Le Soir d’Algérie Régions A la découverte des animaux du désert ADRAR Dans le désert implacable, les animaux, qui ont toujours existé, font preuve d’une endurance remarquable. Certaines espèces se sont, hélas, éteintes, d’autres menacées plus que jamais non pas par des prédateurs, mais plutôt par l’homme qui ne mesure pas l’étendue de ses dégâts et continue à le faire pour des sommes dérisoires en portant atteinte à la flore qui entraîne irrémédiablement la disparition de la faune. Parmi les poissons qui vivaient dans les oueds et certaines étendues d’eau, on retrouvait le barbeau d’Antinou qui a disparu en 1939. D’autres animaux, tels que la gazelle Dorcas, la gazelle blanche des sables ou de montagne, et le mouflon à manchettes subsistent encore mais les apercevoir, les filmer ou les prendre en photo relève de l’impossible. Des journées et des nuits entières d’observation sont nécessaires avec une passion et une patience pour peut-être réaliser cette envie. Des carnivores, plus connus tels que l’hyène rayée, le renard famélique, le chacal doré, le fennec sont présents et survivent dans un envirronnement hostile. Parmi les animaux moins connus mais qui ont totalement disparu, on dénombre le caracal berberorum (1892), le chat des sables (1858), le chat ganté (1780) et le lièvre du Sahara (1899). On rencontre souvent au cours de randonnées pédestres, le porc épic, le hérisson du désert, le ratel et le scorpion. Ce dernier est connu pour sa résistance légendaire. En effet, il peut rester plusieurs jours sans se nourrir et supporter des inhalations de gaz. La gestation de la femelle dure 18 mois. D’ailleurs, en 1960, lors de la triste explosion de la première bombe nucléaire française à Reggane, des scorpions furent placés à proximité de l'impact afin d’étudier l’effet radiations. Les des scorpions s’en sont bien sortis. D’autres rongeurs : gerboise du désert, goundi du Sahara, petite gerbille, mérion du désert, rat des sables, le dob, le varan, le scingue, la vipère à cornes sont souvent présents sur les routes qu’ils n’hésitent pas à traverser et parfois, aveuglés par les phares des véhicules, ils se plantent et sont écrasés par des conducteurs peu prudents. Des oiseaux aussi peuplent cette vaste région du Sahara, car les zones humides sont très prisées. On note le héron cendré, la tadorne, l’outarde, le hibou moyen duc, la buse féroce, le percroptère genre de rapace, le pigeon, la tourterelle, la huppe fasciée, le corbeau et le moineau. Tous ces animaux s’adaptent parfaitement à cette région aride où le mercure dépasse les 50°. Tous, hélas, demeurent méconnus du grand public. Le Sahara vit et respire. Leurs abris et leurs nids sont souvent tissés ou creusés près d’arbres tels que le takaout, le botm, l’acacia. Des plantes utilisés à des fins médicinales : le ratm, le ram’th connu pour son efficacité contre le venin, oum l’bina et le choux-fleur de bouhmama, le khoubiz, ghertoufa (camomille), utilisé dans le shampoing, le chih recherché par les grands amateurs de café. Le cèdre, le laurier-rose, le tamaris, la coloquinte, sont des mets de choix pour certains animaux, particulièrement le dromadaire. Randonneurs, à vos agendas et caméras. Le collège Ali-Ibn-Abi-Taleb récompense ses meilleurs élèves Comme à l’accoutumée, et pour mieux stimuler et encourager ceux qui fournissent des efforts durant leur scolarité, la direction du CEM Ali-Ibn-Abi-Taleb d’Adrar a organisé une excursion en l’honneur des meilleurs apprenants. destinations ont été Trois retenues : Tsabit, Sbaâ, Oujlane et Bouda.180 élèves étaient concernés par cette vaste opération éducative et six bus ont été réquisitionnés pour conduire tout ce beau monde à destination. Un programme avait été tracé et des orientations données afin que chacun représente dignement son établissement. Le travail de l’équipe administrative s’avéra payant puisque rien n’a été laissé au hasard. Tôt le matin, les élèves arrivent par petits groupes munis de gourdes et de petites friandises. Certes, l’administration a prévu des casse-croûtes et une prise en charge totale (goûters et restauration) mais comme chacun le sait, les enfants aiment grignoter durant le voyage. Ils ont pu durant le trajet découvrir la féerie de la région et faire plus ample connaissance avec les sites visités. Ils ont, pour un moment, oublié la classe, les devoirs, le stress quotidien mais sans plus, puisque à chaque halte, ils brandissent stylos, carnets afin de prendre des notes qui serviront à la confection du journal de l’établissement. De retour, et dans la semaine qui a suivi, la direction du collège leur a fait encore honneur par la célébration de la journée de Youm El Ilm. La fête débute à 16 h en présence des élèves qui se sont distingués et leurs parents. Auparavant, le personnel s’est affairé à la préparation de cadeaux consistants qui allaient susciter l’envie et l’admiration chez beaucoup. Des petites pièces théâtrales présentées par les élèves eux-mêmes dans les deux langues ont reçu une grande ovation de la part des spectateurs. Deux élèves ont tour à El-Hachemi S. tour informé le public sur le parcours de Abdelhamid Ben Badis. La chorale a laissé pantois tous les présents par des chansons