canevas abricotier bio 2009 photos - les producteurs de fruits bio

STADE RAVAGEUR OU MALADIE REMARQUES MOYENS DE LUTTE EN FRANCE OBSERVATIONS EXPERIMENTATIONS
PROPHYLAXIE DANS LES AUTRES PAYS
A à C ENROULEMENT CHLOROTIQUE
ECA
L'enroulement chlorotique de l'abricotier est une
maladie causée par un phytoplasme. Le Cacopsylla
Pruni est actuellement le seul insecte (piqueur
suceur) identifié comme vecteur du phytoplasme.
Cet insecte est présent sur plusieurs espèces,
notamment les pruneliers sauvages sur lesquels il
se reproduit au printemps.
Sur abricotier, les symptômes, dus à un
dérèglement physiologique, se manifestent en
principe en hiver par un débourrement prématuré,
une feuillaison et/ou une floraison qui peut avoir lieu
pendant la période de repos végétatif. Les arbres
atteints ne produisent plus ou présentent des fruits
de petit calibre qui chutent avant maturité.
Il n'existe aucun moyen de lutte directe.
Afin de ralentir l'évolution de la maladie
,
les arbres détectés doivent être
arrachés le plus rapidement possible
pour éviter tout contact avec Cacopsylla
Pruni.
Ne pas laisser la souche en place car les
rejets des arbres atteints sont aussi
porteurs de la maladie.
Périodes de présence de Cacopsylla pruni
dans les vergers d'abricotiers ;
2 pics de vol sont observés :
Février/mars = arrivée sur les P. Spinosa des
adultes hivernants qui sont infectieux, ceux-ci
se reproduisent et la migration de la nouvelle
génération a lieu en mai/juin vers d'autres
zones et d'autres plantes hôtes encore mal
connues.
L'insecte n'est plus présent à partir de juillet.
L'INRA poursuit un travail important de
compréhension et de connaissance du vecteur
et des modes de diffusion de la maladie.
Une des pistes d'expérimentation pourrait être
l'application d'argile en hiver, agissant comme
barrière physique et visuelle pour les adultes
revenant des sites d'hivernage.
Ce problème concerne
aussi d'autres pays et des
recherches sont en cours
au niveau Européen.
C / D MONILIA SUR FLEURS
Le Monilia sur fleur est le principal problème de
l'abricotier en agriculture biologique,
lorsque les
conditions climatiques sont favorables à son
développement.
Les interventions à base de cuivre effectuées à ce
stade visent aussi la Bactériose et le Coryneum.
Stade C à D : cuivre à la dose de 100 à
200 g de Cuivre métal /hl.
Positionner l'intervention avant une pluie
annoncée et réintervenir en stop si
lessivage.
Le cuivre sous forme de Bouillie
Bordelaise, aura plutôt une action
persistante dans le temps avec remise en
solution des ions cuivre ; le cuivre sous
forme d'hydroxyde, aura une action de
choc plus importante avec une libération
rapide des ions cuivre.
Des essais sont en cours (SEFRA)
pour vérifier
des stratégies permettant de mieux gérer ce
problème.
Un essai de sensibilité variétale au monilia est
conduit en partenariat GRAB, INRA Gotheron,
SICA Centrex,
dans un objectif de production à
faible niveau d'intrants.
L'Isothérapie (processus de défenses
naturelles) est en cours d'étude au GRAB.
La station de Changins
(Suisse) travaille
également sur ce thème.
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUEL'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
L'objectif de ces préconisations dans le cadre de l'arboriculture biologique est de cibler les interventions strictement indispensables, de privilégier les mesures prophylactiques,
d'intervenir en préventif afin de minimiser le nombre d'interventions et de préserver au maximum les auxiliaires, l'environnement et l'équilibre du verger.
Des informations complètes concernant la biologie de chaque maladie et ravageur ainsi que les stratégies de protection du verger sont développées
dans le guide technique "Produire des fruits en Agriculture Biologique" édité par le GRAB/ITAB (2
ème
édition en 2005).
A
B
D
C
Photo CA 26
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STADE RAVAGEUR OU MALADIE REMARQUES MOYENS DE LUTTE EN FRANCE OBSERVATIONS EXPERIMENTATIONS
PROPHYLAXIE DANS LES AUTRES PAYS
C / D
CORYNEUM
Les apports massifs de fumier liés à une forte
libération d'azote ammoniacal,
ainsi que la proximité
de bâtiments d'élevage favorisent le
développement du champignon.
La lutte contre ce champignon passe
par une fertilisation azotée raisonnée.
Le cuivre utilisé à cette époque contre le
monilia sur fleurs aura un effet freinant sur
le développement de cette maladie.
E à G MONILIA SUR FLEURS
Au stade floraison, le cuivre à dose trop importante
peut brûler les pistils.
Cuivre à très faible dose (
associé au soufre
à demi dose) et répétitions des
interventions en fonction des
conditions
météorologiques (pluie, brouillard,
hygrométrie élevée).
