Date : 18 Novembre 2015 Prépa Scientifique, paramédical -MAESTRIS BIOLOGIE Sujet d’examen - SE5 Durée : 2 heures Partie 1 : Définitions - 4 points Donner la définition des termes suivants. Incidence, prévalence, glande endocrine, glande exocrine, proto-oncogène, oncogène, anti-oncogène, métastase, morbidité, mortalité, granulocyte, complément. Partie 2 : Réponses courtes - 3 points Répondre par une phrase aux questions suivantes (en utilisant le vocabulaire scientifique adapté). A. En quoi la protéine CFTR est-elle impliquée dans l’apparition des troubles de la mucoviscidose ? B. Citer trois facteurs cancérogènes et trois thérapies applicables pour le cancer. C. Qu’est-ce qu’une aneuploïdie ? D. Quelles sont les cellules impliquées dans la RINS ? E. Qu’est-ce que le phénomène d’opsonisation ? F. En quoi LB et LT diffèrent-ils ? Partie 3 : Réponses développées - 3 points Répondre aux questions suivantes de manière la plus concise possible, ne dépassant pas un texte d’une dizaine de lignes (en utilisant le vocabulaire scientifique adapté). A. Quelles sont les conditions endogènes et exogènes à réunir pour qu’une cellule développe un phénotype pathogène de type cancéreux ? B. Quel(s) traitement(s) curatif(s) (ou préventifs) proposer à un patient drépanocytaire pour améliorer son quotidien ? C. Quelles sont les différentes étapes de la RIS lorsqu’un antigène de type bactérien infecte notre organisme ? Partie 4 : Schéma de synthèse - 3 points Le schéma devra comprendre un titre, des légendes, être réalisé au crayon à papier de manière propre et claire. bac S SVT 2005 Polynésie 2.1 16/11/2015 10:15 La phagocytose d’un agent étranger par un polynucléaire de type macrophage. bac S 2005 Polynésie 2.1 : (3 points) Immunologie PartiePartie 5 : Exercices courts - 3 points A. Montrez, à partir des résultats expérimentaux présentés dans le document : - que des lymphocytes spécifiques d'un antigène existent avant tout contact avec cet antigène; - comment une modification de l'environnement antigénique modifie le phénotype immunitaire d'un animal. document Un antigène Ag 1 est mélangé à de la gélatine dans une boîte de Pétri (a). On ajoute ensuite dans cette boîte 108 lymphocytes extraits de la rate d'un animal n'ayant jamais été au contact de cet antigène. Après un certain temps, on procède à un rinçage de la boîte. On constate alors que la plupart des lymphocytes sont éliminés, seuls quelques-uns sont retenus à la surface de la gélatine. Après fusion douce de la gélatine, les lymphocytes retenus sont libérés et cultivés individuellement dans des microchambres (b). Dans chaque microchambre, on introduit un antigène différent (modification de l'environnement antigénique). Après quelques jours de culture, on procède à un comptage des cellules. Un antigène Ag 1 est mélangé à de la gélatine dans une boîte de Pétri (a). On ajoute ensuite dans cette boîte 108 lymphocytes extraits de la rate d'un animal n'ayant jamais été au contact de cet antigène. Après un certain temps, on procède à un rinçage de la boîte. On constate alors que la plupart des lymphocytes sont éliminés, seuls quelques-uns sont retenus à la surface de la gélatine. Après fusion douce de la gélatine, les lymphocytes retenus sont libérés et cultivés individuellement dans des microchambres (b). Dans chaque microchambre, on introduit un antigène différent (modification de l'environnement antigénique). Après quelques jours de culture, on procède à un comptage des cellules. bac S SVT 2006 Antilles : Martinique, Guadeloupe; Guyane - partie 2.1 16/11/2015 10:16 BacB. S 2006 Antilles Partie 2.1 : (3 points) Immunologie On cherche à expliquer la résistance de certains individus au Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH). http://didac.free.fr/bac/ts05polynesie/doc2.htm Page 1 sur 1 A partir des informations apportées par l'étude du document, proposez une explication à la résistance au VIH présentée par ces individus. document de référence : trois étapes de l'entrée du VIH