
 
un grand nombre possible de rencontres. Indépendamment de ces rencontres 
officielles,  certaines  organisations,  surtout  celles  de  la  société  civile,  ou 
certains  pays,  organisent  ce  qu’on  appelle  des  « évènements  parallèles ». 
Dans ce cas, des faire part sont distribués aux participants à la manière des 
tracts, et ça marche toujours. Pendant ce temps, les délégués commis aux 
négociations sont cachés quelque part avec les hautes autorités du pays hôte 
pour les négociations. Ils reviennent toujours les traits tirés pour faire le point 
aux différents groupes qui les ont mandatés et retournent autour de la table 
des  négociations,  incertains  d’obtenir  des  avancées  significatives.  Il  s’agit 
des délégués de l’Afrique, des pays industrialisés dont l’UE, des Etats-Unis, 
des pays insulaires, des 77 + la Chine (les 77 comprennent les pays africains 
et  des  pays  de  l’Asie).  En  effet,  il  faut  comprendre  que  3  (trois)  groupes 
constituent les cibles directement menacés à court terme par le changement 
climatique : il s’agit du groupe Afrique avec ses 53 pays ; le groupe des pays 
insulaires (les habitants des îles) et enfin les 77 + la Chine. Pour ma part, en 
tant que membre unique de ma propre délégation dont les charges de mon 
voyage et de mon séjour ont été assurées par UICN Burkina, je choisis de 
pouvoir rencontrer les autres membres des sociétés civiles, peu nombreux, et 
d’assister aux autres rencontres. Il faut reconnaître l’absence de divergences 
de vue et d’objectifs entre les sociétés civiles et les gouvernements africains 
dans cette problématique de changement climatique. Donc tous épousent les 
mêmes causes. Les sociétés civiles des pays industrialisés se battent contre le 
manque d’engagement de leurs gouvernements en soutien à la cause des plus 
faibles.  La journée d’un participant  commence vers 7h et finit vers 22h. 
Ce qu’il convient de savoir : 
Le  sommet  de  Copenhague  en  décembre  2009  n’a  pas  abouti  à  un  accord 
contraignant  sur  la  réduction  des  gaz  à  effet  de  serre  après  la  fin  de  la 
première période du Protocole de Kyoto en 2012. C’est ce qui a fait dire que 
le sommet avait été un échec. Cancun (Mexique) est la suite de Copenhague, 
du 29 novembre au 10 décembre 2010. 
La conférence se tient sous la responsabilité morale de la « Convention Cadre 
des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dirigée par 
une Secrétaire Exécutive (Mme Christina Figueres de nationalité Costa Rica). 
C’est  parce  que  les  négociations  se  passent  sous  les  auspices  des  Nations 
Unies que son Secrétaire Général, M. Banki- moon, arrive le 7  décembre 
pour  adresser  un  discours  à  la  conférence.  Cependant,  la  conférence  de