Par application :
Cuivre métal : 20 à 50 g /hl
+
(Soufre : 400 g/hl).
Certaines variétés sont à éviter en arboriculture
biologique du fait de leur trop forte sensibilité
au Monilia sur fleurs, entre autres : Orangered,
Robada, Bergarouge...
Les expérimentations réalisées depuis 2 ans
avec une stratégie à base de faibles doses de
cuivre (sous forme hydroxyde) associées ou
non au soufre montrent en pression "moyenne"
une efficacité de 50% environ par rapport au
témoin.
D'
après les informations recueillies auprès des
arboriculteurs, la statégie qui implique la
répétition des interventions avec de faibles
doses de cuivre en période sensible semble
donner des résultats intéressants.
Le FIBL et la station de
Changins (Suisse)
travaillent également sur
des stratégies de lutte
contre ce champignon.
G / H
MONILIA SUR FLEURS
La lutte doit être maintenue pendant la période
de chute des pétales.
Les attaques de monilia sur fleurs entraînent des
nécroses de rameaux,
provoquent des chancres sur
les charpentières, et sont source de monilia sur
fruits à la récolte.
En chute des pétales, poursuite de la
stratégie :
Cuivre à très faible dose (
associé au soufre
à demi dose) et répétitions des
interventions en fonction des
conditions
météorologiques (pluie, brouillard,
hygrométrie élevée).
Par application :
Cuivre métal : 20 à 50 g /hl
+
(Soufre : 400 g/hl).
Ne plus appliquer de soufre sur Bergeron
dès l'apparition des premières feuilles).
En cas d'attaque, nettoyer les arbres en
coupant les rameaux atteints afin de limiter
l'impact sur le verger (chancres et monilia sur
fruits).
10 à plus de 100 heures /ha en fonction de
l'intensité de l'attaque.
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
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L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
R Minodier CA 07
EF
G
2
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PROPHYLAXIE DANS LES AUTRES PAYS
G / H
OIDIUM
Ce champignon cause en général peu de dégâts
sur la plupart des variétés d'abricots.
Pour les parcelles à problème, l'intervention la plus
importante est à réaliser en chute des pétales.
Uniquement en parcelles à problèmes
Soufre à 750 g/hl
Le traitement est à renouveler après un
lessivage.
Les fruits sont sensibles jusqu'au stade
durcissement du noyau.
Dès l'apparition des premières feuilles.
ne plus appliquer de soufre sur les variétés
sensibles : Bergeron et
Early Bergeron (phytotoxicité).
H / I CHENILLES DEFOLIATRICES dont ANARSIA
(petite mineuse)
Plusieurs types de chenilles peuvent êtres
présentes à ce stade et ronger les jeunes pousses.
En parcelles sensibles
possibilité d'intervenir avec un
Bacillus Thuringiensis sur les jeunes
chenilles en reprise d'activité.
DELFIN : 100 g/hl
H / I
à la récolte
SHARKA SUR FEUILLES
La période de pousse active est aussi une période
de multiplication importante du virus dans le végétal
.
Les symptômes sont visibles sur les feuilles. Ils se
manifestent par la présence de décolorations et
parfois de crispations de feuillage.
La sharka est une maladie virale
transmise par les pucerons et le matériel
végétal.
Aucun moyen de lutte directe n'existe à
ce jour.
Seul l'arrachage des arbres dès la
détection des symptômes permet de
ralentir la progression de la maladie.
Attention, certaines variétés d'abricotiers
expriment peu de symptômes sur feuilles tout
en étant porteuses du virus et sont donc
potentiellement contaminantes.
Il existe au sein de l'espèce abricotier des
gènes de résistance ; une variété résistante a
été créee par l'INRA : A 3902, son
comportement en AB est à suivre.
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
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PROPHYLAXIE DANS LES AUTRES PAYS
Mai à la récolte
SHARKA SUR FRUITS
Suivant les variétés, les symptômes sont visibles
sur fruits verts ou sur fruits à maturité.
Les fruits atteints présentent des auréoles ou des
déformations et souvent des anneaux sur le noyau.
Il n'existe aucun moyen de lutte directe. Repérer à la récolte les arbres présentant des symptômes sur fruits afin de les éliminer
rapidement.
Mai à la récolte
ANARSIA
Pose des pièges début mai.
Les pièges sexuels permettent de suivre les
populations et de bien positionner les interventions.
En parcelle à problème,
possibilité d'intervenir avec un Bacillus
Thuringiensis sur les jeunes larves en
fonction des périodes de piègeage et de
l'importance des problèmes sur la parcelle.
DELFIN : 100 g/hl
Rémanence : 10 jours
Délai avant récolte : 3 jours.
Attention, le nombre de papillons capturés
dans les pièges n'est pas forcément corrélé à
l'intensité des dégâts sur pousses et sur fruits.
Homologation dans
d'autres pays de la lutte
par confusion sexuelle.
