Jean-Pascal van Ypersele est professeur en Climatologie et Sciences de l’Environnement à
l’Université Catholique de Louvain la neuve (UCL), à l'Institut d’astronomie et de géophysique
Georges Lemaître. Il s'est spécialisé dans la simulation des changements climatiques et a effectué un
séjour de recherche au National Center for Atmospheric Research (NCAR, Boulder, Colorado) portant
sur les effets du réchauffement global sur les glaces de l’Antarctique. Il s'est intéressé à l'effet des
activités humaines sur le climat et, inversement, à l'impact des changements climatiques sur les
écosystèmes et les activités humaines.
Il est actuellement le vice-président du Groupe Intergouvernemental sur les Changements Climatiques
(GIEC). Il a dirigé la délégation belge à de nombreuses conférences des Nations Unies sur le climat et
le développement durable, notamment comme représentant des Services fédéraux de la politique
scientifique. Il enseigne la climatologie et les sciences de l’Environnement, dirige un programme de
master en sciences et gestion de l’environnement à l’Université Catholique de Louvain La Neuve.
Depuis 1993, le professeur Van Ypersele est membre du Conseil Fédéral Belge du Développement
des Energies durables dont il préside le groupe de travail « Energie et le Climat ».
Erland Källén est professeur de météorologie dynamique à l’Université de Stockholm. Son domaine
de recherche recouvre l’ensemble des flux atmosphériques à grande échelle et fait appel à des
applications portant sur la simulation, la prédiction et la modélisation du climat. Au cours des dernières
années, il a publié des articles sur le changement climatique dans la zone Arctique, en qualité
notamment de contributeur principal à la modélisation climatique au sein du Rapport sur l’évaluation
de l’impact du changement climatique sur l’Arctique (Conseil de l’Arctique). L’une de ses dernières
activités de recherche visait à étudier l’impact des échanges de chaleur atmosphériques sur le
réchauffement de l’Arctique. Il a également travaillé sur le thème de l’assimilation des données
météorologiques, utilisant à la fois les prédictions climatiques et les systèmes d’observation
satellitaires. Erland Källen a pris part aux travaux d’évaluation du GIEC en qualité d’expert et a fait
partie des délégations suédoises au sein de cette organisation.
Yves Frenot est Directeur de recherche au CNRS. Il a conduit pendant plus de 20 ans des
recherches portant sur l’écologie terrestre des îles subantarctiques. Dans le cadre de sa thèse, il a
effectué un séjour de 14 mois sur l’Ile de la Possession, où se situe l’une des trois bases
subantarctiques françaises (Crozet, Kerguelen, Amsterdam). Par la suite, son intérêt s’est étendu vers
le rôle de l’homme et des changements climatiques sur la biodiversité exceptionnelle de ces îles
australes, ni tempérées, ni franchement polaires, mais particulièrement sensibles aux perturbations.
Sa connaissance de ces écosystèmes et des processus d’invasions biologiques en fait l’un des
spécialistes mondiaux des questions d’environnement dans les régions polaires et subpolaires.
Aujourd’hui Directeur-Adjoint chargé des programmes scientifiques à l’Institut Polaire Français Paul-
Emile Victor (IPEV), à Brest, il est également Vice-Président du Comité pour la Protection de
l’Environnement du Traité sur l’Antarctique.
Annika Carlsson-Kanyama est directrice de recherche à l’Agence suédoise pour la recherche
militaire et maître de conférence à l’Institut Royal de technologie (KTH) au département d’écologie
industrielle. Elle est titulaire d’un doctorat en management des ressources naturelles et a conduit des
recherches en lien avec les modes de consommation des sociétés humaines et leur impact sur le
changement climatique, souvent en collaboration avec des chercheurs d’autres disciplines, comme la
sociologie et la microéconomie. Elle est actuellement en charge d’un programme de recherche visant
à développer des outils d’adaptation au changement climatique, en collaboration avec les parties
prenantes suédoises. Ce programme, intitulé Climatools, fait appel à des disciplines comme la
philosophie, l’économie et l’analyse systémique.
Lisa Sennerby Forsse est la Vice-chancelière de l'Université suédoise des sciences agricoles,
université où elle a enseigné de 1996 à 2002. Après une carrière de chercheur spécialisé dans les
questions sylvicoles, elle a occupé différentes fonctions au sein des agences suédoises de recherche,
ainsi que le poste de directeur du département des ressources naturelles au sein de l'Agence
suédoise pour la protection de l'environnement.