discographie et articles de presse

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ASSOCIATION AYMÉ KUNC
13, rue Ingres
31000 TOULOUSE
Tél. 05 61 62 99 03
Connaissez-vous
Aymé KUNC ?
(Annexe)
Discographie Aymé KUNC
On trouvera dans cette annexe quelques
commentaires et extraits de la presse spécialisée concernant
les CD de la discographie Aymé Kunc.
-­‐ Œuvres Vocales -­‐ Quatuor à Cordes -­‐ Pastorales -­‐ Festival du Cinquantenaire -­‐ Chant d’Automne --ooo0ooo-
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ASSOCIATION AYMÉ KUNC - 13, rue Ingres - 31000 TOULOUSE - Tél. 05 61 62 99 03
Aymé KUNC
(1877 – 1958)
Discographie Aymé Kunc
Œuvre vocale : Messe de Sainte Cécile
1 C.D. Solstice SOCD 164
Récompenses : 4 Diapasons dans « Diapason »
3 étoiles dans « Le Monde de la Musique »
Quatuors à cordes.
1 C.D. Suoni e Colori SC 253 262
Récompenses : « Recommandé » par « Répertoire »
4 Diapasons dans « Diapason »
3 étoiles dans « Le Monde de la Musique »
Pastorales. Violon et Orchestre symphonique
1 C.D. Suoni e Colori SC 253 402
Récompenses : 5 Diapasons dans « Diapason »
3 étoiles dans « Le Monde de la Musique »
Festival du Cinquantenaire. Légende – Musique de chambre
1 C.D. Suoni e Colori SC 253 462
Récompenses : 3 étoiles dans « La revue Classica»
Chant d’Automne.
1 C.D. Ulrich Hübner
(Nocturne pour Cor d’Aymé Kunc)
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Aymé KUNC - Œuvres vocales
Aymé Kunc, le rival de Ravel
« Mon cher ami, est-ce le Capitole, est-ce le cassoulet qui vous retient à
Toulouse ? Vous me dites que ce sont les orgues, mais qui sait si vous ne
cachez pas quelque arrière-pensée ?
Pourtant le Capitole est bien connu, il n'a plus de mystères pour vous
depuis longtemps; et le cassoulet, dont je ne méconnais ni les mérites ni
l'importance, n'est pas d'une digestion facile pour les estomacs qui, comme
les nôtres, ne connaissent plus les fringales de l'adolescence. »
Ainsi le vieux Camille Saint-Saëns tentait-il, en 1915, de faire revenir à Paris Aymé Kunc. En
vain. Kunc restera à Toulouse jusqu'à sa mort en 1958, indifférent aux sirènes de la renommée,
au point de refuser un poste aussi prestigieux que celui de chef d'orchestre à l'Opéra de Paris...
Vous me direz que Kunc n'est pas un nom toulousain. En effet, on dirait un nom slave (celui
en ce siècle d'un compositeur croate et d'un compositeur tchèque), qui se prononce comme
l'allemand Kunz, nom de deux autres compositeurs... Mais notre Kunc ne se prononce pas ainsi,
car c'est la graphie que donna son père, Dieu sait pourquoi, à son nom qui était Cunq.
Aymé était le dixième enfant d'Aloys Kunc, maître de chapelle de la cathédrale de
Toulouse, où il restaura le plain-chant et la musique religieuse, ce qui lui valut d'être fait
chevalier de l'Eperon d'or par le pape. Aloys composait des messes, sa femme avait étudié
l'orgue avec César Franck : Aymé baignait dans la musique. Dans l'entre-deux-guerres il allait
devenir directeur du conservatoire, dont il fit l'un des meilleurs, et chef d'orchestre réputé (il
donna en première dans la ville rose la Tétralogie et Parsifal).
Mais le compositeur est tombé dans l'oubli. Il est vrai qu'il ne s'était jamais soucié de faire
éditer ses œuvres. L'histoire de la musique ne se souvient de lui que pour remarquer
l'incongruité du Prix de Rome 1902 remporté par ce Kunc alors qu'y concourait Maurice Ravel...
Les disques du Solstice sortent Aymé Kunc de l'oubli en publiant un disque (SOCD 164)
entièrement consacré à ses œuvres, interprétées par le Chœur régional Midi-Pyrénées et le
Groupe vocal de Toulouse dirigés par Alix Bourbon, ainsi que par Yasuko Uyama-Bouvard,
titulaire des orgues de Notre-Dame du Taur.
