La Turquie occupe une position stratégique entre Europe, Proche-Orient et
Caucase. Alliée d'Israël, elle joue les intermédiaires dans des négociations
entre l'Etat hébreu et la Syrie, et partage des frontières avec l'Irak et
l'Iran.
Lors de sa tournée, M. Obama a réclamé de ses alliés l'envoi de troupes
supplémentaires en Afghanistan, où la Turquie a 900 hommes. Ankara ne
souhaite pas pour l'instant aller au delà.
La lutte contre les insurgés kurdes de Turquie, qui ont des bases de repli
en Irak, ainsi que la question arménienne, pourraient être évoquées lors
de cette visite.
Ankara souhaite aussi que M. Obama renonce à qualifier de génocide les
massacres d'Arméniens sous l'empire ottoman (1915-1917), comme il l'a
fait pendant sa campagne électorale.
Autre dossier: l'Otan. Samedi, lors du sommet de l'alliance, M. Obama est
intervenu pour dénouer une crise à propos de la nomination, finalement
annoncée, du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen comme
nouveau secrétaire général de l'Otan.
M. Rasmussen est mal vu de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan -dont le parti est issu de la mouvance islamiste-- pour son soutien au
journal danois qui avait publié en 2005 des caricatures controversées de
Mahomet.
M. Erdogan lui reproche aussi le refus de Copenhague d'interdire une
chaîne kurde émettant du Danemark et accusée d'être le porte-voix d'un
groupe rebelle kurde.
Selon la presse turque, Ankara a monnayé son feu vert à la nomination de
M. Rasmussen contre de fortes exigences, dont la nomination de
personnalités turques à des postes clés de l'Otan.
Copyright © 2009 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iWKWYcU0VSYEAp
VuXFMlRXZ5Z9pQ
Ankara attend Obama comme le Messie
Article publié le 06/04/2009 Dernière mise à jour le 06/04/2009 à 04:16
TU
Le président américain achève sa tournée européenne en Turquie, qui rêve
de renouer un partenariat stratégique avec les Etats-Unis alors que les
relations bilatérales ont beaucoup souffert de la période avec George
Bush, et notamment de la guerre en Irak. C'est aussi la première fois que
Barack Obama se rend dans un pays musulman. Il s'exprimera devant le
parlement, et assistera à Istanbul à une réception de l'Alliance des
civilisations, organisation de l'ONU qui veut développer le dialogue entre
pays occidentaux et pays musulmans. Enfin le président américain
rencontrera aussi des étudiants dans un musée de l'islam.
Avec notre correspondant à Ankara, Jérôme Bastion
C’est peu de dire que Barack Obama est très attendu par un allié de
toujours des Etats-Unis, la Turquie, avec laquelle les relations ont
beaucoup souffert de l’ère George Bush. Sa première mission sera donc de
relancer la coopération stratégique entre Ankara et Washington,
quasiment interrompue depuis l’intervention américaine en Irak.
La première visite en terre d’islam du président Obama revêt donc une
double importance : resserrer les liens avec la Turquie, et la replacer au
centre de la politique moyen-orientale des Etats-Unis, confortant son rôle
de puissance régionale.
L’agenda du nouveau locataire de la Maison Blanche est donc chargé, bien
au-delà des relations bilatérales, à l’aune des attentes qu’il suscite dans
une bonne partie du monde. La question palestinienne, les relations
Israël-Syrie, le désengagement en Irak, la stabilité de l’Afghanistan,
l'avenir de l’OTAN, le dialogue avec l’Iran, la situation dans le Caucase, les
corridors énergétiques, la crise économique mondiale, la liste de tous les
sujets qui devraient être abordés n’est sans doute pas exhaustive.
Rapprochement avec les musulmans
Et c’est particulièrement à Istanbul, dans le cadre du Forum de l’Alliance
des Civilisations et devant des étudiants réunis au musée des Arts
islamiques, que Barack Obama devrait donner l’impulsion à sa nouvelle
politique de dialogue interculturel en direction du monde musulman, un
message lui aussi très attendu.
Correspondance : Barack Obama et l'islam
« Même si le zèle du candidat à se distancer de l'islam pendant sa
campagne lui a valu quelques rancoeurs dans le monde musulman, il
utilise la diversité de son parcours personnel pour s'en rapprocher. »
06/04/2009 par Anne Toulouse
http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_79874.asp
Ce que Barack Obama attend de la Turquie
Par LEXPRESS.fr, publié le 06/04/2009 08:10 - mis à jour le 06/04/2009
08:12
Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche à Ankara pour
une visite de deux jours en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis et
plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a appuyé la candidature à
l'Union européenne.
Dernière étape de la première grande tournée internationale de Barack
Obama: la Turquie. Un choix qui ne doit rien au hasard. Car le président
américain a grandement besoin de renforcer le "partenariat américanoturc".
Un voisin de premier plan de l'Irak
"Le président évoquera la nécessité de s'attaquer aux enjeux régionaux
comme la menace du terrorisme, la guerre d'Afghanistan, les relations
avec l'Iran et l'objectif commun d'une paix durable entre Israël et ses
voisins", a déclaré la Maison-Blanche.
Les relations entre Washington et Ankara ont été mis à mal en 2003 par
l'hostilité de la Turquie à la guerre contre l'Irak et son refus de laisser
passer des troupes américaines par son territoire.
La Turquie reproche également à Washington de permettre que des
séparatistes kurdes soient basés dans le nord de l'Irak, d'où ils lancent
des attaques en territoire turc.
La Turquie, plus important pays musulman membre de l'Otan, est une
voie de transit de première importance aujourd'hui pour les troupes et le
matériel américains destinés à l'Irak ainsi qu'à l'Afghanistan.
Au moment où les Etats-Unis comptent réduire leur présence en Irak, la
base aérienne d'Incirlik, en Turquie, pourrait jouer un rôle de premier plan
et Obama compte bien en discuter avec ses hôtes turcs.
Manifestation à Istanbul ce dimanche:
Un intermédiaire dans d'autres dossiers
Les Etats-Unis souhaitent aussi que la Turquie contribue à convaincre des
pays de la région de permettre que leur territoire serve de voie de transit
pour l'approvisionnement destiné à l'Afghanistan, où Américains et autres
forces de l'Otan sont en lutte contre les taliban.
La Turquie occupe une position stratégique entre Europe, Proche-Orient et
Caucase. Alliée d'Israël, elle joue les intermédiaires dans des négociations
entre l'Etat hébreu et la Syrie, et partage des frontières avec l'Irak et
l'Iran.
"Etant donné l'activité déployée par la Turquie et sa crédibilité dans la
région au sens large, de l'Afghanistan au Proche-Orient, (...) Obama veut
donner un second souffle à un véritable partenariat stratégique avec la
Turquie", déclare Cengiz Candar, expert proche-oriental et commentateur
turc de renom.
La Turquie dans l'UE?
Aussi Obama n'a-t-il pas manqué l'occasion, lors du sommet Union
européenne-Etats-Unis, dimanche à Prague, de se prononcer en faveur de
l'adhésion de la Turquie à l'UE. Elle contribuerait, selon lui, à améliorer les
relations entre les Occidentaux et le monde musulman.
Plusieurs pays européens sont opposés à cette adhésion, dont le président
français Nicolas Sarkozy, qui l'a immédiatement rappelé haut et fort.
La Turquie ne servira pas de cadre au grand discours attendu d'Obama
dans une capitale musulmane, mais sa visite n'en sera pas moins
l'occasion d'illustrer sa volonté de tendre la main au monde musulman.
Le président américain s'exprimera cependant devant le parlement turc à
Ankara, et, au cours d'un déplacement à Istanbul, assistera à une
réception de l'Alliance des civilisations, organisation de l'ONU créée à
l'initiative de l'Espagne et de la Turquie pour développer le dialogue entre
pays occidentaux et pays musulmans. Il rencontrera d'autre part des
étudiants dans un musée de l'islam.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ce-que-barack-obama-attend-dela-turquie_751879.html
M. Obama a ouvert une nouvelle page dans la
politique étrangère américaine
LE MONDE | 06.04.09 | 11h25
LE MONDE | 06.04.09 | 11h25
Prague, envoyée spéciale
Ceux qui se demandaient pendant la campagne électorale quelle vision du
monde animait le candidat Obama ont eu la réponse, dimanche 5 avril, à
Prague. Dans une atmosphère printanière, le président des Etats-Unis a
assuré qu'un monde sans armes nucléaires est possible et que la
prolifération n'est pas une fatalité. Et il a repris le slogan devenu
universellement célèbre : "Yes we can." Derrière lui, se découpait le
château de Prague, dans un plan soigneusement étudié pour les caméras.
L'image, légèrement brumeuse, resterait pour la postérité, tout comme les
phrases : "Le fatalisme est un ennemi mortel : si nous pensons que la
prolifération des armes nucléaires est inévitable, alors c'est que nous
admettons en nous-mêmes que leur utilisation est inévitable. Nous devons
ignorer les voix de ceux qui disent que le monde ne peut pas changer."
Barack Obama arrive à la dernière partie de son voyage en Europe, celle
qu'il consacre à la Turquie. Il n'a pas craint de rappeler, dimanche 5 avril à
Prague, en présence des Vingt-Sept, que ce pays devrait, selon lui, faire
partie de l'Union européenne.
Le président américain peut d'ores et déjà se prévaloir d'avoir ouvert une
nouvelle page dans la politique étrangère de son pays. Non seulement il a
plaidé pour l'élimination des armes nucléaires, mais il en a fait l'"objectif à
long terme" de sa politique.
Une révolution que le conservateur John Bolton et ses amis ont jugée
"utopique" faisant mine d'oublier que Ronald Reagan avait lancé, lui aussi,
un appel à l'élimination des armes nucléaires lors de son sommet de 1986
avec M. Gorbatchev à Reykjavik. M. Obama a lui même reconnu que le but
ne sera pas atteint rapidement, "peut-être pas de mon vivant".
NÉGOCIATION GLOBALE
Si la non-prolifération est la "signature" de M. Obama, le sujet sur lequel il
a travaillé dès son arrivée à la commission des affaires étrangères du
Sénat, il n'avait jamais développé un projet aussi articulé. Le
raisonnement qui sous-tend la doctrine Obama peut être résumé ainsi :
pour amener l'Iran à renoncer à ses ambitions, les sanctions ne suffisent
pas. Il faut passer par une négociation globale, et commencer par une
réduction des arsenaux américains.
"Si nous voulons mobiliser la communauté internationale contre l'Iran ou
la Corée du Nord, nous devons être irréprochables sur le plan de la
morale", a expliqué Gary Samore, le conseiller à la non-prolifération de la
Maison Blanche.
De Londres à Ankara, M.Obama a ouvert une nouvelle page aussi par son
ton : post-guerre froide, multipolaire. Il a appelé à en finir avec les vieux
conflits. Il a encouragé les Indiens et Pakistanais à se concentrer sur leur
défi commun – la pauvreté – plutôt que sur leur différend territorial (au
Cachemire). En Turquie, il était attendu sur la question du génocide
arménien.
Les journalistes américains ont noté qu'il avait beaucoup parlé des erreurs
commises par les Etats-Unis, ce qui lui permet de plaider plus
efficacement que la page est tournée. Au G20, il a reconnu la
responsabilité de la dérégulation à l'américaine dans l'effondrement de la
finance mondiale.
Devant les étudiants de Strasbourg, il a parlé d'Abou Ghraib, l'ancienne
prison américaine en Irak, un nom qui ne revient pas souvent dans le
discours public américain, en essayant de les convaincre qu'ils peuvent
désormais se joindre aux Etats-Unis sans avoir peur de "se regarder dans
la glace".
Lors d'une conférence de presse à Londres, il a dit que les Etats-Unis
polluaient à un rythme tel que si Indiens et Chinois usaient autant
d'énergie, "nous aurions déjà tous fondu". A Prague, il a rappelé un fait
qui lui non plus n'est pas souvent dit en ces termes : les Etats-Unis sont
les seuls à avoir lancé une bombe A. Ce qui leur donne, selon lui,
"l'autorité morale" pour proposer un désarmement complet.
ACCENTS PACIFISTES
Le pragmatique, le commandant en chef qui a envoyé ses premières
troupes en Afghanistan a parfois manifesté des accents pacifistes. A la
guerre froide et à la décennie de la toute-puissance américaine, il propose
de faire succéder un monde de coopération où chacun trouverait son
avantage. Et les Etats-Unis ne seraient pas obligatoirement en position
dominante. Interrogé sur l'"exception américaine", cette théorie qui veut
que les Etats-Unis, par la manière dont ils se sont créés, ont un destin
particulier, M. Obama a eu une réponse révélatrice. Il croit, bien sûr, à
l'exception américaine. Mais "je soupçonne que les Anglais croient à
l'exception britannique ou les Grecs à l'exception grecque" (Il venait de
rencontrer le président grec, dans une séance bilatérale pouvant
difficilement contre-balancer plus de vingt-quatre heures en Turquie).
M. Obama n'en était qu'à son premier grand voyage. Il s'est montré d'une
grande patience, même si on a compris à quelques éternuements qu'il
était enrhumé, et à quelques réflexions qu'il n'était pas dupe. "L'Europe
fait penser au Sénat américain. Il y a des marchandages…", a-t-il glissé
après plusieurs heures de négociations sur le choix du secrétaire général
au sommet de l'OTAN. Même si la presse américaine a déjà commencé à
critiquer l'absence de résultats concrets après toutes ces concessions et
mains tendues, il est trop tôt pour en juger.
En deux mois et demi, les chantiers ont été nombreux. Les débuts avec
l'Iran, comme avec la Syrie, sont jugés encourageants. Un
assouplissement de l'embargo avec Cuba est en chantier. Même Hugo
Chavez a demandé un "nouveau départ" (reset, le mot en vogue) pour les
relations entre le Venezuela et Washington.
Le tir nord-coréen de dimanche a fait quelque peu retomber la portée du
discours de M. Obama, même s'il a assuré que le test ne faisait que
souligner l'urgence d'agir contre la prolifération nucléaire.
Mise à l'épreuve du président ? Interrogé, le porte-parole de la Maison
Blanche, Robert Gibbs, a érigé un mur de protection : "Cela n'a rien à voir
avec le président Obama. Les Nord-Coréens ont ignoré les résolutions
internationales depuis des années et au moins les deux dernières
présidences." Modestie là aussi, autrement dit.
Corine Lesnes
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/04/06/m-obama-a-ouvertune-nouvelle-page-dans-la-politique-etrangereamericaine_1177150_3222.html
Barack Obama en Turquie pour resserrer les liens
avec un "allié stratégique"
LE MONDE | 06.04.09 | 10h10 • Mis à jour le 06.04.09 | 10h41
Prague, Istanbul, Ankara, envoyés spéciaux
L'effigie de Barack Obama trône désormais dans les boutiques turques aux
côtés de celles d'Atatürk et du sultan Mehmet, conquérant de
Constantinople. Ici comme ailleurs, le nouveau président américain, qui
est arrivé dimanche 5 avril en Turquie pour une visite de 48 heures, a la
cote. Il est devenu aux yeux des Turcs "le dirigeant politique le plus fiable"
du monde, avec 40 % de suffrages, alors que George W. Bush, avec 9 %,
était devenu presque aussi impopulaire en Turquie que Ben Laden.
Mais cela ne signifie pas que toutes les susceptibilités envers l'"allié
stratégique" américain soient définitivement levées. A preuve, le feuilleton
de la nomination du nouveau secrétaire général de l'OTAN. La liste des
contreparties qu'aurait obtenues Ankara pour lever son opposition à la
nomination du premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, se lisait,
dans la presse turque de dimanche, comme celle de tous les griefs nourris
envers ses partenaires occidentaux. Bravades patriotiques à l'appui : "La
Turquie a gagné le bras de fer", proclame le quotidien populaire à fort
tirage Sabah. Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, "a résisté
jusqu'à la fin, obtenant des concessions majeures", précise le journal.
Depuis que l'administration Bush a accepté, en 2008, de fournir le soutien
des satellites d'observation américains aux raids aériens de l'armée turque
contre les bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord
de l'Irak, les relations se sont réchauffées. La visite de Barack Obama, qui
a été ajoutée tardivement à son voyage en Europe (son épouse Michelle
est repartie dimanche à Washington, arguant d'engagements prévus
auparavant), souligne l'intérêt de l'administration Obama pour un pays qui
cumule les avantages stratégiques. Les Etats-Unis, qui préparent leur
retrait d'Irak, espèrent pouvoir compter sur l'aide des Turcs pour
maintenir la stabilité dans ce pays. Ils ont aussi apprécié la médiation
turque entre Israël et la Syrie.
LES NÉGOCIATIONS D'ADHÉSION À l'UE PATINENT
Le processus de désarmement doit permettre à la Turquie de mettre en
avant ses atouts, généralement reconnus, de médiateur régional – en
l'occurrence avec l'Iran. Alors que le dossier afghan, nouvelle priorité de
Washington, est celui où Ankara joue déjà un rôle important en appui des
efforts américains. Outre le millier d'hommes que la Turquie fournit à la
FIAS (Force internationale d'assistance à la sécurité), autour de Kaboul,
Ankara, traditionnellement proche des Afghans comme des Pakistanais,
organise des sommets entre les deux pays. Le troisième a eu lieu le 1er
avril à Ankara.
Comme son prédécesseur, Barack Obama est favorable à l'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne. Dimanche, à Prague, il a présenté cette
perspective comme "un signe important" qui serait envoyé au monde
musulman. Elle contribuerait à "forger une relation fondée sur le respect
mutuel et des intérêts communs" entre les Occidentaux et les musulmans,
a-t-il dit.
Pendant la réunion, personne n'a osé commenter sa petite phrase. Les
Européens, désorganisés par la crise politique qui secoue la présidence
tchèque de l'Union, ont préféré insister sur la lutte contre le
réchauffement climatique, leurs efforts en Afghanistan ou les relations
économiques bilatérales.
Mais en marge de ce sommet Etats-Unis-Union européenne, les réactions
ne se sont pas fait attendre. "Je suis opposé à cette entrée, je le reste, et
je crois pouvoir dire qu'une grande majorité des Etats membres est sur la
position de la France", a lancé Nicolas Sarkozy, sur TF1. "C'est aux pays
membres de l'Union européenne de décider", a-t-il ajouté.
Un peu plus tard, Angela Merkel a elle aussi pris ses distances avec M.
Obama. "Nous débattons encore" pour savoir s'il faut accorder l'adhésion
ou un "partenariat privilégié" à Ankara, a précisé la chancelière allemande.
Les chrétiens-démocrates allemands sont, comme la droite française,
favorables à la seconde option, contre l'avis de leur partenaire de
coalition, le parti social-démocrate.
"Il est clair qu'il y a des opinions différentes" au sein des Vingt-Sept, a
reconnu Mme Merkel. Le Royaume-Uni, l'Italie et les pays nordiques sont
d'infatigables partisans de l'adhésion de la Turquie, qu'ils considèrent
comme un pays stratégique sur le plan diplomatique, et énergétique.
Ouvertes en 2005, les négociations d'adhésion patinent. Seuls dix
chapitres – sur trente-cinq – ont été ouverts; un seul refermé. Le conflit
entre Ankara et Chypre, dont la Turquie occupe la partie nord, empêche
tout progrès concernant l'Union douanière.
La France met par ailleurs son veto à l'ouverture de certains chapitres tels
que l'entrée dans la zone euro; les institutions et la politique agricole qui
présupposent, selon Paris, l'adhésion à l'Union. Mais la France n'a pas
bloqué l'ensemble du processus.
Philippe Ricard, Sophie Shihab et Corine Lesnes
http://www.lemonde.fr/international/article/2009/04/06/barack-obamaen-turquie-pour-resserrer-les-liens-avec-un-alliestrategique_1177082_3210.html#ens_id=1145884
TURQUIE/CHYPRE
Talat demande à l'Onu de s'impliquer encore
davantage
Le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat a appelé vendredi le
secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à impliquer encore
davantage son envoyé spécial à Chypre pour trouver une solution cette
année sur la réunification de l'île divisée depuis 1974.
"On a besoin de plus d'implication des Nations unies dans ce processus", a
affirmé M. Talat à l'issue d'un entretien avec M. Ban à Paris.
"Certaines idées pourraient être présentées, certaines idées être
poussées" par l'envoyé spécial de l'Onu et ex-chef de la diplomatie
australienne Alexander Downer, a dit M. Talat.
Les négociations de réunification entre M. Talat et le président de Chypre
Demetris Christofias piétinent, en dépit de plus de 22 réunions depuis
septembre, dans une nouvelle tentative de mettre fin à 35 années de
division de l'île.
"Du côté turc, nous sommes déterminés à trouver une solution aussi vite
que possible, et si possible cette année", a ajouté M. Talat, qui a succédé
au nationaliste Rauf Denktash en 2005.
Toutefois, "l'enthousiame des Chypriotes s'est effrité. C'est certain" a
admis M. Talat. "Mais ce qui est toujours présent, c'est la volonté des
Chypriotes-turcs de trouver une solution", a-t-il assuré.
