Dans la tradition chrétienne, la pomme est le fruit défendu du jardin du paradis, qu'Ève, tentée par le diable,
cueille et donne à manger à Adam : elle est ainsi devenue le symbole de la chute de l'homme. En fait, les
saintes Ecritures ne précisent pas à quelle espèce il appartient : comme le mot latin « malum » désigne aussi
bien le mal que la pomme, on en a déduit qu'il s'agit d'un pommier. Le pommier est donc l'arbre du jardin de
la Genèse (Gn 2-3).
Mais la croix de Jésus est le nouvel arbre de vie et la pomme associée à Jésus et Marie n'est plus un symbole
de chute mais un symbole de rédemption et de salut.
Cf. Lucia Impelluso, La nature et ses symboles, Editions Hazan, Paris 2004, p. 150. 173. 176
Pour approfondir
Marie, Fille de Sion par excellence (Ecriture)
La Sagesse et Marie trône de la sagesse
Eve et sa descendance qui écrasera le serpent (Gn 3, 15 et Ap 12)
Chapitre : L'art marial et la nature, Renaissance (XIV°-XVI°)
La Vierge et l’Enfant dans le jardin clos
Le jardin du paradis (vers 1440)
A. Mantegna, La mort de la Vierge Marie, 1461 - palme.
Filippo Lippi, Adoration avec st Jean-Baptiste
F. di Giorgio Martini, Annonciation, 1470. Rameau d'olivier.
S. Botticelli, La Vierge de l’Eucharistie, 1470
S. Botticelli, Judith, 1472
S. Botticelli, La Madone du Magnificat, 1481
C. Crivelli, La Madone à la bougie, vers 1490
C. Crivelli, La Madone Lochis Bergame
B. Zeitblom, L’Annonciation, 1497
S. Raphaël, La belle jardinière (Ste Marie, Jésus, Jean Baptiste)
S. Raphaël, Le Couronnement de la Vierge, 1503
A. Solari, Vierge allaitant : La madone au coussin vert
L. de Vinci, La Vierge, Jésus et Ste Anne, vers 1509
Dosso Dossi, La Sainte Famille 1528-1529
L. Lotto, L’allégorie du Vice et de la Vertu, 1505
L. Lotto, Madone du Rosaire, en 1539