interprétées dont le contenu évoque la responsabilité des parents. Ainsi plus de 220 élèves ont été récompensés. La mère ou le père arborait fièrement un sourire quand le nom de sa fille ou de son fils était annoncé par le présentateur qui n’est rien d’autre que le professeur d’arabe qui a su charmer ces parents et élèves comblés. Puis tout ce beau monde se dirige vers l’endroit réservé à l’exposition de travaux d'élèves (peinture, technologie, broderie...) Assis devant leur écran, des apprenants tapotaient sur le clavier exhibant leurs connaissances en informatique. La joie se lisait et s’affichait clairement sur le visage des apprenants qui savouraient avec délice ce moment tant attendu. Tous ont promis de faire mieux au dernier trimestre, histoire de prouver leur pugnacité et leur hargne impétueuse. E. H. S. Le nouveau P/APC de Bouchegouf installé GUELMA La commune de Bouchegouf, 40 km du cheflieu de wilaya de Guelma, a un nouveau P/APC depuis jeudi dernier. Il s’agit de Salah Aloui, jusque-là vice-président d’obédience FLN. Une décision survenant quelques heures après que la décision officielle de la suspension de l’ex-maire FLN, depuis 2007, eut parvenue au siège de l’APC, en présence du chef de la daïra de Bouchegouf. Une décision prise par le wali suite à la condamnation à deux ans de prison ferme contre l’exP/APC qui est poursuivi pour mauvaise gestion, faux et usage de faux, dilapidation de deniers publics, conclusion de marchés non conforme à la Lundi 27 avril 2009 - PAGE réglementation, abus de pouvoirs... Devant cette situation, et en application de l’article 32 du code communal, le wali a décidé de suspendre le P/APC. L e wali de Guelma, en homme sage, a ainsi demandé au conseil communal de donner son avis sur cette suspension. A signaler que la grande majorité des élus de la commune de Bouchegouf refusaient la décision de l’installation du nouveau maire, attendant que le wali donne son approbation. Sans que les habitants ne soient informés sur cette guerre de procédures qui se déroulait presque en catimini alors que cela les concerne en premier lieu. A. Boudeffa Le directeur de la Chambre de commerce et d’industrie prend ses fonctions La cérémonie d’installation de M. Bezahi Abdelhak, premier directeur de la chambre de commerce et d’industrie Marmoura de la wilaya de Guelma, a eu lieu jeudi dernier au siège de la direction du commerce de la wilaya, en présence du wali de Guelma, du SG de la wilaya, du chef de daïra et du directeur général de la Chambre nationale de commerce, représentant le ministère de tutelle. L’ensemble des organisations patronales et quelques élus (APN, Sénat, APW et APC) ont pris part à cette rencontre d’installation de la première chambre de commerce de la wilaya de Guelma Marmoura. Bezahi Abdelhak, âgé de 48 ans, homme d'expérience, a totalisé plus de 20 ans en tant que cadre-responsable du secteur du commerce et a été un élu de l’APC de Guelma-ville pendant trois mandats consécutifs, où il avait instauré une discipline et une coordination continues qui avaient abouti à l’amélioration de la relation entre les élus de différents partis politiques. Saisissant cette occasion, et s’adressant aux opérateurs économiques de la wilaya, il insistera sur le fait qu’il est du devoir de tous de redoubler d’efforts, pour rattraper les retards enregistrés dans le secteur. A. B. TIARET 7 70 milliards de créances à recouvrer par l’ADE Décidément, le montant des créances de l’Algérienne des eaux détenues auprès de ses clients entre particuliers et secteur public ne cesse d’augmenter ces derniers temps, tant il s’élève à plus de 70 milliards de centimes causant, par conséquent, un sérieux préjudice à la trésorerie de cet organisme. Ainsi, en dépit des mesures entreprises par la société à l’effet de recouvrer ces énormes dettes dont, entre autres, les mises en demeure, les et la coupures suppression de compteurs, les caisses demeurent loin d’être renflouées pour permettre à l’ADE de souffler d’autant qu’elle est elle aussi redevable à la Sonelgaz d’une somme importante estimée à près de 38 milliards de centimes. L’anarchie au marché hebdomadaire Le marché hebdomadaire nouvellement transféré sur la route de Aïn Guesma connaît chaque vendredi un désordre sans égal entaché par un e n c o m b r e m e n t indescriptible aux abords des lieux. Ainsi, la route principale censée être réservée au passage se trouve malheureusement obstruée par le stationnement anarchique de véhicules proposés à la vente, ce qui n’est pas sans susciter des désagréments aux passagers fréquentant l’axe Aïn Guesma-Tiaret. Vendredi dernier, un conducteur, venu d’une ferme limitrophe au marché, a éprouvé toutes les difficultés à acheminer vers la maternité de la ville sa femme enceinte, sur le point d’accoucher. Pris d’une colère noire, il s’est manifestement retrouvé dans une situation qui a failli tourner au drame n’était l’intervention des uns et des autres pour calmer les esprits. Les faits requièrent par conséquent l’intervention des services de l’APC pour offrir à ce marché de meilleures conditions d’accueil, d’autant qu’il s’agit d’un endroit de grande affluence aussi bien pour les commerçants que pour les citoyens. Mourad Benameur