Selon un récent sondage, 68% des Chypriotes-grecs ne voient pas d'issue
positive aux pourparlers. Ils n'étaient que 38% quatre mois plus tôt.
Chypre est divisée depuis 1974, quand l'armée turque a envahi le tiers
nord de l'île après un coup d'Etat de Chypriotes-grecs soutenus par
Athènes qui voulaient rattacher Chypre à la Grèce.
Les discussions n'ont permis pour l'instant aucune avancée spectaculaire
et la situation s'est même tendue à la suite de la polémique entre Nicosie
et la Turquie --seul pays à reconnaître la République turque de Chypre
Nord (KKTC, autoproclamée)--, au sujet d'explorations pétrolières au large
de l'île.
La dernière tentative de réunification, un plan de paix soumis par l'ONU en
2004, avait été acceptée par les Chypriotes-turcs mais massivement
rejetée par référendum par les Chypriotes-grecs. (AFP, 3 avr 2009)
http://www.info-turk.be/368.htm#Talat
TURQUIE/GRECE
Caramanlis discute avec Obama des relations grécoturques
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a déclaré à la télévision
publique grecque qu'il s'était entretenu samedi avec le président
américain Barack Obama, en marge du sommet de l'Otan à Strasbourg,
notamment des relations entre la Grèce et la Turquie.
Avant la rencontre, M. Obama a souligné "les relations excellentes"
existant entre les deux pays et "la collaboration étroite entre Athènes et
Washington en matière de terrorisme, d'énergie et (face à) la crise
financière", selon des images diffusées depuis Strasbourg par Net, la
télévision publique grecque.
A l'issue de l'entretien, M. Caramanlis a indiqué à la télévision qu'il avait
parlé avec M. Obama "des relations gréco-turques, du problème de la
division de l'île de Chypre, ainsi que de l'affaire de Macédoine".
Une vieille querelle oppose Athènes et Skopje au sujet de l'appellation de
la Macédoine depuis son indépendance en 1991, Athènes considérant que
le nom de Macédoine fait partie exclusivement de son patrimoine.
Lors du précédent sommet de l'Otan à Bucarest en avril 2008, Athènes
avait opposé pour cette raison son veto à l'entrée de la Macédoine dans
l'Alliance.
"La Grèce soutient toujours l'entrée de la Macédoine dans l'Alliance, mais il
faut que ce pays fasse preuve (de son respect) des principes de bon
voisinage et de (sa) volonté de résoudre le problème", a déclaré M.
Caramanlis.
La Macédoine a été admise à l'ONU en 1993 sous le nom provisoire d'exRépublique yougoslave de Macédoine (ARYM en français - FYROM en
anglais), mais plusieurs pays membres de l'ONU ont depuis reconnu ce
pays sous le nom de Macédoine.
Les relations entre Athènes et Washington ont connu un coup de froid en
2004, lors de la reconnaissance de ce pays par les Etats-Unis sous le nom
de "République de Macédoine".(AFP, 5 avr 2009)
http://www.info-turk.be/368.htm#Caramanlis
TURQUIE/SLOVENIE
Le président slovène participera au forum onusien en
Turquie
2009-04-06 11:57:43
BELGRADE, 5 avril (Xinhua) -- Le président slovène Danilo Tuerk se rendra
lundi à Istanbul, Turquie, dans le cadre du 2e Forum de l'Alliance des
civilisations de l'ONU, a rapporté dimanche l'agence de presse slovène
STA.
M. Tuerk, qui prononcera un discours lors de la réunion plénière, devrait
s'entretenir en marge du forum avec le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon et son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev.
Le président slovène a participé à ce forum pour la première fois à Madrid
en janvier 2008.
Etablie en 2005 à l'initiative des gouvernements espagnol et turc,
l'Alliance des civilisations a pour mission de promouvoir la compréhension
et la réconciliation interculturelles, surtout entre les musulmans et
l'Occident.
Le forum d'Istanbul passera en revue l'application des accords conclus à
Madrid en 2008, présentera des projets concrets sur l'amélioration du
dialogue interculturel, et cherchera à identifier de nouvelles idées pour les
opérations de l'alliance, avec comme points d'orgue la présentation des
programmes nationaux en matière : d'éducation, de jeunesse, de médias
et d'immigration, ainsi que l'échange des pratiques dans la promotion du
dialogue interculturel.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre
espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le secrétaire général du Conseil
d'Europe Terry Davis devraient eux aussi être présents à ce forum.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200904/06/content_852632.htm
TURQUIE/PKK
Affrontement entre sympathisants du PKK et police
Act. 04.04.09; 23:46 Pub. 04.04.09; 23:40
Turquie
Deux manifestants qui célébraient samedi dans le sud-est de la Turquie
l'anniversaire du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah Öcalan ont péri à
la suite de heurts avec les forces de sécurité.
Ils étaient âgés de 21 et 27 ans.
Les affrontements sont intervenus lorsque des unités de la police et de
l'armée ont tenté de faire barrage à plus de 5000 manifestants qui tentait
de rallier Ömerri, le village natal d'Abdullah Öcalan, dans la province de
Sanliurfa, pour y célébrer son 60e anniversaire, selon ces sources.
Les protestataires ont affronté à coups de bâtons et en jetant des pierres
les forces de sécurité, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de
canons à eau pour les disperser.
Quatre personnes ont été blessées par des jets de pierre, et d'eux d'entre
elles - deux hommes âgés de 21 et 27 ans - ont succombé à leurs
blessures à l'hôpital de la ville de Sanliurfa, à environ 110 km au sud-est
d'Ömerri.
Arrêté en 1999
De nouvelles altercations ont eu lieu près de l'hôpital, au cours desquelles
un policier a été blessé.
Fondateur et chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit),
Abdullah Öcalan a été arrêté le 15 février 1999 au Kenya. Transféré en
Turquie, il a été condamné à mort pour «séparatisme», peine commuée en
2002 en prison à vie après l'abolition de la peine capitale.
Le PKK, classée organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne
et les Etats-Unis, mène depuis 1984 une rébellion armée qui a coûté la vie
à plus de 40'000 personnes.
Source: SDA/ATS
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/18880237
ARTICLES EN ANGLAIS
Carla Garapedian
Posted April 1, 2009 | 06:43 PM (EST)
Do the Right Thing, President Obama
Despite unequivocal support during his campaign, President Obama is
reportedly wavering on using the "g" word in recognizing the Armenian
genocide. He is off to Turkey soon, and many people here are rightfully
wondering what he'll do next. So I'll say it clearly.
Do the Right Thing, Mr. President.
America once again has the chance to stand up and be counted. To stop
the cycle of genocide. To stop -- as Holocaust survivor Elie Weisel calls it - the last stage of genocide. To make real the words "Never Again" by
combating genocide denial -- whether it comes from the Iranian president
denying the Holocaust, or the Turkish government denying the first
genocide of the 20th century. The time has come to put a name to the
"forced exile and annihilation" of approximately 1.5 million Armenians -as George W. Bush called it in April 2001.
Do the Right Thing, Mr President. Call it what it is. GENOCIDE.
While he was campaigning, Obama said, if elected President, he would use
the word Genocide. Hilary Clinton promised the same. With Samantha
Power, Pulitzer prize-winning author of A Problem from Hell: America and
the Age of Genocide now in his coterie of foreign policy advisers, the
prospects for recognition look good. But in the President's travels to
Turkey this April, these promises will be put to the acid test. "Plopping the
president down over there really does raise the stakes," says Mark Parris,
a former US ambassador to Turkey, reported in the LA Times. "Now it
can't be overlooked ... it could carry costs to his credibility." Obama's
credibility, probably. America's credibility? For certain.
In many ways, this seemingly narrow issue -- one word -- could be an
indication of Obama's foreign policy to come -- in the next four, if not
eight years. With this one word, we will know.
Will it be Obama's America? A new and more transparent world order,
where water-boarding is called what it is -- torture -- and Turkey's
extermination of a million and a half people is called what it is -genocide? Or same-old, same-old? Appeasing Turkey's genocidal past,
colluding with the current repression of its own citizens who, in true Soviet
style, cannot openly discuss their own history without risking a prison
sentence, or worse yet, the extremist's bullet?
Will Obama join the ranks of "G-word" dancers -- who have played
political football with survivors' hopes and dreams, promising out of office
to recognize history's first "crime of humanity," as the British called it in
1915 -- then reneging once they are in power -- for whatever geo-political
blackmail Turkish leaders can conjure? Bases? Oil? Security in Afghanistan
... Iran ... or Iraq?
Genocide? Or denial?
I speak as a filmmaker on the front-line of the genocide debate in America
and Europe. I made a documentary feature called Screamers featuring a
popular band "System of a Down," which was broadcast on the BBC and
later released theatrically in America in 2006-7. The film looks at the
history of genocide from the Armenian genocide, the Holocaust,
Cambodia, Bosnia, Rwanda, up to Darfur today. It includes an extensive
interview of Samantha Power. After its theatrical release in U.S. cinemas,
the movie was shown in Congress three times, as well as in the European
Parliament, the British Parliament (for their Genocide Prevention
Committee), and most recently, at a screening sponsored by the United
Nations. Around the world, it has been shown in churches and
synagogues, cultural institutes, universities and schools, translated into a
host of languages, including French, German, and Arabic. We've been
supported by Jewish World Watch, the Shoah Foundation, Save Darfur,
Amnesty International, Clooney's "Not on Our Watch" ... the list goes on. I
am still touring the world on the film's behalf.
In January 2007, one of our contributors, Hrant Dink, was murdered on
the streets of Istanbul. He was an Armenian newspaper editor who
preached peace and tolerance when it came to discussing this issue in
Turkey. Dink was prosecuted by the Turkish State, under its draconian
Penal Code, Article 301, which can label any discussion of the Armenian
Genocide a crime against the state, i.e., "insulting Turkishness." Under
pressure from the European Union, this code has been revised, but the
changes are only cosmetic. Some people think the new code is even
worse.
For anyone who thinks this is an arcane problem from the past, I would
ask them to go to Turkey. Dink, along with Nobel Prize winning author
Orhan Pamuk both faced the slammer for referring to these events. They
faced the whipping up of extreme nationalist hatred, the intimidation of
any Turkish citizen who seeks to talk about this subject openly in Turkey.
Two month's after our film's release, and the Turkish government's
exhortation for all citizens to combat the "lies" coming out of the
Armenian Diaspora, Dink finally faced the true face of genocide denial -the assassin's bullet.
How do we combat this? On the road, in schools and universities, I am
talking to young people about the recurring problem of genocide and what
we can do about it -- whether it be in acknowledging the first genocide of
the 20th century, the Armenian genocide, or stopping the ongoing
genocide now in Darfur. These young people want to follow Obama's
dream -- "to be the change we want to see in the world."
But how?
Many want to believe that something as horrible as the Holocaust can
never happen again. Many do not know about the Armenian genocide -the so-called "forgotten genocide." When they learn that it was the first
time the phrase "crimes of humanity" was used, that Hitler later referred
to it as a justification for murdering the Jews, that President Wilson
wanted to partition Turkey in response to this "murder of a nation," they
are appalled.
Samantha Power, Obama's new National Security Council advisor, starts
her Pulitzer Prize winning book A Problem from Hell: America and the Age
of Genocide with the Armenian genocide, calling it the "crime with no
name." She identifies "screamers" -- people who refuse to remain silent
when a genocide is occurring. Upstanders, she calls them, not bystanders.
She cites "screamers" in every major genocide in the last century -people like Ambassador Henry Morgenthau during the Armenian Genocide,
Szmul Zygielbojm during the Holocaust, Dith Prawn in Cambodia, Romeo
Daillaire in Rwanda. You could add George Clooney in Darfur. We've
always had screamers. The problem is, she argues, we don't listen to
them.
Why not? Samantha Power argues it is difficult to get a national consensus
to help people far away about whom most Americans can't identify. That's
the engine -- public pressure. In the case of the Armenian Genocide,
many American citizens stepped up to the plate in 1915 and offered
foreign aid. The genocide was well-reported in the New York Times, so
American citizens knew about it. Armenians had, in fact, been massacred
in the late 1890s under the Hamidian regime, fostering the phrase "the
starving Armenians." These massacres were followed by one of the
American Red Cross's first international interventions, spearheaded by
Clara Barton. Years later, in 1915, millions of dollars were raised in
America to help the victims of the Genocide. That's why I'm here -Americans helped my family.
But, in America's case, humanitarian relief was as far as its support went.
President Wilson wanted to go a step further and punish Turkey for what it
did to the Armenians, after World War I, by partitioning the country and
giving lands back to the Armenians. But he was persuaded to back off that would cost America's alliance with the new leader of the Turkish
Republic, Kemal Ataturk. Turkey was the bulwark against Boshevism.
Turkey controlled oil in Mosul. Did America really want to alienate this new
ally?
It's the same old problem, argues Power in my film. "The only times that
humanitarian issues command the full attention of policymakers is when
there is significant domestic political pressure," she says. "And if we don't
do that the government will just fall back into its very familiar patterns of
only pursuing its economic and security agendas."
This "familiar pattern" has repeated itself through the last century -whether it be with the collective silence of the Carter Administration on
the genocide in Cambodia, or the Reagan administration's lack of action
against Saddam Hussein's massacres of the Kurds in Iraq in the late 80s.
With the Rwandan genocide, the Clinton administration did not intervene.
"We did not immediately call these crimes by their rightful name genocide," said President Clinton in March, 1998. It was an apology for
inaction, but not exactly genuine, says Salih Booker, from Africa Action.
"In the case of Rwanda, the Clinton administration had refused to say the
word genocide, and there were literally State Department memoranda
saying, 'don't use the word genocide because we'll have to do something
about it.'" In other words, Clinton knew what was going on, but allowed
America to stand idly by.
No politician will openly say, "hey, it's not in our interest to stop
genocide." That sounds terrible. Who wants to be associated with such
heinous indifference? So they dance. They won't say the actual word.
They will euphemize it. They will claim they didn't really know the full
extent of the problem. Or they will not talk about it at all -- silence breeds
silence.
The bottom line: "Never Again" is meaningless. "Why do genocides
continue in the 21st century?" asks Booker. "Because those who
perpetrated them in the 20th century got away with it."
So what will Obama do? U.S. Presidents have a history of flip-flops.
President Reagan openly called the Armenian genocide "genocide" in
1981. He was, after all, the Governor of California, with one of the largest
populations of Armenians in America. But that act of recognition occurred
before the U.S. ratified the UN Genocide Convention -- something the
Reagan administration did reluctantly, says Samantha Power, following the
embarrassing Bitburg scandal in April 1985. On that occasion, the Reagan
administration planned a trip to Germany, encouraged by then Chancellor
Kohl. Included in Kohl's itinerary was a visit to the Bitburg cemetery,
where many Nazi Waffen SS officers were buried. Oops. Deeply
embarrassed, the Reagan administration sought to appease the rightfully
enraged Jewish American community. What could he do? He ratified the
Genocide Convention -- which had awaited American ratification since
December 9, 1948.
President Reagan did the Right Thing -- for the Wrong Reason.
Perhaps that's all we can expect. Unfortunately, after ratifying the
convention and legally committing the United States to punish the
perpetrators of Genocide, President Reagan changed his tune. Fearful of
Turkey's response, he never again called the Armenian genocide
"genocide." Instead, after 1988, he referred to the events as "a terrible
tragedy." Flip Flop again.
President Clinton? He took Reagan's cue. "Senseless deportations and
massacres of 1.5 million Armenians that took place from 1915-1923," he
said on Armenian commemoration day, April 24, 1996. "Tragically, our
century has repeatedly borne witness to man's senseless inhumanity to
man," he said. "Together we mourn the loss of so many innocent lives."
Is genocide a tragedy? Like a tsunami that sweeps across a nation,
leaving its victims helpless, with no blame to accrue, other than to a bad
weather system? Genocide is not an act of God, some "senseless tragedy."
It is a government policy to destroy, in whole or in part, its own citizens.
It is mass murder.
President Bush actually found a new variation of the G-word dance. With
Darfur, after his Administration initially denied that Darfur was indeed a
genocide, he turned around in 2004 and announced to a startled
Sudanese UN representative in the United Nations that "what's happening
in Darfur is GENOCIDE."
The world gasped. America used the G-word! So, we thought, the U.S.
would then declare the Sudanese war criminals. That's what the UN
Genocide Convention requires. Action ... right? Well, no. The Bush
administration said it was not the United States' responsibility to deal with
this issue - it was the UN's problem, the African Union's problem. So much
for scaring the be-Jesus out of the Sudanese government. Hey, dude, our
President effectively said. You are genocidal murderers. But no worries!
We won't seek punishment. In fact, we will share intelligence with you on
Al Qaeda. The War on Terror trumps Stopping a Genocide.
President Bush did not Do the Right Thing. He redefined the rule book.
The only credible law of genocide we have is the UN Genocide Convention
-- Bush tossed it into the dust-bin of history.
Do the Right Thing, Mr. President.
We cannot "parse" Genocide. There are not "two sides" to Genocide, just
as there are not "two sides" to the Holocaust. Talaat Pasha, the Young
Turk leader, had no qualms about what his regime was doing to the
Armenians. He freely admitted to US Ambassador Morgenthau in 1915
that three quarters of the Armenians had been "disposed of" and that the
rest had to be "finished off." Even Turkey's ally, Germany called it
"extermination." There is no legitimate disagreement about what
happened - just what to do about Turkey.
"Just think for a moment what would it be like if all of Turkey had been
occupied by the Allies and war crimes trials had been brought to a
successful conclusion," asks Prof. Dennis Papazian of the University of
Michigan. "The episode would be widely followed, the chief perpetrators
punished, and restitution made to the survivors. The survivors would then
urge the world to remember their tragedy and seek to prevent such
tragedy from happening ever again."
"And just think for a moment if the Nazis survived World War II and there
were no Nuremberg trials for the perpetrators of the Jewish Holocaust," he
continues. "The Nazis, just as the Turkish government today, would deny
the Holocaust and its memory might fade into history. The Jews of course
would demand recognition and attempt to keep their tragedy in the public
eye, but most of the public would forget over time and the Holocaust
might be known today as the "forgotten Holocaust."
"Who Remembers the Armenians?" The Hitler quote about the Armenians
is on the wall of the U.S. Holocaust Museum - just down the road from the
White House. Mr. President. Go look at it. This will give you strength to Do
The Right Thing.
No alliance is so fragile that historical truth should be denied. No
democracy -- if Turkey is to call itself that -- should punish its own citizens
-- its journalists, authors, teachers, publishers -- for trying to speak
openly about its own history. Turkey is spending millions of dollars on
public relations firms in America to try to eradicate from the public mind
the memory of the Armenian Genocide. By giving in to this Orwellian
behaviour, we are only strengthening its resolve to deny genocide.
I have heard from Turkish citizens who have seen my movie (they have
bought it on the internet - it is not on sale in Turkey.) Some have written
to me about the necessity to recognize the genocide. But, as one Turkish
man said, in a screening here in America, "if I said this openly in Turkey, I
could be arrested." Which brings us to the point: which Turkey are we
supporting? A democratic Turkey who lets their citizens speak freely about
their own history? Or a repressive Turkey? Who persecutes its own
people?
America's long-standing policy of doing the "G-word dance" has only
emboldened Turkey's policy of denial. Successive governments have
actively, brazenly denied what was done to the Armenians - in schools,
universities, work-places. Teachers, priests, newspaper editors, authors
are being prosecuted for speaking openly about what happened to the
Armenians, Assyrians and Greeks. Why are we supporting this?
Turkey is now the poster child of genocide denial -- thanks to the United
States. How else are we to interpret Turkey's hosting of the Sudanese
president, a country we have accused of genocide? Perhaps it is no
surprise that a country which denies the crimes of its past, should be
living in self-righteous delusion. The only surprise is that we are
supporting it.
Many Turkish citizens want leadership from us -- to help their government
Do The Right Thing.
And we can provide that leadership. By recognizing that this isn't really
about Turkey. It's about us.
That's why recognizing the Armenian genocide is about more than simply
saying one word. It is about creating a climate of opinion in the world that
censures all genocide denial - whether it be the Iranians denying the
Holocaust, Pol Pot's cronies denying the Cambodian genocide, the
Sudanese President denying Darfur, or the Turkish government denying
the Armenian genocide. As the Holocaust survivor, Elie Wiesel says, denial
is the last stage of genocide. So let's stop it -- now.
Do the Right Thing, Mr. President. Say it loudly. Clearly. Without any
conditions.
Honor your repeated vows to call the extermination of the Armenians what
it is. Genocide. Honor the brave men and women in Turkey who are
fighting for the simple freedom to talk about their own history without
reprisal from their Government. Honor the brave people in America -- who
had the courage to be "screamers" in the past and who are trying to stop
genocide now in Darfur. Honor the path America can and must take, if it is
to redeem its moral standing as a leader of the international community.
