Riposte-catholique
La réinformation catholique au quotidien
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La revue Etudes change de tête
Author : Maximilien Bernard
Categories : Eglise en France, En Une, Identité catholique, Perepiscopus
Date : 28 décembre 2012
Le jésuite François Euvé devient rédacteur en chef de la revue Études , succédant au P. Pierre de Charentenay
(que j'avais cité il y a quelques temps). Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan, agrégé de
physique (1976), docteur en théologie (Centre Sèvres, 2000), le père François Euvé est entré en 1983 chez les
jésuites après un troisième cycle en physique des plasmas (Paris XI) et quelques années d’enseignement de la
physique en lycée.
Il a été ordonné prêtre en 1989. Entre 1992 et 1995, il enseigna la théologie à l’Institut Saint-Thomas de Moscou.
Depuis 1997, il enseigne la théologie au Centre Sèvres.
Auteur de plusieurs ouvrages sur Darwin (Darwin et le christianisme. Vrais et faux débats) et sur la création, il avait
été interrogé sur les rapports entre la foi et la science :
"Le débat sur l'embryon est important parce que cela met en cause la définition de l'homme. Or les travaux des
scientifiques, biologistes, paléontologues, depuis un siècle, mettent en cause précisément la "définition" de
l'homme. Qu'est-ce qui distingue l'homme de l'animal ? Peut-on avoir une définition objective, non équivoque de
l'homme par rapport à l'animal, ou dans le cas de l'embryon, comment passe-t-on d'un paquet de cellule à une
personne humaine ? Ce passage est apparemment continu. Où situer le seuil ? La science n'a pas le dernier mot
là-dessus, mais on ne peut pas ignorer ce qu'elle dit. S'il nous revient de nous prononcer sur ce qu'est la personne
humaine, il faut prendre en compte ce que disent les sciences. Voilà un exemple typique de dossier brûlant. Le
clonage entre aussi dans les questions de bioéthique et dans les problèmes de définition de la personne humaine.
A vrai dire, ce sont plutôt des débats avec les sciences humaines et la psychologie qu'avec la biologie. Dans ce
dernier champ, je relève une question intéressante : la tendance parmi certains biologistes, à définir l'organisme
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