Noël 2015 pour fêter Noël décembre 2015
- En 506, le concile d’Agde en fait une fête d’obligation.
- En 529, l’empereur Justinien en fait un jour chômé.
Ensuite, la pratique romaine est appliquée dans tout l’Empire :
- 461, saint Patrick l’institue en Irlande
- 604, saint Augustin de Canterbury en Angleterre, *
- 615, saint Colomban en Suisse
- 754, saint Boniface en Allemagne
- 865, saint Ansgar dans les pays scandinaves
- 865, saint Cyrille dans les pays slaves
- 997, saint Adalbert en Hongrie
Petit à petit l’imaginaire religieux trouvera dans la Bible, dans les évangiles et surtout dans les
Apocryphes, des éléments qui viennent composer le paysage [légendaire] que nous
connaissons.
En 440, le pape Sixte III décide de célébrer la messe de Noël à minuit, dans une petite
chapelle de Sainte-Marie-Majeure qu’il avait fait construire en forme de grotte.
La pratique des Trois Messes a été imposée par Charlemagne. C’est ainsi que s’est instituée
chez les chrétiens, la coutume de ne pas dormir durant cette nuit de Noël, ce que les païens
pratiquaient depuis des temps immémoriaux!
Le symbolisme de Noël : Lumière-Feu, Crèche, Arbre, Épiphanie
La lumière Noël et le solstice d’hiver se fêtent au moment où le soleil atteint son point le plus
bas sur l’horizon, au moment où les nuits sont les plus longues. La lumière extérieure a
entièrement disparu dans les profondeurs de la Terre. Nous sommes à une saison où la
lumière de l’Eté n’est plus qu’un souvenir et pas encore un espoir.
Cette période est parfaitement adaptée à l’introspection. C’est le moment d’accompagner la
lumière vers l’intérieur de nous-mêmes pour y éclairer les parties obscures dont nous n’avons
pas trop conscience. C’est le moment du petit feu intérieur, celui qui demeure malgré les
tempêtes et le froid extérieur. C’est la fête de la lumière retirée dans les ténèbres.
C’est cette lumière que l’on retrouve dans les bougies du sapin ou sur celles de la couronne de
la déesse Freya nordique. C’est encore ce feu que l’on va retrouver dans le symbolisme de la
bûche de Noël. C’est cette bûche que l’on allumait jadis à minuit, durant la nuit de Noël, et
dont les brandons, était censée protéger la maison durant toute l’année contre l’incendie.
Ceci provient des anciennes traditions celtiques. Ils choisissaient une grosse bûche
enrubannée et décorée par la maîtresse de maison. L’enfant le plus jeune la badigeonnait
d’eau-de-vie. L’aîné l’installait sur un échafaudage de petit bois et de brindilles avant d’y
mettre le feu avec un tison venant de la Saint-Jean d’été précédente. En brûlant, la bûche
restitue la chaleur et la lumière solaire enfouie dans le bois. C’est ainsi que le soleil invaincu
reste présent à la mort du vieux soleil de l'an qui finit.
La crèche est beaucoup plus récente que la fête de Noël qui lui a donné le jour. Les toutes
premières représentations de la Nativité apparaissent en France au IVe siècle. Au musée d’art
chrétien d’Arles se voit un Enfant Jésus couché dans son berceau, avec Marie à ses côtés -
sans Joseph - visité par un berger avec sa houlette, et encadré par un âne et un bœuf. Mais, ce
même motif se retrouve à Rome sur une peinture murale datée de 380.