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Quel parcours pour le petit général corse ! Son génie militaire est une référence. Il se fait grand
organisateur de la France. Que son épopée guerrière inspire horreur ou fascination, son nom résonne
toujours comme un mythe. Qui est Napoléon 1er ?
NAPOLEON 1ER
(Louis-Napoléon BONAPARTE Couronné sous le nom de)
Né le : 15.08.1769 à 11h à AJACCIO Corse-20
Selon les Mémoires du Conseiller T.Nasica, magistrat à Ajaccio
via dictionnaire des 300 thèmes Ecole Supérieure d’Astrologie de Paris
Décédé le 05 05 1821 à lîle de Sainte Hélène G.B. à 17h49
Ou l’histoire d’un petit général corse qui veut dominer l’Europe…
Issu d'une petite noblesse corse, d'abord fougueux républicain, puis jacobin, par son ardeur de guerrier ambitieux il
se fait chef de l’un des États les plus puissants de l'époque, fondateur d'une dynastie impériale, marié à une
archiduchesse d'Autriche, incomparable chef de guerre, génial organisateur, il doit abdiquer et s’exiler à Sainte-
Hélène.
En l’espace de dix ans, et à la manière d’un Jules César, il se bâtit un exceptionnel destin et entre vivant dans la
légende.
En 1796 pour déloger les Autrichiens qui dominent les princes italiens et menacent la France, voilà Napoléon
Bonaparte parti vers Milan, Mantoue, à la tête d’une troupe de va-nu-pieds qu’il motive ainsi :
Soldats, vous êtes nus, mal nourris ; le gouvernement ne peut rien vous donner. Vous n’avez ni souliers, ni habits, ni
chemises, presque pas de pain et nos magasins sont vides. Ceux de l’ennemi regorgent de tout, c’est à vous de les
conquérir. Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde… Vous y trouverez bonheur, gloire et richesse.
Partons !
Parmi les trois armées lancées par le Directoire pour renflouer les caisses, seule celle du général Bonaparte revient
victorieuse.
Napoléon vole comme l’éclair et frappe comme la foudre. Il est partout. Il voit tout. Il sait qu’il est des hommes dont
le pouvoir n’a d’autres bornes que leur volonté quand la vertu des plus sublimes vertus seconde un vaste génie.
Voilà ce qu’écrit Bonaparte lui-même dans le Courrier de l’armée d’Italie.
Il vient de découvrir les avantages de l’autopromotion et de la propagande. Il se fait artisan de sa propre légende. Et
plus tard, dans les Bulletins de la Grande Armée, même vaincu, il est vainqueur !
Revenu d’Egypte pour conquérir le pouvoir à la tête de la France
Mais ce général aux dents longues fait de l’ombre au Directoire. Il est grand temps de l’éloigner et de l’envoyer au
diable, ou à défaut dans une fournaise qui a pour nom Egypte. Première étape vers les Indes d’où il faut chasser les
Anglais. 280 navires de guerre, 54.000 hommes acheminés par 55 navires.
Les meilleurs généraux sont du voyage ainsi que des savants tels le zoologue Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, le
mathématicien Gaspard Monge.
Il s’empare de l’île de Malte, remporte la bataille des Pyramides mais les Anglais lui infligent le désastre naval
d’Aboukir.
En août 1799, Le petit général (1,68m) aux grandes oreilles, qui tourne en rond dans le désert égyptien, apprend que
le Directoire balance dangereusement entre royalistes et républicains. Pressentant qu’il a une place à prendre dans
ce tournant de l’histoire de France, Bonaparte laisse son armée sous les ordres de Kléber et rentre brusquement en
France.
Bonaparte au Conseil des Cinq-cents le 10 novembre 1799.
Avec l’aide de grands financiers agacés par l’emprunt sur les riches lancé par le Directoire, Bonaparte mène le coup
d’Etat des 18 et 19 Brumaire an VIII (novembre 1799).