Do the Right Thing, Mr. President. Do it because history must never be
denied in a democracy. Do it because the world is watching us now, and
hoping that America Does the the Right Thing.
http://www.huffingtonpost.com/carla-garapedian/do-the-right-thing-
presid_b_182048.html
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------On the occasion of the 94th anniversary of the Armenian Genocide, please
join the Bay Area ANC for a unique film screening and presentation:
"Ravished Armenia"
The first Hollywood Film on the Armenian Genocide
Tuesday, April 28, 2009, 6:00 PM sharp
San Francisco Public Library, Koret Auditorium
100 Larkin St. (at Grove), San Francisco, CA 94102-4733
Film historian Anthony Slide will present and discuss the 1919 Hollywood
film "Ravished Armenia," based on the memoirs of Armenian Genocide
survivor Aurora (Arshaluys) Mardiganian. The film's only surviving 21minute segment will be played, as well as clips from Slide's audiotape
interview of Mardiganian, who also starred in the film. Slide will discuss
his research about Mardiganian and the movie, considered one of
Hollywood's most sought-after "lost" films. An original poster and photos
of the production will also be on display.
“Ravished Armenia” was the personal account by Aurora Mardiganian of
the brutal rape and murder of the Armenian people by the Turkish
Ottoman Empire between 1915 and 1918. During this first genocide of
the 20th century, half of the entire Armenian population living on its
historic homeland in what is now Turkey was annihilated through forced
death marches into the desert, extreme abuse, and murder.
Mardiganian's memoir "Ravished Armenia," also known as "Auction of
Souls," was first published in 1918, shortly after her arrival in the United
States. The film version was produced in 1919, and both the book and
movie created a considerable stir throughout the Western world.
The full-length motion picture is believed to be lost, but a 21-minute
segment from the full length motion picture "Ravished Armenia" by then
well-known film director Oscar Apfel has been recovered. The segment
graphically relates the narrative account of a young Armenian girl who
survived the 1915 Armenian Genocide, lived to tell about it, and serves as
the lead actress in the film.
ANTHONY SLIDE:
Alongside the presentation of the movie's remaining segment, film
historian Anthony Slide will discuss Aurora Mardiganian and the production
of the film. Slide is editor of the book, "Ravished Armenia and the story of
Aurora Mardiganian," (Scarecrow Press, 1997), which reprints
Mardiganian's original memoir in its entirety, as well as original
documentation on the film.
“I came across the 'Ravished Armenia' book about 30 years ago, and at
first, I couldn't believe that there was actually someone who experienced
all of those events. I thought the stories might have been an accumulation
of experiences of several Armenian women," Slide recently told Bay Area
ANC Chairwoman Roxanne Makasdjian. "But, I confirmed that Aurora
indeed existed, and I found her in Los Angeles." After several attempts to
meet her, Slide eventually succeeded in interviewing Mardiganian, and he
will present clips from that audiotape interview.
Slide has authored or edited more than fifty books on the history of
popular entertainment. The Los Angeles Times called Slide "a one-man
publishing phenomenon." He has served as associate archivist of the
American Film Institute, resident film historian of the Academy of Motion
Picture Arts and Sciences, has produced a number of documentary films
on silent screen personalities, and has lectured widely on film history.
--Armenian National Committee
San Francisco - Bay Area
51 Commonwealth Avenue
San Francisco, CA 94118
Tel: 415-387-3433
Fax: 415-751-0617
[email protected]
www.ancsf.org
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------THE 1909 ADANA MASSACRES By Mihran Boyadjian - The Adana
Massacres of 1909, whose 30,000 victims are being commemorated on
the centenary of their death this year, are of special significance to the
Armenians of Cyprus since a large proportion of them are descendants of
the 1915 Genocide survivors from Adana who found refuge in Cyprus, and
who still consider themselves “Adanatsi”. In Larnaca, the Armenian Church
of St. Stephanos, built in 1913, is dedicated to the 1909 victims.
Massacres of Armenians in Turkey were nothing new, in fact about 15
years earlier, the Hamidian Massacres of 1894-96 had claimed tenfold that
figure and had shown the lack of enthusiasm of the European powers for
taking any effective preventive action. It must be mentioned however that
the American Missions, whose members were eyewitness to the events,
saved countless lives through their valiant efforts on the ground and their
very effective fund-raising back home. Earlier Massacres had been more
local affairs, usually the result of periodic Kurdish raids on helpless villages
and small towns. Some were opportunistic, “pacifying” operations by local
governing pashas whose main aim was to raise revenue by pillage and
extortion to recoup the large sums (some would call them bribes), which
they had to pay the Porte to obtain their posts. The Russian Empire,
whose primary foreign policy objective was to gain access to the
Mediterranean through Ottoman territory, found a convenient pretext for
intervening in Ottoman affairs by assuming the role of protector to the
Christian population. The European powers, led by Great Britain, fiercely
opposed any Russian expansion into the Mediterranean and wanted any
pieces of the slowly collapsing Ottoman Empire for themselves. Hence
they supported the Sultan. The Armenians, caught in the middle, had
great hopes on the con stitutional changes forced on the reluctant Sultan
by the European powers. However, these changes were on paper only and
were largely ignored by the Porte. It was in this context that Cyprus was
ceded to Great Britain in 1878 in return for promised British protection
against Russia.
Some time ago, I came across and purchased a letter
written by the Commissioner of Kyrenia of the time, W.N. Bolton, which
reveals a macabre link between Cyprus and the Adana Massacres of
1909. The letter, written on cream coloured notepaper blind embossed
with the British coat of arms, is apparently in response to an enquiry by
Harry Lukach, Private Secretary to the Governor of Cyprus Hamilton
Goold-Adams. Today, he is better known as Sir Harry Luke, having
changed his surname to Luke in 1919. Subsequently, he had a highly
successful career in the colonial he served in Cyprus, Armenia (1920),
Jerusalem, Malta etc. His books are full of anecdotal material of his
experiences in the places he served in, and show his compassionate
interest in the people he came in contact with.
Kyrenia 30th January, 1912
Dear Lukach,
I have just been looking up the inquests held in my district in 1909
on unknown bodies washed up by the sea. The first case was in the
first week in May on the body of a man washed ashore near Lapithos.
This body was much decomposed but had two bullet wounds one in the
neck and one in the abdomen just above the groin. The two next both
males came ashore one at Ayios Ambrosios & one at Ayios Epiktetos
but I do not think there were any marks showing cause of death. No 4
was the body of a little girl about 6 to 8 years her head had been
smashed in by some heavy weapon like a hammer or a pick. As far as we
could tell from their dress they were all Armenians. Dr. Fuleihan now
Ast D.M.O. Nicosia was the officer who examined the bodies and might
if you want it give you more information. Besides these there were
several bits on which I did not hold inquests. And I also believe a
very large number came ashore in the Carpas. I cant write owing to
gout which I am glad to say is getting better but very slowly. I sent
you a wire about the Lapithos road on Saturday as Williams was over
in the P.W.D. Motor on Friday & told me it was quite passable
with care, since when they have been hard at work mending it so it
should be quite all right.
Yours Sincerely
W.N.Bolton
It is interesting to note that the Adana Massacres started in early April
and bodies started to get washed up in Cyprus about a month later.
Today the fiction being propagated by the Turkish state is that
there was no Genocide in 1915 and that deaths occurred on both
sides as a result of fighting between Armenians and Turks. They
further claim that the deportations, during which some
“unfortunate” deaths occurred, were necessary for the security of
the Ottoman Empire. They neglect to mention that most of the fit
Armenian men, who had been conscripted into the Ottoman Army in
1914, were later disarmed, transferred to labor battalions, and
subsequently executed. The fighting claimed by the Turkish state
only took place in a few mountainous regions when the Ottoman army
tried to enforce the deportation orders of 1915. We see here
another example of reversal of facts employed by the Turkish state
similar to that of claiming the bodies of Armenian victims exhumed
from mass graves were those of Turks killed by Armenians! The final
destination of the entire Armenian population of Anatolia,
consisting mostly of older men, women, and children, was the small
oasis town of Der Zor in the middle of the Syrian Desert! Very few
were fit or lucky enough to reach there. The majority were killed
on the way or died of thirst, starvation or exhaustion during the
forced marches, as was intended by the Ottoman government.
"SCREAMERS" IN NICOSIA AT
K-CINEPLEX ON APRIL 7 AT 7:30pm
The screening of Screamers is organised by The Armenian National
Committee of Cyprus
Film Director of Screamers Carla Garabedian will also be present at the
event Entrance: 5 euros only. We urge you to bring your friends to the
event.
TOP TWENTY TALL TURKISH TALES by Lucine Kasbarian 1.
That Turks, who turned up in Anatolia from Central Asia thousands of
years after the ancient Hittite, Urartian, Armenian, Assyrian, Greek,
Roman, and Byzantine structures in present-day Turkey were constructed,
are somehow responsible for having built them. 2. That Turks and
Armenians lived in peace, brotherhood, and equality ever since the Seljuk
Turkish invasions, and that the Ottoman Empire was a model of tolerance
towards its subject peoples. 3. That the Ottoman massacres of hundreds
of thousands of Armenian civilians in 1894-1897 and 1909 were simply
examples of Turkish self-defense. 4. That there was no Armenian
Genocide. The deaths were just
an unfortunate consequence of civil war or wartime conditions. But if there
was a genocide, it was Armenians who committed it. 5. That US
Ambassador Morgenthau, American and European diplomats, missionaries
and others who witnessed and wrote about the Genocide were not credible
since they disliked Turks. Even German eyewitnesses (allies of Turkey in
World War I) were not credible since they disliked Turks too. 6. That the
hundreds of historians and genocide experts who confirm that there was
an Armenian Genocide have all been duped by Armenians. 7. That those
peoples
who “revolted” against the Ottomans or Turkey deserved whatever the
Turks did to them because all such revolts were unjustified. (The Young
Turks’ revolt against the Ottoman Sultan in 1908, on the other hand, was
entirely justified.) 8. That the Armenian death toll was “only 600,000,” not
1.5 million, hence the deaths could not be considered a genocide. 9. That
due to wartime necessity, the “deportations” were limited to Armenians
from the eastern part of the Ottoman Empire (even though, in fact,
Armenians from all parts of the Empire were “deported”). 10. That the
Ottoman Turkish archives are fully open, haven’t been tampered with, and
prove that Turkey did not commit the Armenian Genocide. 11. That the
Genocide survivors and their descendants seek recognition, reparations,
restitution, restoration, and return of their so-called historic homeland out
of delusion and greed. 12. That the enormous amount of territory
allocated to Turkey in the 1920 Treaty of Sèvres was somehow
inadequate.
13. That teaching and talking about the Armenian Genocide is a form of
hate speech. 14. That Turkey and Armenia would be “reconciled” by now
were it not for the malevolent Armenian Diaspora which, instead of acting
in Armenia’s best interests, vilifies Turkey with baseless allegations.
(Naturally, Turkey acts only in Armenia’s best interests.) 15. That
Turkey’s proposal to hold a joint historical commission on 1915 -- which
would include denialist historians -- is not a delaying tactic, but is
sincere and would arrive at a truthful verdict. 16. That the
Nagorno-Karabakh Republic (NKR) is not historically Armenian; that it was
the Armenians in Karabakh who initiated pogroms against Azeris; and that
NKR is not entitled to self-determination. 17. That Turkey is qualified
to be a member of the European Union and should have been admitted
years ago (even if it violates the human rights of its population, stifles free
speech, and condones torture). 18. That Turkey is a loyal NATO ally (even
if it threatens the United States and Europe and rejects US requests for
military cooperation). 19. That if the Genocide resolution passes in the US
Congress, Turkey will severely punish the United States. 20. That Turkey’s
efforts to penetrate the Caucasus and Central Asia are not attempts to
fulfill a longstanding ambition to create a Pan-Turkic empire. Lucine
Kasbarian is an Armenian-American writer
I'm a citizen of Turkey, I'm
Armenian, I'm Anatolian down to my bones I am a citizen of Turkey... I'm
Armenian... and I'm Anatolian down to my bones. I haven't thought for a
single day of deserting my country and building my future in that
"paradise of readily present freedoms" called the "West", and to foist
myself like a leech on democracies created by others who once paid the
price for them. My State of Mind, by Hrant Dink, Birgün Newspaper
(translated by Nazim Dikbas), 1 Nov. 2004 www.keghart.com/node/282
Watch the transcribed video of an important interview with TV5; English
subtitles provided by Friends of Hrant: Voices in Dialogue. Click here to
buy the 3DVD Pack from KOHAR NAREG STUDENTS CELEBRATE EOKA
ARMED STRUGGLE AGAINST BRITISH COLONIAL RULE TOGETHER WITH
GREEK CYPRIOT SCHOOL Alexander-Michael Hadjilyra [email protected] - Nareg and Ayios Demetrios Elementary
Schools co-celebrated the beginning of the 1955 armed resistance of the
Cypriot people against British colonial rule on March
31, at Ayios Demetrios Hall. The event was under the auspices of the
President of the House of Representatives, Marios Garoyian, who delivered
a speech, along with Nareg’s headmaster, Artin Aivazian, and Ayios
Demetrios’ headmistress, Mary Roussou; all three stressed the importance
of the EOKA's struggle for our common history, and the legacy its fighters
left us, to pursue the freedom of Cyprus.
After a cultural program - with the participation of students from
both schools - the event was concluded with a reception that
included food from the countries of origin of the students, namely
Armenia, Cyprus, Greece, Russia, Georgia and Constantinople,
Turkey. Functions like this remind us the importance of
interculturalism and the bonds it creates between Greek- and
Armenian-Cypriots, as well as our historical duty to our common
homeland.
MER GIBROSIN HAMAR AZADOUTIUN
From top to bottom: - 1- "EOKA
fighters", 2.- Ayios Demetrios and Nareg school's Joint choir 3.- from
left to right: Nareg teacher Tamar Habeshian, Der Momik Habeshian, Carla
Mahdessian, President of the Cyprus House of Representatives Marios
Garoyian and wife of the Armenian MP, Maggie Mahdessian. HAMAZKAYIN
"SIPAN" DANCE ENSEMBLE SATURDAY APRIL 4, at 8:00 pm at the newly
renovated Palace Hall (Palace Cinema on Regina Street) in Nicosia Under
the Auspices of The Mayor of Nicosia Eleni Mavrou Under the Patronage of
The Armenian MP Vartkes Mahdessian News in Brief - by Sevag
Devletian Philip Gordon, nominated by U.S. President Barack Obama as
Assistant Secretary of State for European and Eurasian affairs, declined to
qualify World War I-era killings of Armenians in the Ottoman Empire as
genocide during his confirmation hearing at the Senate Foreign Relations
Committee. The Armenian Genocide, Turkish-Armenian relations, and
ongoing peace talks around the Nagorno-Karabakh conflict will be on the
agenda of talks between Turkey's leaders and US President Barack Obama
on his upcoming visit to Ankara early April. Turkish press continued
reporting this week that Turkey and Armenia had agreed on a road-map to
establish diplomatic ties and open the border. U.S. Secretary of State
Hillary Clinton has offered assistance in the peaceful settlement of the
Nagorno-Karabakh conflict. Levon Ter-Petrossyan, the first president of
independent Armenia, will participate in the municipal elections of the
Armenian capital to be held on 31 May. "We simply cannot think of a
better cause to contribute to..." GIBRAHAYER E-MAGAZINE International
subscribers can make contributions to: Marfin Popular Bank Public
Company Ltd, Bank Address: Strovolos Industrial Area sub-Branch
Stavrou Avenue 96-I, 2034 Nicosia - Cyprus, A/C Name: Aynedjian
Simon, Account No: 101 1100 3421 Swift Code: LIKI CY 2N, IBAN: CY13
0030 0101 0000 0101 1100 3421 also support us by calling 90935037
announcement 1 Did you buy the 3DVD Pack from KOHAR? Buy it now by
clicking here Gibrahayer e-magazine announcement 2 Did you call
90935037 ? READ AZAD OR's GREEK SUPPLEMENT OF FRIDAY 20
MARCH, 2009 BY CLICKING here "Nationalism, Minorities and Genocides
(the paradigm of the Ottoman Empire, especially in relation to the
Armenians". Dear subscribers, Please find here a presentation prepared
by Alexander-Michael Hadjilyra on "Nationalism, Minorities and Genocides
(the paradigm of the Ottoman Empire, especially in relation to the
Armenians".
Simon Aynedjian - Gibrahayer e-magazine SUBSIDISED TO GIBRAHAYER
E-MAGAZINE SUBSCRIBERS FROM GAP VASSILOPOULOS E-MEDIA LTD
Meet new powerful Prestigio GPS navigators WITH CYPRUS AND EUROPE
MAPS!
From 299 euros, now being offered for only 199 Dear Friends,
Prestigio has released 1 new model of GPS navigators with iGO 8
navigation software and 3D visualisation including road elevation, terrain
elevation, 3D city maps, 3D landmarks. Easy-to-use, both devices support
Simple mode that could be used intuitively for simple commands and
Advanced mode for users that would like to experience all features of the
model. The engine has a unique capability: it renders realistic and detailed
3D terrain up to 20 kilometers away seamlessly. Check the menu screenshots below for details: The combination between innovative design and
revolutionary software makes this release the best solution on the market.
GeoVision 450 has a wide 4.3" TFT display for an ultimate route view.
Sophisticated design and slim shape will add to your style.
Prestigio GeoVision 450 are the ultimate travel companions as they will
ensure you getting fun during your journey or simply driving around the
city. The updated Points Of Interest (POI) give priceless information about
gas stations, hotels and restaurants on your way, which unleash the
freedom of last minutes trips and spontaneous journeys. Click menu
screen-shots for details: Users can make their trip even more pleasant
transforming the device into MP3 player, video player or photo viewer.
They can insert SD cards with pictures taken from their photo camera and
see the results directly on the GPS display.
Technical details and benefits: 4.3" TFT touch-screen display - Maps of
Western/Eastern Europe/Cyprus - TMC availability (varies by countries)
1000mAH / 3.7V Li-polymer battery - Voice navigation in 30 languages –
A comprehensive POI database - Storage of routes travelled – Smart
address searching - User-friendly interface - 2 GB flash + 64 MB SDRAM SD memory card slot - Built-in antenna - Windshield cra dle -USB port
GPS navigators come with pre-installed map packaging which means that
depending on the region Prestigio offers different map packages with
excellent coverage. Voice navigation is in 30 languages and the detailed
"AutoRun" CD manual is also provided for the users. Both devices have
TMC availability for countries where this service is available, drivers could
buy additional antenna and use the traffic management option.
Prestigio GeoVision 450 can be powered by the car charger, by AC adaptor
or even the USB cable for computer charging can be used. External
antenna can be bought for those who don't want to attach their GPS to
the windshield or their vehicle type disturbs the satellite signal receiver.
Users can purchase SD cards with updates / upgrades anytime if needed.
For orders, please contact Prestigio Plaza Ltd @ 70006011 , Lefkios
Theodosiou [email protected] or to Simon Aynedjian
[email protected]
visit our website: www.prestigioplaza.com for more products SIX
ARMENIANS ELECTED IN MUNICIPAL ELECTIONS IN BOLIS Asbarez During thisweekend's municipal election in Turkey, six Armenians were
elected to local and regional bodies in and around Bolis, including a seat in
the Bolis City Council, making this one of the most unprecedented local
elections in recent history for Turkey.
Some 11 candidates of Armenian descent took part in the elections
representing both the ruling and opposition parties. The elected were:
Raffi-Hermon Araks, Hovhannes Garabedian, Yervant Ouzouzian,
Haroutiun Edgunes, Bedros Avedikian and Vazken Baren. In the same
elections Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan lost votes for the
first time in his seven-year rule after the economy dived into recession,
weakening his hand with Turkey's Kurdish minority and secular rivals.
Erdogan's ruling Justice and Development Party (AKP) failed to conquer
the Kurdish bastion of Diyarbakir in Sunday's municipal election because
they misjudged decades-old grievances by minority Kurds. Jubilant Kurds
took to the streets of Diyarbakir after the election to celebrate the local
victory of the pro-Kurdish DTP party over Erdogan's AKP. ARF
DASHNAKTSOUTIUN BUREAU MEMBER MARIO NALBANDIAN MEETS VICE
PRESIDENT JOE BIDEN VINA DEL MAR, Chile (ARF Dashnaktsoutiun Press
Service) – ARF Dashnaktsoutiun Bureau member Mario Nalbandian
Sunday met with Vice-President Joe Biden during the sixth Conference of
Progressive Leaders, which was being held in South America for the first
time.
Nalbandian, who is Dashnaktsoutiun's representative to the Socialist
International where he is a co-chair of the CIS, Caucasus and Black Sea
Committee, discussed pressing issues of concern to Armenia and
Armenians. The Conference of Progressive Leaders was attended by
British Prime Minister Gordon Brown, Norwegian Prime Minister Jens
Stoltenberg, Spanish Prime Minister Jose Luis Rodriguez Zapatero and
Presidents Luiz Inacio Lula da Silva of Brazil, Cristina Fernandez of
Argentina and Tabare Vazquez of Uruguay. Chile's socialist President
Michelle Bachelet hosted the summit, which opened Friday with a seminar
on "a progressive response to the global crisis," organised by the Policy
Network, an international think tank, and Chile's Instituto Igualdad
(Equality Institute). Other participants in the gathering were Organization
of American States (OAS) secretary general Jose Miguel Insulza, and the
executive secretary of the Economic Commission for Latin America
(ECLAC), Alicia Barcena. The progressive leaders summits, the first of
which took place in 1999 at the urging of then President Bill Clinton and
then British Prime Minister Tony Blair, bring together heads of state and
government and other high-ranking government and international officials
with ties to socialist, social democratic, labor and democratic parties
around the world.
