DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xiv Table des matières Les auteurs v Introduction à la biologie : Note de l’éditeur vii Avant-propos ix Remerciements x CHAPITRE 1 Une vue d’ensemble de la réponse immunitaire 1-0 Les mécanismes de protection de l’immunité : un aperçu 2 Le système immunitaire nous protège contre les organismes infectieux Les mécanismes immunitaires se répartissent en deux catégories : l’immunité innée ou naturelle et l’immunité acquise ou adaptative Définition opérationnelle d’un antigène 1-1 Les cellules du système immunitaire : différenciation dans la moelle osseuse 4 Les cellules du système immunitaire sont formées dans la moelle osseuse Les cytokines produites par les cellules stromales de la moelle osseuse contrôlent la différenciation des cellules immunitaires à partir de leur précurseur hématopoïétique commun Les réserves de cellules hématopoïétques de la moelle osseuse sont mobilisées rapidement en réponse au stress 1-2 Les cellules du système immunitaire : caractéristiques fonctionnelles 6 La différenciation des cellules immunitaires peut comporter plusieurs phases Les neutrophiles, les macrophages et les cellules dendritiques sont des cellules phagocytaires Les basophiles, les mastocytes et les éosinophiles libèrent des médiateurs inflammatoires et cytotoxiques stockés dans des compartiments intracellulaires Les lymphocytes détectent les antigènes au moyen de récepteurs variables 1-3 Les différents types de macrophages et de cellules dendritiques 8 Les macrophages et les cellules dendritiques sont les cellules multifonctionnelles de l’immunité innée Les macrophages se spécialisent différemment selon les tissus Les cellules dendritiques ont des formes et des fonctions très variées 1-4 Sélection clonale de lymphocytes spécifiques d’antigène 10 L’adaptabilité et la sélectivité de l’immunité acquise sont assurées par des processus de sélection qui agissent sur un répertoire hautement variable de récepteurs Les différents récepteurs d’antigène sont produits par des réarrangements de l’ADN lymphocytaire pendant l’ontogenèse La sélection par l’antigène conduit à la tolérance du soi ainsi qu’à la reconnaissance spécifique de presque tout organisme ou particule d’origine étrangère 1-5 Les molécules du complexe majeur d’histocompatiblité et la détection de l’infection 12 Les lymphocytes T reconnaissent des fragments d’antigène transportés vers la surface des cellules par les molécules CMH Les molécules CMH sont des indicateurs de surface des protéines présentes dans les compartiments internes des cellules Les marqueurs de surface des différentes classes de cellules T reflètent les processus de reconnaissance différents des molécules CMH de classe I et de classe II 1-6 Le système lymphoïde et la circulation des lymphocytes 14 Il existe deux types de tissus lymphoïdes Les tissus lymphoïdes secondaires assurent la rencontre des antigènes et des lymphocytes Les chimiokines dirigent la migration des lymphocytes et organisent les microenvironnements dans lesquels ils sont activés Les tissus lymphoïdes secondaires sont stabilisés et leur formation peut être induite par les signaux des cellules immunitaires 1-7 Architecture des tissus lymphoïdes secondaires Les cellules dendritiques et les cellules dendritiques folliculaires récoltent les antigènes en vue de leur reconnaissance par les cellules T et les cellules B La rate est un filtre essentiel pour éliminer les antigènes présents dans le sang Les antigènes entrent dans les tissus lymphoïdes muqueux en passant par des cellules spécialisées xiv 16 DeFranco_liminaires.qxp 1-8 1/28/09 1:43 PM Page xv Le déroulement d’une réponse immunitaire 18 L’immunité innée et des classes spécialisées de lymphocytes constituent une première ligne de défense contre les micro-organismes envahisseurs Les lymphocytes T activés par les cellules dendritiques se différencient et migrent vers les follicules de cellules B et les sites d’infection Les lymphocytes B activés se différencient en plasmocytes et sécrètent des anticorps À la fin d’une réponse immunitaire, la vaste majorité des cellules spécifiques d’antigène meurent et les cellules survivantes deviennent des cellules mémoire quiescentes CHAPITRE 2 Les molécules de signalisation et d’adhérence du système immunitaire 2-0 Les molécules de surface et de signalisation des cellules immunitaires : un aperçu 22 La migration et la communication des cellules immunitaires sont contrôlées par des molécules spécialisées de la surface cellulaire et par des molécules de signalisation Les molécules d’adhérence jouent un rôle important dans la migration cellulaire et dans les interactions entre cellules De grandes familles de molécules médiatrices de signal contrôlent pratiquement tous les aspects du développement et du fonctionnement du système immunitaire 2-1 La superfamille des immunoglobulines : aspects structuraux 24 Le domaine de type Ig est un élément structural important de nombreuses protéines du système immunitaire La superfamille Ig contient une variété d’éléments de reconnaissance moléculaire du système immunitaire 2-2 Signalisation par les récepteurs de la superfamille des immunoglobulines 26 Les membres de la superfamille Ig sont des médiateurs de la reconnaissance des antigènes et de nombreux effets fonctionnels des anticorps Les récepteurs activateurs de la superfamille Ig transmettent le signal par l’intermédiaire de tyrosine kinases intracellulaires Les cellules immunitaires expriment des récepteurs inhibiteurs appartenant à la superfamille Ig qui limitent les réponses immunitaires 2-3 Molécules d’adhérence de la superfamille des immunoglobulines 28 Les membres de la superfamille Ig jouent un rôle important dans l’adhérence entre cellules immunitaires La sous-famille CD2 participe à l’adhérence et à l’activation des cellules du système immunitaire Plusieurs membres de la superfamille Ig qui sont des ligands des intégrines sont eux-mêmes attachés à des cellules 2-4 Le rôle des intégrines dans la fonction immunitaire 30 Les intégrines sont des médiateurs du contact entre cellules et entre cellules et matrice extracellulaire Les propriétés d’adhérence des intégrines sont modulées par d’autres signaux qui parviennent à la cellule L’engagement des intégrines régule la forme de la cellule et émet des signaux qui supportent l’activation et la survie de la cellule Les intégrines sont exprimées de façon différente selon la spécialisation des cellules immunitaires 2-5 Les lectines de type C et la reconnaissance des hydrates de carbone 32 Les molécules qui reconnaissent les hydrates de carbone ont des rôles divers dans le système immunitaire 2-6 Les cytokines et leurs récepteurs 34 Des médiateurs polypeptidiques sont l’outil principal de la régulation des réponses immunitaires Les cytokines agissent sur de nombreux types cellulaires de façon redondante et coordonnée à la fois Les cytokines peuvent être réparties en familles de molécules structuralement apparentées qui utilisent des récepteurs homologues 2-7 Les récepteurs de cytokines qui transmettent le signal par la voie Jak-STAT 36 La famille des