JOURNAL du SECTEUR
PASTORAL de SAVIGNY – VIRY
Bienheureux Marcel Callo
Sommaire :
- Noël chez nos frères en humanité
- Un week-end à la Pierre Qui Vire
- Portrait : Philippe Donnefort
- Des mots pour le dire : Avent
N° 33, décembre 2010
Editorial :
Le temps de l’Avent
Nous allons entrer dans le temps de l’avent,
temps de l’attente et de préparation à Noël.
Temps les jours sont courts, il fait encore
nuit le matin quand débutent les activités, il
fait presque nuit le soir à la sortie de l’école…
Ce temps donne envie de se terrer chez soi, au
chaud, pour préparer le retour des jours plus
longs. Il y a mille choses à faire : décoration,
cadeaux, projets de rencontres familiales et
amicales, petits gâteaux et truffes au chocolat.
On peut aussi ouvrir notre regard sur le monde
et ne pas oublier ceux pour qui (en France et
dans le monde), ce temps est semblable au
reste de l’année, ou la lutte pour la survie, ou la
vie, est quotidienne.
Alors ce temps devient celui de la solidarité et
la lumière de Noël nous donne force pour nous
ouvrir au monde. Et cette attention, ce regard
sur les hommes qui nous entourent, nous pré-
parera à accueillir l’enfant Dieu.
Bon temps de l’Avent et très belles fêtes ouver-
tes sur le monde.
Bénédicte Fauvel
Equipe secteur du CCFD
Nativité de Bernard Augst
Noël chez nos frères en humanité
Au fil des mois ...
Il n'y a pas de Nl musulman.
En France, les musulmans sont
partagés : certainstent le jour
de Noël pour les enfants et pen-
sent qu'un musulman peut
accepter l'invitation de ses amis
chtiens à participer à la te.
Mais, en principe, un musulman
ne doit pas cébrer une fête
religieuse non-musulmane.
Une partie des orthodoxes -
brent la naissance de sus le 7
janvier. Ceux qui suivent le ca-
lendrier grégorien le tent le 25
cembre. La pparation au
Noël orthodoxe est une riode
de jeûne.
Les orthodoxes repsentent la
nativi par les ines.
Tandis que noustons la
naissance du Christ,
comment nos voisins non-
chrétiens vivent-ils cette
période festive ?
Enquête et témoignages
Les Églises protestantes ont 3
cultes pour la fête : la nuit,
l'aube et le matin, avec la -
bration de lane. En 1560, au
moment de la Réforme, les pro-
testants se refusent à repsen-
ter la Nativi par une crèche.
Ils prent velopper la tra-
dition du sapin, arbre qui sym-
bolise le paradis et la connais-
sance du bien et du mal.
« Bien que non Chrétien, ni Juif, ni
Musulman, ni rien ! j'ai grandi en
France, et ici le Christianisme est omni-
présent dans la Culture. Au fil de l'année,
les fêtes Chrétiennes importantes don-
nent lieu à des jours de congés, on en
connait toujours un petit peu le sens,
mais parfois c'est bien maigre. Noël
n'est pas unete Chrétienne comme
les autres, d'abord parce qu'on célèbre
un fait historique, la naissance de Jésus,
mais aussi parce que c'est la fête du Père
Noël, fête profane, sorte de te des
enfants. En quelque sorte chacun y
trouve son compte, il suffit d'observer
comment tout le folklore des repas de
fête, sapins et distribution de cadeaux se
retrouve dans les familles de toutes
croyances. Il me semble assez évident
que la naissance de Jésus soit un événe-
ment important pour les Chrétiens ! Eli-
sabeth ma femme était déjà engagée
dans l'Eglise lorsque nous nous sommes
rencontrés. La religion a é et est en-
core l'objet dchanges entre nous, mais
surtout sur le plan culturel. Son engage-
ment n’est pas un problème, parce que
les relations entre l'Eglise et les non-
croyants sont apaisées. On peut y voir
une vertu, cela oblige à pratiquer la tolé-
rance. C'est d'abord une question de
liberté de pensée. Nous avons décidé
que les enfants ne soient pas baptisés
bébés et qu'ils suivent une éducation
religieuse catholique. Cela ne me ne
pas qu'ils aillent à la Messe de Noël,
mais je n'y vais quand même pas
(néanmoins je vais aux baptêmes, com-
munions, etc.) !»