Il y a là trois motets religieux, trois motets profanes (dont la virtuose et originale Leçon de
solfège), une Fantaisie symphonique pour orgue, et une Messe de sainte Cécile (limitée au
Kyrie et au Sanctus). L'écriture de Kunc s'inscrit dans le courant de ses aînés (Saint-Saëns,
Franck, Fauré, Bruneau, Vierne, etc.) d'une façon qui paraîtrait conventionnelle s'il n'y avait
d'une part des accents qui renvoient à Poulenc (voire à... Janacek), d'autre part et surtout une
indéniable puissance fondée sur une science consommée du contrepoint, et un élan
permanent qui anime le discours, lui donnant une vie profonde et intense.
Kunc n'est certes pas un compositeur majeur, mais il méritait mieux que la simple mention de
l'épisode de 1902. Cet hommage discographique vient opportunément lui donner sa place
dans notre patrimoine.
Hervé Pennven
Extraits de la revue « National hebdo »
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Aymé KUNC - Œuvres vocales (suite)
Extraits de la revue « Musique sacrée
« L’ORGANISTE » N° 251 Janvier 2001
»
Aymé KUNC. ŒUVRES VOCALES.
Chœur régional Midi-Pyrénées, direction Alix Bourbon.
A l'orgue: Yasuko Uyama-Bouvard. Disques Fy & du Solstice. SCCD 164.
Aymé Kunc (1877-1958) Intéresse tout particulièrement les lecteurs de « Musique sacrée » En
effet, il. est le dixième enfant d'Aloys Kunc, fondateur de notre revue (voir n° 200). Ami de
Florent Schmitt, d’André Caplet et de Déodat de Séverac, Aymé Kune semblait promis à une
carrière musicale prestigieuse. Premier Grand Prix de Rome en 1902, Il avait été remarqué par
Saint Saëns qui voyait en lui "le meilleur espoir des jeunes compositeurs français". Le choix qu'il fit
en 1914 de retourner à Toulouse, sa ville natale, l'a certainement privé des contacts parisiens
indispensables à qui veut faire carrière. Sous sa direction, le conservatoire de Toulouse devint
un centre renommé pour sa pédagogie et pour la vie musicale qui en rayonnait.
En 1996, une association s'est créée pour faire connaître les œuvres, principalement vocales,
qu'Aymé Kune composa pour diverses circonstances. On entendra donc sur ce disque la
« Messe de Sainte Cécile » inachevée, elle ne comporte qu'un Kyrie, dont le thème
grégorianisant est traité dans un beau style contrapunctique, et un Sanctus, très développé,
d’une écriture symphonique. La version présentée est un arrangement pour chœur mixte et
orgue. Trois motets (Ave Maria 1 et Il, Ave verum) complètent l’œuvre religieuse, finalement
assez restreinte du compositeur. La Fantaisie symphonique pour orgue, écrite vers 1900,
inachevée elle aussi, fut composée par Aymé Kunc, âgé seulement de 23 ans. Dans le style
symphonique de Franck et Widor, cette pièce sonne magnifiquement sur le Cavaillé-Coll de
Saint-Sernin. Les œuvres profanes comprennent la Leçon de solfège, écrite pour les élèves de
chant du conservatoire, Le plus doux chant, chœur sur des Ballades françaises de Paul Fort, et
Chanson à 4 voix, sur une églogue de Ronsard.
Cette belle musique française de la première moitié du XXe siècle est admirablement servie
par une interprétation très vivante de deux ensembles professionnels, le Chœur régional de
Midi-Pyrénées et le Groupe vocal de Toulouse, dirigés par Alix Bourbon. Voilà encore un C.D
que nous avons plaisir à recommander à nos lecteurs, en raison de ses qualités musicales et
techniques (une excellente prise de son) et des liens qui nous attachent à Toulouse et à la
famille Kunc.
Commande à Association Aymé Kunc, 13 rue Ingres, 31000 Toulouse. Tél: 05 61 62 99 03.
