Pourquoi tombe –t-on malade

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Comment lutte-t-on contre les maladies ?
I Les premières lignes de défense
I. les barrières mécaniques
Les barrières mécaniques empêchent les microbes de pénétrer dans le corps
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La peau
Les poils
Les mouvements des paupières, les turbulences de l'air au niveau du nez
Le mucus (sécrétion visqueuse et translucide) sécrété par les voies digestives,
pulmonaires et urogénitales.
II. Les barrières biochimiques
De nombreuses substances empêchent les microbes de proliférer ou détruisent massivement
ceux-ci
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La sueur ou le sébum de la peau acidifie celle-ci empêchant les microbes de s'y
développer
La salive, les larmes et le mucus contiennent des substances anti microbiennes (qui
attaquent les parois de ceux-ci)
Les sucs gastriques détruisent la majorité des microbes qui pénètrent dans l'estomac
via les aliments
III. les barrières biologiques
Nous avons déjà parlé des bactéries de la flore intestinale qui nous protègent de certains
microbes. De la même façon, certaines bactéries qui vivent sur la peau empêchent d'autres
espèces nocives de s'y développer.
II Qui protège notre corps lors d'une intrusion ?
Voici plus de trois semaines que Marie se sent constamment fatiguée. Afin de l'orienter dans
son diagnostic, le médecin lui fait une prise de sang et demande une analyse hématologique.
A la lecture des résultats, le médecin dit à Marie que son état est dû à une infection
microbienne. (document 5)
1) Compare les résultats de Marie aux normes et indique pour quelle(s) analyse(s) le résultat
obtenu est "hors norme".
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2) Que se passe-t-il au point de vue hématologique lors d'une infection microbienne ?
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1
3) Comment expliques-tu cette modification en cas d'infection ?
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4) Dans le cadre des leçons sur le système immunitaire, de quel type de cellules sanguines vat-on surtout parler ? Pourquoi ?
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III Où sont produits nos défenseurs ?
Les globules blancs (ou leucocytes) sont donc les défenseurs de notre organisme.
Mais d'où viennent-ils ?
On réalise une série de manipulation sur de jeunes souris afin de connaître l'origine des
leucocytes. Ces manipulations font appel à différentes techniques :
- la radiothérapie qui consiste à irradier des tissus afin de tuer les cellules à multiplication
rapide; ici, l'irradiation est utilisée pour détruire les cellules de la moelle rouge des os;
- l'ablation, retrait d'un organe ou d'un tissus d'un organisme;
- le greffe, intégration d'un organe ou d'un tissus dans un organisme.
Traitements
effectués
Résultats
Lot expérimental 1
Lot expérimental 2
Lot expérimental 3
Lot expérimental 4
-Irradiation de la
moelle rouge
-Irradiation de la
moelle rouge
-Puis greffe de moelle
osseuse
- Ablation du thymus
- Puis irradiation de la
moelle rouge
- Ensuite, greffe de
moelle osseuse
- Ablation du thymus
-Puis irradiation de la
moelle rouge
-Ensuite, greffe de
thymus
- Aucune production
de leucocytes
- Production de
monocytes,
granulocytes et
lymphocytes B et T
compétents
- Production de
monocytes,
granulocytes et
lymphocytes B
compétents
-Production de
lymphocytes T
incompétents
- Aucune production
de leucocyte
1) Quelle est l'origine des leucocytes ? (où sont-ils produits) ?
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2) Souligne sur le schéma (document 3) les organes correspondants
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2
3) Quels sont les différentes sortes de leucocytes cités dans ce texte (il y en a trois) ?
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4) Quel est le rôle du thymus ? Souligne cet organe sur le document 3.
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5) A quel niveau les lymphocyte B deviennent-ils compétents ?
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Synthèse :
A l'intérieur du corps, les cellules spécialisées qui défendent notre corps sont appelées
leucocytes. Il s se forment dans la moelle rouge des os. Ils sont élaborés par des cellules
souches capables de former n'importe quelle cellule sanguine. Ces cellules souches se
renouvellent toute la vie par mitoses successives. Il existe 3 grandes catégories de leucocytes :
les monocytes, les granulocytes et les lymphocytes
IV Les éléments qui déclenchent la réaction immunitaires
Des expériences de greffes réalisées sur des souris ont permis de mettre en évidence que le
greffon n'était accepté facilement par le receveur que dans deux cas précis :
-lors d'une auto greffe (lorsque le donneur et le receveur sont le même individu)
-lors d'une isogreffe (lorsque le donneur et le receveuse sont de vrais jumeaux).