SYSTEM OF A DOWN IN CYPRUS ! Gibrahayer - Nicosia 1 April, 2009 Galaxy Productions spokesperson Yioula Andreou announced yesterday
that System of a Down will be coming to Cyprus for a single concert that
will take place at Tsirion Stadium in Limassol on Saturday 29 August,
2009. More details in future Gibrahayer publications. For some online
Armenian reading Read our community's Armenian language newspaper
"Artsakank" - now in its 28th year of publication - by clicking on the image
above. On www.Artsakank.com.cy you can now download/read the last
THREE copies. Sports by Sevag Devletian Armenia's Levon Aronian
drew his final round games to pip Viswanathan Anand and Vladimir
Kramnik and defend his title in the Amber blindfold and rapid chess
tournament at Nice, France. Armenia scored a late equaliser on
Saturday to earn their first point and a 2-2 draw with Estonia in
the 2010 World Cup qualifier match at the Republic Stadium in Yerevan,
while Cyprus defeated Georgia 2-1 at the Antonis Papadopoullos stadium.
Kelly Pavlik and Arthur Abraham have agreed in principal to fight, probably
in New York, if they win interim fights this summer. UEFA has accused
Macedonian football team, Pobeda, for purposefully losing to Pyunik in July
2004. Pobeda lost 1:3 in the match held in the first round of qualifications
for the Champions' league, while it tied the match in Yerevan with 1:1.
The UEFA regulatory committee will make a decision on April 17. Seven
Armenian freestyle wrestlers will participate at the European
championships in Vilnius starting on March 31. Killer Queen Suzi
Kendikian, light weight WIBF and WBA world Champion, defeated Elene
Wright of the United States in Hamburg's Sports Hall, in front of 4,000
spectators. Click here to view a video clip dedicated to the Killer Queen.
Cyprus Football AGBU Ararat FC suffered a 1-2
defeat by GC School in the 1st Division of the Cyprus Futsal League. Nor
Serount's Homenmen suffered a 2-9 defeat by Apep in the 3rd Division of
the Cyprus Futsal Championships. Jan Poulsen has been dismissed as
coach of Armenia following his side's poor start to their 2010 FIFA World
Cup qualifying campaign. Assistant coach Vardan Minasyan will be taking
over the head coach duties ahead of today's match against Estonia.
GIBRAHAYER CALENDAR Wednesday 1 April 2009 starting at 4:00 pm at
the Cleopatra Hotel, Nicosia - The Armenian Relief Society (HOM) Cyprus
Sosse Chapter is organising its annual Easter Charity Tea and Bazaar. As
always, the proceeds from the Charity Tea will be used to fund the
numerous charity programmes sponsored by our Society in Armenia
& Cyprus. Entrance €10 Friday 3 April - The Armenian Prelature is
organising a breakfast for the Nareg students who participated in
the Arevakal ceremonies. Friday 3 April - Lecture on Nerses
Shnorhali by Dr. Antranik Ashdjian Friday 3 April at 7:30pm - On
the occasion of the 100th anniversary of the massacres of Adana during which thousands of Armenians were massacred by the ruling
Ottoman Turks - the Nor Serount Cultural Association in Cyprus is
organising a memorial event at the Utudjian Hall of the Armenian
Prelature. Keynote speaker will be Lebanese Parliamentarian and
member of the SDHP Central Committee Dr. Yeghia Djeredjian.
Saturday 4 April at 8:00 pm - Sipan Dance Ensemble of Hamazkayin
Cultural and Educational Association Cyprus "Oshagan" Chapter,
performs at the newly renovated Palace Hall (Palace Cinema on
Regina Street) in Nicosia. The evening will be followed by a dinner
at AYMA. To sign up please call Shoushig Bakalian on 99667828.
Sunday 5 April - Dzaghgazart at all Armenian Churches in Cyprus.
Sourp Badarak at 9:30am Sunday 5 April at 11:30 am - The Executive
Director of The Hayastan All-Armenian Fund Ara Vartanian will meet
members of the Armenian community of Cyprus at The Utudjian Hall of
The Armenian Prelature. Tuesday 7 April - Screening of Screamers
at K-Cineplex. The event is organised by the Armenian National
Committee of Cyprus. Carla Garabedian - the Film Director Screamers
- will also be present at the event. Details to follow. Avak
Yerekshapti - 7 April at 5:00 pm - Hishadag Dase Gouyserou Jamerkoutiun Avak Hinkshapti - 9 April at 10:30 am Sourp Badarak,
5:00 pm Vodenleva, 8:00 pm Khavaroum Avak Ourpat - 10 April at
7:00 pm - Khavaroum Avak Shapat - 11 April - 5:00 pm Jamerkoutiun,
5:30 pm Entertsvadzner, Sourp Badarak Sourp Zadig - 12 April 9:00 am Jamerkoutiun, 10:00 am Sourp Badarak, 11:00 am Karoz
Sunday 12 April at 1:00 pm - Easter Lunch at The Lordos Beach Hotel
in Larnaca organised by the Armenian Club of Larnaca. Rich Buffet,
unlimited drinks and Armenian music. Also featuring Alice in Flames.
Adults 30 euros, children 15 euros. Reservations: Dikran Boyadjian
99640415 - Kevork Hovsepian 99652690 Wednesday 15 April at 8:00 pm
- Gomidas Song recital by Kevork Hadjian, accompanied by Hasmig
Kassparian (piano), at Kasteliotissa Hall in Nicosia. Organised by The
Armenian Prelature of Cyprus. Under the auspices of Archbishop Varoujan
Hergelian. Sunday 10 May, 2009 – Pilgrimage to the Turkish-occupied
Armenian Monastery of Sourp Magar, organised by the Office of the
Armenian Office of MP Vartkes Mahdessian.
All lectures are organised by the Christian Education Program at Sourp
Asdvadzadzin Church immediately after Hsgoum every Friday. Gibrahayer
Calendar every week Every Wednesday and Friday starting from
Wednesday 25 February - Arevakal and Hsgoum at 7:40 am and 6:00 pm
at Sourp Asdvadzadzin Church in Nicosia Every Saturday at 6:00 pm at
AYMA – Weekly meetings of Azadamard Junior Badanegan (8-13 year
olds). An educational and fun environment for the younger generation of
our community. Games, trips, parties and lots of fun in a family
environment. For more information contact Kevork Keoshgerian on
99817806. Every Saturday at 7:00 pm at AYMA - Weekly meetings of
Azadamard Senior Badanegan (13-17 year olds). For more information
contact Kevork Keoshgerian on 99817806. Every Sunday at 7:30 pm at
AYMA - Weekly meetings of AYF Koyamard Branch (17-30 year olds).
Every Wednesday at 7:00 pm - Community gathering at
The Armenian Club of Larnaca, followed by dinner. Every Friday and
Saturday evening - Marie-Louise Kouyoumdjian sings at ENALLAX with the
resident Band. Computer problems ? - DIAL 99437073 Technical support,
Repairs & upgrades, Hardware problems, Software installations,
Windows related errors, Virus and spy ware removal, Software installation
& troubleshooting, Wired and wireless networking, data recovery,
formatting, for assistance for making your life in front of your computer
more enjoyable. Our Computer Doctor speaks fluent Armenian and also
makes house calls ! Limited stock on computer hardware also available.
PCs, laptops & gadgets If this newsletter has no unsubscribe link, or
the link does not work. please report it and it will be dealt immediately.
Include this code in your report LATROBA123 (GIBRZINE6208).
Powered by GAP Vassilopoulos E-Media Ltd
Mr. Obama and Turkey
Published: April 3, 2009
President Obama has wisely decided to visit Turkey during his first official
trip to Europe. The United States needs Turkey’s cooperation — in Iraq
and Afghanistan as well as with Iran and efforts to broker Middle East
peace. But there are also very worrying trends in Turkey’s relationship
with Europe and its internal politics.
Mr. Obama must do all he can to help reverse those trends and anchor
Turkey more firmly in the West.
The Justice and Development Party scored an impressive re-election in
2007 after pursuing market-oriented policies that brought economic
growth and more trade ties with the European Union. That conservative
Muslim party also expanded human rights and brought Turkish law closer
to European standards.
Those reforms have since stalled — partly because of opposition from
civilian nationalists and generals who still wield too much clout. (The trial
of 86 people accused of plotting a military coup is a reminder of the dark
side of Turkish politics.) But Prime Minister Recep Tayyip Erdogan also
seems to have lost enthusiasm for the European Union bid and the
reforms that are the price of admission. President Nicolas Sarkozy of
France has been especially unhelpful, making clear that he will do all he
can to keep Turkey out of the European Union. Mr. Obama must persuade
Mr. Sarkozy and others that admitting Turkey — a Muslim democracy — is
in everyone’s interest. And he must persuade Ankara that the required
reforms will strengthen Turkey’s democracy and provide more stability and
growth.
We are concerned about Mr. Erdogan’s increasingly autocratic tendencies.
His government’s decision to slap the media mogul Aydin Dogan with a
$500 million tax bill smacks of retaliation against an independent press
that has successfully exposed government corruption. Ankara’s willingness
to help rebuild schools in Afghanistan is welcome. But the situation there
is dire, and NATO also needs more troops and needs access to Turkish
military bases to facilitate the transport of American soldiers and
equipment into Afghanistan and out of Iraq.
Ankara has played a positive role, mediating indirect talks between Israel
and Syria. With Washington’s encouragement, Mr. Erdogan could also use
his relationships with Iran, Sudan and Hamas to encourage improved
behavior.
Turkey’s cooperation with Iraqi Kurds has vastly improved. There are also
reports that Turkey and Armenia may soon normalize relations.
We have long criticized Turkey for its self-destructive denial of the World
War I era mass killing of Armenians. But while Congress is again
contemplating a resolution denouncing the genocide, it would do a lot
more good for both Armenia and Turkey if it held back. Mr. Obama, who
vowed in the presidential campaign to recognize the event as genocide,
should also forbear.
The Bush administration’s disastrous war in Iraq fanned a destructive antiAmericanism in Turkey. Mr. Obama’s visit is likely to soothe hostile
feelings. But he must go beyond that to secure a relationship with an
important ally and an important democracy in danger of backsliding.
http://www.nytimes.com/2009/04/04/opinion/04sat1.html?_r=1
White House Avoids Genocide Issue Ahead of Turkey
Trip
PARIS (The White House)--Ahead of President Barack Obama's trip to
Turkey, at a news briefing Friday aboard Air Force One en route to France,
the White House spokesperson avoided discussing the Armenian Genocide
when asked by a reporter to comment on the matter.
Responding to a reporter's query on whether “the President still believe[s]
that the Turks committed genocide against the Armenians,” White House
spokesperson Robert Gibbs, said: “We'll get into that I think later on.”
When pressed to comment further, Gibbs said: “I'll leave that for--I can't
give away everything in one gaggle, for goodness sakes.”
Gibbs explained the trip to Turkey aimed to strengthen an important
relationship.
“I mean, again, I think it's to strengthen an important relationship and
reach out to--and demonstrate the importance of--their importance in our
relationship and, again, issues that we have in common that we want to
work on. I mean, look, I think it's an opportunity to probably go also to a
country that people may not have expected us to visit on our first trip
over here, and I think it's an important signal for the President,” explained
Gibb.
Friday, April 3, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41144_4/3/2009_1#AM
C=Open&ASBSC=Closed
Pitfalls and Possibilities: Armenian-Turkish Relations
ExploredAYF Seminar Delves Deep into Complexities
of Normalization
BY ALLEN YEKIKAN
BIG PINES, CA--The past, present, and future of Armenian-Turkish
relations were the focus of a three day seminar on March 20-22 that
brought some 70 young Armenian Americans to the Armenian Youth
Federation's campgrounds in Big Pines, California.
The seminar covered a broad range of issues related to the current push
to normalize ties between the two countries, including the history of the
Ottoman Empire as well as the political and economic realities surrounding
the troubled relations between Armenia and Turkey today.
"We wanted to present the current status of Armenian-Turkish relations
and where it is going or should be going," said Shahan Boghikian, whose
educational committee organized the seminar. "If and when relations are
normalized, it is our generation, both in Turkey and Armenia, that will
start the socialization process between the two peoples."
The various discussions sought to build a framework of understanding that
will help a new generation of youth actively influence Armenian and
Turkish societies, according to Boghikian. He also noted that the
weekend's theme was Agos, the Armenian word for pathway.
A Mutual Understanding of History
The bridge building role of a new generation of Armenian activists was the
focus of the seminar's first presentation, which traced the development of
Armenian-Turkish relations from the early days of the Ottoman Empire to
the Armenian Genocide.
"The entire history of Armenian-Turkish relations amounts to about a
thousand years of shared experiences," explained Professor Garabet
Moumjian who delivered the presentation.
These historic issues, however, have been dealt with only marginally on
both sides, with Turkey banning any discussion of the Armenian Genocide.
This, along with decades of animosity toward Turkey's denial, has made it
difficult for the budding of a positive and progressive movement toward
normalizing relations, he explained.
While he acknowledged that good neighborly relations are necessary for
survival in an increasingly globalized world, Momujian noted that as much
as this is important for Armenians, it is more important for Turks.
Moumjian said that because the larger part of Turkish society has been in
denial for the past 94 years it has forgotten about an indigenous people
that lived with them for nearly a millennium. "They have to deal with it
with a real effort to know the past, and study it as opposed to forcefully
forgetting it," he said.
Armenia's Legal Rights
A crucial aspect of that past is the fact that the Ottoman Government and
its secular successor have stripped the Armenian people of their legal and
historic rights to live on their ancestral homeland free and secure to
exercise their right to self determination. Furthermore, a nearly
incalculable amount of real property both in terms of land property and
possessions were lost during the Armenian Genocide.
Any relations between Armenia and Turkey must be founded on a mutual
acceptance of this reality, according to the weekend's second speaker,
Steven Dedeyan, who is a member of the Armenian Revolutionary
Federation's Western USA Central Committee.
"As with any crime, in order to help ensure that it will not be recommitted,
there has to be a remedy for the crime," he said, adding that the
Genocide has been a "sore on the body politic of the Armenian nation,"
carried on for almost a century because the issue has not been resolved.
As a result, the Armenian nation today has very legitimate claims against
the government of Turkey, explained Dedeyan, discussing the Armenian
nation's legal and political rights under international law and specifically
the Treaty of Sevres.
According to Article 89 of the Treaty of Sevres, Turkey and Armenia had
agreed to submit to the arbitration of the US President and accept his
decision to establish the Armenian-Turkish frontier "in the Vilayets of
Erzerum, Trebizond, Van and Bitlis." Article 90. Meanwhile, stipulated that
both parties agreed to renounce "all rights and title over the territory so
transferred" once Wilson's stamp was set on the document. Both articles
stood as stand alone provisions within the treaty, with the full force of
international law, whether or not the treaty was ratified.
On November 22, 1920, US President Woodrow Wilson affixed his official
seal on the his arbitral award issued pursuant to two articles, determining
the Armenian-Turkish border. "That action effectively and legally
transferred the historic Armenian territories of Erzerum, Trebizond, Van
and Bitlis under Turkish occupation to the first Republic of Armenia,"
Dedeyan said.
Because article 89 and 90 are still legally binding on Turkey, the "current
border between between Armenia and Turkey is illegal; it's a de facto
border," Dedeyan said. "This is the crux of the dispute between Armenia
as well as the Armenian Diaspora as heirs to this legacy and Turkey
today."
"The legal border and frontier of Armenia and Turkey can only be
governed and determined by treaties and here is where the problem
arises for the Turks," he added. "This is why they have no official
relationship to Armenia."
Since Armenia rarely discusses this issue it has left Turkey in the drivers
seat as it consistently hinges the normalization of its relations with
Armenia on signing a treaty that recognizes the current de-facto frontier
between the two countries.
"This is a problem, Dedeyan explained. "If we sign such a treaty with
Turkey, we will be giving up our political and legal rights," he said. "The
border that currently exists has no legal basis today."
In essence, the Turkish government is using economic and military
pressure today to force the Republic of Armenia to get what it cannot
achieve given the current status of the treaties. This makes scrutiny of
recent dialogue between Ankara and Yerevan all the more important.
Under these circumstances, if Wilsonian Armenia is to be lost, it will have
been the Republic of Armenia that gave it away and in the process, the
diasporan heirs will have had their opportunity for justice undercut.
For Dedeyan, it's vital that this generation of activists work to ensure that
the reconciliation between Armenians and Turks be rooted in the
restoration of Armenia's legal rights. "Armenia cannot survive as an
independent state with these current borders, let alone compete with
Turkey, or in the world in general, on an equal economic footing," he
stressed.
Economic Inequality
The success of any relationship building measure requires a certain degree
of equity, but that is currently devoid in the ongoing normalization
process, noted Aram Kaloustian, the third presenter of the day and a
member of the ARF's Western US Central Committee.
Armenia, under blockade by Turkey and Azerbaijan since 1993, has a far
smaller and weaker economy than Turkey whose economy is ranked as
the 15th largest economy in the world. Kaloustian presented the possible
impacts on Armenia's economy that open borders with Turkey would
bring.
Citing a 2007 AIPRG conference on this issue held in Yerevan, Kaloustian
said that analysts have predicted that an unbound frontier will allow the
establishment of transport networks and energy links from Turkey through
the Caucasus to Central Asia. The end of the blockade, he added, will also
open up Armenia's economy for Turkish business and vice versa.
But Armenia's economy may be at a serious disadvantage in this scenario,
Kaloustian noted, explaining that it is still in its infancy and ill-equipped to
compete against its Turkish counterparts.
"On the short term, the biggest factor that will be affected is the cost of
transporting goods in and out of Armenia," he said, underscoring how the
Russian-Georgian war last August closed off Armenia's main access point
to the world, costing the country millions in lost trade.
Kaloustian noted that while the cost of shipping goods into and out of
Armenia will drastically drop and certain sectors of the economy would
benefit, these benefits would not be felt by the majority of the Armenians
in the republic. If the Sarkisian Administration fails to address key
concerns regarding economic corruption in Armenia, any benefits of the
open border would overwhelmingly only be enjoyed by few within the
republic.
"Armenia's economy is small and concentrated in the hands of few. This
puts Armenia at an unequal footing to compete with Turkey," explained
Kaloustian.
This is a reflection of the fact that Armenia does not have the laws in place
to protect its national economy from being monopolized by Turkish
corporations according to the previously cited AIPRG conference report.
Highlighting the lack of preparedness in Armenia for an open boarder, one
need only look at the energy sector of Armenia's economy. When the
Armenia-Turkey border opens, in the short run, Armenia will become an
energy producer, exporting electricity from its hydroelectric plants to
Turkey's eastern provinces, which have remained largely underdeveloped
since the Armenian Genocide. "Unfortunately, the Armenian energy sector
is primarily owned by foreign companies," Kaloustian pointed out.
The average Armenian will not see the benefit of the border opening and it
will have a limited impact in securing a short term relief from Armenia's
deepening economic recession. In this light, it becomes readily apparent
that there may be a significant danger of trading away Armenia's rights to
lands necessary for its long-term stability and economic prosperity in
return for short term reduction of costs and opportunities in a limited
number of sectors, the benefits of which would unlikely be felt by the
majority of Armenian citizens.
According to Kaloustian, the lifting of the blockade may also lead to a
upsurge in development in the occupied provinces, where impoverished
and oppressed Kurds currently make up the majority. Investment has
already slowly begun to trickle into places like Garin and Van,
transforming them into prominent centers of manufacturing.
"The richer and more developed these regions become, the more difficult
it will be to transfer the land back to Armenia," Kaloustian warned, noting
how more and more generations of non-Armenians will settle on those
lands once it becomes comfortable to live there.
A Contemporary Issue
The seminar ended with an open forum moderated by the weekend's
director Aram Madelian, who opened the floor for participants to discuss
the topics presented. Debate over the implications of normalizing relations
with Turkey and possible new avenues of activism toward attaining justice
for the Armenian Genocide took center stage.
During the back and forth, some participants criticized the Armenian
government's handling of its rapprochement with Turkey; others
expressed concerned with how open borders with Turkey would impact
their lives here in America.
"What's important for us to realize is that the matters discussed during
this seminar are not issues to be relegated to the past, but causes for
contemporary concern that must be addressed by us as a community, said
Vache Thomassian, the chairman of the AYF, during the closing discussion.
"Whether we live in Armenia, Europe, or the United States, the decisions
made in Yerevan and Ankara in the coming months will affect us all for
generations to come."