Mai à la récolte
FORFICULES
Cet insecte peut causer des dégâts importants sur
fruits dans certaines parcelles sensibles.
Seule une barrière physique type glu ou le piègeage
suivi du retrait des forficules hors de la parcelle,
auront une efficacité.
Deux mois avant récolte : pose d'un
anneau de glu sur les troncs et tous les
points de passage des forficules.
Glu autorisée en agriculture biologique à
base de substances et résines naturelles.
Glu Raupenleim, Navarre...
Temps de pose : 30 à 50 heures/ha
Eviter de former les arbres trop bas, supprimer
les branches basses et tondre l'enherbement
afin d'éviter le passage directement de
l'enherbement vers la frondaison.
En Allemagne, la glu
Raupenleim est autorisée
en agriculture biologique.
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
L'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUEL'ABRICOTIER en AGRICULTURE BIOLOGIQUE
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Photo FDGEDON
Photo INRA
Photo INRA
R Minodier CA 07
R Minodier CA 07
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STADE RAVAGEUR OU MALADIE REMARQUES MOYENS DE LUTTE EN FRANCE OBSERVATIONS EXPERIMENTATIONS
PROPHYLAXIE DANS LES AUTRES PAYS
AVANT RECOLTE MALADIES DE CONSERVATION La plupart des variétés sont peu sensibles si
l'épiderme est intact et si le monilia sur fleurs a été
correctement géré.
Aucune intervention spécifique n'est
réalisée en agriculture biologique.
Les applications pré-récolte contre la rouille
peuvent avoir un effet de renforcement de
l'épiderme.
AVANT ET APRES
RECOLTE
Une attaque importante de rouille peut provoquer
une chute précoce des feuilles et une mauvaise
mise en réserve, ce qui nuira à la récolte de l'année
suivante (absence de fleurs ou fleurs et rameaux de
mauvaise qualité).
Certaines variétés sont plus sensibles
(ex : Bergeron, Tardirouge,Orangé de Provence...)
de même que les parcelles situées en bas fond qui
restent plus humides. Des observations ont été
réalisées sur différents sites (INRA Gotheron, Grab
,
SICA Centrex, SEFRA : Tomcot, Incomparable de
Malissard présentent une sensibilité intermédiaire ;
Hargrand, Goldrich, Kioto, sont peu sensibles).
Les contaminations ont lieu de façon
précoce, en fonction des conditions
climatiques.
Une des stratégies consiste à réaliser en
préventif plusieurs pulvérisations de cuivre
à faible dose.
Il est important de débuter la protection
courant mai (en début de la période de
contamination, donc bien avant l'apparition
des premiers symptômes)
et poursuivre sur
juin et juillet.
A réserver aux parcelles et variétés
sensibles.
L'essai réalisé à la SEFRA en 2008 visant à
étudier l'impact des applications d'engrais
foliaires à base de cuivre a donné des résultats
satisfaisants. Application préventive tous les
10/12 jours de cuivre sous forme d'engrais
foliaire (50 g de Cu métal /hl) (Cuivrol + Solalg
ou Végécuivre + Végéforme). Eviter les
applications aux heures les plus chaudes de la
journée. A permis de limiter très fortement
l'apparition de taches et d'éviter la chute des
feuilles.
L'essai sera reconduit en 2009 afin de tester
les effets d'autres types d'engrais foliaires.
APRES RECOLTE
CHANCRES BACTERIENS
L'abricotier est une espèce très sensible aux
chancres bactériens.
Il est important de soigner la protection des troncs et
de la fourche au moyen d'un badigeon dès les
premières années afin d'éviter la pénétration des
bactéries.
Préparation des jeunes arbres au badigeon
:
fin Août, choisir une période sèche pour
nettoyer le tronc et la fourche (enlever les
petits rameaux et bois secs).
Août / Septembre, en période sèche,
appliquer un badigeon compatible avec la
règlementation AB.
Pour 10 l d'eau : 800 g de Bouillie
Bordelaise à 20%, 4 kg de blanc pâteux
(formulation exempte de résines
synthétiques), 10 à 25 % d'argile (
suivant le
type d'application,
pinceau ou pulvérisateur
à dos).
L'addition d'huile blanche (à 10%) permet
de renforcer la tenue du badigeon.
Mesures permettant la réduction des
chancres bactériens :
- Eviter les plantations en sols décalcifiés et
pauvres en matière organique, ou les sols qui
sensibilisent au stress hydro minéral.
- Le greffage des arbres à
60/80 cm permet de diminuer de façon
importante la sensibilité aux attaques de
bactériose.
En sol compatible, préférer l'utilisation du porte
-
greffe pêcher Rubira, qui présente un bon
comportement vis-à-vis de la bactériose. Dans
ce cas, diminuer les distances de plantation car
la vigueur est inférieure de
20 % environ au pêcher GF 305 ou Montclar.
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Photo CA 26
R Minodier CA 07
ROUILLE
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