dans une cellule cible, le lymphocyte gp41 et gp120 sont des protéines virales CD4 et CCR5 sont des protéines de la membrane lymphocytaire. Document simplifié d'après le site internet : www.snv.jussieu.fr/vie document simplifié d'après le site : www.snv.jussieu.fr/vie. document : Une équipe de chercheurs français a découvert une mutation du gène CCR5 codant pour une protéine du même nom, chez un homme resté séronégatif malgré de fréquents contacts avec le VIH. Cette mutation, notée DCCR5, correspond à une délétion qui aboutit à la synthèse d'une protéine anormale. document simplifié d'après le site : www.snv.jussieu.fr/vie. document : Une équipe de chercheurs français a découvert une mutation du gène CCR5 codant pour une protéine du même nom, chez un homme resté séronégatif malgré de fréquents contacts avec le VIH. Cette mutation, notée DCCR5, correspond à une délétion qui aboutit à la synthèse d'une protéine anormale. Une étude génétique est réalisée sur une population en contact avec le VIH. Elle permet de comparer la répartition des génotypes d'individus infectés ou non. bac S SVT 2004 Amérique du nord 2.2 bac S 2004 Amérique du nord Nombre d'individus Séropositifs Séronégatifs Total 1343 657 2000 Homozygotes CCR5//CCR5 1142 545 1687 Hétérozygotes CCR5//DCCR5 201 92 293 Homozygotes DCCR5//DCCR5 0 20 20 16/11/2015 10:15 d'après 1997. Pour la science, octobre. Partie 2.1 : (4 points) Immunologie C. A partir des seules informations extraites du document : - déterminez la cause de la mort ou de la survie des cobayes A, B, C, D, E et F - indiquez comment la vaccination par le BCG a modifié le phénotype immunitaire du cobaye B. document : expériences réalisées avec des cobayes A, B, C, D, E et F de même souche Le bacille de Koch (BK) est la bactérie responsable de la tuberculose. Le bacille de Calmette et Guérin (BCG) est le bacille de Koch Page 1 sur 1 pathogène. ac S SVT 2004 Amérique du nord 2.2 16/11/2015 10:15 http://didac.free.fr/bac/ts06antilles/doc2.htm atténué, c'est-à-dire rendu non Partie 6 : QCM - 4 points 1. Cancers et agents mutagènes : a. Les cancers sont souvent secondaires à l’accumulation de mutations b. Le risque relatif de cancer du poumon est indépendant de la consommation tabagique chez la femme c. Le risque relatif de cancer du poumon est indépendant de la consommation tabagique chez l’homme d. L’incidence du cancer du poumon est en recul chez les hommes et les femmes e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 2. Les antibiotiques : a. Ils sont efficaces contre les bactéries et les virus b. Un usage abusif des antibiotiques favorise les résistances bactériennes c. La pénicilline est le premier antibiotique découvert d. Suite à une mutation, une bactérie peut devenir résistante à un antibiotique e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 3. Le cancer du col de l’utérus : a. Il est fréquemment associé à une infection par HPV b. La réalisation régulière de frottis du col de l’utérus permet le dépistage des lésions précancéreuses c. Une vaccination préventive chez la jeune fille peut réduire le risque d’infection et la fréquence des cancers du col de l’utérus d. Après guérison du cancer du col de l’utérus, la stérilité est systématique e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 4. La mucoviscidose : a. Est une maladie génétique qui affecte exclusivement les poumons b. Dans la mucoviscidose, le poumon est le siège d’infections bactériennes fréquentes c. Les malades sont homozygotes pour l’allèle muté d. Il n’existe pas de technique de dépistage e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 5. Le système immunitaire et le virus du SIDA : a. Une fois dans la cellule, l’ARN viral agit directement dur le génome de la cellule cible b. Les cellules cibles du VIH expriment la molécule CD6 qui joue le rôle de récepteur pour le VIH c. La phase asymptomatique après la primo-infection est toujours courte d. L’information génétique du virus du SIDA se présente sous la forme