Le plan d`informatisation du réseau de la santé et des services

publicité
Le plan d’informatisation du réseau de
la santé et des services sociaux
État de situation et perspectives
Présentation à la Société québécoise d’informatique
biomédicale et de la santé
Par Jocelyne Dagenais, sous-ministre adjointe
Direction générale de la planification stratégique, de
l’évaluation et de la gestion de l’information
3 juin 2006
1
Plan de la présentation
1.
Contexte:
1.1 Depuis un an: une nouvelle LSSSS, une approbation du Conseil des ministres et une
annonce publique
1.2 Le Québec et Inforoute Santé du Canada
2.
Les principaux éléments du plan d’informatisation
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
2.6
3.
La solution retenue pour la mise en œuvre du plan d’informatisation du réseau
Les principes du plan
Un cadre législatif révisé
Le financement des projets
Les bénéfices économiques pour l’industrie québécoise des TI
Le plan de communication
Le modèle de gouvernance du plan d’informatisation
3.1 Le modèle de gouvernance des ressources informationnelles
3.2 La portée du mandat du dirigeant principal
4.
Le dossier de santé électronique interopérable:
4.1 La couche d’accès à l’information de santé et dossier de santé électronique
4.2 Une vue consolidé de l’intervenant
4.3 Une illustration
5.
6.
7.
Les défis posés par la mise en œuvre du plan d’informatisation
Les appels d’offres récents, en cours ou imminents
Une implication étroite des cliniciens et des régions
2
Depuis un an: une nouvelle LSSSS, l’approbation du
Conseil des ministres et une annonce publique
Adoption à l’unanimité du projet de loi 83 par l’Assemblée nationale du
Québec le 25 novembre 2005 (sanctionné le 30 novembre)
Un mémoire au Conseil des ministres sur la mise en œuvre du plan
d’informatisation du réseau de la santé et des services sociaux adopté le
22 mars 2006
Objectifs du mémoire: faire approuver
les orientations, les principes et le modèle de gouvernance du plan, y
compris les besoins en ressources humaines;
le modèle d’affaires des projets avec Inforoute Santé du Canada;
un allégement des mécanismes d’approbation des projets;
le plan de financement sur quatre ans;
les modalités du financement (compte à fin déterminée, PTI, etc.);
• Présenter les objectifs, les impacts et les retombées économiques du
plan.
Conférence de presse le 25 avril dernier: coup d’envoi du plan
d’informatisation du RSSS par le Premier ministre, le ministre de la Santé
et des Services sociaux et le ministre des Services gouvernementaux.
3
Le Québec et Inforoute Santé du Canada
Le Québec a convenu avec ISC d’un plan triennal d’investissements:
• qui inclut des projets de registres des clients et des intervenants, de
systèmes d’information sur les médicaments et les résultats d’imagerie
diagnostique et de laboratoire, de télésanté, de dossier de santé électronique,
de surveillance médicale en santé publique et d’innovation;
• qui lui permettrait, selon ISC, de se retrouver en position avantageuse pour
implanter le dossier de santé électronique sous réserve de l’acceptation des
investissements requis au Québec.
Le tableau suivant rend compte de l’évaluation faite par ISC de l’état de
préparation des provinces.
4
La solution retenue pour la mise en oeuvre du plan d’informatisation:
Une approche intégrée régionalisée
• MSSS et partenaires travaillent de concert à une mise en œuvre cohérente
Services communs et normalisation permettant l’interopérabilité des systèmes
• Objectif :
Mettre en œuvre un véritable plan réseau où chacun contribue aux objectifs
d’accessibilité, de qualité et de continuité des services.
• Implique :
Nouvelle complémentarité entre organisations du réseau, partenaires et instances
centrales pour créer les conditions:
à l’intégration des services;
à la mise en place des RLS et des RUIS;
au déploiement de la télésanté et des services de conservation.
• Rôles:
Établissements et CSSS: notamment, la révision des processus cliniques
concrétisant l’intégration des services avec le soutien des technologies;
Agences : coordination régionale;
MSSS :
• Normalisation;
• certification des solutions;
• qualification des entreprises;
• implantation et opération de certains services communs (avec la RAMQ
ou le ministère des Services gouvernementaux).
5
Les principes du plan d’informatisation
• la mise en place centralement de certains services communs soutenant l’interopérabilité et
la sécurité;
• la normalisation des technologies, des processus et de l’information pour assurer
l’interopérabilité ;
• une responsabilité aux agences de santé et de services sociaux quant à la mise en œuvre
des orientations déterminées par le ministre en matière de ressources informationnelles,
pour la production d’un plan régional d’informatisation s’inscrivant dans les orientations
cliniques privilégiées et pour la mise en place des services de conservation ;
• l’obligation pour tous les projets régionaux ou locaux financés par le PTI régulier de
d’intégrer au plan d’ensemble ;
• une responsabilité aux établissements pour la gestion du changement et la révision des
processus cliniques en appui aux grandes réformes (soutien à la création de CSSS et à la
mise en place des RLS et des RUIS) ;
• l’optimisation de l’allocation des ressources et la consolidation des actifs, soit les systèmes,
logiciels, licences, etc. ;
• le recours à l’entreprise privée pour la plus grande partie possible des travaux, l’état ne se
donnant pas un rôle de développeur;
• l’utilisation des solutions et produits déjà existants sur le marché chaque fois que cela est
possible;
• l’utilisation optimale et maximale des infrastructures dans lesquelles le gouvernement du
Québec a déjà investi des sommes considérables (SIIATH, SI-RIL, Arc-en-ciel et autres).