cytokines de type I est reconnue par une famille de récepteurs conservés Les interférons et l’IL-10 sont apparentés aux cytokines de type I et ils sont aussi reconnus par des récepteurs qui transmettent le signal par la voie Jak-STAT xv DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xvi Les récepteurs de cytokines de type I et II transmettent le signal principalement par la voie Jak-STAT Les STAT déterminent largement la spécificité du signal des récepteurs de cytokines Le signal Jak-STAT est régulé négativement par les protéines SOCS 2-8 Sous-unités communes dans les sous-familles de récepteurs de cytokines de type I 38 De nombreuses cytokines et hématopoïétines sont reconnues par des récepteurs apparentés structuralement qui ont des sous-unités communes 2-9 La superfamille TNF de régulateurs cellulaires 40 Les membres de la superfamille TNF régulent une variété de réponses immunitaires et d’étapes du développement Les membres de la superfamille des récepteurs de TNF transmettent le signal par recrutements successifs 2-10 NF-κB et l’action inflammatoire des cytokines 42 NF-κB active l’expression des gènes de l’inflammation NF-κB est régulé par des sous-unités inhibitrices Certains hétérodimères de NF-κB s’auto-inactivent 2-11 Contrôle moléculaire de l’apoptose 44 L’apoptose a plusieurs rôles importants dans la fonction immunitaire L’apoptose est déclenchée par une cascade protéolytique dans laquelle interviennent les caspases 2-12 Régulation de l’apoptose par les membres de la famille Bcl-2 46 L’augmentation de la perméabilité de la membrane externe de la mitochondrie est le principal déclencheur de la voie apoptotique intrinsèque 2-13 Les chimiokines et leurs récepteurs 2-14 Chimiokines, intégrines, sélectines et écotaxie (« homing ») des cellules immunitaires 48 Les chimiokines dirigent la migration des cellules du système immunitaire 50 Les chimiokines collaborent avec d’autres molécules spécialisées pour guider les lymphocytes et les leucocytes vers les tissus appropriés Les sélectines sont des lectines de type C qui se lient à des structures glucidiques présentes à la surface des cellules Les lymphocytes circulants expriment un récepteur régulé qui dirige leur sortie des tissus lymphoïdes CHAPITRE 3 L’immunité innée 3-0 L’évolution et le fonctionnement de l’immunité innée : un aperçu 54 Les organismes pluricellulaires ont des mécanismes de reconnaissance immunitaire innée conservés L’immunité innée reste efficace malgré l’évolution rapide des microbes et des virus Les mécanismes de reconnaissance de l’immunité innée sont antérieurs à l’immunité acquise et ils lui donnent des instructions 3-1 Les barrières épithéliales contre l’infection 56 La couche épithéliale constitue une première barrière contre la plupart des infections Les peptides antimicrobiens constituent un système de défense largement utilisé 3-2 La reconnaissance innée par les collectines et les ficolines solubles 58 Les collectines et les ficolines activent les mécanismes de protection immunitaire innés à la surface des muqueuses et dans le sang Les collectines et les ficolines ont une architecture commune mais des domaines de reconnaissance différents Deux surfactants pulmonaires sont des collectines La lectine liant le mannose fournit une protection immunitaire innée contre certaines infections bactériennes 3-3 Une vue d’ensemble du système du complément 60 La cascade du complément fait le lien entre la reconnaissance des microbes par des facteurs solubles et les mécanismes qui les détruisent Des déficits congénitaux du complément résultent en une tendance au développement d’infections bactériennes sévères et à une susceptibilité à des maladies immunes complexes 3-4 L’activation de la cascade du complément Les étapes initiales de l’activation du complément par les voies classique et des lectines ont beaucoup d’éléments communs L’activation du complément est essentiellement circonscrite aux surfaces cellulaires xvi 62 DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xvii La voie alternative d’activation du complément fournit une boucle d’amplification qui est activée à la surface des cellules 3-5 Les actions effectrices et les récepteurs du complément 64 La cascade du complément stimule l’inflammation, la phagocytose, l’attaque membranaire et la production d’anticorps Des récepteurs du complément interviennent dans beaucoup des effets du complément 3-6 Régulation du complément et stratégies d’évasion microbiennes 66 L’activation du complément est régulée par des facteurs solubles et des inhibiteurs liés à la membrane De nombreux pathogènes bactériens et viraux se sont dotés de mécanismes pour échapper à l’action du complément 3-7 La reconnaissance des microbes par les phagocytes 68 La phagocytose est un mécanisme majeur de destruction des microbes Les phagocytes ont des récepteurs pour la reconnaissance et l’internalisation des microbes 3-8 Les mécanismes de la phagocytose 70 La phagocytose s’effectue suivant trois processus distincts La phagocytose des cellules apoptotiques est généralement anti-inflammatoire Des récepteurs inhibiteurs peuvent réguler la phagocytose 3-9 Les mécanismes de destruction mis en jeu par les phagocytes 72 Les phagocytes disposent de nombreux mécanismes pour tuer les microbes internalisés Des formes très réactives d’oxygène et d’azote sont utilisées pour tuer les micro-organismes internalisés 3-10 La famille de récepteurs de type Toll de l’immunité innée 74 La reconnaissance de composants conservés des microbes par les récepteurs de type Toll mène à l’inflammation et à l’activation des cellules immunitaires sentinelles Des molécules accessoires facilitent la reconnaissance de certains ligands par les récepteurs de type Toll Les récepteurs de type Toll des mammifères reconnaissent leurs ligands à la surface cellulaire ou à l’intérieur de la cellule 3-11 Les récepteurs de type Toll donnent un signal de production de cytokines 76 Les récepteurs de type Toll des mammifères activent la production de cytokines pro-inflammatoires et d’interféron Les récepteurs de type Toll des mammifères utilisent deux voies de signalisation importantes 3-12 Détecteurs intracellulaires de composants du peptidoglycane bactérien 78 NOD1, NOD2 et la cryopyrine sont des détecteurs intracellulaires de sous-structures du peptidoglycane Le domaine NOD génère le signal induit par les ligands 3-13 L’inflammation : déclenchement d’une réponse inflammatoire 80 La reconnaissance immunitaire innée déclenche une réponse inflammatoire qui concentre l’action du système immunitaire sur les foyers infectieux Les cytokines et les médiateurs lipidiques sont d’importants inducteurs de l’inflammation 3-14 L’inflammation : recrutement de cellules immunitaires 82 L’extravasation des leucocytes s’effectue en plusieurs étapes Les chimiokines et de petites molécules chimiotactiques dirigent les phagocytes vers les foyers infectieux 3-15 L’inflammation : régulation et effets systémiques 84 Les réponses inflammatoires comportent deux phases : la phase aiguë et la phase dite chronique Les virus ont développé des systèmes pour moduler les réponses