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Aymé KUNC - Œuvres vocales (suite)
Extraits de la revue «
Janvier 2000
Répertoire »
MESSE DE SAINTE CÉCILE. AVE VERUM. AVE VERUM. AVE
MARIA. FANTAISIE SYMPHONIQUE POUR ORGUE. LA
LEÇON DE SOLFEGE.
LE PLUS DOUX CHANT. CHANSON À 4 VOIX.
Nicole Fournié (soprano), Catherne Margulis
(mezzo), Christian Crozès (ténor),Nino
Pavlenichvili et Madeleine Thozet (piano),
Yasuko Uyarna-Bouvard (orgue),
Chœur régional de Midi-Pyrénées et Groupe
Vocal de Toulouse, dir. Alix Bourbon.
Solstice SOCD 164. 1999.
Toulousain de naissance, Aymé Kunc, dont le père fut maître de chapelle de la basilique
Saint-Sernin et dont la mère avait étudié le piano avec Louise Farrenc et l'orgue avec César
Franck, avait sa voie toute tracée dans la musique, si tracée même, qu'ayant parachevé sa
formation au Conservatoire de Paris dans la classe de composition de Charles Lenepveu il
décrocha en 1902 le Grand Prix de Rome au nez et à la barbe de Maurice Ravel... qui n'en put
mais. Après son retour de Rome et un séjour parisien pendant lequel il dirigera l'orchestre de
l'Apollo, il regagnera en 1914 Toulouse, comme directeur du Conservatoire jusqu'en 1944, y
poursuivant parallèlement et jusqu'à sa mort ses activités créatrices de compositeur, de chef
d'orchestre et d'animateur de la vie musicale. Une carrière à la Guy Ropartz, toutes proportions
gardées, auquel précisément il avait succédé en 1949 à l'Académie des Beaux-Arts comme
membre correspondant. Tout cela nous est appris en détail dans la notice rédigée pour ce
disque-anthologie par la plume amie d'Emmanuel Pelaprat. Heureusement d'ailleurs! Car, outre
que ce CD fait cavalier seul au catalogue les dictionnaires et histoires de la musique sont
quasiment muets au sujet d'un musicien que Saint-Saëns tenait pour « le meilleur espoir des
jeunes compositeurs français » et dont - je dois l'avouer -j'ignorais tout jusqu'à présent.
Pour faire court, disons que la musique d'Aymé Kunc, celle du moins que nous entendons ici,
doit beaucoup à la part conformiste de l'enseignement dispensé pour lors dans les classes
d'harmonie, de fugue et de contrepoint du conservatoire. Kunc en connaissait les mécanismes
sur le bout du doigt et les utilisait en très bon artisan, dans des constructions traditionnelles
solidement architecturées, bien écrites, de bon aloi, mais sans grandes surprises. S'il fut ami de
Florent Schmitt et d'André Caplet, il y eut tout de même entre eux et lui la même différence
qu'entre un meuble signé de Boulle et le travail d'un excellent ébéniste, ce petit rien qui creuse
l'écart et qui laisse place à l'étincelle de génie, au-delà de l'indiscutable savoir-faire.
Le meilleur du disque me semble être dans la Fantaisie symphonique pour orgue, œuvre de
jeunesse malheureusement inachevée, mais qui, dans le droit fil de Widor et de Vierne justifie
les promesses dont parlait Saint Saëns, cela d'autant mieux que, sur le grand Cavaillé-Coll de la
cathédrale Saint Sernin, l'organiste Yasuko Uyama Bouvard en donne une interprétation d'un
éclat somptueux illuminée par une prise de son en « atmosphère ». Il faut d'ailleurs souligner tout
ce qu'a d'amicalement chaleureux le travail de tous les participants. Un disque singulier, pour
collectionneur!
Jean Hamon
NOUVEAUTÉ 1er.
60'
stéréo DDD
Malgré les différentes configurations, le résultat est partout, superbe.
