14. Évolution et condition d’équilibre d’un système thermodynamique fermé :
potentiels thermodynamiques. Exemples.
[Intitulé jusqu'en 2008 : idem, sans « Exemples. »]
(2003) Cette leçon permet d’introduire la notion de travail récupérable.
Il est nécessaire de présenter un exemple montrant clairement que l’on peut éventuellement récupérer du
travail lors d’une transformation si celle-ci est bien conduite. Les fonctions d’état F et G ne sont pas
simplement des cas particuliers de fonctions F* et G* ; elles ont un intérêt thermodynamique propre et ne
doivent pas être confondues avec les potentiels thermodynamiques.
(2006) Le jury invite les candidats à bien distinguer les paramètres extérieurs fixés qui déterminent le
potentiel thermodynamique adapté à la recherche de l’équilibre et les variables internes libres de fluctuer
pour permettre au système d’atteindre l’équilibre.
(2007) Il faut bien distinguer les paramètres extérieurs dont la valeur fixée détermine le potentiel
thermodynamique adapté à la recherche de l’équilibre et les variables internes dont les variations permettent
au système d’atteindre l’équilibre.
(2008) Il faut bien distinguer les paramètres extérieurs dont la valeur fixée détermine le potentiel
thermodynamique adapté à la recherche de l’équilibre et les variables internes dont les variations permettent
au système d’atteindre l’équilibre. Les exemples d’application sont indispensables.
15. Thermodynamique des phénomènes irréversibles.
[Intitulé jusqu'en 2005 : Exemples de phénomènes irréversibles ; bilans d’entropie.]
(2003) Cette leçon ne doit pas se résumer à une suite de calculs de variation d’entropie qui conduisent à la
conclusion : l’entropie créée est positive. En effet, bien souvent les situations étudiées sont de toute évidence
irréversibles.
Par ailleurs, le calcul de la variation d’entropie d’un gaz parfait dans différentes transformations est souvent
répétitif et fastidieux. L’entropie est une fonction d’état dont il est possible d’établir l’expression (à une
constante additive près) dans certains cas. Ensuite, on peut en calculer la variation, le but de l’opération étant
de mettre en évidence les sources de l’irréversibilité et de savoir s’il est possible de passer à des
transformation réversibles plus intéressantes.
(2004) Rappelons qu’il faut s’attacher à identifier les causes d’irréversibilité dans les transformations
étudiées.
(2005) On note des confusions sur l’écriture même du deuxième principe. Les bilans ne doivent pas se
limiter aux irréversibilités liées aux diffusions thermique ou de particules. Les critères d’irréversibilité
doivent être dégagés. Il n’est pas nécessaire de calculer systématiquement l’entropie créée pour déterminer si
une transformation est ou n’est pas réversible.
16. Application des deux premiers principes de la thermodynamique au
fonctionnement des machines thermiques.
(2003) Au delà de l’exposé classique que l’on trouve toujours, il faut discuter les causes d’irréversibilité :
s’agit-il de frottements mécaniques ou de problèmes de diffusion thermique ? Par ailleurs, les moteurs
réversibles ont forcément un fonctionnement lent : comment peut-on alors récupérer de la puissance avec une
telle machine thermique ? Il est intéressant d’évoquer également la nature des fluides subissant les cycles.
Pourquoi certaines machines utilisent elles des fluides subissant des changements d’état ?
(2004) Le candidat peut parfaitement présenter des machines thermiques cycliques où le fluide caloporteur