AVANT TOUT POUR
LES COUPS ET LES
BOSSES MAIS PAS
SEULEMENT…
L’Arnica montana est connue et
reconnue pour être le médi-
cament du traumatisme sous
toutes ses formes. Un coup, une
chute, une bosse… Il convient à
toute la famille, en granules, en
dose, en pommade, en gel… et ce du-
rant toutes les étapes de la vie de toute
la famille. L’arnica est un fidèle camarade
de jeux pour soigner les bosses et les bleus ; il est
le coach du sportif pour traiter différents (micro)traumatismes
(entorse, luxation, claquage ou simple fatigue musculaire).
Mais l’arnica n’est pas une simple solution de bobologie. Cette
plante a une grande affinité pour les capillaires sanguins et
les muscles, et est donc bien utile pour apaiser les douleurs
arthrosiques et les symptômes de mauvaise circulation (jambes
lourdes, varices, hématomes). L’Arnica est également indiqué
avant ou après une opération chirurgicale. ■
CARDIO
ACTUA
Mort subite cardiaque:
de précieuses minutes pour la vie!
La mort subite cardiaque,
une question de minutes
La mort subite cardiaque
(MSC) touche chaque année
environ 1 personne sur 1.000
en Belgique. C’est un trouble
du rythme cardiaque carac-
térisé par des contractions
faibles et chaotiques du coeur
rendant impossible le fonc-
tionnement normal de ce
dernier et l’éjection du sang,
et donc la poursuite d’une
circulation sanguine efficace.
Et les conséquences sont ra-
pides et sans appel… tous les
organes sont totalement pri-
vés d’oxygène, avec des lésions
cérébrales irréversibles qui
s’observent dès la troisième
minute d’arrêt cardiaque.
Une intervention rapide et im-
médiate des témoins et des ser-
vices de secours spécialisés est
indispensable pour augmenter
les chances de survie et minimi-
ser les séquelles neurologiques
.
Le dé brillateur automatique
externe, à quoi ça sert?
Le Défibrillateur Automatique
Externe (DAE) est un petit
appareil portatif électronique
qui permet d’analyser seul
le rythme de la victime et de
délivrer un choc électrique
en cas de nécessité. Il consiste
à appliquer une paire d’élec-
trodes sur le torse dénudé de
la victime afin d’enregistrer
et analyser le rythme, mais
également de délivrer le choc
électrique éventuel qui réa-
nimera la personne victime
de cet accident cardiaque.
Simple dans son utilisation, il
peut être utilisé par des gens
spécialement formés pour,
ou par chacun de nous, sans
expérience médicale particu-
lière. En Belgique, sous l’im-
pulsion d’initiatives privées
et publiques, le nombre de ces
défibrillateurs déployés dans
nos villes, gares, stades, salles
de sport ou grandes surfaces
est en constante expansion.
Comme l’explique le Dr Chris-
tophe Scavée, cardiologue aux
Cliniques universitaires Saint-
Luc, on ne risque rien à essayer
de réanimer une personne en
détresse cardiaque, bien au
contraire, mais une forma-
tion aide à oser réagir, et vite.
Ce réflexe, le médecin rêve de
l’inculquer aussi largement
que se répandent les défibril-
lateurs, dès l’école secondaire.
Se former pour sauver…
«L’utilisation précoce d’un DAE
permet de sauver un nombre im-
portant de victimes de fi brillation
ventriculaire, mais elle n’est pour-
tant pas suffi samment développée
dans notre pays, explique le
Dr Christophe Scavée. L’instal-
lation de ces appareils est à systé-
matiser. La population ne connaît
pas assez les gestes à prodiguer
en cas d’arrêt cardiaque. Une for-
mation en réanimation de base
permettrait à de nombreuses vic-
times d’être sauvées et de vivre sans
séquelles. Il apparaît nécessaire de
développer des programmes de
formation minimale en réanima-
tion et ce dès le plus jeune âge,
par exemple dans un cours sco-
laire, afi n que notre comportement
change, devienne automatique
lorsque l’on est face à ce type de
situation», précise encore Chris-
tophe Scavée. La Croix-Rouge
de Belgique organise des for-
mations qui expliquent le bon
usage de ce type d’appareil.