inflammatoires Les cytokines pro-inflammatoires ont une action systémique de renforcement de l’immunité L’inflammation est maintenue sous contrôle par des mécanismes de rétro-inhibition 3-16 La défense antivirale innée : les interférons 86 Les interférons jouent un rôle crucial dans la défense contre les infections virales Les interférons sont produits par les cellules de l’immunité innée et par les cellules infectées xvii DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xviii 3-17 Inhibition de la réplication virale par l’interféron 88 L’interféron arme les cellules pour bloquer la réplication des virus Les virus peuvent échapper aux effets de l’interféron Les interférons sont utilisés dans le traitement de certaines maladies 3-18 Défense antivirale innée : induction de l’apoptose 90 La réplication virale déclenche des mécanismes apoptotiques dans la cellule infectée Les récepteurs à domaine de mort peuvent induire la mort des cellules infectées par un virus Les virus ont développé de nombreux mécanismes pour bloquer l’apoptose 3-19 Les défenses intracellulaires dirigées contre les acides nucléiques viraux 92 Les défenses immunitaires innées contre les virus comprennent des mécanismes dirigés contre l’acide nucléique viral APOBEC3G est une cytidine désaminase qui mute les génomes rétroviraux L’interférence d’ARN est un mécanisme de défense antivirale chez les plantes et probablements chez les animaux CHAPITRE 4 L’immunité acquise et la détection de l’infection par les lymphocytes T 4-0 Le rôle des cellules T dans la réponse immunitaire acquise : un aperçu 96 L’immunité acquise diffère de l’immunité innée sous trois aspects Les lymphocytes T tuent les cellules infectées par des virus et activent les cellules B et les phagocytes Les principales populations de lymphocytes T sont définies par les classes de molécules CMH qu’elles reconnaissent Les cellules dendritiques assurent le couplage entre l’immunité innée et l’immunité acquise 4-1 Les cellules dendritiques et l’induction de l’immunité acquise 98 La fonction des cellules dendritiques est de présenter l’antigène aux cellules T naïves Les cellules dendritiques immatures sondent activement leur environnement tissulaire La reconnaissance d’une infection habilite les cellules dendritiques à activer la différenciation des cellules T naïves en cellules effectrices 4-2 La structure et la fonction des molécules CMH 100 Les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité surveillent les compartiments internes des cellules Les deux classes de molécules CMH ont une architecture commune mais des fonctions distinctes dans l’immunité 4-3 Le CMH et le polymorphisme des molécules CMH 102 Les gènes du complexe majeur d’histocompatibilité codent un grand nombre de molécules qui exercent différentes fonctions dans l’immunité Les molécules CMH classiques sont hautement polymorphes 4-4 Molécules CMH apparentées à la classe I 104 Les molécules non classiques du CMH de classe I sont un groupe hétérogène de variants structuraux des molécules CMH de classe I Les cavités de liaison des peptides des molécules non classiques du CMH de classe I sont adaptées à différentes fonctions spécialisées 4-5 La liaison des peptides par les molécules CMH 106 Les peptides se lient de façon différente aux molécules CMH de classe I et de classe II Des poches variables dans la cavité de liaison des peptides servent d’ancrage à des chaînes latérales spécifiques des peptides 4-6 La présentation de l’antigène par les molécules CMH de classe I 108 Les molécules CMH de classe I présentent des peptides générés dans le cytosol Des complexes enzymatiques dans le cytosol dégradent les protéines en peptides Il existe dans le réticulum endoplasmique une machinerie codée principalement dans le CMH et qui charge les peptides sur les molécules CMH de classe I 4-7 La présentation de l’antigène par les molécules CMH de classe II Les molécules CMH de classe II présentent des peptides dérivés de pathogènes internalisés par des cellules immunitaires spécialisées Les molécules CMH de classe II récupèrent des peptides antigéniques dans les voies de dégradation endosomiques xviii 110 DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xix Le chargement des peptides sur les molécules CMH de classe II est assisté par des chaperonnes 4-8 La régulation de la présentation de l’antigène 112 L’expression et le chargement des molécules CMH sont stimulés par l’infection L’expression et le chargement des molécules CMH de classe I sont stimulés par les interférons Les cytokines immunitaires modulent la présentation des peptides par les molécules CMH de classe II 4-9 Aspects spécialisés de la présentation de l’antigène par les cellules dendritiques 114 La voie endosomique est hautement régulée dans les cellules dendritiques Les cellules dendritiques présentent des peptides dérivés de protéines exogènes sur des molécules CMH de classe I pour activer les cellules T CD8 naïves CHAPITRE 5 L’activation et les actions effectrices des cellules T 5-0 Les réponses immunitaires qui font intervenir les cellules T : un aperçu 118 Les cellules T sont au centre des réponses immunitaires adaptatives Les cellules T sont activées par l’interaction forte et prolongée d’un antigène avec leurs récepteurs, renforcée par des interactions d’adhérence La plupart des réponses des cellules T dépendent du recrutement ou de l’activation d’autres cellules effectrices Les actions et le nombre des cellules T sont contrôlés par des cytokines 5-1 La reconnaissance de l’antigène par les cellules T : la structure du récepteur 120 La reconnaissance de l’antigène fait intervenir une molécule hétérodimérique associée à des molécules de signalisation Il y a deux sortes de récepteurs variables d’antigène sur les cellules T La varieté des récepteurs des cellules T est générée par des remaniements d’ADN pendant l’ontogénèse des cellules T 5-2 La reconnaissance de l’antigène par les cellules T : la spécificité du TCR et le rôle des corécepteurs 122 Le répertoire de récepteurs des cellules T matures est déterminé par le pool germinal de segments géniques et par la sélection thymique L’angle de liaison variable et l’adaptation induite assurent une grande flexibilité à la liaison des complexes peptide–CMH par le TCR αβ Les TCR γδ lient des ligands invariants Les cellules T lient les molécules CMH et signalent avec l’assistance de corécepteurs 5-3 Le signal du récepteur des cellules T 124 Les cellules T réagissent à de très petites quantités de peptides étrangers Le signal du TCR est initié par la phosphorylation de ses séquences ITAM Le signal du TCR active le remodelage du cytosquelette et la production de cytokines 5-4 La régulation du signal du TCR 126 Le signal du TCR est régulé de façon dynamique pour soutenir l’activation de la cellule T Le contact entre cellules T et cellules présentatrices d’antigène peut entraîner la formation d’alignements organisés de molécules de signalisation 5-5 Le signal vers le noyau des cellules T et le rôle de CD28 128 Le signal du TCR conduit à l’activation de la prolifération et à l’expansion clonale en induisant la