Notice ♥♥♥
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Aymé KUNC - Œuvres vocales (suite)
Extraits de la revue
Décembre 1999
« Le Monde de la Musique »
KUNC
Aimé
1877-1958
MESSE DE SAINTE CÉCILE - AVE VERUM - AVE MARIA - FANTAISIE SYMPHONIQUE POUR ORGUE LA LEÇON DE SOLFÈGE - LE PLUS DOUX CHANT - CHANSON À QUATRE VOIX
Nicole Fournié (soprano), Christian Crozes (ténor), Catherine Margulis (mezzo), Nino
Pavlenichvili, Madeleine Thozet (pianos), Yasuko Uyama-Bouvard (orgue),
Chœur régional Midi-Pyrénées, Groupe vocal de Toulouse, Alix Bourbon (direction)
1 CD Solstice SOCD 164
Texte de présentation en français - Enregistré en 1999 - Minutage : 1 h
DDD
Prix de Rome en 1902, Aimé Kunc était promis à une brillante carrière. il préféra, dès 1914,
revenir dans sa ville natale, Toulouse, pour y diriger le conservatoire. Il occupera cette fonction
jusqu'en 1944, ayant décliné en 1928 la proposition de Jacques Rouché de devenir chef
d'orchestre à l'Opéra de Paris.
Efficacité (car il joua un rôle important dans la vie musicale de Toulouse) et modestie allaient
de pair chez ce musicien injustement oublié. On peut aujourd'hui redécouvrir, grâce au disque,
sa Messe de sainte Cécile créée en 1923. Ecrite pour un orchestre d'harmonie et un chœur
d'hommes, elle est enregistrée dans sa version pour orgue, ce qui n'en dénature ni l'esprit ai la
couleur, car les vents ont été traités par Aimé Kunc comme un orgue, lequel est ici le CavailléColl de l'église toulousaine du Gesu.
La tradition classique qui est celle de ce compositeur se retrouve dans la Fantaisie
symphonique pour orgues, dans les motets et dans les œuvres chorales, Le plus doux chant, sur
un poème de Paul Fort, et la chanson pastorale Doux est le Rossignol sur des vers de
Ronsard.Quant à la Leçon de solfège, elle a été écrite en 1915 pour les élèves de chant du
Conservatoire de Toulouse
C'est une merveille de science et de fantaisie qui révèle une autre facette du caractère
d’Aymé Kunc.
Les interprètes qui se sont attachés à faire revivre les œuvres du musicien y ont mis le meilleur
de leur talent. Ce disque a tout pour séduire en même temps qu’il nous rappelle de quelles
richesses, en province comme à Paris, était pourvue la musique française du siècle qui
s’achève.
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Aymé KUNC - Œuvres vocales (suite)
Extraits de la revue
Décembre 1999
« Diapason»
Aymé KUNC
1877-1958
« Œuvres vocales ».
Ave Maria 1 et Il (a). Messe de Sainte Cécile (b). Ave Verum (c). Fantaisie symphonique pour
orgue (d). La Leçon de solfège (e). Le plus doux chant (f). Chanson à 4 voix (g).
Nicole Fournié (soprano) (b, c), Catherine Margulis (mezzo-soprano) (b), Christian Crozes (ténor)
(a, b), Nino Pavlenichvili et Madeleine Thozet (Piano (c, g) Yasuko Uyama -Bouvard (orgue) (a à
d) Chœur régional Midi Pyrénées (à, b, c), Groupe vocal de Toulouse (a, f, g), Alix Bourbon.
Solstice SOCD 164
(CD - 109 F). Ø 1999.
TT - 1 h 00'42".
Texte de présentation bilingue.
Texte des œuvres en langue originale et traduction bilingue.
TECHNIQUE : 6,5 Enregistrements correctement construits, avec une réserve sur l’homogénéité
sur (e, f, g). l’intelligibilité est souvent en défaut.
Camille Saint-Saéns voyait en lui «le meilleur espoir des compositeurs français » de son
époque. Aymé Kunc, pourtant n'eut jamais la gloire qu'on lui avait promise, préférant aux
mondanités de la vie parisienne la simplicité anonyme de sa ville natale, Toulouse. De fait,
quoiqu'il eût obtenu le fameux prix de Rome de composition en 1902 (aux dépens de Maurice
Ravel !), Aymé Kunc fut peu édité, globalement peu joué, et dut se satisfaire de la
reconnaissance qu'on lui offrit en tant que chef d'orchestre reconnu et directeur de
conservatoire respecté. Ce disque vient prouver que le compositeur - dont on découvre ici, en
première mondiale, quelques œuvres vocales ainsi qu'une Fantaisie symphonique pour orgue
qui n'est pas sans rappeler César Franck et Charles-Marie Widor -, ne mérite pas une telle
ingratitude. Bien servies par des interprètes locaux dont l'énergie et la ferveur compensent
largement les quelques défauts techniques (léger manque de soutien du Chœur régional,
timbre général des voix un peu pâle), ces quelques pièces révèlent de la part d'Aymé Kunc,
une belle maîtrise du contrepoint et l’instrument vocal.
Certes, la littérature sacrée du compositeur toulousain semble parfois s'égarer dans une
architecture inutilement complexe Mais le charme poétique et sensuel de ses chansons
profanes, composées sur des textes de qualité (Paul Fort, Ronsard), fait mouche. Et la récréative
Leçon de solfège, qui fut son œuvre la plus souvent interprétée, apparaît comme un heureux
moment de pur divertissement.
Benoît Fauchet
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Aymé KUNC - Quatuors à cordes n° 1 et 2
Extraits de la revue « Répertoire
N° 148 – Juillet / Août 2001
»
QUATUORS À CORDES N" 1 ET 2.
Membres de l'Ensemble Ricercata de Paris
(Quatuor Gaudeamus).
Suoni e Colori SC 253 262 (M10). 2000.
NOUVEAUTÉ 1er
75’
Stéréo DDD
Belle prise de son, très naturelle.
Notice ♥♥
Prix de Rome en 1902, le Toulousain Aymé Kunc composa avant la Première
Guerre mondiale dans tous les genres - on rapproche alors son style de ceux de
Saint-Saëns et Borodine.
C'est sur le tard qu'il retrouva le temps d'écrire de la musique, après trente années de
direction du conservatoire de sa ville natale, poste pour lequel il sacrifia véritablement son
talent de compositeur.
Rédigés en quelque sorte pour occuper sa retraite, les deux quatuors à cordes datent
respectivement de 1945-46 pour le premier et des années 1948 à 1952 pour le second (il
faudrait enregistrer aussi un très beau 2e Quintette à vents composé simultanément ... ).
D'une extraordinaire tenue, profondément émouvantes (le dernier mouvement du 2e!), ces
deux partitions sont absolument à découvrir. Bien plus concises que la plupart des équivalents
contemporains (je pense au beau mais très long 2e Quatuor de Roger-Ducasse (1953), ou à
celui de Florent Schmitt ... ), elles constituent un modèle d'équilibre presque classique, qui
rappelle aussi par l'esprit la manière noire d'un Lekeu. L’austère 1er Quatuor évoque un peu la
manière grave dont usèrent Franck ou Fauré pour écrire (tout aussi tardivement que Kunc) leur
unique quatuor. Quant au 2e Quatuor, il peut être qualifié de chef-d'œuvre : merveille
d'écriture, inspiration véritable, fourmillement de détails d'une infinie subtilité.
Les deux équipes constituées par des membres de l'Ensemble Ricercata de Paris sont
parfaites pour défendre cet art tendu, souvent sombre, tout empli de ce charme noué à la
nostalgie qui caractérise si souvent la musique de chambre française des débuts du XXe siècle.
À certains (toujours les mêmes ... ) de hausser les épaules et de parler d'anachronisme, puisqu'à
la même époque Boulez et Schaeffer, sévissaient déjà! En ce qui me concerne, l'honnêteté du
sentiment exprimé et l'excellente maîtrise de la forme suffisent ici à mon bonheur.
Philippe Simon
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Aymé KUNC - Quatuors à cordes n° 1 et 2 (suite)
Extraits de la revue
Juillet 2001
« Le Monde de la Musique »
KUNC
Aymé
1877-1958
óóó
QUATUORS À CORDES N° 1 (A) ET 2 (B)
Ensemble Ricercata de Paris (a), Quatuor Gaudeamus (b)
1 CD Suoni e Colori SC 253262 (distribué par M 10)
Texte de présentation en français - Enregistré en 2000 - Minutage 1 h 16' DDD
Fils d'Aloys Kunc, maître de chapelle à la cathédrale d'Auch puis à celle de Toulouse (1870),
Aymé Kunc fut le dixième enfant d'une famille qui en comptait douze. Sa mère, ancienne
élève de César Franck et de Louise Farrenc, lui enseigna le piano avant qu'il ne rejoigne la
maîtrise de la cathédrale de Toulouse. Il poursuivit ses études au Conservatoire de Paris, avant
d'obtenir en 1902 le Grand prix de la Villa Médicis. De retour dans sa ville natale, il dirigea le
conservatoire jusqu'en 1944. Il composa des cantates, des choeurs, des pièces symphoniques,
des mélodies et deux quatuors à cordes. De son vivant, on ne trouve qu'une partition éditée,
une Romance pour violon et piano, en 1927 (Editions Lemoine).