Ils sont apparus dans les grandes gares
de Bruxelles, dans certaines maisons
communales, dans des clubs de sport…
Ce sont les «dé brillateurs cardiaques»,
des appareils qui permettent à chacun
de tenter de réanimer une personne en
arrêt cardiaque, en attendant les secours.
Rencontre avec le Dr Christophe Scavée (UCL).
LE SAVIEZ-
VOUS?
La dénomination
«yaourt» ne peut être
utilisée que pour les
produits laitiers, et non
plus pour les produits
à base de soja, selon
l’arrêt de la Cour d’Ap-
pel de Bruxelles. Seul le
yaourt authentique, à
base de lait, peut utili-
ser cette dénomination.
Il y a une différence
nutritionnelle entre
un produit végétal et
un yaourt. Le consom-
mateur doit pouvoir
choisir en connaissance
de cause entre ces deux
produits différents. ■
Les bons ré exes
☛ Composer le numéro
d’urgence européen:
le 112
☛ Réaliser simplement
un massage
cardiaque externe en
appliquant les mains
au centre du thorax
et en le comprimant
à la fréquence d’au
moins 100/min.
☛ Reconnaître le
symbole qui annonce
la présence d’un DAE
dans un lieu public,
apprendre à allumer
ce dé brillateur et
placer correctement
les palettes en
un minimum de
temps… le reste se
fait tout seul!
MAUX DE DOS:
LES FACTEURS
IDENTIFIÉS…
Une étude améri-
caine vient d’iden-
tifier quelques facteurs
de risque de développer des
douleurs lombaires. Pour beau-
coup d’adultes, ces douleurs sont
handicapantes et bien souvent chro-
niques. L’objectif de l’étude était de déter-
miner si une prévention était possible. Ils ont
réuni les données médicales de 26 millions de
patients dont 1,2 million souffraient de douleurs lom-
baires, soit 4,5%. L’incidence de ces douleurs était liée de
manière significative au tabac puisqu’elle atteint 16,53%
dans la population tabagique. Elle est aussi multipliée
par 6,01 chez les personnes dépendantes à l’alcool, par
5,51 chez les obèses et par 3,33 chez les dépressifs. ■
LE «PEAU À PEAU» A DES EFFETS
BÉNÉFIQUES À LONG TERME!
Le «peau à peau» est une pratique qui a fait ses preuves depuis sa mise
au point en Colombie, à la fin des années 1970. Le contact entre un bébé
et l’un de ses parents aide à recréer l’intimité interrompue par une nais-
sance trop précoce. Selon une étude récente, ses bienfaits perdurent
bien au-delà de la période post-natale. Les scientifiques expliquent avoir
observé de meilleures capacités d’apprentissage, un meilleur sommeil,
ainsi qu’une meilleure gestion du stress chez les enfants prématurés
ayant bénéficié d’un «peau à peau». ■
POURQUOI A-T-ON
DES POILS INCARNÉS?
Ces poils ont du mal à sortir, soit parce que la peau est trop
sèche, ou trop épaisse, soit parce qu’ils n’ont pas été arra-
chés lors des dernières épilations. Comme ils sont affaiblis,
ils ne repoussent plus correc-
tement mais à l’intérieur de
l’épiderme. Résultat: rou-
geur et petit bouton.
Pour les éviter, avant de
s’épiler, on effectue un
gommage à gros grains.
Et au quotidien, on
hydrate la peau après
chaque douche ou bain
en massant bien les
zones à risque. ■
SUCRE: NOUVEAUX SEUILS
toutes ses formes. Un coup, une
chute, une bosse… Il convient à
toute la famille, en granules, en
dose, en pommade, en gel… et ce du-
rant toutes les étapes de la vie de toute
la famille. L’arnica est un fidèle camarade
L’OMS recommande de di-
minuer l’apport de sucres
simples à moins de 10% voire
5% des apports nutritionnels
quotidiens (contre 12,5%
dans le programme national
nutrition-santé 2011-2015).
Cette mesure vise à limiter le
risque de surpoids, d’obésité
et de caries dentaires. ■