Dans tous les autres cas, le greffon est rejeté. Cela provient du fait que le système immunitaire
est capable de reconnaître ce qui est "étranger" au corps. On dit qu'il est capable de distinguer
le SOI du NON SOI. Les éléments qui permettent de faire la distinction entre le "soi" et le
"non soi" sont appelés les antigènes.
Les antigènes sont donc des protéines exprimées à la surface des cellules et qui constituent
une sorte de "carte d'identité " des cellules. Toutes le cellules de l'organisme possèdent donc
la même carte d'identité. Cela est du au fait qu'elles proviennent toutes de la même cellules
œuf, et qu'elles ont donc toutes le même code génétique. Cette carte d'identité spécifique est
déterminée génétiquement. Et est constituée par différents marqueurs spécifiques :
- les marqueurs majeurs ou molécules du complément majeur d'histocompatibilité (CMH)
appelé aussi chez l'homme HLA (Human leucocyte antigen)
3
- les marques mineures qui sont les protéines spécifiques à certaines populations de cellules.
Elles déterminent par exemple les groupes sanguins.
Observe l'expérience décrite au document 4 :
Quels sont les éléments qui peuvent déclencher une réaction immunitaire ?
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Conclusion :
Les éléments qui permettent de déclencher une réaction immunitaire sont :
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VI. Les étapes d'une infection
Que se passent-il lorsque des "étrangers" pénètrent dans notre corps ?
VI.I. La réaction non spécifique
On assiste tout d'abord à une première réaction non spécifique, appelée Inflammation.
Celle-ci peut-être localisée.
Caractéristique : rougeurs, sensation de chaleur, de gonflement et de douleur, création de pus
Cause : Les cellules endommagées libèrent des médiateurs chimiques comme l'histamine qui
provoquent une dilatation des vaisseaux sanguins.
La dilatation des capillaires sanguins permet
-aux leucocytes (monocytes et granulocytes) de sortir des vaisseaux sanguins et de s'installer
dans les tissus concernés afin de lutter contre les microbes. Les monocytes (appelés
macrophages lorsqu'ils ont quitté les vaisseaux sanguins) phagocytent les microbes.
NB: La phagocytose est un des procédés qui permet aux globules blancs d'éliminer les
microbes. Ce mécanisme consiste en l'ingestion des microbes par les leucocytes (un peu
comme s'ils les mangeaient).
En conséquences de cette dilatation, d'autres liquides sortent et causent gonflement, rougeur et
augmentation locale de la température. Cela provoque aussi l'irritation des terminaisons
nerveuses et donc une douleur.
Le pus est l'ensemble des cellules mortes ou affaiblies (lymphocyte et microbes).
Cette inflammation primaire peut-être suivie par une Inflammation généralisée
4
En effet, les cellules endommagées sécrètent des molécules qui vont favoriser la
multiplication des leucocytes. Les leucocytes et les agents pathogènes vont produire des
toxines qui vont induire une augmentation de la température corporelle (fièvre).
La fièvre est un symptôme mais aussi une nécessité pour lutter contre les microbes. En effet,
elle favorise phagocytose, augmente la vitesse de réparation des tissus lésés, inhibe la
croissance des microbes.
VI.II La réaction spécifique
Une autre réaction, plus spécifique va se mettre progressivement en place pour lutter contre
les agresseurs, il s'agit de la réponse spécifique. Cette réponse est médiée par un groupe
particulier de leucocytes, les lymphocytes.
Contrairement aux macrophages et aux granulocytes qui répondent à tous les leucocytes, les
lymphocytes sont spécifiques d'un antigène donné.
Il existe deux types de lymphocytes :
Les Lymphocytes B sont capables de reconnaître des antigènes libres (toxines).
Les lymphocytes T ne sont capables de reconnaître que les antigènes présentés par une
cellule de l'organisme.
A. L'apprentissage
Les lymphocytes doivent "apprendre" à distinguer les molécules du soi de celles du non soi.
Cet apprentissage les rend compétents.
