
12 «Des « Vieilles Charrues » à la démarche technopolitaine. Comment le Centre Ouest Bretagne échappe-
t-il à un développement conventionnel ? », Conférence devant les élus du pays du Centre Ouest Bretagne, à
l’occasion de la journée annuelle de formation, Rostrenen, 19 octobre 2011.
Résumé : Le centre Ouest Bretagne a une longue tradition de résistance au déclin annoncé. La conférence,
prononcée devant les élus du territoire comprend trois parties : un résumé des statistiques et des images
habituelles du territoires, confortant l’idée d’un déclin ; le relevé de tendances plus positives, traduisant un
possible retournement en cours ; enfin, la dernière partie tente d’expliquer les raisons possibles de ces
retournements et de donner sens, dans une lecture économique et historique, aux démarches nombreuses qui
ont animé le territoire depuis près de 50 ans.
13 « Le Patrimoine mondial est-il un mirage économique ? Les enjeux contrastés du développement
touristique », Revue Téoros (2011, vol. 30, n° 2, p. 6-16), Université du Québec à Montréal.
Résumé : La liste du patrimoine mondial de l’UNESCO est réputé reposer sur des principes d’universalité.
Mais ses contempteurs observent que la multiplication des sites inscrits par l’organisation internationale, puis
l’élargissement des critères d’inscription, s’accompagnent d’une spécialisation de plus en plus forte vers le
tourisme. Bien que le phénomène touristique semble prendre une place croissante dans les préoccupations
patrimoniales, il reste insuffisant pour expliquer l’inflation patrimoniale dans laquelle l’UNESCO a pris sa
part. La complexité de la dimension patrimoniale ne saurait se réduire à une préoccupation économique,
même si les questions de mise en valeur et d’utilisation du patrimoine restent plus que jamais posées.
14 « Pourquoi faut-il sauver Venise des eaux ? Pourquoi faut-il rendre au Mont-Saint-Michel son
insularité ? Panser le passé comme un présent pour demain », Actes du second colloque fédérateur de
l’Institut des Sciences de l’Homme de la Société « Penser le présent comme un passé pour demain », Brest, 15
et 16 décembre 2010.
Résumé : Pourquoi faut-il sauver Venise des eaux ou le Mont-Saint-Michel de l’ensablement ? Les possibilités
de controverse sur un tel sujet ne manquent pas. Leurs évitements impliquent de trouver un arbitrage sur la
place de la nature à la fois revendiquée et dépassée. Mais il faut aussi envisager le bon équilibre entre les
mises en valeur économique et la conservation, autrement dit entre exploitation et sanctuarisation, démarches
souvent hâtivement résumées par le développement d’un tourisme de masse, dans le premier cas, et la
préservation d’un héritage culturel et d’une authenticité par une sévère protection, dans le second cas. Tant
pour l’exemple de Venise que pour celui du Mont-Saint-Michel, il devient essentiel d’interroger les raisons qui
conduisent à un apparent mais fragile consensus pour passer à l’action.
15 « Des Vieilles Charrues à l’écopôle écoconstruction, comment Carhaix tente d’échapper à l’économie
résidentielle ? », Colloque international « Villes petites et moyennes, un regard renouvelé ». Tours, 9 et 10
décembre 2010.
Résumé : Proches de grandes villes bretonnes (Quimper, Brest, Lorient, Saint-Brieuc), Carhaix-Plouguer
cherche son destin. Elle s’est d’abord inventé un territoire : le centre Ouest Bretagne. Elle multiplie depuis les
initiatives de structuration et d’animation, depuis le festival des Vieilles Charrues, dont la place dépasse
largement celle d’une fête annuelle, jusqu’à la mise en œuvre d’une démarche technopolitaine sur
l’écoconstruction. La communication est un éclairage porté sur les différentes initiatives qui ont été menées et
son espace d’influence à partir du croisement d’une analyse historique et d’une analyse économique et
politique qui a pour but de mieux cerner les enjeux, les attentes et les stratégies, dans un contexte
contemporain qui promet un avenir difficile. Il s’agit de comprendre l’originalité d’une démarche, en évoquant
les moyens mis en œuvres, les motivations, mais aussi les résultats observés.
16 « Le savant, l’ingénieur et le marchand. Une fable contemporaine sur la gestion patrimoniale », Actes du
colloque « Villes et territoires réversibles », Cerisy-la-Salle, du 20 au 27 septembre 2010, sous la direction de
Franck Scherrer et Martin Vanier. Paru en 2013.
Résumé : Le projet de gestion patrimoniale du Mont-Saint-Michel a mis plus de trente ans à devenir réalité.
De nombreux conflits ont émaillé le processus de décision, portés par les acteurs qui portaient, à un titre ou un
autre, une appropriation du territoire. Pourtant, aujourd’hui, ces conflits sont en passe de s’estomper afin de
laisser place à un consensus minimal, sans discussion sur les finalités du projet.
17 « Paris nous appartient. La ville peut-elle se transformer en décor urbain ? », Revue Téoros (2011, vol.
30, n° 1, p. 108-118), Université du Québec à Montréal. Co-auteur : Georges-Henry Laffont.
Résumé : Dans un mouvement de plus en plus suivi, de nombreuses agglomérations et régions françaises
tendent à développer un secteur économique local consacré au cinéma et, dans le même temps, un tourisme
inspiré de ce cinéma. Les lieux les plus représentatifs d’une ville deviennent ainsi des décors et des images
diffusés sur grand écran. Cependant, l’exposition ainsi offerte renforce-t-elle l’attractivité touristique ? Ou
bien l’industrie du film se saisit-elle des sites emblématiques pour créer l’émotion ? Ces questions symétriques