« JE SUIS LE PAIN
DE VIE »
Jésus n’est pas le facteur qui
apporte une lettre de la part de
Dieu, IL EST LA LETTRE. Il n’est pas venu donner des signes
miraculeux, IL EST LE SIGNE.
Il n’est pas venu donner à manger, IL EST LUI-MÊME LA
NOURRITURE.
Dans l’Evangile selon Jean, chap.6 v.35 puis 48 à 59… cela
peut paraître fastidieux ; en effet, que veut dire Jésus quand il
nous invite à « manger sa chair» ? Ce texte fait partie de ces
textes sujets à de nombreuses discussions.
Je ne vais, ni m’y perdre, ni vous y entraîner. Mais, nous allons,
ensemble, y chercher simplement un renouvellement.
LE PAIN, qu’il soit de blé, de seigle, de mil ou d’orge, est partout
la nourriture de base. Dans le désert, les Israëlites ont reçu la
manne, ce pain « physique » qui les a nourris durant 40 ans.
Mais pour MANGER cette manne ils étaient DEPENDANTS, de
Dieu qui la donnait chaque matin. Ils devaient aussi lui faire
CONFIANCE, puisque la manne ne se gardait pas (sauf pour le
sabbat).
Ne sommes-nous pas aussi dépendants: de l’agriculteur qui
sème et moissonne, du meunier qui moud le blé en farine et ne
devons-nous pas faire confiance au boulanger qui pétrit et cuit
notre pain ? La DEPENDANCE et la CONFIANCE sont la base.
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P A R T A G E …
Je lis, actuellement, un livre relatant l’aventure de l’avion
solaire « Solar Impulse ».
L’auteur, Bertrand Piccard, psychiatre et explorateur, est,
par sa mère, pet-ls de pasteur… et sa vie en est marquée.
En 1999, Bertrand Piccard, accompagné de Brian Jones,
eectuait en 20 jours, sans escale, un tour du monde en
ballon.
Dans son livre, j’ai relevé cee réexion: La vie, c’est
comme un voyage en ballon : si on se sasfait d’une cer-
taine altude, les vents nous pousserons toujours dans la
même direcon ; on aura beau crier, pleurer, jurer ou
prier, rien ne variera. La seule manière de modier la tra-
jectoire, c’est de changer d’altude ; et pour changer d’al-
tude, il faut lâcher du lest.
Pour changer d’altude, il faut lâcher du lest… Lâcher ce
lest si précieux, notre lest qui nous rassure en nous assu-
rant une certaine stabilité; mais ce lest qui, hélas, qui nous
empêche d’ALLER PLUS HAUT.
Lâcher de notre lest : nos certudes acquises, confortables,
stables, et qui façonnent notre pensée et nos acons, nos
désirs et nos aspiraons …
Lâcher du lest pour pouvoir s’élever, pour découvrir enn
d’autres réponses, une vision plus grande, renouvelée, dans
une plus belle lumière… et vivre enn selon notre aspira-
on: ALLER PLUS HAUT. R.R.