Boris
Petit fils de rabbin, Claude a été
élevé par des parents attachés aux
traditions et aux pratiques. Il a fait sa
Bar Mitzvah (cérémonie de confirmation
religieuse qui marque la majorité, c’est un
rite de passage très important) et
participé aux fêtes de Yom Kippour jus-
qu’à l’âge de 25-28 ans. Ensuite, ses orien-
tations politiques l’ayant peu à peu éloi-
gné des pratiques religieuses, il s’affirme
en tant que «laïc forcené» tout en vivant
une bivalence culturelle. En effet, tombé
amoureux d’une catholique
pratiquante et engagée, ils se marient et
élèvent leurs enfants en se fondant dans
le milieu de l’autre.
Ils participent aux rassemblements
familiaux à l’occasion des fêtes juives et
célèbrent les fêtes catholiques.
Bien que Noël n’ait aucune signification
pour la communauté juive. Claude l’a tou-
jours fêtée, me enfant chez ses pa-
rents ; il y avait un réveillon, un sapin et
des cadeaux comme pour ses camarades
de classe. Cela a toujours été une « fête
de communion avec le monde qui
entoure », un repas avec les amis, les voi-
sins puis la famille, sans signification reli-
gieuse particulière mais en la distinguant
toutefois des autres fêtes « pour la rigo-
lade », par respect de la signification que
lui donne les catholiques. C’est surtout la
fête des enfants qu’il perpétue avec sa
seconde épouse également catholique.
C’est enfin l’occasion de faire plaisir en
offrant des cadeaux ; Il lui arrive d’assister
à la messe de minuit dont il trouve l’am-
biance agréable et chaleureuse. Mélo-
mane, il apprécie beaucoup la musique
sacrée.
Il nous rappelle ou nous apprend que les
familles juives ont également une fête à la
même période l’on s’échange des ca-
deaux. Il s’agit d’Hanouka, la fête des lu-
mières. Pendant huit jours, chaque soir,
une branche du chandelier traditionnel est
allumée, et les enfants recevaient précé-
demment une petite toupie.
Elisabeth
Petite histoire de Noël
Des 274, on célébrait à Rome le 25 dé-
cembre, pour le solstice d'hiver, la
naissance de Mithra le soleil invaincu
La fête du 25 décembre devient une
fête chrétienne
Fêter un anniversaire de naissance ne
faisait pas partie des traditions juives.
La fête de Noël n'existait donc pas au
début du christianisme. C'est seulement
à partir du Isiècle que l'Église a cher-
ché à déterminer le jour de la naissance
de Jésus sur lequel les évangiles ne
disent rien. Des dates différentes ont été
proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le
10 avril …
L'Église a choisi le 25 décembre,
sans doute pour contrer la te païenne
de la naissance de Mithra.
Cette date a une valeur symbolique. En
effet on considérait la venue du Christ
comme le lever du "Soleil de jus-
tice"
(Malachie 3/19 et Luc 1/78).
La fête de
Noël célèbre ainsi la naissance de Jésus
soleil de justice.
Source : catholique-nanterre.cef.fr
Monastère enfoui au cœur de
la forêt du Morvan, l’Abbaye
Sainte Marie de la Pierre qui
Vire, accueille chaque année
des paroissiens de Savigny sur
Orge. Rendez-vous annuel pour
un certain nombre, rencontre
épisodique pour d’autres, ce
week-end organisé par
« Fraternité-Prière » est une
halte dans nos vies chargées
d’occupations, de soucis et
d’engagements multiples. Il
faut se décider, prévoir, s’orga-
niser et partir. Quitter sa mai-
son, s’éloigner de sa famille,
dire non à autre chose, ce n’est
pas facile. Notre ur est sou-
vent partagé, nos attache-
ments importants.
Partir à la Pierre Qui Vire n’est
pas une aventure. Le week-end
est préparé, le logement
confortable, nous sommes ac-
compagnés. Le temps se dé-
roule aux rythmes des offices,
quatre ou cinq par jour si nous
voulons y participer, sans
compter l’office de nuit, mais
cela est réservé aux courageux.