transcription des gènes de cytokine La transcription du gène IL-2 nécessite l’activation de quatre facteurs de transcription par le TCR Le récepteur de costimulation CD28 amplifie le signal du TCR 5-6 L’activation des cellules T naïves dans les tissus lymphoïdes secondaires 130 L’activation des cellules T naïves a lieu quand les cellules T recirculantes reconnaissent l’antigène à la surface des cellules dendritiques dans les tissus lymphoïdes secondaires Les cellules T naïves sont guidées vers les tissus lymphoïdes secondaires par une combinaison caractéristique de molécules chimiotactiques Les cellules T qui lient fortement des complexes peptide du soi–CMH peuvent être inactivées L’activation des cellules T est induite par les cellules dendritiques résidentes des ganglions lymphatiques et stabilisée par des cellules dendritiques recrutées xix DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xx 5-7 L’expansion clonale des cellules T naïves dans les tissus lymphoïdes secondaires 132 L’activation des cellules T conduit à leur prolifération qui s’accompagne de changements de leurs propriétés de surface L’augmentation du nombre de cellules T lors de l’activation est rapide et substantielle L’engagement du TCR et de CD28 par le complexe peptide–CMH et par B7 présentés par la cellule dendritique déclenche une boucle de rétrocontrôle positif 5-8 Le rôle des signaux de costimulation dans la prolifération et la survie des cellules T 134 Des modulateurs inductibles du signal des cellules T régulent la survie et la prolifération des cellules T L’activation de la réponse immunitaire des cellules T CD8 nécessite parfois l’aide des cellules T CD4 5-9 La différenciation des cellules T effectrices 136 Les cellules T CD4 se différencient en sous-populations caractérisées par des profils distincts d’expression des cytokines Les cellules T CD8 se différencient le plus souvent en cellules effectrices TC1 La différenciation des cellules T est dirigée par les cellules dendritiques et les cytokines La plupart des cellules T effectrices migrent vers les tissus périphériques et s’accumulent aux sites d’infection 5-10 La polarisation des cellules TH1 et TH2 138 La polarisation des sous-populations de cellules T s’accompagne de changements du profil d’expression d’importants régulateurs de transcription La différenciation des cellules TH1 dépend de l’induction de T-bet La différenciation des cellules TH2 dépend de l’induction de GATA-3 5-11 Les fonctions des cellules TH1 140 Les cellules TH1 coordonnent la destruction et le contrôle des pathogènes par les cellules cytolytiques et les phagocytes activés Les effets des cellules TH1 s’exercent par l’intermédiaire de cytokines Les cytokines TH1 induisent la production par les cellules B des types d’anticorps qui stimulent la destruction des pathogènes par les cellules phagocytaires Les cellules TH1 coordonnent un système d’élimination des antigènes mais peuvent aussi être la cause d’immunopathologies 5-12 Les fonctions des cellules TH2 142 Les cellules TH2 organisent la barrière immunitaire contre les invasions des pathogènes Les cytokines TH2 induisent l’activation dite « alternative » des macrophages et activent les éosinophiles, les basophiles et les mastocytes Les cytokines TH2 induisent la production par les cellules B d’anticorps impliqués dans la défense immunitaire des barrières naturelles Des réponses TH2 incontrôlées peuvent être la cause d’immunopathologies 5-13 Les fonctions des cellules TFH, TH17 et des cellules TREG induites 144 Les cellules TFH assistent les cellules B des centres germinatifs Les cellules TH17 recrutent les neutrophiles dans les sites inflammatoires Les cellules TREG induites suppriment l’activation des cellules TH effectrices 5-14 Les fonctions effectrices des cellules T CD8 146 Les cellules T CD8 sont importantes pour l’élimination des virus et des bactéries qui prolifèrent dans le cytosol La cytotoxicité des cellules T CD8 met en jeu deux mécanismes principaux Les cellules T CD8 sont protégées contre leurs propres produits cytotoxiques 5-15 L’homéostasie des cellules T et l’arrêt des réponses immunitaires 148 Le nombre de cellules T est soumis à un contrôle dynamique Le nombre de cellules T naïves est contrôlé par les cytokines et par stimulation par l’intermédiaire du TCR Les cellules T effectrices sont programmées pour subir l’apoptose Des signaux inhibiteurs aident à limiter les réponses des cellules T dans la périphérie 5-16 Les cellules T mémoire Deux types de cellules T mémoire sont générés pendant les réponses immunitaires Les cellules T mémoire survivent grâce aux cytokines et à la stimulation par l’intermédiaire du TCR, et peut-être par l’antigène xx 150 DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxi La mémoire des cellules T est particulièrement importante pour l’immunité aux virus latents CHAPITRE 6 Les cellules B et l’immunité humorale 6-0 Les cellules B et l’importance des anticorps dans la défense immunitaire 154 L’immunité humorale est complémentaire de l’immunité cellulaire Les anticorps produits par différents types de cellules B sont importants pour la protection précoce contre l’infection et pour éviter la réinfection 6-1 La structure des anticorps 156 Les anticorps contiennent une région de liaison de l’antigène et une région de couplage avec les mécanismes effecteurs 6-2 Les propriétés structurales des anticorps 158 Il y a cinq classes principales d’anticorps dotées de propriétés fonctionnelles distinctes Des récepteurs de Fc spécialisés transportent les anticorps vers leurs sites d’action 6-3 Les fonctions effectrices des anticorps 160 Les anticorps peuvent agir par neutralisation et par activation du complément Les récepteurs de Fc sont les médiateurs de nombreuses fonctions effectrices des anticorps L’action effectrice des FcγR est régulée par un équilibre entre leurs fonctions activatrices et inhibitrices 6-4 Les anticorps monoclonaux 162 On peut produire des anticorps monoclonaux de spécificité unique et homogène Les anticorps monoclonaux ont permis d’identifier la plupart des molécules de surface spécialisées des lymphocytes Des anticorps monoclonaux humains peuvent être produits à des fins thérapeutiques 6-5 Les méthodes utilisant les anticorps : dosage radio-immunologique et hémagglutination 164 Les anticorps sont très utilisés pour le diagnostic et la recherche Les complexes immuns d’anticorps et d’antigènes complexes peuvent former de gros agrégats insolubles L’utilisation des anticorps pour l’analyse et la mesure de molécules biologiques 6-6 Les méthodes utilisant les anticorps : ELISA, immunoempreinte et cytométrie en flux 166 Les anticorps liés à un support solide peuvent être détectés par la formation de produits colorés Des anticorps peuvent être utilisés pour caractériser des sous-populations cellulaires 6-7 Les récepteurs d’antigène des lymphocytes B 168 Les formes membranaires d’immunoglobuline contiennent le site de liaison de l’antigène du récepteur des cellules B Le BCR lie la forme native des protéines, des glycoprotéines et des polysaccharides Le type de chaîne lourde Ig qui est produit dépend