L’assemblée législative du Conseil des Cinq-cents, accueille Bonaparte aux cris de A bas le dictateur ! Puis députés et
spectateurs se mettent à se battre comme des chiffonniers. Le glorieux chef militaire est bousculé. Il manque de
tourner de l’œil. On lui promet comme pour Robespierre de le raccourcir à la guillotine.
Il en aurait été ainsi sans l’intervention militaire opportune de son beau-frère Murat, qui charge et disperse
l’assemblée.
Feu le Directoire, bienvenue au Consulat où Bonaparte, désigné premier consul pour dix ans détient, de fait, tous les
pouvoirs. Il veut apporter paix, stabilité et réconciliation nationale à la France. Ce programme idyllique, qui ramène
Vendéens et émigrés, séduit aussi les financiers qui rêvent de prospérité.
Génial organisateur des finances et de l’administration française
Bonaparte, obsédé par l’ordre, hors duquel tout n’est que chaos, démontre ses talents d’organisateur : création du
corps des préfets, instauration des 98 départements et 36.000 communes, selon la loi du 17 février 1800 rédigée par
Jean-Antoine Chaptal, savant chimiste et homme politique.
Une association de banquiers fonde l’ancêtre de la Banque de France, avec monopole d’émission des billets de
banque. Son succès est considérable.
L’administration fiscale est organisée et ramifiée dans chaque département avec création d’une sorte d’impôt sur le
revenu, de la contribution foncière et mobilière. Tout cela est si efficace que dès 1802, le budget est équilibré.
En outre de ses expéditions militaires, Napoléon trouve le temps de faire rédiger le Code Civil (promulgué en 1804),
de créer des lycées, de conclure un concordat avec le pape… et même d’imposer le divorce par consentement
mutuel car sa Joséphine de Beauharnais ne parvient pas à lui donner de descendance.
Il pense aussi à ces hochets de la vanité concrétisés par la Légion d’honneur.
En 1803 est créée la monnaie qui restera stable jusqu’à la Première Guerre mondiale : le franc germinal.
Victorieux à Marengo, Austerlitz, Iéna, Eylau…
Reprenant la tête de l’armée d’Italie, Napoléon franchit le col du Grand-Saint-Bernard pour repousser les Autrichiens
et remporter la victoire de Marengo (juin 1800).
Malgré sa douloureuse défaite à Trafalgar face à Nelson, il écrase ses adversaires à Ulm et à Austerlitz. Puis en 1806
et 1807, il lui faut combattre une nouvelle coalition internationale (Prusse, Angleterre, Russie) dont il sort victorieux
à Iéna, Auerstedt, Eylau et Friedland.
L’Empire de Napoléon 1er est alors à l’apogée de sa puissance. Mais la longue guerre avec l’Espagne commence à
fissurer le fragile édifice. C’est alors que la France va s’épuiser dans une guerre sans issue contre les guérilleros
espagnols soutenus par les Anglais.
Sacré, Napoléon… le 2 décembre 1804 où Joséphine fait un pas en arrière !
A la suite d’un plébiscite du peuple fort de 3.500.000 voix (2.569 non !), Napoléon est nommé empereur des Français
et se sacre lui-même Napoléon 1er le 2 décembre 1804 devant le pape Pie VII à Notre-Dame de Paris.
Lors de cette cérémonie, Joséphine manque vraiment de chuter quand les traîtresses sœurs de Napoléon qui la
détestent, ralentissent brusquement l’allure, en portant sa traîne impériale.
Beethoven qui vient d’écrire une symphonie en l’honneur de Bonaparte, s’écrie :
Ainsi, ce n’est donc qu’un homme ordinaire, et rien de plus ! Désormais, il foulera au pied les droits de l’homme et
ne vivra que pour sa propre vanité ; il se placera au-dessus de tout le monde pour devenir un tyran.
L’abdication, l’exil… et le vain retour au pouvoir en 1815
Pour faire face à une cinquième coalition internationale, les victoires françaises notamment de Ratisbonne et de
Wagram aboutissent à la paix de Vienne en 1809.