Entre les offices, des temps de
réflexion et des temps libres
pour profiter de la nature, lieu
favorable à la méditation per-
sonnelle ou à l’échange à deux.
Le sujet de l’an passé, le Par-
don, a édéplo de diverses
manières : séquence du Jour du
Seigneur, moignage fil des
familles victimes de la maladie
de Creutzfeldt-Jakob, interven-
tions d’un frère sur le Pardon
dans le Livre de la Genèse, arti-
cles de presse, projection d’un
montage visuel sur le Fils Prodi-
gue de Rembrandt.
Pour l’an prochain, le sujet est
à définir, mais les dates sont
déjà retenues : 25, 26, 27 mars
2011. Ce week-end est ouvert à
tous.
Réflexion, partage, contempla-
tion, écoute, amitié, chacun
peut trouver son rythme et sa
place dans un cadre qui favo-
rise le renouvellement de nos
idées, de notre prière, de nos
forces.
Danielle Thomasset
Un week-end à la Pierre Qui Vire
Des paroissiens se sont joints au groupe Fraternité-Prière pour une recollection au monastère de La Pierre
Qui Vire. Ils nous racontent leur week-end.
Réflexion, partage, contemplation, écoute ... chacun a pu trouver son rythme et sa place et renouveler ses forces.
Date à retenir :
le
3 avril 2011
Pèlerinage de secteur
à
Saint Sulpice de Favières
Ne perdez pas le fil ...
Les Mouvements de solidarités :
C o n f é r e n c e S a i n t V i n c e n t d e P a u l
La Conférence Saint-Vincent-de-Paul de Savigny vous convie, dans le cadre de la Permanence de la
Prière, à une rencontre le vendredi 10 décembre, de 20h30 à 21h30,
à la Maison paroissiale Bonne Nouvelle - 3 rue Joliot Curie à Savigny (rez-de-chaussée),
pour échanger et prier sur le thème de LA COMPASSION.
Illustrations: Denis Castelain, Jacques Bernard.
Mensuel, parution le dernier dimanche de chaque mois.
Réalisé et imprimé à Bonne nouvelle, 3 rue Joliot Curie, Savigny sur Orge.
Pour nous contacter :
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Savigny : Bonne Nouvelle, 3, rue Joliot Curie. tél. 01 69 05 28
Savigny : Bonne Nouvelle, 3, rue Joliot Curie. tél. 01 69 05 28 Savigny : Bonne Nouvelle, 3, rue Joliot Curie. tél. 01 69 05 28
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42. Viry : 3, rue Horace de Choiseul.
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- tél. 01.69.05.30.43 Ou mbn@savigny
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paroisses.catholique.fr, ( également pour demander à recevoir le journal par mail )
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Léquipe du journal vous
souhaite une belle fête de Noël
Jacques BERNARD, Brigitte BITON,
Monique LAROCHE, Céline MATHIEU-BLANC,
Elisabeth PERALTA, Christian THOMY.
Philippe DONNEFORT
S’il faut définir Philippe en se réfé-
rant à l’un des quatre éments ou à l’un
des cinq sens, choisissons à coup sûr, l’air
comme élément et l’ouïe comme sens.
En effet, s’il maîtrise la colonne d’air de
sa clarinette pour produire des sons har-
monieux, en un mot, de la musique, en
qualité d’ingénieur du son, il est expert
dans l’art de le capter pour nous le resti-
tuer, au plus grand plaisir de l’ouïe.
S’il fallait décrire ce qui a fait de lui l’homme qu’il est au-
jourd’hui, il faut citer ses parents, l’Abbé Müller, la musi-
que et la foi.
Ses parents lui ont donné et transmis par leur exemple, la
même foi qui l’anime aujourd’hui, celle de ceux qui construi-
sent et qui s’engagent.
Philippe est un vrai Castelvirois. en 1962, il a vécu les
tous débuts de la CILOF il logeait avec sa famille. C’é-
tait le temps où l’on rentrait chez soi un peu boueux car les
rues n’étaient pas encore goudronnées, mais où la solidarité
n’était pas qu’un slogan politique. Le lieu de culte était alors
un bâtiment, appelé chapelle, sur des fondations creusées
par des bénévoles, cest actuellement le club des boulistes.