6
Un cadre législatif révisé / P.L. 83 adopté le 25 novembre 2005
rend possible la conservation des données à l’extérieur des établissements,
en autorisant sous certaines conditions les établissements à confier des
mandats ou des contrats de services en matière de ressources
informationnelles ;
met en place des services de conservation régionaux (dossier de santé
électronique) de certains renseignements de santé pour les usagers y ayant
consenti de façon libre et éclairée et qui seront accessibles aux intervenants
habilités à partir de n’importe quel point de service sur le territoire québécois
habilite la RAMQ à offrir différents services ;
pour le fonctionnement de ces services de conservation ;
soutien à la mise à jour et à la fusion des index patients d’établissements ;
création d’un service d’ordonnances électroniques ;
cueillette et transmission aux services de conservation des
renseignements sur les médicaments ;
• attribution d’un numéro d’identification unique aux usagers et
encadrement de l’usage de ce numéro.
•
•
•
•
habilite les agences à offrir des services aux établissements de leur territoire
en relation avec les ressources informationnelles ;
met en place une infrastructure à clé publique pour la gestion de la sécurité
dans la transmission des renseignements de santé.
7
Le financement des projets
•547 M$ de projets avec ISC de 2006-2007 à 20102011;
•244 M$ financés par Québec;
•303 M$ financés par Inforoute Santé du Canada inc.
(55 % du total);
8
Principes du financement
• Approbation par phase et non par projet
• Étude préliminaire – planification - implantation –
réplication: autorisation requise à chaque phase sur
chaque livrable
• Remboursement par ISC par jalon en fonction
notamment de l’adoption par les cliniciens et la
population
• Implication du plus grand nombre de régions possibles
9
Les bénéfices économiques pour l’industrie québécoise des TI
• Estimation sommaire du Groupe Performance
Stratégique
basée sur le modèle intersectoriel de l’Institut de la statistique du
Québec
ciblée sur le secteur « conception de logiciels et secteur
connexe »
• Investissement de 575 M$ dans les technologies de
l’information
création d’emploi directe et indirecte à la hauteur de 14 304
années-personnes au Québec seulement.
accroissement des revenus fiscaux et parafiscaux
• de 91,0 M$ pour le gouvernement du Québec
• de 51,2 M$ pour le gouvernement du Canada.
10
Le plan de communication
•S’adresse, selon des axes de communications différents:
•À la population:
faire connaître les principales orientations ministérielles:
• mise en place services régionaux de conservation;
• principe du consentement libre et éclairé à la transmission des
renseignements personnels à ce service.
objectif: préserver la confiance des usagers dans le traitement confidentiel de
leurs renseignements de santé.
•Aux gestionnaires du secteur de la santé et des services sociaux:
pour les informer des projets et des stratégies en cause dans le déploiement du
plan d’informatisation;
objectif: bien intégrer l’offre de services électroniques à la réalisation de leur projet
clinique et développer une véritable approche de réseaux de services.
•Aux professionnels utilisateurs des RI, associations partenaires,
fournisseurs, ordres professionnels, laboratoires, pharmacies, etc.:
pour obtenir leur adhésion
• en faisant valoir les avantages des technologies
pour leur pratique
pour la qualité des services qu’ils offrent.
11
Le modèle de gouvernance des ressources informationnelles MSSS – bureau du dirigeant principal spécial (DPS)
Ministre
•
Sous-ministre
Comité de gestion du réseau (CGR)
DGPSEGI
Comité exécutif du
plan d’informatisation
Direction des ressources informationnelles
Aucun changement de vocation fondamental pour la DRI et
ses quatre directions adjointes;
1.Direction adjointe à la gestion des investissements; (PTI,
RTSS, coordination et cohérence nationale des projets)
2.Direction adjointe à l’architecture et aux orientations
technologiques; (normalisation, architecture des processus,
des applicatifs et des données)
3.Unité de la gestion de l’information; (partenariats BD,
conseil et réponse aux besoins)
4.Service du soutien technologique du Ministère.
