C’est bien évidemment sur cette politique que je veux insister ce matin.
Pour l’investissement, nous sommes dans le prolongement d’un
mouvement initié depuis plusieurs années.
Savez – vous que depuis mon arrivée à la présidence du Conseil général, il
y a un peu plus de dix ans, ce sont près de 4 milliards d’€ qui ont été
injectés dans l’économie départementale.
Dans la situation difficile où nous nous trouvons, nous devons continuer et
faire aussi bien, sinon mieux. Nous le devons, mais nous le pouvons !
Si l’investissement est l’outil qui permet de lutter contre la crise, le plan
quinquennal que je présenterai demain en séance publique sera un
catalyseur, un amplificateur et un accélérateur pour soutenir l’économie des
Bouches du Rhône dans les domaines des transports, des routes, du
logement et du cadre de vie.
Ce plan sera divisé en deux volets. D’une part, 250 millions d’€ permettront
de dynamiser les investissements stratégiques sur les Bouches du Rhône.
150 millions étant réservés aux infrastructures routières, deux autres
domaines, les transports et le logement se partageant les 100 millions
inscrits en autorisation de programmes.
D’autre part, nous devons renforcer le rôle métropolitain de Marseille, avec
une enveloppe de 250 millions d’€ pour accompagner les projets majeurs
de la communauté urbaine. L’enveloppe sera, dans ce volet du plan divisé
de la manière suivante :
150 millions sur les transports, 50 sur les routes et 50 sur le cadre de vie.
Cette initiative s’accompagnera également d’une politique approfondie de
dialogue et d’échange avec le monde économique.
Dans le même temps, tout en prolongeant les actions d’aide et
d’accompagnement de la vie quotidienne des habitants du Conseil général,
j’ai décidé d’accentuer nos efforts en faveur des plus fragiles d’entre nous
et je soumettrai au vote des conseillers généraux, demain, une aide
supplémentaire de 600.000 € en faveur des associations caritatives.
Cet effort qui s’ajoute à l’augmentation de 1, 5 million d’€ du fonds de
solidarité Logement et au million d’€ traditionnellement réservé à ces
associations n’amputera en rien les politiques sociales du Conseil général.
Et comme en période de crise il est important de montrer l’exemple, j’ai
estimé qu’à l’heure où les chiffres du chômage sont catastrophiques, qu’au
moment où les familles se serrent la ceinture et voient arriver Noël avec
angoisse, il est vital que notre institution soit exemplaire.