L'accord reconnaît que la recherche sur l'Atlantique sera plus efficace dans de nombreux
domaines si elle est coordonnée sur une base transatlantique. Les domaines de
coopération possibles en vertu de l'accord comprennent:
l'observation de l'océan;
le partage de données, notamment sur la température, la salinité et l'acidité;
l'interopérabilité et la coordination des infrastructures d'observation, telles que les
bouées et flotteurs de mesure et les navires océanographiques;
la gestion durable des ressources océaniques;
la cartographie des habitats démersaux et benthiques;
la promotion de la mobilité des chercheurs;
la fixation des priorités de recherche futures et les recommandations à ce sujet.
Contexte
Outre M. Enda Kenny, ont participé au lancement de l'initiative à Galway le ministre
irlandais de l'agriculture, M. Simon Coveney, les commissaires Mmes Damanaki et
Geoghegan-Quinn, des représentants des États de la côte atlantique des États-Unis, du
Canada, et de l'UE, ainsi que des représentants de la recherche et de l'industrie.
Depuis 2002, l'UE a investi plus de deux milliards d'euros dans plus d'un millier de projets
de recherche dans le domaine marin, tels que:
ice2sea, projet de 10 millions d'euros étalé sur quatre ans, destiné à prévoir
l'impact de la fonte des glaces sur le niveau des mers bordant les États membres
de l'UE;
MyOcean, série de projets de 62 millions d'euros, destinés à la surveillance et à
l'établissement de prévisions;
Euro-Basin, projet de 7 millions d'euros étalé sur quatre ans, destiné à mieux
comprendre les processus en jeu à l'échelle du bassin qui affectent les écosystèmes
de l'Atlantique nord, qu'il s'agisse du changement climatique naturel ou de la
pression exercée par l'homme.
Dans le cadre des projets EuroFleets, l'UE travaille également à lancer une alliance
concernant les flottes océanographiques européennes.
Le plan d'action pour l'Atlantique (IP/13/420), lancé par la Commission le 13 mai 2013,
vise à revitaliser l'économie marine et maritime dans la région atlantique. Il montre
comment les États membres de l'UE bordant l'Atlantique, leurs régions et la Commission
peuvent contribuer à créer une croissance durable dans les régions côtières et à stimuler
l'«économie bleue», tout en préservant la stabilité environnementale et écologique de
l'océan Atlantique.
La stratégie actuelle de l'UE pour la recherche marine et maritime a été lancée en 2008.
Elle part du principe que la science et la technologie fournissent l’une des clés pour
réconcilier la promotion d’une croissance économique durable pour les activités tributaires
de la mer et la protection de l'environnement.