A la retraite de l'enseignement, il est sollicité par un quatuor amateur fondé par le fourreur
toulousain Edouard Kopetzki (également violoniste), qui crée son Premier Quatuor à cordes en
1947; deux ans plus tard, la partition est reprise à Paris, à la Société nationale, par le Quatuor
Quattocchi. Malgré l'âge de son auteur et certaines longueurs, c'est une oeuvre plutôt vive qui
laisse une impression de grande plénitude, bien restituée par les musiciens (non nommés) de
l'Ensemble Ricercata de Paris. La matière musicale du Deuxième Quatuor (1948-52) est plus
touffue et dénote un certain intérêt pour des architectures savantes, à l'image du premier
mouvement « Animé et énergique », ce que confirme l'interprétation fougueuse du jeune
Quatuor Gaudeamus.
Franck Mallet
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Aymé KUNC - Quatuors à cordes n° 1 et 2 (suite)
Extraits de la revue « Musique sacrée
« L’ORGANISTE « N° 254 – Octobre 2001
»
Ayrné KUNC. Quatuors à cordes. Ensemble Ricercata. Quatuor Gaudeamus. Paris.
Il n'est pas habituel dans cette revue de recenser de la musique de chambre. Nous. faisons
exception aujourd'hui en raison de la qualité du compositeur, qui est le fils d’Aloys Kunc,
fondateur de la revue « Musique sacré ». Aymé Kunc, ami d'André Caplet et de Florent Schmitt.
est demeuré un provincial: ses fonctions de directeur du Conservatoire de Toulouse, sa ville
natale, l’ont absorbé jusqu'à sa retraite. À ce moment-là, il disposa enfin du temps nécessaire
et de la liberté intérieure pour se consacrer à la composition, en dehors de tout impératif
pédagogique. Et c'est vers la musique de chambre et le quatuor à cordes qu'il se tourne en
1945.
Le 1er quatuor en soi mineur comprend quatre mouvements : Lent, assez vif et décidé.
Modéré.
Scherzando vif et léger. Modéré vif et léger, très vite. Le 2e quatuor en la mineur (1948-1952)
est à trois mouvements : Animé et énergique. Scherzando très animé. Lent et expressif, puis
modérément animé.
Le quatuor Gaudeamus interprète avec ferveur cette musique qui s'inscrit dans l'héritage de
Franck sans servilité, avec une marque personnelle d'une grande beauté. Les amoureux de la
musique française et 1es passionnés du quatuor, forme inégalée du discours musical, ne seront
pas déçus par ce disque.
Commande à Ass. A. Kunc, 13 rue Ingres, 31000 Toulouse (Té1. 05 61 62 99 03), ou 34 av.
Raymond Croland 92260 Fontenay-aux-Roses.
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Extraits de la revue «
Juillet 2001
Diapason »
AYMÉ KUNC
1877-1958
Quatuors n° 1 en soi mineur et 2 en la mineur. Ensemble Ricercata de Paris, Quatuor
Gaudeamus.
ó Suoni e Colori SC 253262, distr. M 10 (CD : 158 F). Ø 2000. TT : 1 h 15'36". Notice en français et
anglais.
TECHNIQUE : 5,5/10
DDD
Dans ces deux quatuors écrits à la fin de sa vie, Aymé Kunc, ancien grand prix de Rome et
directeur du conservatoire de Toulouse, montre un goût prononcé pour le postromantisme au
lyrisme sombre. Ces pages véhémentes auxquelles on donnerait facilement cinquante années
de moins, dévoilent des influences multiples qui remontent à Brahms et à Franck, et présentent
même certaines caractéristiques qui, toutes proportions gardées, pourraient évoquer La Nuit
transfigurée. Les interprétations brûlantes du Quatuor Gaudeamus et de l'Ensemble Ricercata
les révèlent pour ce qu'elles sont : des pièces un peu sèches et passionnément anachroniques.
