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à la rupture isotopique sont ce que les rhétoriciens liégeois nomment « métasémè-
Il nous reste à expliquer le terme « médiation », mentionné au début, qui, lui
aussi, relève de la théorie rhétorique du Groupe µ. Selon celui-ci, le discours
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2. Le poème crée une certaine
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3. Selon le Groupe µ-
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tit à un éthos euphorique en produisant une réduction, purement sémiotique, de
cette opposition » (Groupe µ 1990 : 93). Cette réduction est ce que les rhétoriciens
appellent la médiation.
Le poème est un monde (sémantique) en petit, un monde réduit en modèle. On
peut le concevoir comme « modèle réduit », un échantillon de la réalité globale,
un univers en réduction qui obéit à certaines lois. Les lois qui rendent possi-
de chaotisation ; 2. le développement de mécanismes de projection isomorphe et
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inverses » (Groupe µ
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tion réciproque et inverse de la réciproque. Selon le Groupe µ, le texte littéraire,
« à titre exploratoire » (Groupe µ
usage de ces opérations. La poésie, elle, met au point la « coupure épistémolo-
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jour est la nuit » reste isotope, grâce à la condition positive de redondance, pour Groupe µ il
du domaine de la logique) (Groupe µ
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µ (1990 : 88).
3 Le discours avec cette opposition, mais sans médiation a un éthos tragique. Le discours sans