Souviens-toi de l'expérience d'irradiation et d'ablation de différentes parties du système
lymphatique (page 2). Dans quel organe les lymphocyte B deviennent-ils compétents
?...................
Dans quel organe les lymphocyte T deviennent-ils compétents ?...........................................
B. La multiplication clonale
Le lymphocyte B parcourt le corps. Lorsqu'ils rencontrent un antigène étranger, qui
correspond à l'anticorps qu'il porte, il se multiplie abondamment. C'est la multiplication
clonale. Lors de cette multiplication clonale, certaines cellules deviennent effectrices et
passent à l'attaque, d'autres deviennent des cellules mémoires. Ces cellules mémoires vivent
très longtemps et circulent dans l'organisme. Elles seront prêtes à initier une nouvelle
multiplication clonale, plus rapide et plus efficace lorsque le corps rencontrera à nouveau
l'antigène pour lequel elles ont été formées L'ensemble des cellules mémoires d'un organisme
constitue sa mémoire immunitaire.
Les lymphocytes T subissent aussi la multiplication clonale et la fabrication de cellules de
mémoire. Mais l'initiation de leur multiplication nécessite qu'on viennent leur "présenter
l'antigène". Des cellules du système immunitaire sont spécialisées dans cette fonction.
C. L'attaque
A l'issue de cette multiplication clonale, les lymphocytes B deviennent des cellules
productrices d'anticorps. Un anticorps est une protéine qui a une forme complémentaire
à un antigène spécifique L'anticorps va s'associer à l'antigène qui lui est spécifique, ce qui va
le neutraliser. D'autre part, l'association anticorps-antigènes sera plus rapidement phagocytée
par les macrophages.
Les lymphocytes T sont en quelque sorte les chefs du système immunitaire. C'est eux en
partie qui "éduquent" une partie de lymphocytes. Ils jouent donc le rôle d'activateur
(lymphocyte T4) de la réaction immunitaire. D'autres lymphocytes T, appelés lymphocyte T
cytotoxiques, s'appliquent sur les cellules présentant l'antigène spécifique et les tue en leur
injectant des anti-toxine (ou baiser de la mort).
5
Si on compare les réactions immunitaire à une armée qui lutte contre des envahisseurs, quelles
cellules sont
- aux premières lignes au corps à corps, se battant sans formation spécifique ?
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-les soldats spécialisés, qui ont appris à connaître l'ennemi avant de le combattre ?
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- les cellules qui envoient des "bombes" spécifiques contre les ennemis ?
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- Les cellules qui donnent le "baiser de la mort" à leurs ennemis ?
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Et si les microbes gagnent ?
Si les systèmes de défense ne sont pas suffisent, les microbes continuent de proliférer.
L'infection se généralise, c'est la septicémie, caractérisée par une forte fièvre et une pression
artérielle très basse, qui peut-être rapidement mortelle.
VII. Les aides approtées à l'organisme
VII.I. Le renforcement des frontières : l'antiseptie
L'utilisation de substances antimicrobiques permettent de détruire les microbes avant qu'ils ne
pénètrent dans l'organisme (utilisation d'alcool, d'iso-bétadine, …).
VII.II Les antibiotiques
Les antibiotiques permettent d'empècher la prolifération des bactéries. La découverte des
antibiotiques par pasteur a permis de rendre inefficace toute une série de maladies mortelles.
Attention cependant, les antibiotiques tuent toutes les bactéries, y compris celles de la flore
intestinale. De plus, ils ne sont d'aucune utilité contre les virus (comme la grippe, le rhume).
La surconsommation d'antibiotique peut aussi induire la sélection de bactéries résistantes.
VII.III. Les vaccins
A partir des documents 5 et 6, répond aux questions suivantes :
1) Que contient le sérum antitétanique ?
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2) Que contient le vaccin antitétanique ?
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3) Décris l'évolution de la quantité des anticorps sériques
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4) Quelle est la durée de protection assurée par l'injection du sérum antitétanique ?
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5) Pourquoi la sérothérapie n'assure-t-elle pas une protection à long terme ?
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6) Décris l'évolution de la quantité des anticorps vaccinaux
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7) Explique cette évolution
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8) Justifie l'utilité d'un traitement simultané par le sérum et le vaccin en cas d'urgence.
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