J.B.
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Aymé KUNC - Pastorales
Extrait de la revue « Diapason »
N° 544 Février 2007
ALEXANDRE TANSMAN
1897-1986
Y Y Y Y Y Concerto pour violon.
DEBUSSY : Rhapsodie n° 1 pour clarinette et orchestre
(a).
KUNC : Pastorales (b).
Alexandre Brussilovsky (violon),
Philippe Cupper (clarinette),
Orchestre symphonique dEtat, Vladimir Ponkin (a),
Orchestre symphonique de Moscou, Vladimir Ziva (b),
Suoni e Colori SC253402,
distr. Intégral (CD : 22,76 e).
Ø 2001 à 2004 TT : 53'.
TECHNIQUE : 6,5/10
DDD
La musique de chambre de Kunc montre un amoureux de la grande forme. Les Pastorales
s’écartent pourtant de toute tentation scolastique, elles sont des poèmes évocateurs et font
penser à l'écriture irréelle à force de sensualité qu'utilisait dans les mêmes années le Respighi
des cantates pour voix et orchestre, La sensitiva et autre Aretusa. Brussilovsky y chante en
sourdine, conteur tendre, poète, avant de délier son archet dans la saltarelle finale : les
savoureuses Danses en rond.
Il faut de tout autres qualités pour le concerto assez diabolique que Tansman écrivit en 1937,
à l'orée de sa rayonnante quarantaine, Le Moderato qui ouvre l'oeuvre cite la fin de l'Adagio
initial de la Symphonie n° 4, contemporaine : signature angoissée, aux incertitudes tonales
récurrentes que le violon coupera net - début inhabituel pour un concerto qui rapidement
réintègre le giron du postromantisme avec ses quatre mouvements classiques et son écriture
solistique emplie de formules virtuoses. Les mouvements intermédiaires seront plus décidément
modernistes, surtout le Presto où éclate une suractivité haletante. Là encore, le violoniste
chante à tue-tête les motifs éloquents où le lyrisme se voit toujours contrebalancé par
l'utilisation de mètres plus anguleux, hérités de la musique populaire polonaise. La partition est
un vrai casse-tête de virtuosité, qui culmine dans un finale « alla zingaresca » tourbillonnant, où
l'on ne prendra jamais en faute le violoniste russe.
Cette version captée dans la fièvre du concert supplante la lecture plus prudente de Beata
Halska (Olympia, indisponible).
En complément, Philippe Cuper donne une nostalgie trop univoque à ia Rhapsodie de
Debussy. Une autre partition de Tansman, son bref Concerto pour clarinette écrit pour Cahuzac
par exemple, aurait mieux fait l'affaire,
Jean-Charles Hoffelé
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Aymé KUNC – Festival du Cinquantenaire
Légende – Musique de chambre
The Classical Music Network
07/28/2009
Aymé Kunc: Sonate pour violon et piano – Légende pour alto et piano – Pièce pour alto
et piano – Quatre pièces pour flûte et orchestre de chambre – Simples chansons pour
piano et orchestre de chambre
Clara Cernat (violon, alto), Thierry Huillet (piano), Sandrine Tilly (flûte), Thérèse Dussaut
(piano), Orchestre de chambre de Toulouse, Gilles Colliard (direction)
Enregistré en public à l’Auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines, Toulouse (13 février et 29 avril
2008) – 75’17
suoniecolori SC253462 (distribué par Intégral)
Connaissez-vous Aymé Kunc (1877-1958) ? Né et mort à Toulouse, il ne se sera guère fait
connaître en dehors de la Ville Rose dont il dirigea le Conservatoire de 1914 à 1944 et où il
exerça une activité de chef d’orchestre. A l’époque, il n’était pas facile, pour un compositeur
français, d’acquérir une notoriété internationale en restant éloigné de Paris et en se souciant
aussi peu de la diffusion de ses œuvres. Aymé Kunc, à ne pas confondre avec son frère Pierre,
bien connu des organistes, se forma néanmoins au Conservatoire de la capitale où il fréquenta
Dupont, Ladmirault, Laparra, Roger-Ducasse et surtout Ravel. Il a eu plus de chance que ce
dernier dans la mesure où sa cantate Alcyone lui a permis de séjourner à la Villa Médicis.
