SOUVENIRS DU FUTUR
Voilà que les saisons en oublient leur climat :
L'Eté a des frissons, l'Hiver perd ses frimas.
Un peu plus en deçà, des Pays se divisent
En de nouveaux Etats qu'on renationalise,
Sans se préoccuper d'un plus juste partage,
Le verbe "consommer" fait la "une" de l'Age,
Alors comme en enfance, au soir du beau sapin,
On accroche au silence un souhait pour demain...
Souvenirs du Futur, voilà ce que nous sommes,
De l'Eden la gageure d'un serpent, d'une pomme,
Souvenirs du Futur, voilà ce que nous sommes,
On nous a fait l'injure de n'être que des Hommes...
... des Hommes... des Hommes...
Plus souvent qu'à leur tour, le désir, la passion,
Détonnent sur l'Amour et faussent la Chanson,
Le Bonheur est en friche et le calendrier
A ses dates fétiches pour nous faire oublier,
Pour nous faire oublier qu'on élude toujours
L'Essentiel d'où renaît le "point de non-retour",
C'est pourquoi de l'Enfance, du soir du beau sapin,
On décroche au silence un souhait pour demain !
Souvenirs du Futur, voilà ce que nous sommes,
De l'Eden la gageure d'un serpent, d'une pomme,
Souvenirs du Futur, voilà ce que nous sommes,
On nous a fait l'injure de n'être que des Hommes...
Voilà que les saisons en oublient leur climat :
L'Eté a des frissons, l'Hiver perd ses frimas...
L'Age de l'Existence, déjà bien avancé,
N'attend de l'Espérance plus que "l'Inespéré" !..
....................
.................... (orchestral)
....................
Souvenirs du Futur voilà ce que nous sommes,
De l'Eden la gageure d'un serpent, d'une pomme,
Souvenirs du Futur, voilà ce que nous sommes,
On nous a fait l'injure de n'être que des Hommes...
... des Hommes... des Hommes...
Paroles : Jean-Claude PANTEL - Musique : Jean-Luc SPAGNOLO