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Quai Ernest-Ansermet 22 - Case postale 166 - 1211 Genève 4 - Tél. (022) 328 75 11 - Fax (022) 328 01 50
Ce petit abattoir sert à l’heure actuelle principalement au dépouillement des sangliers abattus par les
gardes-faune du Service des forêts, de la protection de la nature et du paysage. Depuis le mois de
septembre, les inspecteurs se rendent régulièrement dans cet abattoir pour contrôler les sangliers. En
effet, il est important de vérifier l’état sanitaire de nos sangliers qui sont consommés et qui pourraient
aussi éventuellement transmettre des épizooties aux porcs domestiques.
Les inspecteurs prélèvent aussi les échantillons de musculature du diaphragme des sangliers pour
recherche de trichinelles.
Afin de mettre en évidence les kystes dans la musculature, nous utilisons la méthode
par compression suivie de l'examen microscopique.
En 2002, nous avons examiné 317 échantillons, tous négatifs.
Trichinoscope
Zeiss 1891
AGRÉMENTS D'EXPORTATION
Les entreprises ayant obtenu l’agrément pour l’exportation de produits carnés ont un suivi vétérinaire
régulier. Même si elles exportent très peu de marchandises, voire pas du tout, le vétérinaire contrôle
chaque mois le respect des directives CE.
La vérification porte principalement sur :
Ø les locaux et les marchandises
Ø la marche en avant
Ø la traçabilité des produits d’origine animale
Ø le système HACCP
Ø les analyses microbiologiques des produits
Ø le nettoyage et la désinfection
Ø le contrôle des températures
Ø le contrôle de l’eau potable
Ø les examens médicaux du personnel
Ø la lutte contre les animaux indésirables
Ø la formation du personnel en matière d’hygiène
Ø l’utilisation des marques de salubrité
Ø le plan d’action en cas d’urgence (lors d’analyse défavorable, par exemple).
La législation suisse n’est pas différente de la législation européenne dans son concept de base, mais
le respect de ces procédures est plus contraignant si les contrôles officiels sont intensifs. En outre, la
traçabilité des produits est beaucoup plus rigoureuse, car les numéros de lot d’origine des produits
doivent pouvoir être retrouvés à tous les stades de fabrication. Ceci implique des écritures, des saisies
informatiques, voire la production d’étiquettes à tous les stades de transformation des produits.
En 2002, deux nouvelles entreprises ont reçu l’agrément, mais le contrôle vétérinaire a été confié à
des mandataires externes.