Friday, April 3, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41124_4/3/2009_1#AM
C=Open&ASBSC=Closed
Armenian Intellectuals, Leaders Reflect on Obama's
Visit to Turkey
BY KHATCHIG MOURADIAN
On April 5, U.S. President Barack Obama will arrive in Turkey, making it
the first Muslim country he visits after taking office. Analysts say his trip
will aim at strengthening ties with Ankara, and point to the issue of the
Armenian Genocide as possibly the most challenging for the president to
deal with during his talks with Turkish officials.
On several occasions during his campaign for president, Obama had
promised to properly recognize the massacres and deportations of the
Armenians in the Ottoman Empire as genocide, thus angering Turkey,
which continues to vehemently deny that there was any genocidal intent
towards the Armenians in the last years of the empire. Official Ankara
spends millions of dollars in its denial campaign, which lobbies politicians,
entices support from journalists, funds academic denial efforts, suppresses
education efforts on the Armenian Genocide to the general public in North
and South America, Europe, and the Middle East (Israel especially).
For decades, Turkey has been struggling against resolutions in parliaments
around the world recognizing the genocide. Twenty countries, including
Russia, France, Switzerland, the Netherlands, Canada, and Argentina,
have already recognized the Armenian massacres and deportations as
genocide, citing the overwhelming consensus of historians and genocide
scholars on the subject.
The main battlefield for genocide recognition in recent years has been the
United States, where a majority of Members of Congress support passing
a resolution recognizing the Armenian Genocide. But at least twice in
recent history, voting on such resolutions has been postponed or put on
hold at the last minute.
Armenian intellectuals, scholars, and leaders I interviewed this week
expect Obama to stand firmly behind his convictions during his trip and to
send a clear signal to Turkish officials that while he values Turkey's
friendship, he will acknowledge the Armenian Genocide in the president's
annual statement on Armenian Remembrance Day because truth and good
relations need not be mutually exclusive.
Turkish officials, on the other hand, hope that the recent rapprochement
between Turkey and Armenia can be used as a bargaining chip to keep
Obama from speaking the truth. On numerous occasions in recent
months, top Turkish officials have warned the U.S. that interfering in
discussions between Turkey and Armenia and recognizing the genocide
would be detrimental to the budding relations between Yerevan and
Ankara.
“I hope President Obama will impress upon the Turkish leaders the
importance of facing the dark chapters of their history honestly, their
understanding that the United States can recognize the Armenian
Genocide as a historical fact and still remain good friends and allies with
Turkey, and advise them of the undesirability of making threatening
statements against the U.S.,” said Harut Sassounian, one of the most
widely read Armenian columnists and the publisher of the California
Courier.
“Furthermore, since President Ronald Reagan signed a Presidential
Proclamation on the Armenian Genocide in 1981, President Obama should
tell the Turks that his April 24 statement would contain nothing new or
earth-shattering. In keeping with his campaign pledge, he would be
simply repeating what has already been acknowledged by a former
president,” Sassounian said.
Prominent Armenian American author Peter Balakian asks Obama not to
be intimidated by Ankara. “President Obama is a shrew reader of the
world; I hope he will see that the U.S. does not need to be intimated by a
country with one of the worst human rights records in the world over the
past several decades,” he said. “We can only hope he is able to balance
pragmatic politics with ethical integrity. We know he understands the truth
of history,” he added.
Garen Yegparian, a columnist for several Armenian American newspapers,
said, “I hope President Obama, on his Turkey visit, sits [Turkish President]
Gul and [Prime Minister] Erdogan down, and says, 'Listen guys, this
charade has to end. I'm willing to help you out of the hole your political
predecessors have dug for you. I'll make a good statement on the
Armenian Genocide. You guys raise a hue-and-cry, act like the sky is
falling, and demand a meeting with me. You can then come to the White
House and we'll figure out how to do things from then out. This way, we'll
pacify the loudest Armenians, at least long enough to figure out how to
get them on board for a permanent, mutually acceptable solution. Now,
let's go to your favorite doner kebab place.'”
“We look to the President, as a man of his word, despite the latest round
of warnings he'll no doubt hear from the Turkish government, to maintain
his principled support for U.S. recognition of the Armenian Genocide,” said
Aram Hamparian, the executive director of the Armenian National
Committee of America, a grassroots organization that has for decades
fought for the recognition of the Armenian Genocide in the U.S. and is
active nationally in several anti-genocide campaigns.
“The U.S. response to the Armenian Genocide must no longer be dealt
with down at the level of Turkey's threats, but rather, as the president has
so powerfully articulated, as a matter of fundamental American values,”
Hamparian added.
Official Yerevan, although committed to establishing diplomatic relations
with Turkey, also believes that any normalization with Ankara should not
be at the expense of casting doubt on the veracity of the genocide.
Statements to this effect have been made by both Armenian President
Serge Sarkisian and Foreign Minister Edward Nalbandian.
“I think Obama decided to visit Turkey so soon in his term to demonstrate
how much the U.S. values Turkey's friendship, and hence, he will
personally inform the Turkish leadership that the reason he will reaffirm
the official U.S. recognition of the Armenian Genocide is for Turkey's own
good, and that's what close friends should do,” said Giro Manoyan, the
political director of the ARF Bureau in Yerevan. The ARF is a junior partner
in Armenia's governing coalition.
“If President Obama does not use the word 'genocide' by this April 24,
then his visit to Turkey would mean adding insult to injury as far as the
Armenian American community is concerned. I think by delivering what he
has time and again committed himself to, he will be helping the ongoing
Armenia-Turkey negotiations, because he will be sending a clear message
to Turkey that it needs to come to terms with its own history, and based
on that establish true neighborly relations with Armenia,” added Manoyan,
expressing hope that Obama “does not become an accomplice in Turkish
denial of the Armenian Genocide.”
Friday, April 3, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41131_4/3/2009_1#AM
C=Open&ASBSC=Closed
Armenian FM to Hold Fresh Talks with Turkish
Counterpart in Istanbul
YEREVAN (Combined Sources)--Official Yerevan confirmed on Friday that
Foreign Minister Eduard Nalbandian will visit Istanbul early next week,
giving more credence to reports that Armenia and Turkey are close to
normalizing their historically strained relations.
The official purpose of Nalbandian's trip announced by his press office is to
participate in the second Alliance of Civilizations conference that begins its
work in Turkey's largest city on Monday. The UN-sponsored forum is to be
attended by heads of states and other high-ranking representatives of
some 30 countries.
Diplomatic sources in Yerevan said Nalbandian will likely meet with Turkish
Foreign Minister Ali Babacan on the sidelines of the gathering. The two
men have held a dozen face-to-face meetings since the start of the
unprecedented Turkish-Armenian rapprochement about a year ago.
Their fresh talks will come on the heels of Western and Turkish media
reports that Ankara and Yerevan are poised to announce an agreement
that commits them to gradually establishing full diplomatic relations and
reopening their border. According to some Turkish newspapers, the
agreement could be signed during or shortly after Nalbandian's trip to
Istanbul.
The Armenian Foreign Ministry would not comment on these reports on
Friday. A ministry spokesman, Tigran Balayan, said only that it is
“cautiously optimistic” about the normalization of Turkish-Armenian
relations. “Armenia has gone a long way in negotiating with Turkey, and
we hope to bring our constructive dialogue to a logical conclusion,” he told
RFE/RL.
Incidentally, U.S. President Barack Obama will also be in Turkey on April
6-7. Turkish-Armenian relations are expected to be on the agenda of his
talks with President Abdullah Gul and Prime Minister Recep Tayyip
Erdogan. Turkish leaders hope that the prospect of their normalization will
discourage Obama from honoring his election campaign pledges to
recognizes the 1915 mass killings of Armenians in the Ottoman Empire as
genocide.
Azerbaijan's President Ilham Aliyev, however, has refused to attend an
international meeting in Istanbul, a move that can be seen as a protest
against the prospect of the border being opened between Armenia and
Turkey, the Turkish Hurriyet daily reported Friday, citing the Azeri Press
Agency.
The report said the refusal may also be connected with Aliyev's work
schedule, adding it is likely that Ankara's refusal to take a stance on
reports regarding the reopening of the borders between Turkey and
Armenia may be the main reason.
Azeri officials had already expressed concerns over the prospect of the
border being reopened and some media reports suggested that Baku
might even go one step further in halting the sale of natural gas to Turkey.
Azeri officials say that opening the border before the withdrawal of
Armenian troops from the occupied territories of Azerbaijan would run
counter to country's national interests.
According to CNN Turk, Turkish Prime Minister Erdogan said earlier this
week that the Turkish Armenian border would not be opened until the
Nagorno-Karabakh conflict was resolved.
Friday, April 3, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41132_4/3/2009_1#AM
C=Open&ASBSC=Closed
Erdogan: Armenia Ties Impossible Without Karabakh
Deal
LONDON (Combined Sources)--Speaking in London at a summit of world
leaders of the Group of 20 Nations, Turkish Prime Minister Recep Tayyip
Erdogan told reporters on Friday that the normalization of ArmenianTurkish relations hinges on a settlement of the Nagorno-Karabakh conflict,
the Associated Press reported.
"As long as the Nagorno-Karabakh issue is not resolved, it is not possible
for us to reach a healthy solution concerning Armenia," said Erdogan. "We
have taken steps toward such a decision" to improve ties, the Turkish
leader said. "We have made ourselves ready. We are also taking steps to
prepare the region as a whole. We have talked to our Azeri friends, we are
talking to Armenia."
Erdogan's remarks come a day after Azeri President Ilham Aliyev
characterized any move to normalize Turkish-Armenian ties without a
resolution to the Karabakh conflict as a direct threat to his country's
national security. Official Baku also threatened to cut off natural gas
supplies to Turkey if Ankara opens its borders with Armenia before a
Karabakh deal is signed.
Friday, April 3, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41143_4/3/2009_1#AM
C=Open&ASBSC=Closed
Aliyev Refuses to Attend Istanbul Summit Over
Turkey-Armenia Thaw
BAKU (Combined Sources)--Azerbaijan's President Ilham Aliyev has
refused to attend an international meeting in Istanbul next week, a move
that can be seen as a protest against the prospect of the border being
opened between Armenia and Turkey, according to a report on Friday, the
Azeri Press Agency reported Friday.
According to the Azeri Press Agency Aliyev refused the invitation to attend
the second Alliance of Civilizations conference that begins its work in
Istanbul on Monday, citing a conflict in his work schedule. The report went
on to conjecture that “it is likely that Ankara's refusal to take a stance on
reports regarding the reopening of the borders between Turkey and
Armenia may be the main reason” for Aliyev's shunning of the conference.
The UN-sponsored forum is to be attended by heads of states and other
high-ranking representatives of some 30 countries. Several leaders,
including U.S. President Barack Obama, will attend the summit co-chaired
by Turkey and Spain on April 6-7.
Official Yerevan confirmed on Friday that Foreign Minister Eduard
Nalbandian will also participate in the summit. Citing unnamed diplomatic
sources in Yerevan, RFE/RL reported Friday that Nalbandian will likely
meet with Turkish Foreign Minister Ali Babacan on the sidelines of the
gathering.
The speculation surrounding Aliyev's decision followed a report in the Wall
Street Journal suggesting that Turkey and Armenia could soon announce a
deal aimed at reopening their border and restoring relations.
Azeri officials had already expressed concerns over the prospect of the
border being reopened and some media reports suggested that Baku
might even go one step further in halting the sale of natural gas to Turkey.
Azeri officials say that opening the border before the withdrawal of
Armenian troops from the occupied territories of Azerbaijan would run
counter to country's national interests.
Friday, April 3, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41133_4/3/2009_1#AM
C=Open&ASBSC=Closed
Time to Recognize the Armenian Genocide
The president should be as frank with the Turks as he was during
the campaign.
By ADAM B. SCHIFF
When President Barack Obama visits Turkey tomorrow, millions of
Americans hope that he will fulfill a campaign promise by preparing the
Turkish government for official American recognition of the Armenian
genocide of 1915-23.
No American president since World War II has come into office with a
stronger understanding of the facts about this terrible chapter in history.
And no president has a greater track record of speaking plainly about it:
As a presidential candidate, Mr. Obama argued forcefully throughout the
campaign that "America deserves a leader who speaks truthfully about the
Armenian genocide and responds forcefully to all genocides."
His words reflected a powerful personal commitment. In 2006, for
example, our ambassador to Turkey, John Evans, was recalled for using
the term "genocide" to describe the events of 1915-23. In a letter to
Secretary of State Condoleezza Rice on July 28 of that year, then Sen.
Obama described the official U.S. position on the events of 1915-23 -which is not to describe them as a genocide -- as "untenable." He
reminded Ms. Rice that "the occurrence of the Armenian genocide in 1915
is not an 'allegation,' a 'personal opinion,' or a 'point of view.' Supported
by overwhelming evidence, it is a widely documented fact."
"Words matter," as Mr. Obama said on Feb. 16, 2008. And genocide has a
particular power, encompassing within a single word a crime of
unsurpassed barbarity -- the effort to destroy an entire people. When
Holocaust survivor Rafael Lemkin coined the term during World War II, he
drew on the Ottoman campaign to annihilate the Armenians, in which over
1.5 million perished, as a paradigmatic example. It is no wonder that the
International Association of Genocide Scholars and all credible historians
(outside Turkey) have agreed that this was the first genocide of the 20th
century.
This mammoth crime was well known at the time; newspapers of the day
were filled with stories about the murder of Armenians. "Appeal to Turkey
to stop massacres" headlined the New York Times on April 28, 1915, just
as the killing began. On Oct. 7 of that year, the Times reported that
800,000 Armenians had been slain in cold blood in Asia Minor. By midDecember, the Times spoke of a million Armenians killed or in exile.
Thousands of pages of evidence documenting the atrocities rest in our
own National Archives.
For over 90 years, Turkey has refused to recognize this dark chapter of its
Ottoman past, and apologists in this country have abetted its campaign of
denial with an ever-changing litany of reasons why this year is simply not
the right year for recognition. True to form, opponents now argue that
recognition would torpedo recent efforts by Turkey and Armenia to
reconcile and reopen the border that was closed by the Turks in 1993.
Armenian officials reject this argument. In a recent letter to Congress,
Armen Rustamyan, the chairman of the Armenian parliament's foreign
relations committee, expressed confidence "that the recognition of the
Armenian Genocide by the United States would not only not hamper, but
on the contrary will contribute to the prospects of a thorough dialogue
between Turkey and Armenia."
Some opponents go even further, however, such as Mark Parris, a former
U.S. ambassador to Turkey who argued on these pages on March 3, 2007,
that the time may never be right for America to comment "on another's
history or morality." But that would condemn the president and Congress
to silence on a host of human-rights abuses around the world. In Turkey,
meanwhile, Mehmet Elkatimis, chairman of the Turkish Parliament's
Human Rights Commission, accused the U.S. of genocide in Iraq, and a
prosecutor in Ankara has opened an investigation to determine whether
Israel's recent military offensive in the Gaza Strip constitutes genocide,
torture and crimes against humanity.
Mr. Obama must surely recognize that our failure to speak plainly about
past genocides has impaired our ability to take action against the genocide
taking place in Darfur. If we are unwilling to speak out against genocide
when it would offend an ally, how can we persuade Russia or China to take
action to stop the killing in Darfur if they would have to offend theirs?
On Nov. 11, 2007, in one of the most memorable speeches of his
campaign, the future president told a South Carolina crowd that "I am
running because of what Dr. King called 'the fierce urgency of now.' I am
running because I do believe there's such a thing as being too late. And
that hour is almost here." For the precious few victims of the Armenian
genocide still with us -- in their 90s and beyond -- that time has come.
Mr. Schiff is a Democratic member of the U.S. Congress from
California.
http://online.wsj.com/article/SB123880012474888429.html
Mr. Obama and Turkey
Published: April 3, 2009
President Obama has wisely decided to visit Turkey during his first official
trip to Europe. The United States needs Turkey’s cooperation — in Iraq
and Afghanistan as well as with Iran and efforts to broker Middle East
peace. But there are also very worrying trends in Turkey’s relationship
with Europe and its internal politics.
Mr. Obama must do all he can to help reverse those trends and anchor
Turkey more firmly in the West.
The Justice and Development Party scored an impressive re-election in
2007 after pursuing market-oriented policies that brought economic
growth and more trade ties with the European Union. That conservative
Muslim party also expanded human rights and brought Turkish law closer
to European standards.
Those reforms have since stalled — partly because of opposition from
civilian nationalists and generals who still wield too much clout. (The trial
of 86 people accused of plotting a military coup is a reminder of the dark
side of Turkish politics.) But Prime Minister Recep Tayyip Erdogan also
seems to have lost enthusiasm for the European Union bid and the
reforms that are the price of admission. President Nicolas Sarkozy of
France has been especially unhelpful, making clear that he will do all he
can to keep Turkey out of the European Union. Mr. Obama must persuade
Mr. Sarkozy and others that admitting Turkey — a Muslim democracy — is
in everyone’s interest. And he must persuade Ankara that the required
reforms will strengthen Turkey’s democracy and provide more stability and
growth.
We are concerned about Mr. Erdogan’s increasingly autocratic tendencies.
His government’s decision to slap the media mogul Aydin Dogan with a
$500 million tax bill smacks of retaliation against an independent press
that has successfully exposed government corruption. Ankara’s willingness
to help rebuild schools in Afghanistan is welcome. But the situation there
is dire, and NATO also needs more troops and needs access to Turkish
military bases to facilitate the transport of American soldiers and
equipment into Afghanistan and out of Iraq.
Ankara has played a positive role, mediating indirect talks between Israel
and Syria. With Washington’s encouragement, Mr. Erdogan could also use
his relationships with Iran, Sudan and Hamas to encourage improved
behavior.
Turkey’s cooperation with Iraqi Kurds has vastly improved. There are also
reports that Turkey and Armenia may soon normalize relations.
We have long criticized Turkey for its self-destructive denial of the World
War I era mass killing of Armenians. But while Congress is again
contemplating a resolution denouncing the genocide, it would do a lot
more good for both Armenia and Turkey if it held back. Mr. Obama, who
vowed in the presidential campaign to recognize the event as genocide,
should also forbear.
The Bush administration’s disastrous war in Iraq fanned a destructive antiAmericanism in Turkey. Mr. Obama’s visit is likely to soothe hostile
feelings. But he must go beyond that to secure a relationship with an
important ally and an important democracy in danger of backsliding.
http://www.nytimes.com/2009/04/04/opinion/04sat1.html
Armenian National Committee of America
1711 N Street, NW, Washington, DC 20036
Tel. (202) 775-1918 * Fax. (202) 775-5648 * [email protected]
PRESS RELEASE
For Immediate Release ~ 2009-03-17
Contact: Elizabeth S. Chouldjian ~ Tel: (202) 775-1918
U.S. REPRESENTATIVES RENEW DRIVE FOR ARMENIAN GENOCIDE
RECOGNITION
Introduce Bipartisan Armenian Genocide Resolution
WASHINGTON, DC – Legislation calling on the U.S. President to properly
recognize the Armenian Genocide was introduced today in the U.S. House
of Representatives, two weeks before President’s Obama’s April 5th trip to
Turkey and roughly a month before the White House’s annual April 24th
commemoration of this crime against humanity, reported the Armenian
National Committee of America (ANCA).
The measure, H.Res.252, is spearheaded by lead sponsors, Adam Schiff
(D-CA) and George Radanovich (R-CA) and Congressional Armenian
Caucus Co-Chairs Frank Pallone (D-NJ) and Mark Kirk (R-IL), and
cosponsored by over 70 House colleagues. The resolution is identical to
the one introduced in both the House and Senate in the 110th Congress,
which was adopted by the House Foreign Affairs Committee, over intense
pressure from the Turkish Government and Bush Administration, and
publicly endorsed by then-candidate for President Barack Obama, his Vice
President Joe Biden, and current Secretary of State Hillary Clinton.
“Armenians in the U.S. and around the world thank Adam Schiff, George
Radanovich, Frank Pallone and Mark Kirk for leading Congressional efforts
toward U.S. recognition of the Armenian Genocide,” said Aram Hamparian,
Executive Director of the ANCA. “The election of Barack Obama, who has
spoken repeatedly, forcefully, and with great clarity about the need for
American recognition of the Armenian Genocide, marked a truly welcome
break from the flawed policies of the past on this score. We look, in the
coming days and weeks, for the President to honor his pledge, to fully
support this legislation, and to raise the discourse in Washington, DC on
the Armenian Genocide from level of Turkey’s threats and denials up to
the level of the core moral and humanitarian values of the America
people.”
In the days leading up to the introduction of the Armenian Genocide
Resolution, Representatives Schiff, Radanovich, Pallone and Kirk sent a
letter to President Obama urging him to end the complicity of past
Administrations in Turkey’s genocide denial by properly characterizing the
Armenian Genocide. That sentiment was reiterated by the International
Association of Genocide Scholars, in a March 7th letter sent to President
Obama.
The resolution comes six-weeks prior to April 24th, the worldwide
commemoration of the Armenian Genocide. U.S. Presidents have marked
the annihilation of 1.5 million Armenians from 1915-1923 by the Ottoman
Turkish government every year since 1994, though have refrained from
the proper characterization of this crime under threats and pressure from
the Turkish government.