d’une molécule d’ADN e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 6. Les anticorps : a. Ne sont pas des immunoglobulines b. Ils possèdent une structure tridimensionnelle complexe constituée de 6 chaînes polypeptidiques c. Dans l’organisme, les macrophages sont responsables de la production des anticorps d. Les anticorps possèdent un seul site de fixation antigénique e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 7. Transmission et conséquences du virus du SIDA : a. Le SIDA est une maladie infectieuse causée par le virus VIH de l’immunodéficience humaine b. Le virus se reproduit dans le plasma des sujets infectés c. La fréquence de la maladie augmente dans les populations hétérosexuelles d. Pendant la phase asymptomatique de l’infection, le VIH ne se multiplie pas dans l’organisme e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 8. Un virus : a. Est un parasite extracellulaire obligatoire b. Mesure de l’ordre de 0,1 nm c. Mesure de l’ordre de 0,1 micron d. N’est composé que d’acides nucléiques e. Dont le matériel génétique est de l’ARN est un rétrovirus 9. Un épitoge antigénique : a. Est un marqueur membranaire du soi b. Est un élément susceptible d’être reconnu par l’ensemble des lymphocytes T4 et des lymphocytes c. Peut être un fragment d’antigène présenté par une cellule phagocytaire d. Peut être une molécule se fixant sur chaque extrémité variable des immunoglobulines e. Peut être un fragment de protéine de la membrane d’un virus 10. Les lymphocytes T4 : a. Sont porteurs de récepteurs membranaires spécifiques b. Sont destinés à devenir des cellules cytotoxiques c. Servent à la coopération cellulaire entre les cellules d. Sont les principales cibles du SIDA e. Sont toutes des cellules à mémoire 11. Les lymphocytes B : a. Ont pour récepteurs du non soi des gammaglobulines b. Sont capables de reconnaître directement le non soi c. Se transforment en plasmocytes dans les organes lymphoïdes secondaires d. Sont à l’origine d’anticorps spécifiques e. Sont les cellules cibles du VIH 12. Le complexe immun : a. Peut se former lors d’une réaction immunitaire acquise à médiation cellulaire b. Engendre immédiatement la destruction de l’élément étranger à l’organisme c. Nécessite l’intervention, à un moment donné, de LT4 d. Permet l’activation des LT4 e. Facilité la phagocytose des éléments étrangers par les macrophages 13. Les cellules de l’immunité acquise : a. Sont stimulées par des messagers chimiques lors des réponses immunitaires b. Coopèrent avec les macrophages c. Sont toutes des lymphocytes d. Reconnaissent les antigènes par des récepteurs membranaires non spécifiques e. Produisent toutes des anticorps 14. Si on injecte à 15 jours d’intervalle à une souris de l’anatoxine tétanique puis de la toxine tétanique, cette souris ne meurt pas : a. Elle a donc été vaccinée par l’anatoxine b. Elle ne peut plus à très long terme contracter le tétanos c. Elle a donc une immunité innée contre le tétanos d. Elle est donc maintenant capable de résister à la toxine diphtérique également e. Donc l’anatoxine a des propriétés antigéniques 15. La maturation des pré-lymphocytes T : a. Se fait dans la moelle osseuse b. Est une sélection des pré-lymphocytes T tolérant le soi c. Permet la sélection des lymphocytes T8 cytotoxiques d. Peut être à l’origine de maladies auto-immunes e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte 16. Anticorps et VIH a. Un anticorps est une protéine capable de se lier spécifiquement à un antigène b. Un anticorps est formé de deux chaînes polypeptidiques, une chaîne lourde (H) et une chaîne légère (L) c. La chaîne lourde d’une immunoglobuline est constante (et donc identique d’un anticorps à l’autre) alors que la chaîne légère est variable. d. Le résultat d’une liaison entre des anticorps et des antigènes solubles est la formation de complexes immuns insolubles qui précipitent. e. La détection d’un antigène par un lymphocyte B déclenche une sécrétion immédiate d’anticorps par ce lymphocyte.