de l’état de différenciation de la cellule B 6-8 Le signal du récepteur d’antigène des cellules B et les corécepteurs des cellules B 170 Le signal du BCR est transmis par les séquences ITAM des sous-unités Igα et Igβ Le signal du BCR est modulé par des corécepteurs positifs et négatifs 6-9 Les réponses anticorps des cellules B : réponse précoce et réponse indépendante des cellules T 172 Certains anticorps protecteurs préexistent et d’autres sont induits Les réponses anticorps TI sont induites par deux mécanismes différents et constituent une défense cruciale contre certains pathogènes 6-10 Le déclenchement des réponses anticorps dépendantes des cellules T 174 La liaison de l’antigène stimule la migration des cellules B folliculaires vers la limite entre les follicules à cellules B et la zone à cellules T L’antigène lié au BCR est internalisé efficacement, apprêté et présenté aux cellules T auxiliaires Les cellules T auxiliaires induisent la production rapide d’anticorps et la réaction du centre germinatif 6-11 Hypermutation et commutation isotypique dans le centre germinatif 176 Le centre germinatif est une structure transitoire qui assure la production d’anticorps à haute affinité La cytidine désaminase induite par l’activation intervient dans la recombinaison de commutation isotypique et dans l’hypermutation des gènes d’Ig xxi DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxii 6-12 Sélection et différenciation des cellules B dans le centre germinatif 178 Les centrocytes sont sélectionnés pour la capacité de leurs récepteurs de lier efficacement l’antigène Les centrocytes donnent naissance à des plasmocytes à longue durée de vie et à des cellules B mémoire Les cellules B mémoire peuvent être activées rapidement pour produire des quantités plus élevées d’anticorps CHAPITRE 7 Le développement des lymphocytes et la sélection du répertoire de récepteurs 7-0 Le développement des lymphocytes : un aperçu 182 Le développement des lymphocytes génère des cellules de spécificités très différentes Pendant leur développement, les lymphocytes font plusieurs choix de lignées Les lymphocytes sont sélectionnés de manière positive et négative pendant leur développement 7-1 La structure des gènes de récepteurs d’antigène et la recombinaison V(D)J 184 Les loci des récepteurs d’antigène contiennent de nombreux segments géniques qui sont réarrangés pour produire des gènes fonctionnels Les gènes de récepteurs d’antigène sont recombinés par une recombinase spécifique de site qui génère une grande diversité de récepteurs 7-2 La recombinaison V(D)J : le mécanisme 186 Les protéines RAG-1 et RAG-2 sont des composants de la recombinase V(D)J spécifique des lymphocytes Des composants du système de recombinaison qui joint des extrémités d’ADN non homologues participent aussi à la recombinaison V(D)J Plusieurs mécanismes contribuent à générer de la diversité jonctionnelle 7-3 La recombinaison V(D)J : la sélection des segments qui recombinent 188 La recombinaison V(D)J est régulée par des modifications de la structure de la chromatine qui modulent l’accessibilité de l’ADN Souvent, seul un allèle d’un locus Ig ou TCR est recombiné de façon productive 7-4 La diversité phylogénique des gènes des récepteurs d’antigène 190 Les éléments clés du système immunitaire acquis se retrouvent chez tous les vertébrés avec mâchoires Les requins ont un alignement en tandem de cassettes IgH V/D/J/C La diversité des anticorps du poulet et du lapin est générée essentiellement par conversion génique 7-5 Le développement des cellules B dans la moelle osseuse 192 L’engagement d’une cellule dans la lignée B dépend de régulateurs de transcription et des protéines RAG-1 et RAG-2 Les stades du développement des cellules B sont définis en fonction du réarrangement des gènes Ig et de l’expression de chaînes d’Ig particulières L’expression de la chaîne lourde d’Ig est le moteur du développement des cellules B dans la moelle osseuse Les cellules B immatures autoréactives de la moelle osseuse arrêtent leur différenciation et reformatent leur récepteur 7-6 La maturation des cellules B dans les tissus périphériques 194 Les cellules B au stade de transition peuvent être détruites ou mises en état d’anergie par un contact avec l’antigène dans la périphérie Les cellules B au stade de transition peuvent être sélectionnées positivement et se développer en différents types de cellules B matures BAFF est un facteur de survie important des cellules B au stade de transition et B matures 7-7 L’organisation du thymus et le développement précoce des cellules T 196 Le thymus fournit un environnement spécialisé pour le développement des cellules T Notch détermine le choix de la lignée T Les étapes du développement des cellules T sont définies par l’expression de corécepteurs Le choix entre les lignées cellulaires T ab et T gd dépend de réarrangements fonctionnels du TCR Le signal du pré-TCR détermine le choix de la lignée T αβ 7-8 La sélection positive des cellules T dans le thymus La spécificité du TCR αβ détermine le sort de la cellule et le choix entre les lignées T auxiliaire et T cytotoxique xxii 198 DeFranco_liminaires.qxp 7-9 1/28/09 1:43 PM Page xxiii La sélection positive : les mécanismes propos 200 Les thymocytes double positifs pourraient arriver à maturité par un mécanisme stochastique suivi de sélection ou par un mécanisme instructif 7-10 La sélection négative 202 Les thymocytes qui rencontrent des ligands peptide–CMH de haute affinité dans le thymus meurent rapidement Il existe des mécanismes spéciaux de présentation de peptides du soi dans le thymus Les thymocytes discriminent entre la sélection positive et la sélection négative en se basant en partie sur le taux de dissociation du TCR Certains thymocytes qui rencontrent des ligands de haute affinité survivent et deviennent des cellules T régulatrices 7-11 Les maladies associées au développement des lymphocytes 204 Des dysfonctionnements du développement des lymphocytes peuvent conduire à l’immunodéficience ou à des cancers Des mutations qui affectent le développement des lymphocytes provoquent l’immunodéficience Des cassures de l’ADN générées par la recombinaison V(D)J peuvent conduire à des lymphomes et des leucémies CHAPITRE 8 Les lymphocytes spécialisés des réponses précoces et de l’homéostasie 8-0 Les populations spécialisées de lymphocytes : un aperçu 208 Différents types de lymphocytes spécialisés forment un groupe fonctionnel capable de fournir des réponses immunes rapides Les lymphocytes spécialisés peuvent être activés par des ligands du soi ou par des ligands exogènes 8-1 Les cellules natural killer et leur rôle dans l’immunité 210 Les cellules natural killer assurent une protection précoce contre les pathogènes intracellulaires, en particulier contre les virus Les cellules NK sont recrutées et activées par des cytokines relarguées par d’autres cellules Les cellules NK expriment des récepteurs activateurs et inhibiteurs Les cellules NK expriment une série de récepteurs polygéniques et polymorphes spécifiques du CMH de classe I de l’hôte 8-2 Les voies de signalisation des cellules natural killer 212 