Il fallait construire une église digne de ce nom, la CILOF
avait prévu l’emplacement, pas le financement. Les parents
Donnefort, ont été de ceux qui ont pris en main le projet,
en créant la célèbre kermesse annuelle, qui permit de lever
les fonds nécessaires à la construction de Notre Dame des
Cités. Construire l’église c’était construire une communauté
paroissiale dans laquelle Philippe « baignait ». C’est ce qui a
bâti sa pratique religieuse.
En 1936, l’Ab Müller, fondait le cercle Saint Gabriel.
C’était alors un mouvement de jeunes chrétiens avec ses
codes, qui rassemblait pour transmettre la foi et la religion
catholique. Masculin à l’origine, le cercle devint mixte en
1978, et c’est que Valérie rencontra Philippe pour cons-
truire leur famille : Vincent, 21 ans, son ainé, élève ingé-
nieur et Marie, 13 ans collégienne.
A la fin des années 70, après le départ de l’Ab, il fallait
pérenniser l’œuvre accomplie, Philippe s’y employa avec son
frère Christian, qui troqua le piano pour l’orgue, aidés par
le Père Dubray du petit séminaire du Pied de Fer. Ils crée-
ront un groupe liturgique musical, qui embellit depuis nos
messes et autres célébrations.
En outre Philippe prépare un groupe de jeunes du me
cycle à la confirmation. La jeunesse a changé, mais il faut
continuer et transmettre en état ce qui nous a été remis.
« Transmettre notre foi et donner la possibilité de connaî-
tre Jésus aux jeunes générations en étant disponible
comme l’était l’Abbé Müller », c’est le credo de Philippe.
Jacques Bernard
DES M0TS POUR LE DIRE: Avent
Du latin adventus: venue, arrivée, l’Avent est la période qui couvre
les quatre semaines précédant Noël. Chaque semaine débutant le
dimanche, ils sont donc nommés premier, deuxième, troisième et
quatrième dimanche de l'Avent.
Le premier dimanche de l’Avent marque aussi le début de l'année
ecclésiastique ou liturgique. La couleur liturgique de cette période
est en général le violet.
l'Avent représente pour les catholiques la période où l'on prépare
la venue du Christ. La période de l'Avent a été instaurée par le
Pape Grégoire 1
er
. Il s'agit d'une période de préparation à Noël par
analogie au Carême. Ainsi, dans certaines traditions, aux Antilles
par exemple, on nomme l'Avent le "Petit Carême".
Les quatre dimanches qui précèdent Noël sont l'occasion de pren-
dre progressivement conscience de l'approche de la célébration
de la naissance du Christ
Pendant la période de l'Avent, les thèmes des lectures commémo-
rent la naissance du Christ et fondent notre espoir de sa pro-
chaine venue comme Sauveur, puis comme Juge. L'Église encou-
rage les thèmes de l'attente (veilleur d'Isaïe) et de l'Espérance
(retour du Christ dans la gloire).
Le calendrier de l'Avent est une tradition germanique née pour
sensibiliser et faire patienter les enfants jusqu'à Noël. À l'origine,
on remettait aux enfants une image pieuse chaque matin. Elle
comportait une phrase de l'Évangile ou une incitation à faire une
bonne action. Plus tard les confiseries remplacèrent les images.
Le calendrier est une planche cartonnée, dans laquelle sont pré-
découpées 24 fenêtres qu'on ouvre chaque jour. On peut alors y
lire une phrase de l'Évangile ou y prendre la confiserie qu'elle
contient. Depuis quelques années, les sujets de ces petits jouets
ou illustrations s'éloignent parfois de la tradition religieuse.
Le symbole de l'Avent est aussi la lumière, qui, à partir du solstice
d’hiver, va faire que les jours vont commencer à croître et chasser
l’obscurité. La lumière représente l'espoir et la lutte contre le mal,
C’est la lumière du Christ.
L’Avent c’est se préparer à accueillir le Sauveur et espérer son
retour. C’est la concrétisation de notre FOI, notre ESPERANCE et
notre AMOUR.
Jacques Bernard
Portrait
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