“There is going to be heavy focus on encouraging President Obama to
make a strong statement of recognition on April 24, because it will be
important in setting the tone of the discussions on the Armenian Genocide
Resolution in Congress,” Rep. Schiff told Armenian Weekly Editor Khatchig
Mouradian earlier today. “The Turkish lobby will be spending millions —
like they did in past years. They will also argue that the recognition of the
genocide will cut off reconciliation between Armenia and Turkey, and that
this is not the right time. The truth is, after 94 years, if this is not the
right time, I don’t know when that right time can be.”
Rep. Radanovich concurred, noting, “President Obama made a clear
promise to the Armenian community during his campaign and to do
anything short of properly recognizing the Armenian genocide as such
would be a direct slap in the face to Armenians around the world.” In a
statement issued earlier today, he went on to note that “The Armenian
constituents in my district have been staunch advocates of the truth and
to them I promise not to give up this fight.”
As Members of Congress prepared to introduce the Armenian Genocide
Resolution, thousands of Armenian American activists contacted their
legislators through phone, mail and the ANCA WebFax system urging them
to become early cosponsors of the legislation.
The Armenian Genocide legislation is expected to the referred to the
House Foreign Affairs Committee.
http://www.anca.org/press_releases/press_releases.php?prid=1677
Armenian Intellectuals, Leaders Reflect on Obama’s
Visit to Turkey
By Khatchig Mouradian • on April 3, 2009
On April 5, U.S. President Barack Obama will arrive in Turkey, making it
the first Muslim country he visits after taking office. Analysts say his trip
will aim at strengthening ties with Ankara, and point to the issue of the
Armenian Genocide as possibly the most challenging for the president to
deal with during his talks with Turkish officials.
On several occasions during his campaign for president, Obama had
promised to properly recognize the massacres and deportations of the
Armenians in the Ottoman Empire as genocide, thus angering Turkey,
which continues to vehemently deny that there was any genocidal intent
towards the Armenians in the last years of the empire. Official Ankara
spends millions of dollars in its denial campaign, which lobbies politicians,
entices support from journalists, funds academic denial efforts, suppresses
education efforts on the Armenian Genocide to the general public in North
and South America, Europe, and the Middle East (Israel especially).
For decades, Turkey has been struggling against resolutions in parliaments
around the world recognizing the genocide. Twenty countries, including
Russia, France, Switzerland, the Netherlands, Canada, and Argentina,
have already recognized the Armenian massacres and deportations as
genocide, citing the overwhelming consensus of historians and genocide
scholars on the subject.
The main battlefield for genocide recognition in recent years has been the
United States, where a majority of Members of Congress support passing
a resolution recognizing the Armenian Genocide. But at least twice in
recent history, voting on such resolutions has been postponed or put on
hold at the last minute.
Armenian intellectuals, scholars, and leaders I interviewed this week
expect Obama to stand firmly behind his convictions during his trip and to
send a clear signal to Turkish officials that while he values Turkey’s
friendship, he will acknowledge the Armenian Genocide in the president’s
annual statement on Armenian Remembrance Day because truth and good
relations need not be mutually exclusive.
Turkish officials, on the other hand, hope that the recent rapprochement
between Turkey and Armenia can be used as a bargaining chip to keep
Obama from speaking the truth. On numerous occasions in recent
months, top Turkish officials have warned the U.S. that interfering in
discussions between Turkey and Armenia and recognizing the genocide
would be detrimental to the budding relations between Yerevan and
Ankara.
“I hope President Obama will impress upon the Turkish leaders the
importance of facing the dark chapters of their history honestly, their
understanding that the United States can recognize the Armenian
Genocide as a historical fact and still remain good friends and allies with
Turkey, and advise them of the undesirability of making threatening
statements against the U.S.,” said Harut Sassounian, one of the most
widely read Armenian columnists and the publisher of the California
Courier.
“Furthermore, since President Ronald Reagan signed a Presidential
Proclamation on the Armenian Genocide in 1981, President Obama should
tell the Turks that his April 24 statement would contain nothing new or
earth-shattering. In keeping with his campaign pledge, he would be
simply repeating what has already been acknowledged by a former
president,” Sassounian said.
Prominent Armenian American author Peter Balakian asks Obama not to
be intimidated by Ankara. “President Obama is a shrew reader of the
world; I hope he will see that the U.S. does not need to be intimated by a
country with one of the worst human rights records in the world over the
past several decades,” he said. “We can only hope he is able to balance
pragmatic politics with ethical integrity. We know he understands the truth
of history,” he added.
Garen Yegparian, a columnist for several Armenian American newspapers,
said, “I hope President Obama, on his Turkey visit, sits [Turkish President]
Gul and [Prime Minister] Erdogan down, and says, ‘Listen guys, this
charade has to end. I’m willing to help you out of the hole your political
predecessors have dug for you. I’ll make a good statement on the
Armenian Genocide. You guys raise a hue-and-cry, act like the sky is
falling, and demand a meeting with me. You can then come to the White
House and we’ll figure out how to do things from then out. This way, we’ll
pacify the loudest Armenians, at least long enough to figure out how to
get them on board for a permanent, mutually acceptable solution. Now,
let’s go to your favorite doner kebab place.’”
“We look to the President, as a man of his word, despite the latest round
of warnings he’ll no doubt hear from the Turkish government, to maintain
his principled support for U.S. recognition of the Armenian Genocide,” said
Aram Hamparian, the executive director of the Armenian National
Committee of America, a grassroots organization that has for decades
fought for the recognition of the Armenian Genocide in the U.S. and is
active nationally in several anti-genocide campaigns.
“The U.S. response to the Armenian Genocide must no longer be dealt
with down at the level of Turkey’s threats, but rather, as the president has
so powerfully articulated, as a matter of fundamental American values,”
Hamparian added.
Official Yerevan, although committed to establishing diplomatic relations
with Turkey, also believes that any normalization with Ankara should not
be at the expense of casting doubt on the veracity of the genocide.
Statements to this effect have been made by both Armenian President
Serge Sarkisian and Foreign Minister Edward Nalbandian.
“I think Obama decided to visit Turkey so soon in his term to demonstrate
how much the U.S. values Turkey’s friendship, and hence, he will
personally inform the Turkish leadership that the reason he will reaffirm
the official U.S. recognition of the Armenian Genocide is for Turkey’s own
good, and that’s what close friends should do,” said Giro Manoyan, the
political director of the ARF Bureau in Yerevan. The ARF is a junior partner
in Armenia’s governing coalition.
“If President Obama does not use the word ‘genocide’ by this April 24,
then his visit to Turkey would mean adding insult to injury as far as the
Armenian American community is concerned. I think by delivering what he
has time and again committed himself to, he will be helping the ongoing
Armenia-Turkey negotiations, because he will be sending a clear message
to Turkey that it needs to come to terms with its own history, and based
on that establish true neighborly relations with Armenia,” added Manoyan,
expressing hope that Obama “does not become an accomplice in Turkish
denial of the Armenian Genocide.”
http://www.hairenik.com/weekly/2009/04/03/armenian-intellectualsleaders-reflect-on-obama%E2%80%99s-visit-to-turkey/
Armenian Minister of Foreign Affairs refrains from
visiting Istanbul following statements by Turkish
President and Prime Minister
2009-04-05 22:51:10 - YEREVAN, 5 March 2009 -- The Armenian
Yerkir Media TV reports that Armenian Minister of Foreign Affairs,
Edward Nalbandian, did not get on the Yerevan-Istanbul flight late
this evening, after issuing a terse response to announcements
made by Turkish President Gul and Turkish Prime Minister Erdogan
that Turkey will not lift its blockade of Armenia unless Armenia
fulfils Turkish preconditions regarding the Mountainous (Nagorno)
Karabagh issue and the international recognition of the Armenian
Genocide.
Responding to a question by the Interfax news agency, the Armenian
Foreign Minister said: "The establishment of Armenian-Turkish relations
should be realized without any preconditions and with that understanding
we have been and are conducting the negotiations with the Turkish side.
"The establishment of relations is not related to the resolution of the
Karabagh issue and that issue has not been discussed during the
negotiations aimed at establishing Armenian-Turkish relations.
"It has been said many times and I wish to stress again that the
establishment of Armenian-Turkish relations can not put into question the
veracity of the Armenian Genocide.
"Tens of countries and international organizations have recognized the
Armenian genocide and Armenia has hailed that recognition.
"I think that the announcements that put forward preconditions to the
establishment of Armenian-Turkish relations can be viewed as an attempt
to fail the advances registered during the negotiations," concludes Foreign
Minister Nalbandian.
The Armenian Foreign Ministry distributed Minister Nalbandian's response
just before the Armavia flight from Yerevan to Istanbul, at 23:06.
The Armenian Minister of Foreign Affairs was to attend a two-day United
Nations cultural forum in Istanbul. The Armenian Minister’s now failed visit
was seen by the U.S. and Turkish media as a step towards the
establishment of diplomatic relations between Turkey and Armenia, which
Turkey has refused since Armenia gained its independence in 1991.
The Armenian Foreign Minister’s derailed visit to Turkey was to coincide
with U.S. President Barack Obama’s official visit to Turkey. Analysts had
pointed to the issue of the Armenian Genocide as possibly the most
challenging for the president to deal with during his talks with Turkish
officials.
On several occasions during his campaign for president, Obama had
committed himself to properly recognize the massacres and deportations
of the Armenians in the Ottoman Empire as genocide. Turkey continues to
vehemently deny that there was any genocidal intent towards the
Armenians in the last years of the empire. Official Ankara spends millions
of dollars in its denial campaign, which lobbies politicians, entices support
from journalists, funds academic denial efforts, suppresses education
efforts on the Armenian Genocide to the general public in North and South
America, Europe, and the Middle East (Israel especially).
The main battlefield for genocide recognition in recent years has been the
United States, where a majority of Members of Congress support passing
a resolution recognizing the Armenian Genocide.
Turkish officials had hoped that the recent rapprochement between Turkey
and Armenia can be used as a bargaining chip to keep Obama from
speaking the truth. On numerous occasions in recent months, top Turkish
officials have warned the U.S. that interfering in discussions between
Turkey and Armenia and recognizing the genocide would be detrimental to
the budding relations between Yerevan and Ankara.
Now, announcements by the Turkish Prime Minister and the Turkish
President, resetting preconditions to the establishment of diplomatic
relations with Armenia and to the lifting of the blockade have actually led
the Armenia-Turkey negotiations into a rocky road or maybe even an
impasse.
http://www.pr-inside.com/armenian-minister-of-foreign-affairs-refrainsr1164811.htm
SITE DU COLLECTIF VAN
Utilisez au mieux le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN
met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez
naviguer dans les rubriques !
Rubrique News
Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique
News
(bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la
Revue de Presse".
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4
Info Collectif VAN
Toutes les traductions, résumés, informations propres
au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la
Rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1
Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la
rubrique Communiqués.
http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9
Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées
et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne
dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à
venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts,
projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en
ligne dans la rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
AGENDA TV, RADIO & CINEMA
Agenda Media :
Mars/Avril
Lun 6/4
Histoire de comprendre
Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque.
12h30-12h45
Histoire
Sur la route au Proche-Orient
D'Istanbul à Antakya.
13h30-13h59
Escales
Sur la route au Proche-Orient
D'Istanbul à Antakya.
22h30-22h59
Escales
Mar 7/4
La lettre cachée du soldat Döblin
03h00-03h54
Histoire
Mer 8/4
Mémoire d'historiens
Jacqueline de Romilly.
07h30-08h30
Histoire
Découvrir le monde
Rhodes, l'amour d'Hélios.
14h15-15h15
Voyage
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - 23 avril: Commémoration du génocide
arménien
La Municipalité de Charenton-le-Pont et l'Association Culturelle
Arménienne de Marne-la-Vallée vous invitent à assister à la cérémonie de
Dépôt de gerbe devant le Khatchkar de Charenton-le-Pont (94220), rue
Paul-Eluard-angle rue des Bordeaux, le Jeudi 23 avril 2009 à 17 h 30.
La cérémonie aura lieu en présence de :
M. Jean-Marie BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont, Conseiller général
du Val-de-Marne Membres du conseil municipal de Charenton-le-Pont
Membres du Conseil d'administration de l'ACAM Donateur du monument
Anciens combattants arméniens Représentants de l'Ambassade de la
République d'Arménie en France
Autres personnalités civiles et religieuses ; également invité Gilbert
SINOUÉ, écrivain, auteur du roman "Erevan", récemment publié aux Éd.
Flammarion Prises de parole, Recueillement, Chants, Prières
Accès : Autoroute, sortie Charenton-le-Pont, Quai des Carrières à
Charenton, tourner à droite Rue des Bordeaux Métro : Station CharentonEcoles, prendre Rue de Conflans, tourner à gauche Rue des Bordeaux.
Agenda - Avril/mai: programme de l'association
"Accolades"
L'association "Accolades" présente la deuxième partie de la conférence
d'Anaïd Donabedian sur le thème " La langue arménienne contemporaine
en Arménie et en diaspora "
Entrée libre. Rens. : [email protected]
Dimanche 17 mai de 11h à 19h - Parc de la Coulée Verte, derrière la
Médiathèque, place du Château Sainte Barbe à Fontenay aux Roses
Dans le cadre de la Fête de Fontenay aux Roses, l'Arménie est présente
avec le stand d'Accolades. CD, DVD, artisanat, livres, actualité et infos sur
l'Arménie.
Animation danse à 16h30.
Rens. : [email protected]
Agenda - Du 19 mars au 6 avril le Musical Hommage
à Anne Frank
ATTENTION IL NE RESTE QUE QUELQUES JOURS
POUR VOIR "ANNE LE MUSICAL"
Anne
Le Musical
Hommage à Anne Frank
Paroles et musique Jean-Pierre Hadida
Mise en scène
Christine Giua, Pierre-Yves Duchesne
Du 19 mars au 6 avril du lundi au jeudi à 20h45, dimanche à 15h
et 18h
Théâtre Espace Rachi, 39 rue Broca 75005 Paris,
Réservation : 01 42 17 10 36 - 06 47 07 44 03
Une création mondiale, un journal musicale où 10 acteurs-chanteurs et 30
choristes sous la direction de Pierre -Yves Duchesne ( les Misérables, Le
violon sur le toit et dernièrement Grease ) et de Christine Giua
(Théâtrouille ), vont évoquer les grands moments de la vie de Anne 13
ans, cachée pendant 3 ans avec sa famille à Amsterdam pendant
l'occupation.
Une création originale et musicale de Jean-Pierre Hadida.
Des liens pour en savoir plus sur l'événement :
Le site Officiel :http://www.fnaclive.com/videos/51668
Fnac Live :http://www.fnaclive.com/videos/51668
Espace Rachi :http://www.culture-juive.org/
Le Nouvel Observateur
http://www.lepost.fr/article/2009/03/22/1466514_alain-chouffan-dunouvel-obs-a-vu-anne-le-musical-reproduit-avec-son-autorisation.html
Regard en coulisse
http://www.regardencoulisse.com/spectacles/spec.php?num=1800
Evene :http://www.evene.fr/culture/agenda/anne-le-musical-26688.php
Radio Campus :http://www.radiocampusparis.org/?p=6272
Artistik Rezo : http://www.artistikrezo.com/actualites/Theatre/anne-lemusical.html
Agenda - La Belle Hélène aide le Collectif Urgence
Darfour
Représentation exceptionnelle de l'Opéra-bouffe LA BELLE
HELENE d'Offenbach, le lundi 6 avril 2009 à 20h au Théâtre du
Ranelagh, au profit du Collectif Urgence Darfour (CUD). Soirée
organisée en partenariat avec le Théâtre du Ranelagh. Le Collectif
VAN, membre du Conseil d'Administration du Collectif Urgence
Darfour vous incite à apporter votre soutien à cette initiative qui
permettra à l'association d'aide aux Darfouris, à continuer ses
actions.
Représentation de LA BELLE HELENE au profit du Collectif Urgence
DARFOUR
Représentation exceptionnelle de l'Opéra-bouffe LA BELLE HELENE
d'Offenbach, le lundi 6 avril 2009 à 20h au Théâtre du Ranelagh, au profit
du Collectif Urgence Darfour (CUD). Soirée organisée en partenariat avec
le Théâtre du Ranelagh. Le Collectif VAN, membre du Conseil
d'Administration du CUD vous incite à apporter votre soutien à cette
initiative !
lundi 6 avril 2009
20:00 – 23:00
Théâtre du RANELAGH
5, rue des VIGNES, 75016
Paris, France
Afin de continuer à mener ses actions, afin de dénoncer auprès de
l'opinion, des politiques et des médias, les crimes commis au
Darfour, le Collectif Urgence Darfour a besoin de votre aide.
Nous vous attendons nombreux à cette unique représentation de
LA BELLE HELENE, organisée en partenariat avec le Théâtre du
Ranelagh.
Tarif: 25 euros
Etudiant, scolaires: 15 euros
Merci d'envoyer vos chèques de réservation à :
Urgence Darfour
Maison des Associations
54, rue Pigalle
75009 Paris
Bon à savoir :
Théâtre le Ranelagh
5 rue des vignes - 75016 Paris
Fax : 01 42 30 81 19
e-mail : [email protected]
3 Parkings :
19 et 80 rue de Passy
7 Av. du Président Kennedy
Métro : Muette - Passy
Rer C : Boulainvilliers
Bus : 52, 22, 32
http://www.theatre-ranelagh.com/
Agenda - G2IA: Forum emploi, Appel aux
professionnels
G2IA nous envoie:
Chers amis, membres et sympathisants,
Un grand MERCI à ceux qui ont déjà répondu présents à notre précédent
appel concernant le Forum Emploi Jeune du 4 avril 2009 !
Toutefois, nous aurons certainement besoin d'un encore plus grand
nombre de compétences et d'expériences pour conseiller les jeunes en
devenir professionnel.
Cette année plus que jamais, où la crise contrarie ou retarde leur entrée
sur le marché de l'emploi nous voulons faire tout notre possible pour les
soutenir.
Aussi, nous remercions ceux qui le pourront de nous confirmer leur
disponibilité le 4 avril après midi et/ou de recueillir dans votre
environnement professionnel toutes les offres de stage ou d'emploi que
nous pourrons afficher lors du Forum.
Une réunion d'information sera organisée pour ceux qui le souhaitent
quelques jours avant l'événement.
Nous somme à votre disposition pour toute information complémentaire et
dans l'attente de votre réponse, nous vous envoyons nos plus amicales
salutations.
Pour le Bureau
Isabelle Bédikian
Agenda - 7 avril: "Le Vanetsi" au centre culturel Saint
Mesrob
MARDI 7 AVRIL à 20h45
CENTRE CULTUREL SAINT MESROB
Conférence de Christine Gardon petite- fille de Victor Gardon (Vahram
Gavakian) qui présentera l’œuvre de son grand-père, rééditée récemment
aux éditions Stocks, sous le titre "Le Vanetsi, une enfance arménienne".
Vente du livre, Cocktail. Entrée libre.
Centre Culturel St Mesrob, 10 bis rue Thouin, 75005 Paris (M° Cardinal
Lemoine Monge)
http://www.armenoscope.com/agenda/activite.asp?num=3038&type_info
=ponctuelle
Agenda - Commémoration des massacres d'Adana
1909-2009
Association philatélique « PHILARMENIE »
53 allée Gustave Courbet 26500 Bourg les Valence
Communiqué de presse
L’association philatélique arménienne de Valence « Philarménie » a le
plaisir de vous informer de l’édition officielle d’un feuillet souvenir de 6
timbres (vignettes) pour commémorer le 100ème anniversaire des
massacres de Cilicie qui ont fait 30 000 victimes dont 20 000 dans la
région d’Adana.
Cette manifestation se fait en collaboration avec le Centre du Patrimoine
Arménien de Valence et se déroulera le
7 avril 2009 à 18h30
Au Centre du Patrimoine Arménien
Rue Louis Gallet Valence
(a proximité du Tribunal)
A cette occasion, un cachet 1er jour, réalisé spécialement pour cette
émission, sera apposé sur la planche souvenir.
Les planches souvenir sont disponibles auprès de l’association.
PHILARMENIE 53 allée Gustave Courbet 26500 Bourg les Valence
Tel : 04.75.42.09.22
E mail : [email protected]
Agenda - 7 avril : Conférence Universités de la
Mémoire
Cinquième édition des Universités de la Mémoire : "La Mémoire, un
enjeu actuel pour notre société ?"
Jeudi 2 Avril à l'Université Jean Moulin Lyon III, et mardi 7 Avril à
la Mairie de Lyon
Pour la 5ème année consécutive des Universités de la Mémoire, l’UEJF
Lyon, Hippocampe et la FRA- Nor Seround (Nouvelle Génération
Arménienne) rappellent la Mémoire comme un des enjeux actuels de notre
société.
Partie prenante de l’identité des peuples et des communautés, elle peut
être source de conflit, mais elle constitue également le ciment de la
communauté nationale. Nous voulons rappeler que notre société s’est en
partie fondée sur le refus de la barbarie de la Seconde Guerre Mondiale.