Les récepteurs activateurs des cellules NK reconnaissent une variété de ligands Les récepteurs activateurs des cellules NK utilisent des voies de signalisation conservées Des signaux inhibiteurs supplémentaires régulent l’activation des cellules NK 8-3 Les cellules NKT 214 Les cellules NKT sont spécialisées dans la détection des antigènes glycolipidiques Les cellules NKT sont sélectionnées dans le thymus et peuplent le foie, la rate et la moelle osseuse Les cellules NKT relarguent des cytokines tôt après l’activation et peuvent intervenir dans la défense contre des bactéries qui ne sont pas détectées par les récepteurs de type Toll 8-4 Les cellules T γδ 216 Les cellules T γδ expriment des récepteurs d’antigène d’une diversité fonctionnelle limitée Les cellules T γδ se développent tôt dans l’ontogénèse et forment des populations oligoclonales en réponse à divers antigènes environnementaux Les cellules T γδ ont une fonction effectrice immédiate Les cellules T γδ peuvent jouer un rôle dans la réparation des tissus plus tard dans la réponse immune 8-5 Les lymphocytes intraépithéliaux et autres cellules T spécialisées 218 Les lymphocytes intraépithéliaux peuplent les épithéliums de l’intestin et du poumon Les lymphocytes intraépithéliaux sont cytotoxiques D’autres populations spécialisées de lymphocytes reconnaissent des molécules non classiques du CMH de classe I qui peuvent présenter des composants microbiens xxiii DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxiv 8-6 Les cellules B1 220 Les cellules B1 produisent les anticorps naturels, présents avant l’exposition aux infections, ainsi que des anticorps indépendants des cellules T et qui protègent les cavités corporelles Les anticorps naturels sont synthétisés par les cellules B1 à partir d’un répertoire préprogrammé de gènes d’immunoglobuline Les cellules B1 participent aussi à la première ligne de défense contre les bactéries dans les cavités pleurale et péritonéale Le développement des cellules B1 nécessite la reconnaissance antigénique et leur réponse est tempérée par le récepteur inhibiteur CD5 8-7 Les cellules B de la zone marginale 222 Le sang est filtré dans la rate par les cellules spécialisées de la zone marginale Les cellules B de la zone marginale produisent des anticorps dirigés contre les agents infectieux transportés par le sang CHAPITRE 9 La réponse immunitaire aux infections bactériennes 9-0 Les bactéries pathogènes et les défenses de l’hôte : un aperçu 226 Les bactéries commensales colonisent des niches microenvironnementales et contribuent au maintien d’un interface épithélial sain Des perturbations de la flore commensale créent des opportunités pour les bactéries pathogènes Les bactéries pathogènes exploitent les dysfonctionnements des épithéliums et échappent à l’immunité innée Le contrôle des organismes pathogènes nécessite l’intervention des réponses immunitaires innée et acquise 9-1 Les barrières épithéliales et les défenses contre l’infection 228 Les épithéliums forment une barrière à la fois physique et antimicrobienne Des cellules spécialisées des épithéliums déclenchent et contribuent aux réactions immunitaires adaptatives 9-2 Le franchissement des défenses épithéliales par les bactéries pathogènes 230 Les bactéries pathogènes ont développé des systèmes pour traverser les barrières épithéliales Les bactéries pathogènes échappent aux mécanismes de défense innés L’immunité acquise est indispensable à la protection contre les bactéries pathogènes 9-3 Le syndrome de choc septique : l’endotoxine bactérienne 232 Le syndrome de choc septique est une réponse systémique aux pathogènes envahisseurs Le lipopolysaccharide est reconnu par le système immunitaire inné Le choc septique résulte de l’activation de cellules qui répondent au LPS présent dans le flux sanguin L’inflammation conduit à une activation générale des cellules épithéliales et à une défaillance multiviscérale Des modèles animaux ont aidé à comprendre les mécanismes du choc septique 9-4 Le syndrome de choc septique : les superantigènes bactériens 234 Les exotoxines bactériennes pyrogènes peuvent provoquer le choc septique Les exotoxines pyrogènes bactériennes sont des superantigènes qui activent les cellules T exprimant des récepteurs à chaîne Vβ Les gènes de stimulation mineure des lymphocytes de souris codent des superantigènes endogènes d’origine rétrovirale dérivés de virus murins des tumeurs mammaires Les souris sont sensibles au choc déclenché par la liaison de superantigènes à des chaînes β appartenant à des familles homologues 9-5 La réponse immunitaire à Streptococcus pneumoniae 236 Streptococcus pneumoniae provoque couramment des maladies à taux de mortalité élevé Les pneumocoques se disséminent largement chez les sujets sensibles Le contrôle de l’infection par les pneumocoques nécessite des anticorps anticapsulaires et des phagocytes 9-6 Listeria monocytogenes Listeria monocytogenes peut être létale pour des individus à immunité cellulaire affaiblie Listeria est un organisme intracellulaire facultatif xxiv 238 DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxv L’immunité de l’hôte nécessite une réponse de type 1 mettant en jeu des cellules TH1 et des cellules T cytotoxiques L’importance de différents éléments de la réponse immunitaire aux pathogènes intracellulaires peut être évaluée dans des souris infectées par Listeria 9-7 Mycobacterium tuberculosis 240 La tuberculose est un problème de santé majeur à l’échelle mondiale Mycobacterium tuberculosis établit une infection chronique Le contrôle de la tuberculose nécessite l’immunité cellulaire TH1, et la maladie se déclare en cas de déficit immunitaire Les antigènes tuberculeux stimulent les cellules T γδ et les cellules T qui reconnaissent CD1 Des déficiences congénitales de l’immunité TH1 prédisposent à l’infection par les mycobactéries CHAPITRE 10 La réponse immunitaire aux infections virales 10-0 Les stratégies d’infection virales : un aperçu 244 Les virus sont ubiquistes et extrêmement divers Des récepteurs spécifiques de tissus expliquent le tropisme viral Les virus échappent aux réponses immunitaires par différents mécanismes 10-1 Les stratégies innées de défense contre les virus : un aperçu 246 Des détecteurs d’ARN et d’ADN déclenchent la défense antivirale cellulaire et le recrutement des cellules immunitaires de l’hôte Les cellules dendritiques plasmacytoïdes sont spécialisées dans la production d’IFN-α Les cellules NK participent à l’immunité antivirale précoce 10-2 Les stratégies immunitaires acquises contre les virus : un aperçu 248 Les infections virales peuvent stimuler une expansion oligoclonale massive des cellules T CD8 Les anticorps sont indispensables au contrôle de nombreux virus 10-3 La subversion des mécanismes immunitaires par les virus 250 Les virus pathogènes ont capturé des gènes dont les fonctions bloquent l’apoptose cellulaire, les interférons et l’inflammation innée, et la présentation de complexes peptide–CMH de classe I 10-4 L’origine et la structure du virus d’immunodéficience humaine 252 Le SIDA est une zoonose transmise à l’être humain par les primates Le VIH est un