De plus, la oraison pourra s’étaler de la n de l’hiver, pour les plus précoces, à la n de l’automne.
Variez les espèces locales : charme, fusain, viorne, aubépine, sureau, etc.
Variez les formes : en haut jet, en cépée ou en tétard.
• Installez des nichoirs
En absence de cavités, certains oiseaux ne trouvent plus de site favorable à la
nidication, même si le milieu ore des ressources alimentaires susantes.
L’installation d’habitats de substitution permet de favoriser le retour de ces
espèces dans les zones urbanisées.
• Construisez des refuges à insectes
Fabriquer un abris articiel : rien de plus simple ! De la paille dans un pot en terre cuite, des trous de diérents
diamètres dans des buches de bois, un fagot de branches et de feuilles mortes, des bottes de tiges creuses ou à
moelle, quelques briques, etc.
• (Re)créez des mares
Les mares sont des écosystèmes très riches, accueillant une grande diversité végétale et animale. Aujourd’hui,
s’il est important de maintenir en état les dernières mares municipales, il est aussi indispensable d’en créer de
nouvelles ! En eet, deux tiers d’entre elles ont disparu au cours du siècle dernier.
• Adaptez l’éclairage public
L’éclairage nocturne impacte les oiseaux, en provoquant un dérèglement de leur rythme biologique et en les
perturbant dans leurs parcours migratoires. Les insectes en sont aussi victimes. Des milliers d’entre eux vont trouver
la mort, en gravitant autour de ces sources lumineuses sans retrouver leur milieu naturel.
Pour limiter l’impact de l’éclairage de nuit, préférez les systèmes redirigeant la lumière vers le sol avec abat-jour.
Anez également vos besoins en termes d’éclairages publics : pourquoi ne pas mettre en place des systèmes de
minuteries ou de détecteurs de mouvements dans certains lieux peu fréquentés ?
Mobiliser les habitants
Organisez un concours des jardins naturels, en parallèle de celui des maisons euries.
Déclinez l’opération "Bienvenue au jardin" en "Bienvenue dans mon jardin naturel". Il s’agit d’un mouvement
citoyen en faveur de la biodiversité, qui aide les jardiniers amateurs à se passer de pesticides et à attirer chez eux
une faune variée.
Proposez aux entreprises de votre territoire d’agir sur leurs espaces verts an de développer une trame verte sur
l’ensemble des zones urbanisées.
Créez un groupe informel de jardiniers amateurs, qui pourront échanger sur leurs
pratiques.
Proposez aux habitants de rejoindre un réseau national de jardins naturels (ex. :
refuges LPO).
La surface importe peu ! Le plus petit jardin peut se révéler un havre de biodiversité,
une véritable "station-service" pour la faune et la ore. D’un jardin à l’autre, les
espèces se déplacent comme sur des "pas japonais". La surface des jardins en
France est supérieure à celle des zones protégées (parcs nationaux et réserves),
c’est dire le pouvoir dont disposent les jardiniers !
Osmies rousses