P
RINCIPES
D
’
ÉLECTRICITÉ
C
HAPITRE
1
Module 9 Mécanique automobile 1.5
Pour vous familiariser avec le tableau périodique, repérez le
cuivre
, dont le symbole est
Cu
. Le
nombre 29, inscrit au-dessus du symbole, indique qu’un atome de cuivre possède 29 électrons.
Un
atome neutre
, c’est-à-dire sans ajout ni retranchement d’électrons, compte toujours
un nom-
bre égal d’électrons et de protons
. On peut donc conclure que l’atome de cuivre possède aussi
29 protons. Le transfert d’électrons, soit l’addition et le retrait d’électrons de valence d’un atome à
un autre, est le fondement même de l’électricité.
La déstabilisation d’un atome due à l’addition
d’un électron sur l’orbite extérieure force cet
atome à expulser un électron (figure 1.3). À
titre d’exemple, l’ajout d’un électron à un
atome de cuivre augmente le nombre d’élec-
trons de 29 à 30. Comme le nombre de
protons demeure stable à 29, cet atome
devient déséquilibré, car il possède une
charge négative à cause du surplus d’électrons
(–) par rapport aux protons (+). On désigne
alors cet atome chargé négativement par l’ex-
pression
ion négatif
. Si on enlève un électron
(–) à un atome neutre, cet atome devient un
ion positif
, puisqu’il compte plus de protons
(+) que d’électrons (–).
Ainsi, tous les transferts d’électrons et, par
conséquent, la production et la circulation d’électricité s’effectuent sur l’orbite de valence. C’est
donc sur ce plan que s’effectue la distinction entre un conducteur d’électricité et un isolant.
C
ONDUCTEURS
ET
CONDUCTIBILITÉ
La conductibilité électrique de la matière, soit son pouvoir de transporter l’électricité, varie selon
sa nature. Vous savez que la distinction entre un élément
conducteur
et un
isolant
provient essen-
tiellement de l’aptitude d’un élément à libérer ses électrons de valence. C’est habituellement le
nombre d’électrons sur l’orbite de valence qui détermine la capacité d’un atome de libérer facile-
ment ou difficilement ses électrons (figure 1.4). Moins l’orbite de valence compte d’électrons,
moins grande est l’énergie nécessaire pour les arracher de l’orbite. À titre d’exemple, le cuivre, qui
ne possède qu’un électron sur son orbite de valence, est un bien meilleur conducteur que le car-
bone, qui en compte quatre.
Figure 1.3 Transfert d'électrons d'un atome à l'autre (Ford)
Figure 1.4 Exemple de la structure atomique d’un conducteur, d’un semi-conducteur et d’un isolant (General Motors)