rétrovirus de la sous-famille des lentivirus 10-5 Le tropisme du virus d’immunodéficience humaine 254 Le VIH traverse les barrières muqueuses, établit une virémie précoce et attaque les cellules CD4 Les cellules T CD4 activées assurent la réplication virale tandis que le VIH détruit le système immunitaire de détection 10-6 La progression du SIDA et le contrôle immunitaire du VIH 256 La progression vers le SIDA est déterminée par le point de stabilisation virale Le contrôle du VIH est assuré par les cellules T CD8 cytotoxiques dépendantes des cellules T CD4 10-7 Le virus de la grippe : substitution et dérive antigéniques 258 Les virus de la grippe provoquent des épidémies récurrentes et parfois des pandémies Les virus de grippe de classe A sont des virus aviaires qui s’adaptent à l’être humain La dérive et les substitutions antigéniques de HA et NA sont à l’origine d’épidémies et de pandémies de grippe de type A 10-8 Le virus de la grippe : immunité innée et acquise 260 L’immunité innée à la grippe dépend des interférons de type 1 L’infection par le virus de la grippe est éliminée par les cellules T CD8 cytotoxiques La protection contre le virus fait intervenir des anticorps neutralisants 10-9 Le virus de la chorioméningite lymphocytaire (LCMV) 262 Le virus de la chorioméningite lymphocytaire (LCMV) est fréquemment utilisé dans les modèles murins d’immunité aux virus Le LCMV est un virus non cytopathogène qui établit des infections persistantes chez la souris L’infection aiguë, l’épuisement immunitaire et la tolérance immunitaire peuvent être étudiés en utilisant le LCMV chez des souris consanguines xxv DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxvi CHAPITRE 11 La réponse immunitaire aux infections fongiques et parasitaires 11-0 La diversité et la prévalence des infections fongiques et parasitaires : un aperçu 266 Les champignons pathogènes peuvent être des commensaux, des moisissures ubiquistes, ou des espèces endémiques Les phagocytes et les cellules dendritiques expriment des récepteurs qui reconnaissent des composants fongiques conservés La défense de l’hôte contre les champignons dépend des barrières épithéliales et de l’activation des phagocytes facilitée par les cellules TH1 et TH17 Les protozoaires forment un groupe diversifié de pathogènes systémiques et intestinaux Les protozoaires pathogènes suscitent une immunité protectrice, mais pas stérilisante Les helminthes forment un groupe diversifié de pathogènes systémiques et intestinaux Les helminthes provoquent des infections chroniques et ne suscitent qu’une immunité incomplète 11-1 Candida albicans 268 Candida albicans est un commensal et un pathogène opportuniste de l’homme La virulence de Candida albicans est liée à sa capacité de se multiplier de manière végétative sous des formes morphologiquement distinctes Les réactions oxydatives des phagocytes sont importantes dans la défense de l’hôte contre Candida Il existe des modèles murins des infections à Candida systémiques et muqueuses 11-2 Pneumocystis 270 Pneumocystis est une cause importante de pneumonie chez des hôtes immunodéprimés Il existe plusieurs souches ou espèces de Pneumocystis spécifiques d’hôtes différents L’infection de souris fournit un modèle expérimental d’étude de la réponse immunitaire à Pneumocystis 11-3 Leishmania major 272 Leishmania major est un protozoaire pathogène transmis par des mouches Leishmania envahit les macrophages sans déclencher la production de cytokines inflammatoires et s’établit dans un compartiment de type phagolysosome L’immunité à Leishmania nécessite les cellules TH1 et la persistance dépend des cellules T régulatrices Certaines souches de souris développent une réponse TH2 à L. major qui est aberrante et fatale 11-4 Nippostrongylus brasiliensis 274 Nippostrongylus brasiliensis est un ver rond qui arrive à maturité pendant sa migration des poumons vers l’intestin grêle Nippostrongylus déclenche une réponse immunitaire protectrice dépendante des cellules TH2 Le recrutement de cellules immunitaires dans les tissus et l’activation de l’expulsion des vers reflètent une compartimentation des signaux transmis par la chaîne IL-4Rα et par STAT6 11-5 La schistosomiase 276 Les schistosomes sont des trématodes responsables d’infections des vaisseaux sanguins abdominaux, très répandues chez l’homme Les réponses immunitaires de l’hôte varient selon les stades de l’infection et culminent par une réponse granulomateuse de type 2, hautement polarisée, déclenchée par les œufs Les réponses granulomateuses de type 2 sont bénéfiques pour l’hôte et pour le parasite jusqu’à ce que la fibrose compromette le fonctionnement d’organes vitaux Des modèles murins de l’infection par S. mansoni et des réponses granulomateuses de type 2 révèlent les rôles spécifiques des différentes cytokines TH2 CHAPITRE 12 Tolérance et auto-immunité 12-0 Tolérance et auto-immunité : un aperçu La tolérance immunitaire est établie et entretenue par des mécanismes centraux et périphériques xxvi 280 DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxvii La défaillance de la tolérance du soi conduit à des maladies auto-immunes Certaines maladies auto-immunes sont traitées par le blocage de molécules du système immunitaire 12-1 La tolérance centrale 282 Les cellules B et T fortement réactives au soi sont éliminées pendant leur développement Le thymus a des mécanismes spécialisés pour exprimer les antigènes du soi 12-2 Les mécanismes de la tolérance périphérique 284 La tolérance centrale ne suffit pas à assurer une tolérance immunitaire complète Les cellules B deviennent anergiques si elles rencontrent l’antigène en l’absence d’une aide des cellules T Les cellules dendritiques présentent l’antigène du soi de façon constitutive, sans costimulation ou cytokines, et induisent l’activation abortive des cellules T autoréactives 12-3 Les cellules T régulatrices 286 Les cellules T régulatrices sont un type particulier de cellules T effectrices qui suppriment les réponses immunitaires des cellules T Les cellules T régulatrices sont essentielles pour éviter des réponses immunitaires pathologiques 12-4 Les maladies auto-immunes : principes généraux 288 De nombreuses maladies sont dues à l’attaque immunitaire de tissus non infectés L’auto-immunité résulte généralement d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux Le mimétisme moléculaire et la diversification d’épitopes peuvent jouer un rôle important dans l’auto-immunité 12-5 L’auto-immunité spécifique d’organes : maladies associées aux autoanticorps 290 Des anticorps dirigés contre des composants du soi peuvent provoquer des maladies Les autoanticorps peuvent reconnaître des cellules ou la matrice extracellulaire et déclencher la pathologie Les autoanticorps peuvent provoquer la maladie en perturbant la fonction de l’autoantigène 12-6 L’auto-immunité spécifique d’organes : maladies associées à l’autoréactivité cellulaire 292 Les maladies auto-immunes associées à l’autoréactivité cellulaire touchent divers organes La costimulation des cellules T est vraisemblablement importante pour la progression des maladies auto-immunes cellulaires 