Les récents propos de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen,
qualifiant les chambres à gaz de « détail de la Seconde Guerre Mondiale »,
la promotion des idées de Robert Faurisson (condamné pour contestation
de crime contre l’humanité) dans un spectacle de Dieudonné, la pression
du gouvernement Turc et de ses ambassades sur les parlementaires
français afin que le négationnisme du Génocide des Arméniens reste
impuni, la pétition lancée par certain historiens pour « la liberté de
l’histoire », ainsi que l’intervention de quelques universitaires occidentaux
en faveur des criminels du Génocide des Tutsis au procès d’Arusha, sont
des illustrations qui viennent prouver que la mémoire reste un enjeu
capital de notre société.
Cette année encore, les associations organisatrices de la 5ème édition des
Universités de la Mémoire marquent leur attachement à la mémoire des
génocides et leur réprobation commune face à tous les négationnismes.
Face au risque d’une concurrence des mémoires accrue, il est nécessaire
d’oeuvrer pour un dialogue et une construction collective des mémoires.
Les Universités de la Mémoire sont le lieu d’un partage des mémoires et
de lutte contre l’ignorance et l’indifférence qui sont les sources du
racisme, de l’antisémitisme et du négationnisme.
Ainsi, nous voulons porter dans le débat public la nécessité d’une prise de
conscience des enseignements de l’histoire, en s’engageant résolument
contre la réitération des crimes contre l’humanité, par notre action
notamment en faveur des populations du Darfour et dans le sens de la
lutte contre toutes les formes de négationnisme, par l’enseignement des
génocides et la sanction de leur négation par la loi.
Programme :
Jeudi 2 Avril 2009 – 18h30
« Mémoires et identités dans l’espace public »
Florence Mardirossian
Secrétaire général de l'observatoire Européen de Géopolitique
Membre fondateur du Collectif Reconnaissance
Joseph Zimet
Conseiller à la Mémoire et aux relations internationales auprès du
Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants
Raphaël Haddad
Président de l’UEJF
Béatrice Prasquier
Spécialiste des conflits mémoriaux en Pologne
Entrée libre
Université Jean Moulin Lyon 3
Manufacture des Tabacs
6 rue Rollet, Lyon, 8ème arrondissement - Métro Sans-Souci
Mardi 7 Avril 2009 - 18h00
Liberté d’expression ou négationnisme ?
Conférence présidée par Madame Evelyne Haguenauer
Adjointe à la Mémoire et aux Anciens Combattants
Maître Bernard Jouanneau
Avocat au barreau de Paris, spécialiste du négationnisme
Alain Duguet
Journaliste, spécialiste du négationnisme sur internet
Colette Braeckman
Journaliste, spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs
Hôtel de Ville de Lyon, Salon des Anciennes Archives
Place de la Comédie, Lyon, 1er arrondissement
Métro Hôtel de Ville
Contacts Presse :
Yoann Sportouch, Président de l’UEJF-Lyon, 06 50 65 88 41
Yériché Gorizian, Porte-parol de FRA-Nor Seround, 06 27 48 60 81
Fannette Merlin, Présidente d’Hippocampe 06 68 29 82 51
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29440
Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de
réconciliation
Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une
réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux
nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il
possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à
une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et
comment peut-on les étudier ?
Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation
Séminaire d’enseignement et de recherche
Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre,
mémoire et réconciliation » soutenu par le CIERA
Programme 2009
http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333
Le mercredi de 18h à 20h
Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch,
Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil
(psychanalyste).
Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas,
escalier L, 1er étage, salle F 603
Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une
réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux
nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il
possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à
une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et
comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies
multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux
conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre
nations (procès ; réparations, « repentances »...).
Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée,
notamment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est
interdisciplinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le
droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison
internationale. Deux notions essentielles sont utilisées,
explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces
psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment
notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le
biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a
l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles,
devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des «
violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous
continuerons à décliner la polysémie.
À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de
quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la
mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique
ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs
éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des
groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de
la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux
guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ;
– la question des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et
socio-culturelles/sociétales de la réconciliation.
Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les
deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois
de juin 2009 trois journées d’étude.
Programme des séances du séminaire
8 avril 2009 —
Étienne François
Les lieux de mémoire à Berlin
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
29 avril 2009 —
Eva Simonsen (université d’Oslo)
Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
13 mai 2009 —
Fabrice Virgili (UMR IRICE)
À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire
»
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
27 mai 2009 —
Bilan du séminaire
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333
Agenda - "Le Vanetsi": Rencontre - Repas &
Conférence avec Christine Gardon
Maison de la Culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné
Espace Jean Marandjian
15 cours de la Libération et du Général de Gaulle 38100 Grenoble
Accès :Tram ligne C, arrêt Jaurès, bus, ligne 1,arrêt Péguy
Jeudi 9 avril 2009 à 19 h 30
Rencontre - Repas & Conférence
avec Christine Gardon
A l’occasion de la récente sortie du livre Le Vanetsi
de Victor Gardon
Plus qu’un simple témoignage, cette biographie romancée saluée en son
temps par le général de Gaulle, André Malraux, et Raymond Aron incite
avant tout à la réflexion et à la conscience des Hommes : Ceux qui ont
vécu un génocide ne peuvent envisager d’être heureux. (R. Aron).
Quelques repères sur l’auteur :
Victor Gardon (Van 1903-Paris 1973)
Rescapé du génocide. Arrivée à Paris en 1923.Travail à la délégation
diplomatique arménienne. Brillantes études d’agriculture, de philosophie,
d’ingénieur. Collaboration à des journaux arméniens, publication en
arménien d’un premier roman Grains d’acier illustré par Carzou. Envoyé
au front en 1939, fait prisonnier, il s’évade d’Allemagne et rejoint la
Résistance. Organisateur de la désertion de la garnison arménienne de la
Wehrmarch à Mende, participe à la Libération. Croix de guerre avec
palmes, Légion d’honneur à titre militaire.
En 1955, Vahram Gakavian obtient la légalisation de son nom de résistant
Victor Gardon.
Commence alors sous ce nom une exceptionnelle aventure littéraire
française …
________________________
Déroulement de la soirée, 2 formules au choix :
1/ à 19h30 Rencontre avec Christine Gardon autour d’un repas arménien
(Entrée, Tass kébab : viande de bœuf et boulgour, dessert, café)
suivi de la conférence. Participation aux frais 16 €, adhérents : 14 €
2/ à 21h00 Conférence seule, suivie de dédicaces. Participation aux frais 5
€, adhérents 4 €
Réservation obligatoire pour le repas, dernier délai samedi 4 avril,
M.C.A.G.D. 15 cours de la Libération et du Général de Gaulle, 38100
Grenoble
Tél. : 04 76 48 59 38 du mercredi au samedi de 14 h à 18 h 30
Courriel : [email protected]
Agenda - Ararat, mon amour au Théâtre Toursky
La jeunesse arménienne de France présente un spectacle de l’Ensemble
Araxe-Sassoun
40 danseurs, 25 musiciens
Ararat mon amour
10, 11, 12 avril 2009
Théâtre Toursky, Marseille
Locations :
France, Carrefour, Géant
0892 68 36 22 (0.34€/MIN
www.fnac.com
Renseignements et Réservations
JAF 04 91 802 820
Le spectacle
Après l’immense succès de Vanouch, légende d’Arménie, l’ensemble
Araxe-Sassoun a choisi de célébrer la vie, dans son nouveau spectacle :
Ararat mon amour.
A travers les retrouvailles de deux frères, Aram, le Marseillais, et Manouk,
le Erevantsi,
Ararat mon amour retrace l’histoire plusieurs fois millénaire de l’Arménie
et des Arméniens, peuple disséminé dans le monde entier depuis le
génocide de 1915.
Avec la participation de
Franck II Louis, compositeur
Simon Abkarian, comédien
Fred Nevchéhirlian, slammeur
Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour
La jeunesse arménienne de France présente
Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun
40 danseurs, 25 musiciens
Ararat mon Amour
les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.
La belle idée
Cadeau de Noel
Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802820
Agenda - 11 avril: Spécial Cartes sur Table
Dans le cadre de la programmation de son émission « Cartes sur Table »,
diffusée le samedi matin à 10h15, la rédaction d’Ayp Fm a décidé de
consacrer celle du samedi 11 avril à un « spécial Yves Ternon », à
l’homme, son engagement, ses différents ouvrages.
J’ai le plaisir de vous inviter à assister à l’enregistrement en public de
cette émission qui se déroulera le jeudi 9 avril, à 20h30, à la Maison de la
Culture Arménienne de Paris, 17 Rue Bleue, Paris 9 ème, en présence de
nombreux invités.
Le plateau sera constitué de quelques uns de ceux, écrivains, historiens ou
éditeurs, qui l’ont accompagné dans sa démarche ou qui ont collaboré
avec lui.
Cet enregistrement s’effectuera dans les conditions « du direct », et les «
questions des auditeurs », qui ponctuent généralement cette émission,
seront remplacées par vos questions, commentaires ou témoignages.
Henri Papazian
Président d'Ayp Fm
Agenda - Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure
Poétique et Musicale"
Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale"
Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue du Festival "L'Eure
Poétique et Musicale", créé par l'Association "Les amis de la Musique et
des arts" animée par Arminé Varvarian
Voir le site de l'association www.ama-asso.fr
A noter particulièrement le concert du 25 avril 2009, avec un programme
très original où l'actrice Brigitte Fossey récite des textes du grand auteur
mystique saint Grégoire de NareK et de Nersès Chnorhali, qui fut
catholicos d'Arménie de 1166 jusqu'à sa mort, en 1173, sous le nom de
Nersès IV. Voir le programme de cette soirée:
http://www.ama-asso.fr/25avril.htm
Présidente du Festival
27,rue de Chambéry
75015 Paris
tel.06 25 79 19 91
Adresse mail: [email protected]
Agenda- 18-19 avril/Marseille: Mémoire de ma
mémoire en présence de Gérard Chaliand
"La mémoire de ma mémoire n’est pas ce que j’ai vécu mais ce dont j’ai
hérité. L’écho d’un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire.
L’amont nocturne de ma saga. Le caillot que j’avais dans le poing au jour
de ma naissance et dont, enfant, on m’a transmis la tragédie. Et que j’ai
voulu oublier."
Gérard Chaliand, poète, géostratège et spécialiste des conflits, a
longtemps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont a été
victime la famille de ses grands-parents. Depuis vingt ans, il écrivait par
bribes ce texte qu’il publie aujourd’hui.
Centré sur le drame vécu par les Arméniens de l’Empire ottoman entre la
fin du 19ème siècle et les lendemains de la Première Guerre mondiale, ce
récit d’une rare puissance mêle l’Histoire, les dits de la mémoire familiale,
les images et les vestiges qu’en drainent leurs héritiers. Jamais ce qu’on a
dénommé le premier génocide du 20ème siècle n’avait trouvé une
expression aussi épique ni aussi universelle.
=======
2 représentations exceptionnelles à Marseille :
Samedi 18 Avril à 20h00
Dimanche 19 Avril à 15h00
Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture
12/14 rue Saint Bazile 13001 Marseille
Métro : Réformés - Parking : Gambetta
Prix des places 15 €
Renseignements et réservations : 04 91 50 15 09
Agenda - 19 avril: 66e anniversaire de la révolte du
ghetto de Varsovie
Le mois d'avril reste un temps fort dans l'agenda des commémorations
liées aux génocides et à la déportation. Participez à la cérémonie du 19
avril, célébrant ainsi le 66e anniversaire de la révolte du ghetto de
Varsovie. Soyez nombreux à venir contribuer à la lecture des noms pour
Yom HaShoah, les 20 et 21 avril, ou venez simplement vous recueillir en la
mémoire des victimes et héros de la déportation lors de la journée
nationale du souvenir, le 26 avril 2009.
66e anniversaire
Dimanche 19 avril 2009
Le 19 avril 1943, lorsque les troupes allemandes pénètrent dans le ghetto
de Varsovie pour liquider les 50 000 à 60 000 Juifs qui y résident encore,
les groupes de combattants de la résistance juive ouvrent le feu.
L’insurrection se poursuit jusqu’au 16 mai 1943.
Le soulèvement fut au sein du ghetto, l’ultime acte de lutte contre la
barbarie et pour la sauvegarde de la dignité humaine. Il a inspiré d’autres
actions de résistance armée.
Organisée en partenariat avec la commission du Souvenir du Conseil
représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Cérémonie
15h
En présence de Pierre Kauffmann, secrétaire général du Mémorial de la
Shoah, Richard Prasquier, président du CRIF, S.E. M. Daniel Shek,
ambassadeur d’Israël en France, S.E. M. Tomasz Orlowski, ambassadeur
de Pologne en France.
Lieu : Parvis du Mémorial
Entrée libre
Trois résistantes juives du mouvement
Hechalutz, arrêtées lors de l'insurrection du
ghetto de Varsovie. Pologne, avril-mai 1943.
Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=1002&type=1
Agenda - Débat : Nouvelle politique étrangère turque
Deux professeurs turcs de l'Université Bilgi d'Istanbul, Ilter Turan et Soli
Ozel, participent à un débat organisé par le Ceri à Sciences-Po, le Mardi
21 avril 2009, sur le thème : "Nouvelle politique étrangère turque".
Mardi 21 avril 2009
14h30 - 16h30
Salle de conférences
Nouvelle politique étrangère turque
Avec Ilter Turan, professeur, Université Bilgi, Istanbul
Soli Ozel, professeur, Université Bilgi, Istanbul
DISCUTANT : Bertrand Badie, professeur, Sciences Po
La séance sera introduite et présidée par Riva Kastoryano, directeur de
recherche, CNRS/Sciences Po-CERI
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Pas de réservation
Responsable scientifique :
[email protected]
Contact : [email protected]
56 rue Jacob 75006 Paris - Tél. +33(0)1 58 71 70 00 - Fax +33(0)1 58 71
70 90
E-mail : [email protected] - Web : www.ceri-sciences-po.org
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29359
Génocide arménien : Commémorations du 24 avril
2009
REGION PARISIENNE
Paris
Jeudi 23 avril
18h – 23h : veillée des jeunes Arméniens, métro République, terre plein
Est avec MJS, UMP jeunes, UEJF, IBUKA, Collectif Urgence Darfour et de
nombreux artistes.
Vendredi 24 avril
11h – 12h30 : mairie de Paris, Bertrand Delanoë rencontre la
communauté (sur invitation).
14h – 16h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne,
cathédrale St-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon Paris 8ème.
16h30 – 17h30 : ravivage de la flamme au soldat inconnu, hymnes
nationaux et dépôts de gerbes, rassemblement angle av. Champs-Elysées,
av. Friedland.
18h – 19h30 : Rassemblement Av. Georges V – Champs-Elysées, prises de
parole des candidats aux élections européennes.
19h30 – 20h30 : marche vers Komidas par la rue François 1er, dépôt de
fleurs, discours de clôture, place du Canada 8ème.
Dimanche 26 avril
10h – 20h : les stèles du Collectif Van sur le parvis de Notre-Dame de
Paris, action de sensibilisation aux génocides et à leur déni.
16h – 17h : messe de commémoration célébrée par Mgr Ghabroyan en
présence de S.E.R. Mgr Pontier, cathédrale Notre-Dame de Paris.
Alfortville
Dimanche 26 avril
12h15 : rassemblement à l'église apostolique arménienne, rue Komitas.
12h45 : recueillement et prises de parole au khatchkar, place Achtarak.
Charenton-le-pont
Jeudi 23 avril
17h30 : dépôt de gerbe devant le khatchkar, rue Paul Eluard, angle rue
des Bordeaux, prise de paroles, recueillement, chants, prières, invité :
Gilbert Sinoué, écrivain, auteur du roman "Erevan".
Arnouville
Dimanche 26 avril
12h15 : messe de requiem au khatchkar de l'église apostolique
arménienne Ste-Croix.
12h30 : marche vers la stèle commémorant le génocide, angle rue Jean
Jaurès, St-Just.
Chaville
Dimanche 26 avril
12h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, 6 rue du père
Komidas, marche vers la stèle commémorant le génocide et prises de
parole.
Issy-les-Moulineaux et Clamart
Dimanche 26 avril
11h45 : rassemblement devant les églises apostolique et évangélique
arméniennes, avenue Bourgain.
12h30 : recueillement et prises de parole au monument franco-arménien,
rue de la Défense.
13h30 : recueillement et prises de parole au khatchkar, angle av. H.
Barbusse, rue du Lt Raoul Balany.
Meudon
Samedi 25 avril
11h : Cérémonie sous l’égide de la Mairie, place centrale de la
Médiathèque.
REGION RHONE-ALPES
Lyon
Vendredi 24 avril
15h30 : cérémonie religieuse en l'église arménienne Saint-Jacques, 295
rue André Philip, 3ème.
16h30 : rassemblement devant l'église arménienne, préparation du
cortège avec remise d'œillets, défilé jusqu'à la place Antonin Poncet.
18h : allocutions des représentants de la communauté arménienne, un
militant de la démocratisation en Turquie, Michel Mercier, sénateur
président du conseil général du Rhône, Gérard Collomb, sénateur maire de
Lyon.
Meyzieu
Samedi 25 avril
15h30 : rassemblement devant le monument du génocide, rue du 24 avril
1915 (face au magasin Decathlon).
16h30 : réception à la mairie de Meyzieu, salle du conseil.
Décines
Dimanche 26 avril
9h30 : messe de requiem en l'église Sourp Asdvadzadzine
11h30 : défilé en direction de la place de la Libération
12h : rassemblement place de la Libération devant le monument du
génocide, prière, dépôt de gerbes, allocutions.
A partir de 13h : vin d'honneur à la MCA.
Vaulx-en-Velin
Vendredi 24 avril
12h : Commémorations place du 24 avril 1915 (angle rues Louis Duclos et
Franklin).
Vienne
Dimanche 26 avril
9h30 : messe de requiem en la chapelle St-Théodore
12h : rassemblement devant la stèle du génocide arménien, dépôt de
gerbes, allocutions.
12h30 : réception à la MCA (commémoration organisée par le collectif des
associations arméniennes de Vienne).
Valence
Samedi 18 avril
Exposition à partir de 14h sur le génocide, place de la Liberté.
Mercredi 22 avril
20h30 : conférence de Jules Mardirossian à la salle communautaire, 12
rue de la Cécile.
Jeudi 23 avril
20h30 : veillée au square de la Visitation au mémorial du génocide.
Vendredi 24 avril
10h : messe en l'église Saint Sahag 12 rue de la Cécile, suivi du dépôt de
gerbe au khatchkar.
16h30 : rassemblement place du champ de Mars, prise de parole.
17h15 : départ du défilé vers le mémorial du 24 avril.
18h30 : cérémonie devant le mémorial, prise de paroles, sonnerie aux
morts, hymnes nationaux.
20h : soirée projection du film "Le mas des alouettes" des frères Taviani à
la MCA, 2 bis rue de la Manutention.
Bourg-lès-Valence
Mardi 21 avril
Projection du du film "Amour et Vérité" sur Hrant Dink à 20h30, salle F.
Mitterrand, mairie de Bourg-les-Valence.
Vendredi 24 avril
14h : dépôt de gerbe au square du 24 avril 1915.
REGION PACA
Marseille
Jeudi 23 avril
De 14h à 18h : organisation par les groupes et associations de jeunes
d'une campagne d'information avec la tenue de 4 stands : Marseille Vieux
port, parc Borély, Castellane, consulat de Turquie.
19h : recueillement œcuménique en la cathédrale apostolique
arménienne.
20h : dépôt de gerbes au monument du parvis de la cathédrale, ravivage
de la flamme de la mémoire.
20h30 : procession au flambeau en direction du consulat de Turquie.
21h : allocutions.
Vendredi 24 avril
11h : rassemblement, dépôt de gerbes et prières au mémorial, esplanade
L2, Beaumont.
15h : messe en l'église du Sacré cœur, avenue du Prado 8ème.
17h : rassemblement pour le défilé, départ "David", plage du Prado.
17h30 : marche vers le consulat de Turquie.
19h : cérémonie de requiem en la cathédrale apostolique arménienne de
Marseille : révérend père Zadig Avédikian, Yeghia Tertsakian, pasteur
Gilbert Léonian.
20h : extinction de la flamme de la mémoire.
Dimanche 26 avril
10h30 : sainte messe, requiem en hommage aux victimes du génocide.
16h : conférence sur l'histoire du génocide, section arménienne de radio
Vatican, église catholique arménienne, 26 rue Sibié, 1er.
Montpellier
Vendredi 24 avril
18h30 : veuillée devant le mémorial arménien sur l'esplanade Charles de
Gaulle.
Samedi 25 avril
10h : messe chapelle Choretto à la cathédrale St-Pierre avec le révérend
père Zadik Avedikian (sous réserve).
12h30 : repas à la maison d'Arménie, préparé par les diguines de
l'association, participation aux frais de repas : 15 €.
Dimanche 26 avril
11h : cérémonie du souvenir au monument avec les représentants des
autorités officielles de Montpellier, dépôt de gerbes, hymnes nationaux.
12h30 : apéritif-buffet à la maison d'Arménie, participation libre aux frais
du buffet. Rens. 06-12-24-89-68.
Toulon
Vendredi 24 avril
11h30 : monument aux morts, place Gabriel Péri, suivi d'un dépôt de
gerbe devant le khatchkar érigé dans les jardins du Champ de Mars, sous
la présidence d'honneur d'Hubert Falco, maire de Toulon, secrétaire d'Etat
à l'aménagement du territoire, Maryse Grigorian, présidente de
l'association franco-arménienne Abris's club, michel Cameli, adjoint au
maire, délégué aux anciens combattants.
St-Raphaël
Jeudi 23 avril
18h30 : veillée salle de la Mer parking Kennedy.
Vendredi 24 avril
11h30 : commémoration, jardin d'Arménie, face parking Kennedy.
Draguignan
Vendredi 24 avril
17h30 : commémoration rue d'Arménie (à côté de la mairie).
17h45 : stèle allée d'Azémar.
Télécharger le pdf et le word doc :
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29304
Agenda - Concerts de Iris Torossian (harpe) et Karen
Khochafian (violon)
Komitas, Spendiarian,
Khachaturian, Debussy,
Saint Saëns, Ravel...
AURORE – OROR : France / Arménie, un duo original violon et harpe. La
complicité de deux artistes qui ouvrent leur coeur et leur sensibilité pour
donner un autre regard aux oeuvres du répertoire connu et permettre la
découverte d’oeuvres inédites du patrimoine musical arménien.
En concert à la Sainte-Chapelle de Paris,
Les 25, 27, 29 avril, 26, 28 juin et 3 juillet à 20 h 30.
Prochaine sortie du 1er CD d'Iris Torossian (harpe) et Karen Khochafian
(violon) avec des compositeurs français (Debussy, Ravel, Fauré, St-Saëns,
Massenet) et arméniens (Komitas, Spendiarian, Ganatchian,
Khatchaturian...). Le CD sortira officiellement le 23 avril chez Harmonia
Mundi.
De plus les 2 artistes se produiront les 25, 27 et 29 avril 2009 à 20h30 en
concerts promotionnels à la Sainte-Chapelle, 6 boulevard du Palais, Paris
1er. (métro cité, St-Michel ou Châtelet).
Agenda - Avant-programme des 1ères Journées
Arméniennes d'Althen Paluds
1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009
Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat
"Négationnisme et historiens".
2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond
Aydabirian et Mihran Amtablian.
ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).
Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du
8 au 9 ( ou 10).
Les 1ères demandes seront servies en 1er.
Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner
compris soit 120 euros pour les 2 nuits.
Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations:
04 90 62 01 02
La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge
Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films
d’Artavazd Pelechian.
L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin (
avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.
Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous
permettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres,
merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos
noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs
concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits
( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité
d’Organisation leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place
de navettes.
La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE
du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter,
manger, boire etc…) .
C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram
Sevak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.
C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de
danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et
par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.
Télécharger le programme
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392
Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour
l'Arménie
Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés
au départ de Paris et Province.
- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg
- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice,
Lyon...), franchise bagages 30kg
De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.
Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :
-Voyages à la carte
-Séjours
-Circuits
- Ecotourisme
- Voyages de groupe, d'affaires.
De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4
fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.
Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.
*Voir les modalités à l'agence.
VOYAGES BYBLOS
101 rue Sainte 13 007 Marseille
TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56
EMAIL : [email protected]
WEB : www.voyagesbyblos.com
VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00
53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]
Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien
donnés par l'Association MACHTOTZ
L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session
de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la
défense de la langue arménienne.
Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne
organise
1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones
NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009
Stage de 50 heures, le samedi matin
de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)
Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans
Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire
l’arménien.
L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa
METHODE AUDIOVISUELLE
2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre
12h et 15 h à Paris.
Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.
3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN
OCCIDENTAL POUR LES NON – ARMENOPHONES
Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi
3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio :
99 Euros (frais d’expédition inclus).
Pour tous ces cours et le manuel :
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51
Télécharger le pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181
Agenda - 3eme Festival international de la Poésie à
Paris avec la participation de Levon Minassian
Un grand événement se prépare
Le mardi 29 septembre 2009
à 19 h30
Auditorium st Gérmain
9 rue Felibien Paris 6eme
Avec Levon Minassian
Mâitre arménien du doudouk et ses musiciens
Dans le cadre du 3eme festival International de la poésie à Paris
Avant tout le monde vous devez être tenu au courant
les places peuvent déjà se prendre
en adressant un chèque de 10 E par personne
à l'intention de
POÈTES A PARIS
YVAN TETELBOM
RESDENCE POTIERS A CHEMIN DES¨POTIERS
06220 VALLAURIS
FRANCE
tout le programme se trouve
dans http://www.poetesaparis.fr/
voir dans PROGRAMME
a la page MARDI 29 SEPT 2009
EVENEMENT
19 h 30 4, Rue Félibien 75006. Paris
LEVON MINASSIAN & ses musiciens Serge Arribas, Jean Pierre
Nergararian, et la voix de Roselyne Minassian
http://www.levonminassian.com
En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en
matière de doudouk. Rappeler cet événement n'est pas anodin si l'on
songe au parcours de l'enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille,
où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres
moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d'Arménie, dût
maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu'avec
parcimonie. Une famille vivant dans le culte de la musique, une
communauté arménienne friante de sons, beaucoup d'abnégation,
l'aideront à sa solitude. Au point que son talent le fait repérer par des
professionnels. En 1985, le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite
pour la musique du film Les mémoires tatouées. Une première
collaboration pour le cinéma qui va être suivie de beaucoup d'autres dont
les bandes originales de Mayrig, L'Odyssée de l'espèce, La terre vue du
ciel, Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen...
www.youtube.com/watch?v=L7B7PuUC3MM
1ère partie
Sibel Chulliat : Née à Izmir (Turquie) en 1966, Sibel Chulliat a d’abord
obtenu une licence de philosophie à l’université Haceteppe d’Ankara avant
de se tourner vers le théâtre. En 1990, elle obtient le premier prix d’art
dramatique du Conservatoire National d’Ankara et devient un an plus tard
sociétaire du Théâtre National de Turquie
Nazand Beghigani Nazand Begikhani (born 1964) is a contemporary
Kurdish writer, poet and researcher.was born in Koya in Iraqi Kurdistan
and has been living in exile since 1987 when she sought refugee status in
Denmark. She received her PhD in comparative literature from Sorbonne,
and published her first collection of poems in 1995. She has also
translated works of Baudelaire and T. S. Eliot into Kurdish. Her translations
into English have been published by the Poetry Magazine in the United
Kingdom. She is also an active advocate for women's rights and is the
founding member of Kurdish Women Action against Honour Killing
(KWAHK). She has worked with Kurdish Institute of Paris and Kurdish
Cultural Centre in London.
Agenda - 06 mai: projection du film de Serge
Avedikian "Nous avons bu la même eau"
Dans le cadre de l’Opération départementale "Les Côtes d'Armor fêtent le
cinéma" du 06 au 12 mai 2009 film de Serge Avedikian "Nous avons bu la
même eau", sera projeté le mercredi 06 mai 2009 au centre culturel "Le
Cap" de Plérin ( commune limitrophe de Saint Brieuc).
Cette projection se fera en présence de Serge Avedikian et Anne
Sarkissian (jeune réalisatrice et productrice Finistérienne).
Un partenariat avec le NPAK, centre d'art contemporain de Yerevan, est
réalisé pour la présentation de premiers films de courts-métrages d'une
minute de la nouvelle génération arménienne (films projetés en vidéo)
dans le cadre de leur festival "one minute, one shot".
Agenda - Contes Arméniens au Théâtre Ainsi de Suite
La Compagnie Olinda est heureuse de vous présenter son
spectacle les Contes Arméniens au Théâtre Ainsi de Suite le 16 Mai
2009.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Contes Arméniens
Avec Agnès Manas Tovmassian.
Mise en Scène Raphaël Manas.
Avec la complicité de Christel Rossel
Retrouvez sept Contes de la tradition orale Arménienne, pour tous dès 7
ans.
Samedi 16 Mai 2009, à 15h et 18h
Au Théâtre Ainsi de Suite
23 Rue Gaston de Sapporta, 13100 Aix-en-Provence.
Réservations au 04 42 21 60 08
Tarifs: 5€ et 8€
Durée 50 Minutes
"La tribu fit bâtir une Nation, où chacun avait le droit de vivre en Homme
Libre. C'était au pied du Mont Ararat qui devait devenir le symbole de ce
peuple. Le pays prit le nom de Hayastan, qui se traduit en Français par
Arménie. (...) Et les histoires se sont transmises, de générations en
générations, pour parvenir jusqu'à nous à travers ces hommes et femmes
qui ont pris la route de l'exode..."
Plus d'infos sur les Contes et Dossier Artistique:
http://www.fonderie-aix.com/article.php3?id_article=209
Agenda - Exposition: La « Nuit de Cristal »
"La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938
Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, cet
événement est autant révélateur de l’indifférence des nations au sort des
Juifs d’Allemagne et d’Autriche que de l’incapacité des états démocratiques
à contrecarrer les coups de force menés par l’Allemagne de Hitler.
L'exposition présente des objets originaux provenant des synagogues
incendiées lors de la "Nuit de Cristal", ainsi que de nombreuses pièces et
images issues d'archives internationales.
En Partenariat avec le Figaroscope et la chaîne Toute l'Histoire.
Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009
À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal »,
le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit
du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie
en matière de violence et de persécutions antisémites.
Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des
accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir.
Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se
déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et
incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom
donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs
sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs
sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à
Buchenwald.
Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une
explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à
Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom
Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan.
En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis
veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la
politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.
Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre
d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et
les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de
Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la
Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même
sort.
Légende:Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ».
Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC.
Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah.
Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj
Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline
François.
Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à
l’université de Paris VII-Denis Diderot.
En Partenariat avec :
Le Figaroscope
Et la chaîne toute l'Histoire
Exposition : niveau 1
Entrée libre
Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h,
le jeudi jusqu’à 22 h
Le Catalogue de l'exposition
Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal »
présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.
Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit
de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions
d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés.
Prix de vente: 39 euros
disponible en français et en anglais.
EXPOSITION TEMPORAIRE
Individuelles : les jeudis 12 mars, 23 avril, 7 mai, 14 mai, 4 juin, 25 juin,
2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans la limite des
places disponibles.
Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.
Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72
Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande
Tarif : 45 € pour le groupe
Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement:
au 01 53 01 17 86
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do;jsessionid=5FE7560775C88B4CCE78921D45BA785D?type=1&item
Id=920
Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions
Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce
encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes
commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit
toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle
est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et
de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il
resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute
parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et
son alphabet.
Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh,
l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la postindépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus
pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des
bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses,
khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce
peuple.
Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays
difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes,
d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les
regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette
culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle
rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un
voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et
respectueux.
Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue
brochée - 117 photos couleur.
ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE
Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des
tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de
visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation
swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les
siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en
informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et
d'histoire.
ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS
Marie-Dominique MASSOL
Parution : 09/08
Format : 16/22 cm.
192 pages sur papier couché brillant
117 photos couleur, cartes
Reliure cousue brochée
Prix Public : 25 €
ISBN : 978-2-81110-043-8
Editions KARTHALA
22-24, bd. Arago - 75013 Paris
tél : 01 43 31 15 59
http://www.karthala.com/
Nota :
L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :
ARMENIE
Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL
Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure,
l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore
l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?
Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la
beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.
Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les
vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le
lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du
Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.
Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées,
surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères
taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie
et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.
Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède
une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse
réside dans sa matière grise.
Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec
pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de
toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous
n'oublierez pas la légendaire générosité.
Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est
rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de
la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh
fait preuve d'un dynamisme surprenant.
La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en
Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du
terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand
chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes
d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.
Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à
l'occidental.
Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se
dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de
partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à
fleur de vie ».
Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.
http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm
http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm
Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DAconnexion
Devenez bénévole
Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission
humanitaire en Arménie
Vous voulez faire de l’animation ?
Participer à un projet médical ?
Aider à la rénovation d’écoles ?
Réaliser un reportage photo-vidéo ?
Rejoignez-nous !
La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31
août 2009
Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne
Information : [email protected]
Véra 06 64 43 30 25
www.da-connexion.org
===============
A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement :
découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les
objectifs des photographes de la DA-connexion.
[email protected]
Eva : +33 (0)6 6462 34 37
Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple !
Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com
et cliquez sur « Faites un don » via PayPal
Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à
partir de 30€.
Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous
spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don.
Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra
de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34
37 ou par email à [email protected].
Cliquez ici pour vous désabonner de notre liste de diffusion
Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage
de André Labidoire
EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire,
paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du
vingtième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en
raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les
auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend
désormais leur repentance.
"L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une
longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de
dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de
ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par
le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié
son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit
remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide
arménien."
(André Ratch Labidoire).
===================
André Labidoire
EREVAN-PARIS IXe
Roman témoignage
ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009
17,90 EUR
Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez
sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue
Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du
génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur
incorrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est
désormais ruiné.
Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le
génocide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe
jusqu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San
Francisco, New York et enfin, à Paris.
Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se
succèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et
introduisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore
résonne avec force dans notre actualité.
EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première
moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont
morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour
l’Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde
attend désormais leur repentance.
André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les
domaines de la communication sociale et politique. Il a effectué de
nombreuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus
hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du
vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance,
l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien
de 1915.
Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien
Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le
grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui
répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous.
L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une
longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de
dix ans.
Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand
peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont
jamais rencontrés.
Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement
vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à
Trébizonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son
peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint
par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un
Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates
étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution.
Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits
de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné,
Tigrane.
C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la
géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus
captivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire,
par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant
cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par
le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de
mes instituteurs.
Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais
de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant
le Mémorial du génocide arménien.
Erevan mai 2007
http://editinter.free.fr/labidoireandre.html
Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive
Magazine Awards 2008
LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS
2008
INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL
JAZZ SONG
Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)
NOMINATION FOR:
BEST INTERNATIONAL WEB SITE
http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/
http://www.lucinehovanissian.am/
mp3s from her latest album
“Made in Armenia” are on:
http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806
Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM
l'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.
Bulletin de l'ACAM
21e Année
N 71
Janvier - Avril 2009
Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26988
Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem
A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les
huit mois de marche.
LIRE UN EXTRAIT:
http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3
fc61844e
VOIR UNE VIDEO:
http://www.enchemin.org/
Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à
Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.
En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard
Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont
fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les
obstacles.
Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à
pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en
poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du
Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de
s’envoler.
Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du
Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays,
gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant
des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des
étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep,
Damas.
Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque
jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien
au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du
derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles,
enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de
bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard
apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.
Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit
de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur
parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et
intérieure.
• Parution : 3 novembre 2008
• 320 pages
• Un cahier photos de 16 pages couleur
ACHETER CE LIVRE:
http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=
248
FILMS produits par Gédéon programmes :
Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et
22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures.
Diffusion sur France 5 en 2009.
POUR INFORMATION :
- Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre
9h30 et 11h sur Europe 1.
- Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France
2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45.
- Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le
dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris.
- Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue
du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.
Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de
nouveaux ouvrages
Nouveaux livres
La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le
site de l'ACAM :
"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage",
sous la direction de Jacques Semelin
La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage
Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage /
auteur(s) :
Editeur : Les Presses de Sciences Po
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 550 pages
Collection : Académique
Notes :
Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON
[contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides
ISBN : 9782724610895
Bibliothèque :
Prix : 28,00 euros
Boutique : Alapage
--------Commentaire :
Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde
guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que
le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000,
mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de
sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant
à elles largement inconnues.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques
=======
"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam
Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par
Odile Demange
Editeur : denoel
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée
Collection : Médiations
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme
ISBN : 9782207259634
Bibliothèque :
Prix : 25,00 euros
Boutique : Alapage
----------Commentaire :
A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens,
perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le
livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse
officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.
Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives
ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est
passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes
mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en
trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le
témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque
capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet
enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du
Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des
preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités
ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?"
En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme
une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et
formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient
aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens.
L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon
irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de
son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre
collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les
minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des
organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux
militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et
progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée
turque.
Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité
entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923
: en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des
rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux
sont compromis dans l'entreprise génocidaire.
Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle
rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à
voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les
années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence
arménienne dans le pays.
C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam
en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein
interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément
arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre
l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de
l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie
turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.
Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en
vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque
désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan
Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa
mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le
tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant
d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam
n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux"
n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier
l'extermination des Arméniens ?
Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture
occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens.
Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de
l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes
éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de
s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la
reconnaissance du génocide.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner
==========
"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de
Georges Kevorkian
Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 /
auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 127 pages, 19 x 26 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française
ISBN : 9782357430099
Bibliothèque :
Prix : 29,00 euros
Boutique : Alapage
---------Commentaire :
Avril/mai 1909
L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs »
qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »),
promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais
appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de
crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis
des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens
fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui
sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la
région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent
leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les
communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre
légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le
golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence
humanitaire en territoire turc…
Septembre 1915
La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié
aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de «
l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la
flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du
Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de
l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a
décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois
arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe
d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats
turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver
ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant
dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités
anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de
4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française....
Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives
exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux
français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans
le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il
rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition
chrétienne et rend hommage au courage des marins français.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges
----------------------
Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique
arménien
E-Lexique Machtotz
Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32
000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista
- Voyez les modalités en pièce jointe
=======
dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000
mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte
ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant
phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou
arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.
Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun
KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK
Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations :
Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège
Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin
d’adhésion
ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées,
75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site
Internet :
http://machtotz.av-d.ch/m/index.php
* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista
Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783
Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée
Année 2008 | Durée 85 minutes
Pays : France | Genre : Europe
Réalisé par : Romain Icard
Produit par : MK2
Intervenant : Père Patrick Desbois
Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoireoubliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm
Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré.
La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la
"solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui
l'extermination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les
chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le
travail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible
page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a
débuté en juin 1941 sur le front de l'est.
"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas
dans l'oubli" Simone Veil
http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balleshistoire-oubliee-video-8077.htm
Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël
d'Issy-les-Moulineaux
Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël
qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00,
la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation
humanitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture
arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine
Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du
Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta
Papazian.
Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations
Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en
œuvrant pour la bonne cause !
Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur
l'Esplanade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de
9h00 à 19h00 les associations suivantes :
- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes
voisines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL)
proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de
développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.
- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois
dimensions : économique, éducative et politique et construit avec ses
partenaires du Sud une économie solidaire au service du développement
durable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du
commerce équitable.
- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et
d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.
Les nouveautés 2008:
- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation
humanitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture
arménienne.
Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru
aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré
par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.
- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la
connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de
la calligraphie.
- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son
combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation
de handicap et leur famille dans la société.
http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_n
oel_de_la_ville_accueille_les_associations
Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van
Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van
(réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du
roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et
forteresses historiques.
Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian
a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments
d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de
l'Arménie historique.
Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre,
une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la
correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de
1915).
CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES
CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.
Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian
ont permis la publication de ce livre indispensable.
Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.
Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur
http://editions.sigest.net/page000100fc.html
ou alors par un chèque de 14 euro libellé à
SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.
http://editions.sigest.net
Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II
Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :
Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint
Grégoire l'Illuminateur
Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur,
l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le
règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint
Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du
règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de
saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de
la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de
l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une
structure ecclésiale en Arménie seront analysés.
[email protected]
Par Courrier :
Sources d'Arménie
BP 2566
69217 Lyon cedex 02
Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint
Grégoire l’Illuminateur
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=30&Itemid=1
Pour acheter le livre
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=20&Itemid=33
Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les
enfants d'Arménie
Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a
permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des
sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.
Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres,
sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.
Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un
Bon de Soutien à 10 €.
Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage
au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de
nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.
Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des
œuvres de Jansem.
Commandez dès maintenant ces Bons
en téléphonant au 06 19 99 28 37
Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/
et le blog : http://blog.houys.eu
Télécharger le pdf et le word document:
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316
Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“
La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure
transmission de notre mémoire collective dans les écoles.
“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne
C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus
douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la
planète.
Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole
s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! »
engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux »
qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas »,
elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue »,
crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle
rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées »,
interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »
Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une
plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage
mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant
hommage aux innombrables disparus.
Le voyage des ombres de Anick ROSCHI
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html
ISBN : 978-2-84924-063-2
13 x 20 cm
62 pages
12,00 €
-----------
Pays visités dans le livre :
Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar,
Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël,
Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran,
Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine,
Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.
Dans la presse pédagogique :
Le voyage des ombres
http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres
Extrait du livre :
Boucles
Les boucles du jour
Tombées à vos pieds
Caressent les nuits
De nos mémoires brûlées.
Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne
© 2007 Anick Roschi
http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit
d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque
matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini
et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs
qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
Téléchargement