L’année dernière, à l’occasion des cinquante ans de sa disparition, une série de manifestations
fut organisée (concerts, conférences, expositions) dont cette publication, dotée d’une notice
complète (en français et en anglais), constitue le reflet.
La Sonate pour violon et piano (1895) date des études parisiennes: interprétée avec conviction
par Clara Cernat et Thierry Huillet, elle dénote nettement l’influence de Franck et de Fauré. Si
elle accuse quelques maladresses, cette œuvre remarquable, débordant de notes et de lyrisme
témoigne d’un solide métier. La Légende pour alto et piano (1931) ne manque pas de souffle
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ASSOCIATION AYMÉ KUNC - 13, rue Ingres - 31000 TOULOUSE - Tél. 05 61 62 99 03
non plus. Au départ écrite pour quatuor à cordes, elle a été adaptée pour alto et orchestre puis
alto et piano, réduction de la version précédente – à la fin de sa vie, Kunc révisait nombre de
ses partitions. Une brève page sobrement intitulée Pièce (1916), également pour alto et piano,
constitue un morceau de concours dans le style fauréen.
Le reste du programme permet de découvrir deux œuvres pour soliste et orchestre de chambre.
La curieuse partie de piano de Simples chansons (1900), défendue par Thérèse Dussaut
accompagnée par l’Orchestre de chambre de Toulouse, se caractérise par une rythmique et
une allure incertaines. Au départ conçues comme épreuve de déchiffrage (1916 et 1921),
développées une vingtaine d’années plus tard, les Quatre pièces pour flûte et orchestre de
chambre (avec Sandrine Tilly) montrent davantage de logique interne. Elles résument l’art
d’Aymé Kunc, fait de charme, de finesse et de clarté, des vertus, somme toute, bien françaises.
Ce disque, qui révèle un compositeur habile, devrait susciter l’intérêt des inconditionnels de la
musique française de la première moitié du siècle dernier ainsi que des infatigables curieux,
d’autant plus que la réalisation instrumentale n’appelle aucune réserve majeure.
Sébastien Foucart
CLASSICA – n° 115 septembre 2009
Aymé
Kunc
(1877 - 1958)
****
Sonate pour violon et piano. Légende pour alto et
piano. Pièce pour alto et piano. Quatre pièces pour
flûte et orchestre de chambre. Simples chansons
pour piano et orchestre de chambre.
Clara Cernat (violon, alto), Thierry Huillet (piano),
Sandrine Tilly (flûte), Thérèse Dussaut (piano),
Orchestre de chambre de Toulouse, dir. Gilles
Colliard
Suoni a colori SC253462
(intégral). 2008. 75'
Nouveauté 1º
Prise de son très naturelle.
Aymé Kunc fait partie de ces compositeurs que leur vie professionnelle a tenus loin de Paris, et
dont le renom a souffert de cet éloignement. Toulousain de naissance, il resta fidèle à sa ville,
dirigea le Conservatoire pendant trente ans, et en fit une école de premier plan. Il dirigea de
nombreux concerts, promut de nouveaux compositeurs, produisant au Capitole une célèbre
Tétralogie. Sa musique nous donne l'idée de ce qu’aurait pu être le style français si Debussy
n'avait pas existé. D'une certaine manière, on peut considérer Kunc, au moins dans sa jeunesse,
comme un successeur de Saint-Saëns. Comme lui, il a le goût des formes claires et des solides
architectures, avec cependant un peu plus de mystère et de poésie intime, un aspect qu’il
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développera avec le temps. A l'occasion du cinquantenaire de sa mort, d'excellents musiciens
toulousains ont produit cette anthologie. On y trouve une Sonate pour violon et piano (1895)
absolument remarquable qui devrait rester au répertoire, tant elle dénote un tempérament
équilibré et une généreuse inspiration; une émouvante Légende (1931) et une Pièce pour alto
et piano (1916). Enfin, Quatre pièces pour flûte et orchestre, qui partagent avec les Simples
chansons pour piano et orchestre de chambre un charme poétique très délicat.
Les interprètes sont tous de qualité mais l'on notera le grand talent de Clara Cernat, violoniste
et altiste, professeur au Conservatoire de Toulouse, qui sert fort bien le charismatique ancien
directeur de son établissement.
Jacques Bonnaure
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