12-7 L’auto-immunité spécifique d’organes : modèles animaux 294 Des modèles animaux des maladies auto-immunes cellulaires ont fourni des informations sur les mécanismes de l’auto-immunité Les souris NOD développent spontanément le diabète de type I L’encéphalite allergique expérimentale présente de nombreuses similitudes avec la sclérose en plaques Le mimétisme moléculaire est responsable d’une maladie oculaire auto-immune induite par un virus 12-8 L’auto-immunité systémique : le lupus 296 Le lupus et la polyarthrite rhumatoïde sont des maladies auto-immunes systémiques Le LED se caractérise par la production de grandes quantités d’anticorps dirigés contre des composants nucléaires Des modèles murins donnent des informations sur la prédisposition génétique au LED 12-9 L’auto-immunité systémique : la polyarthrite rhumatoïde 298 La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune systémique courante CHAPITRE 13 Allergie et hypersensibilité 13-0 Les causes et la nature des réactions d’hypersensibilité : un aperçu 302 Les réactions d’hypersensibilité sont des réponses excessives à des antigènes environnementaux non infectieux Les réponses hypersensibles ne se produisent qu’après une sensibilisation préalable Certains antigènes qui déclenchent des réponses hypersensibles sont des haptènes qui modifient des protéines endogènes xxvii DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxviii Le déroulement d’une réaction d’hypersensibilité dépend de son mécanisme 13-1 Les mastocytes et les réactions allergiques 304 Les réactions d’hypersensibilité immédiate sont déclenchées par la liaison de l’allèrgène à l’IgE sur des mastocytes sensibilisés Des cytokines et des médiateurs lipidiques sont responsables des effets prolongés de la stimulation des mastocytes L’activation des mastocytes provoque le recrutement de nombreux basophiles, éosinophiles et cellules TH2 aux sites d’inflammation 13-2 Les maladies allergiques 306 Les maladies allergiques ont des causes environnementales et héréditaires Les manifestations des maladies allergiques dépendent des sites de contact avec l’allergène L’anaphylaxie est une réponse systémique à un allergène La rhinite allergique est une réponse à la présence d’allergènes dans les voies nasales L’allergie alimentaire est particulièrement fréquente chez les jeunes enfants Des allergies affectent souvent la peau 13-3 L’asthme 308 L’asthme est une maladie respiratoire dont la prévalence augmente L’asthme reflète une dérégulation des réponses immunes à cellules TH2 L’asthme est dû à l’interaction de facteurs environnementaux et héréditaires Des modèles murins reproduisent des aspects de l’inflammation aiguë des voies respiratoires dans l’asthme humain 13-4 Les pathologies immunitaires associées à l’IgG 310 La pathologie d’hypersensibilités et de maladies auto-immunes très diverses est associée à l’IgG Des anémies hémolytiques peuvent être provoquées par l’IgG produite en réponse à une infection ou à une incompatibilité Rhésus materno-fœtale Des complexes immuns peuvent occasionner des dégâts aux articulations, aux vaisseaux sanguins et aux reins 13-5 Les réactions d’hypersensibilité retardée 312 Les réactions d’hypersensibilité retardée mettent en jeu des cellules TH1 et T cytotoxiques La sensibilité de contact à l’urushiol est une réponse inflammatoire à des protéines hapténisées La maladie cœliaque est une réaction d’hypersensibilité retardée aux gliadines de la farine de blé Les réactions d’hypersensibilité retardée sont utilisées pour tester le fonctionnement des cellules T ou détecter la présence d’infections ou d’hypersensibilités spécifiques 13-6 Les maladies inflammatoires intestinales 314 La maladie de Crohn et la colite ulcéreuse sont des maladies inflammatoires intestinales chroniques La maladie de Crohn est la manifestation d’une dérégulation de la réponse immunitaire muqueuse La colite ulcéreuse est la manifestation d’une dérégulation de réponses immunitaires muqueuses à cellules TH2 Il existe différents modèles animaux des maladies inflammatoires intestinales CHAPITRE 14 Immunologie de la transplantation, immunologie des tumeurs et vaccination 14-0 Le renforcement et la suppression des réponses immunitaires : un aperçu 318 La capacité de moduler la réponse immunitaire est importante pour améliorer la santé humaine La vaccination est un outil important dans la lutte contre les maladies infectieuses L’immunosuppression est nécessaire à la réussite de greffes de cellules ou d’organes 14-1 Les déficiences immunitaires Des mutations de composants du système immunitaire augmentent souvent la sensibilité à certaines infections Certaines immunodéficiences sont acquises xxviii 320 DeFranco_liminaires.qxp 1/28/09 1:43 PM Page xxix 14-2 Les caractéristiques des vaccins efficaces 322 Les vaccins efficaces dépendent de la production d’anticorps Des adjuvants sont nécessaires pour augmenter les réponses immunitaires aux vaccins 14-3 Le développement de vaccins sûrs et efficaces 324 L’incidence décroissante des maladies infectieuses peut encourager un déclin de la vaccination Le vaccin combiné diphtérie/tétanos/coqueluche est basé sur des anatoxines additionnées d’adjuvants Des vaccins conjugués activent les cellules T pour qu’elles aident les cellules B à répondre aux polysaccharides La voie d’immunisation détermine dans une large mesure le type de protection qui est fourni 14-4 Des vaccins contre les infections chroniques et contre le cancer 326 Le développement de vaccins contre les pathogènes persistants se heurte à des difficultés particulières Le VIH échappe aux anticorps neutralisants et aux cellules T cytotoxiques Des vaccins recombinants sont développés contre le parasite responsable du paludisme Les vaccins contre les pathogènes tumorigènes permettent de prévenir le cancer 14-5 L’immunologie des tumeurs 328 Le système immunitaire peut éliminer de nombreuses tumeurs avant qu’elles ne deviennent apparentes Les cellules cancéreuses peuvent être détectées par les cellules des systèmes immunitaires inné et acquis Des protéines normales, mutantes ou étrangères peuvent servir d’antigènes tumoraux Les cytokines, les anticorps et les cellules T peuvent tous être utilisés dans l’immunothérapie du cancer 14-6 Les transplants et les antigènes de transplantation 330 La réaction immunologique de rejet est le principal obstacle à la transplantation Les antigènes de transplantation comprennent les antigènes des groupes sanguins, le CMH et des antigènes d’histocompatibilité mineurs 14-7 La reconnaissance et le rejet du transplant 332 Il existe trois mécanismes de rejet d’un organe transplanté Les cellules T peuvent être stimulées par les cellules dendritiques du greffon ou de l’hôte 14-8 L’immunosuppression des receveurs de transplants 334 Les transplantations réussissent grâce aux médicaments immunosuppresseurs et aux anticorps Des stéroïdes, des agents antiprolifératifs et des inhibiteurs de la calcineurine sont les principaux immunosuppresseurs utilisés en transplantation Des anticorps anti-CD3 sont utilisés pour combattre les crises de rejet Glossaire Références Index 337 355 370 xxix