produits dans un rayon : les consommateurs qui achètent telle marque de bière,
achètent généralement telle marque de chips, donc nous placerons ces chips et
cette bière à proximité dans le rayon.
Une base de données contribue à réduire ou à supprimer le volume de papier
manipulé. Prenons l’exemple d’un service de ressources humaines qui gère des
centaines de curriculum vitae. Le stockage de ces documents s’effectue de façon
classique dans un classeur ; ils sont classés par nom de famille et par ordre
alphabétique, ce qui permet de les retrouver facilement. Pour sélectionner le
curriculum vitae de toutes les personnes qui possèdent telle ou telle aptitude, il est
nécessaire de lire tous les documents, ce qui peut demander des heures. Quand les
informations sont stockées dans une base de données, on obtient les mêmes
résultats en quelques secondes.
Il existe deux types de bases de données : les bases de données OLTP (Online
Transactional Processing) et OLAP (OnLine Analytical Processing). Chaque type est
associé à une utilisation particulière qui dépend de l’exploitation envisagée des
données. Une base de données OLTP dite transactionnelle permet de traiter des données de
façon régulière. La programmation de cours et les inscriptions d’étudiants constituent
un bon exemple d’utilisation de base de données transactionnelle. Supposons
qu’une université propose plusieurs centaines de formations. Elle en ajoute, en
supprime, en modifie en fonction des besoins. Chaque formation est assurée par un
professeur au moins et concerne entre dix et trois cents étudiants. Des inscriptions et
des abandons sont enregistrés toute l’année. Les données sont donc dynamiques et
exigent un gros volume de saisie. Une gestion sur papier nécessiterait un personnel
important, d’où l’intérêt d’utiliser une base de données. Le rôle principal d’une base de données OLAP consiste à fournir à l’utilisateur final
des données en réponse aux demandes émises. En général, les chargements
volumineux de données constituent la seule activité transactionnelle effectuée dans
ce type de base. Les données OLAP (performances de l’entreprise, tendances…)
servent de support à des décisions commerciales circonstanciées ou relatives au fonctionnement d’un organisme. Les deux principaux types de bases de données OLAP sont les DSS (Decision Support Systems) et les Data Warehouses (entrepôts de données). Toutes deux sont normalement alimentées par une ou plusieurs bases de données OLTP, et utilisées pour prendre des décisions sur le fonctionnement d’un organisme. Un Data Warehouse diffère d’un DSS dans la mesure où il contient d’énormes volumes de données
collectées auprès de toutes les parties d’un organisme. Les entrepôts de données sont spécialement conçus pour le stockage de gros volumes de données et pour satisfaire de façon performante les demandes des utilisateurs. Créer un Data Warehouse, c’est combiner les différentes DB d’une entreprise pour en faire une DB souple, cohérente, sans redondance, nettoyée des informations inutiles et prête à être analysée. Les bases de données permettent d’entretenir un historique. Les données historiques sont souvent
apparentées et font généralement partie d’une base de données transactionnelle. Elles peuvent être stockées aussi bien dans une base OLTP que OLAP. Pour les entreprises qui souhaitent conserver des données