C’est à cette époque, que l’empereur répudie Joséphine pour épouser le 1er avril 1810, l’archiduchesse d’Autriche
Marie-Louise, de qui lui naîtra François-Charles-Joseph, proclamé aussitôt roi de Rome.
C’est aussi à cette époque que sont annexés les Etats pontificaux et le pape retenu prisonnier à Savonne puis à
Fontainebleau en 1812.
Cette même année, le Tsar n’ayant pas respecté les clauses du blocus international visant à ruiner l’Angleterre,
Napoléon à la tête de 700.000 hommes entreprend l’invasion de la Russie.
Terrible campagne militaire où la Grande Armée s’ensevelit dans les neiges et les eaux glacées de la Bérézina.
Malgré la témérité jusqu’au-boutiste de l’empereur, la sixième coalition qui envahit la France (Prusse, Russie,
Autriche, Suède) le pousse à abdiquer le 4 avril 1814 et à s’exiler à l’île d’Elbe.
Profitant d’une réaction contre la Monarchie, le héros revient en France et marche triomphalement sur Paris. Mais la
coalition qui l’avait détrôné se renoue et veut en finir avec l’Ogre corse.
C’est le désastre de Waterloo, morne plaine de Belgique, le 18 juin 1815 qui le conduit à abdiquer une deuxième fois
le 22 juin.
Déporté à l’île de Sainte-Hélène dans l’Atlantique sud, il y dicte ses Mémoires à Las Cases et meurt le 5 mai 1821
d’un cancer à l’estomac.
Sa dépouille est ramenée en France en 1840 et repose sous le dôme des Invalides.
…Il avait construit son État au centre de l'Europe comme une citadelle, lui donnant pour bastions et pour ouvrages
avancés dix monarchies qu'il avait fait entrer à la fois dans son Empire et dans sa famille. Tout dans cet homme était
démesuré et splendide. Il était au-dessus de l'Europe comme une vision extraordinaire.
(Victor Hugo. Discours à l'Académie Française, le 3 juin 1841).
Quelques grands noms dans le sillage de Napoléon :
Dominique Larrey, médecin de la grande Armée, chirurgien de guerre au palmarès hors du commun : 28
ans de service, 40 batailles, 209 combats.
Armand de Caulaincourt, aide de camp et grand écuyer, est le seul compagnon et confident de Napoléon 1er au
retour de la terrible campagne de Russie.
Géraud Duroc, homme de confiance, confident, chargé de la sécurité de l’empereur et d’importantes missions
diplomatiques.
L’ingénieur Pierre-Michel Moisson-Desroches se fait promoteur du chemin de fer auprès de Napoléon 1er, dès
1814.
Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, son neveu, deviendra l’empereur Napoléon III en 1852 à la tête d’un
régime dictatorial jusqu’à la déchéance de l’Empire en 1870.
Essai d’analyse du caractère de Napoléon 1er à partir de son thème astral de naissance
Lion ascendant Scorpion
Un chef de guerre.
Napoléon 1er est aussi bâtisseur acharné et fin gestionnaire, aidé par une intuition calculatrice. Son indéniable
autorité naturelle lui donne la force dêtre un combatif obstiné et génial.
Gérer avec lexigence du détail et le sens pratique est inné pour lui ; il est aussi un chef réfléchi à lambition tenace,
œuvrant pour le long terme. Il aime le pouvoir et la grandeur.
Ainsi naturellement, il a lidée du Code Civil, de la Banque de France, de la Légion d’Honneur, dorganiser la justice,
les finances, ladministration et de créer les lycées.
Ces structures permettent en effet, de satisfaire toutes les tendances du caractère de cet homme. En faisant cela, il
est prévoyant, gestionnaire intuitif et précurseur génial mais il est aussi lorgueilleux autoritaire voulant à la fois
dominer par le pouvoir et la guerre.
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