•Même mission d’établir les orientations, responsable de la
normalisation, de l’interopérabilité, de la sécurité et du
contrôle; conserve son rôle à l’égard de l’optimisation des
RI du réseau, des transferts dans les technocentres, de la
coordination des plans régionaux;
•Structure des chargés de dossier maintenue à la DAGI;
•Ajustements à effectuer pour un arrimage constant avec le
Bureau du DPS;
CCC-RI
CARISS
Dirigeant principal spécial (DPS) :
(nommé pour quatre ans)
Respect du mandat, des échéanciers et
du budget. Intégration, choix des
technologies, consolidation,
optimisation, gestion du changement,
communications, reddition de compte en
continu, récupération des bénéfices, etc.
Équipe de gestion: directeurs de domaines
Système québécois d’information sur les médicaments (SQIM)
Registre québécois d’information sur les usagers (RQIU)
Registre québécois d’information sur les intervenants (RQII)
Systèmes de laboratoires / Télésanté / Dossier de santé électronique
Projets d’imagerie diagnostique / Innovation et adoption (RSIPA)
Surveillance en santé publique, etc.
Secrétariat administratif et financier du plan d’informatisation
Recommandations sur la propriété des actifs, le rôle et l’imputabilité des
mandataires (RAMQ, CHQ, agences et établissements)
Gestion et suivi du compte à fin déterminée / des dossiers avec ISC
Relations avec les partenaires
12
Bureau du dirigeant principal spécial: portée du mandat
Bureau du
dirigeant principal spécial
Directeur
Directeur interprojets
Programmes cliniques,
financiers et techniques
Affaires, juridique, technique
Imagerie
médicale
Reddition et alarmes
Facturation et comptabilité
Gestion des ententes et contrats
Budgets, bénéfices et adhésion
Administration et
planification
Directeurs
Laboratoires
Médicaments
Consentement
Juridique-sécurité
DSE et domaines
Index-registres
Infrastructure
commune
Dossier de santé
interopérable
Architecture et
normes
Télésanté
Santé publique
Intégration et
optimisation
Information et gestion du changement
13
Le DSEIQ: couche d’accès à l’information et dossier
de santé électronique
Couche d’accès à
l’information de la
santé (CAIS)
Pharmacie
SIP
Pharmacien
Centre de
Radiologie
RIS/PACS
Radiologiste
Laboratoire
SIL
Prestataire
Laboratoire
Hôpital, CLSC
CHSLD
DCI
Médecins
Prestataires
Médecins
Prestataires
Clinique
Médecin
DCI
Systèmes sources
certifiés
Registres
Alimenter
DSÉIQ
Bureau de
l’intervenant :
-DSEIQ
-- Services de
portail
CAIS
DSÉ
SRC
Services régionaux de conservation
Régional
Médicaments
Dossier
Santé
partagé
Imagerie
Diagnostique
Laboratoires
14
Prestataire
de services
DSEIQ - Vue consolidée de l’intervenant
Solution de dossier électronique (DE)
Registre des
usagers
Registre des
intervenants
DE
Domaine
(Laboratoire)
Domaine
(Pharmacie)
CAIS
Services communs
Bus
Bus communications
communications
Portail
Informations sur le patient
Contacts
professionnels Médicaments
DE
Laboratoire
Imagerie
diagnostique
15
Domaine
(Imagerie
diagnostique)
: une illustration
16
Les défis posés par la mise en œuvre du plan
d’informatisation
• Gestion du changement
• Évolution des télécommunications
• Gouvernance (impératifs cliniques, administratifs et technologiques à
concilier)
• Coordination complexe
• Consentement des usagers
• Adhésion du corps médical et des autres intervenants
• Sécurité
• Infrastructure à clé publique à une très large échelle
• Normalisation
17
Les appels d’offres récents, en cours ou
imminents
•
•
•
•
•
•
•
•
Outil d’évaluation multiclientèle
Intégration pour les index
Imagerie diagnostique (Mtl-McGill)
Imagerie diagnostique (Laval-Sherbrooke)
Couche d’accès à l’information de santé (DSEIQ)
DSEIQ (phase 2.2, DSE comme tel)
Laboratoires (certains éléments seront inclus dans le DSEIQ)
Système d’information sur les médicaments
18
Des objectifs d’abord cliniques et une coordination
dessinée pour soutenir cette orientation
• Implication des cliniciens à toutes les étapes;
Participent aux comités directeurs de projets
Consultés au niveau du CARISS, par les comités aviseurs cliniques du
DSEIQ ou de la DGSSMU et par divers comités des RUIS et de la
DGSSMU
• Implication des acteurs régionaux
Les régions sont associées aux projets de façon à faciliter la migration
éventuelle des solutions et des systèmes
• Les déploiements de systèmes et d’infrastructures visent à
soutenir les projets cliniques et les programmes
• Les systèmes sont intégrés et interopérables entre les
établissements et à l’intérieur des établissements. La mission des
établissements est prise en compte.
• L’information circule avec fluidité à l’intérieur de la communauté:
les établissements, les centres spécialisées, les pharmacies
communautaires, les cliniques, les laboratoires, les PACS, la
RAMQ, etc.
19
Téléchargement