UNE TERRE D’ACCUEIL
P lus de 20000entreprises étrangères sont installées dans
l’Hexagone, employant près de 2millions de personnes, soit 13%
de la population active. Selon la Banque de France, près de 46% des
sociétés cotées au CAC40 sont détenues par des non-résidents.
Les principaux investisseurs en France sont les entreprises européennes
(60%), suivies par celles d’Amérique du Nord (22%) et d’Asie (13%).
Le Canada représente actuellement 4% de l’ensemble de ces entreprises,
mais il fait partie, avec la Chine, les Pays-Bas et l’Irlande, des pays qui
achent un nombre de projets en hausse (31% de plus qu’en 2010).
Selon Statistique Canada, le stock d’investissements directs à l’étranger
(IDE) en France a atteint 6,2milliards de dollars n2014.
En2015, la France était le premier destinataire de projets d’investissements
étrangers dans l’industrie en Europe, et le quatrième pour les secteurs
des TIC. Le nombre de projets d’investissement étranger dans les
fonctions de R et D en design et en ingénierie est en forte hausse,
la France se positionnant au 5erang mondial. Le numérique, levier
d’innovation dans tous les secteurs, reste d’ailleurs, depuis2011,
le premier secteur d’accueil des investissements étrangers en France.
75% des dirigeants d’entreprises étrangères interrogés dans le cadre
de l’enquête annuelle d’opinion TNS Sofres-BF citent l’innovation et
les activités de R et D parmi les facteurs d’attractivité de la France.
L’étude des déterminants de l’attractivité des investissements de recherche
révèle que la proximité des marchés et des autres activités de l’entreprise,
la collaboration avec les équipes de recherche, la qualité des personnels
de R et D, la proximité des pôles de compétitivité français et le niveau
des aides publiques à la R et D sont des atouts favorables et déterminants
dans les choix de localisation des rmes.
Selon le Baromètre TNS Sofres 2014 sur la France vue de l’étranger,
son attractivité est reconnue par 64% des investisseurs étrangers.
Interrogés par Business France, lesdirigeants d’entreprises internationales
soulignent en premier lieu les infrastructures de communication, de
transport et de logistique, le tissu industriel, la formation et la qualication
des salariés, la taille du marché intérieur ainsi que l’innovation et
la R et D. En revanche, ils sont plus critiques sur des facteurs tels que la
scalité des entreprises (41% la jugent peu attractive), la productivité
du travail (41%) et surtout le coût du travail (51%).
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