AAA ACTIONS AGRO ALIMENTAIRE - publication semestrielle au 29 juin 2007
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Risque de crédit : il s’agit du risque de défaillance de l’émetteur et du risque de dépréciation pouvant affecter les titres en
portefeuille résultant de l’évolution des marges émetteurs ou « spreads » de crédit de toutes les catégories de titres de créance
en portefeuille.
En raison de sa stratégie d’investissement, le FCP est soumis à un faible risque de crédit : le FCP est exposé aux marchés des
titres de créance dans la limite de 25% de son actif. Ce type d’investissement reste accessoire, dans un objectif de gestion de la
trésorerie du FCP.
Risque de change : il s’agit du risque de baisse des devises de cotation - hors euro - des instruments financiers sur lesquels est
investi l’OPCVM par rapport à la devise de référence du portefeuille, l’euro.
En raison de sa stratégie d’investissement, le FCP est soumis à un risque de change modéré à important, le portefeuille du FCP
étant exposé principalement à la livre sterling (entre 0 et 40%) et de façon moindre au dollar US et au franc suisse (au plus 25%
conjointement). L’exposition aux devises de pays émergents reste très marginale.
Risque de contrepartie : le FCP utilise des instruments financiers à terme, de gré à gré, et/ou a recours à des opérations
d’acquisition et de cession temporaire de titres. Ces opérations conclues avec une ou plusieurs contreparties éligibles, exposent
potentiellement le FCP à un risque de défaillance de l’une de ces contreparties pouvant la conduire à un défaut de paiement.
Le document d’information périodique n’a pas été certifié par le commissaire aux comptes.
CHANGEMENTS INTERESSANT L’OPCVM
Changement de société de gestion :
Les assemblées générales extraordinaires du 29 juin 2007 de Natexis Asset Management et de IXIS Asset Management ont
approuvé l'opération de fusion-absorption de Natexis Asset Management par Ixis Asset Management.
A compter de cette date, la société de gestion du FCP AAA ACTIONS AGRO ALIMENTAIRE, issue du regroupement des deux
entités est Natixis Asset Management.
POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
Les marchés d’actions européens ont connu une hausse de l’ordre de 7.8% au premier semestre 2007 tandis que l’indice
alimentaire européen le DJ Stoxx Food & Beverage a progressé de 8% et le secteur distribution a connu une hausse boursière de
9.4% sur la période. Plusieurs évènements spéculatifs sont venus doper les secteurs comme l’entrée d’actionnaires activistes dans
le capital de groupes alimentaires (Cadbury, Kraft), ou la volonté de sociétés de « capital risque » de faire vendre aux
distributeurs la partie immobilière de leurs magasins pour créer de la valeur pour l’actionnaire, à court terme.
Depuis le mois d’avril, l’industrie alimentaire ne progresse plus en bourse à cause de deux inquiétudes majeures : l’affaiblissement
du dollar face à l’euro et la hausse des matières premières agricoles. Sont principalement concernés le lait, la poudre de lait, les
céréales et certaines huiles. Les raisons sont multiples et mondiales : des besoins alimentaires croissants liés à la démographie et
à l’enrichissement de certaines populations, une offre réduite pour cause de sécheresse (Australie, Ukraine…) et surtout la
montée en puissance du phénomène des biocarburants guidée par les politiques énergétiques internationales.
La politique de gestion du fonds AAA au S1, a été de l’orienter vers des groupes sans matières premières agricoles comme le
secteur des produits de la personne et de la maison en constituant des lignes sur Procter & Gamble, Clarins et en renforçant
Beiersdorf, L’Oréal et Avon. Les groupes qui commercialisent des produits de grande consommation connaissent des
progressions fortes de leurs ventes en particuliers s’ils sont implantés sur les marchés émergeants.
Dans le secteur de la distribution, qui est resté stable à 21% de l’actif, nous avons sous-pondéré les valeurs anglaises à cause des
effets néfastes de la hausse des taux sur la croissance de la consommation au UK. Nous avons renforcé le titre Carrefour pour
profiter de l’entrée de Colony et Arnaud dans le capital.
Dans les petites capitalisations boursières du fonds, nous avons apporté nos titres Arkopharma dans le cadre du LBO avec une
hausse depuis le début de l’année de 57%. En revanche, le groupe de cidre irlandais C&C est sanctionné boursièrement par le
début d’été froid et très pluvieux au UK. En Hôtellerie-Restauration, nous avons constitué une ligne en Club Méditerranée qui a
progressé depuis de 17%.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs.