LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES LES DÉGÂTS DES SIREX

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MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE
DIRECTION DES
EAUX
ET
FORETS
COMMISSION D'ÉTUDES
DES ENNEMIS DES ARBRES, DES BOIS ABATTUS
ET DES BOIS MIS EN OEUVRE
Bulletin n° 22
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
(Chênes et Résineux)
LES DÉGÂTS DES SIREX
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
La u piqûre » des bois en grumes et des arbres dépérissants
sur pied peut être causée par de nombreux Coléoptères d'espèces variées. Pratiquement on peut ne considérer que les trois
plus nuisibles :
Le Bostryche liseré (Xyloterus lineatus);
Le Platypus (Platypus cylindrus) ;
L'Hylecoetus (Hyleccetus dermestoides).
CARACTÈRES ET BIOLOGIE DES INSECTES
AGENTS DE LA PIQURE
Le Bostryche liseré (Xyloterus lineatus)
Le Bostryehe liseré.
s'attaque surtout au Sapin, puis à l'Épicéa et au Pin sylvestre;
—
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LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
il est beaucoup plus rare sur les autres résineux. Il est extrêmement commun notamment dans les Vosges.
L'insecte parfait, facile à reconnaître, est un petit Coléoptère
de 3 mm. environ de longueur, au corselet bombé et granuleux
sur sa surface antérieure, aux élytres polies, de couleur jaune,
portant dos bandes longitudinales plus foncées.
Les larves sont de petits « vers » blancs, glabres, sans pattes,
un peu recourbés en forme de virgule, lorsqu'elles sont vivantes.
Les adultes apparaissent tôt, en mars ou avril. La femelle,
suivie du mâle, creuse dans les fûts des arbres dépérissants, des
chablis, des grumes en forêt, un couloir tout d'abord perpendi-
BOSTRYCHE LISERÉ
(Xyloterus lineatus)
(grossi xo fois).
culaire aux accroissements annuels, puis qui s'infléchit, et se
ramifie en suivant au contraire ces accroissements jusqu'à une
profondeur de 5 ou 6 cm. Le système des galeries maternelles
se maintient toujours sensiblement dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'arbre. Il est facile de reconnaître
les arbres ou grumes attaqués aux petits amas de sciure blanche
provenant du nettoyage des couloirs par les mâles et qu'ils
rejettent à l'entrée : lors des grandes attaques, les troncs semblent, à distance, littéralement mouchetés de blanc. L'accouplement a lieu sur les troncs, avant le forage de la galerie d'entrée.
Chaque femelle pond ensuite ses veufs à la partie supérieure
et à la partie inférieure des couloirs, à quelque distance de l'en-
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
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trée. Les larves, à leur éclosion, creusent, dans le sens des fibres
du bois, de très courtes galeries dont les parois se recouvrent
bientôt du blanc feutrage d'un champignon qui envahit tout
le système de couloirs, mais qui meurt et noircit ensuite dans
les galeries abandonnées. Ces champignons, dont les spores sont
apportées par les femelles, constituent la plus grande part de
la nourriture des larves et de leurs parents.
Après la nymphose, la sortie des jeunes adultes a lieu par les
couloirs maternels. L'hivernage a lieu à l'état d'insecte parfait,
Dégâts du Bostryche liseré
Galeries maternelles et galeries larvaires
soit sous la couverture morte en forêt, soit dans le sol des cours
de scieries. C'est ce qui explique pourquoi, en hiver, on trouve
toujours les galeries du bostryche liseré vides et abandonnées.
Il n'y a par an qu'une seule génération. Les secondes générations qu'on croit voir dans le courant de l'été sont en réalité
le fait non pas d'insectes parfaits nouvellement sortis, mais
d'adultes ayant hiverné, parents de colonies retardataires,
surpris par les chaleurs de l'été qui dessèchent les bois et tuent
les champignons dans les galeries. Ces adultes sortent alors et
recherchent activement, sur d'autres bois plus humides, des
conditions favorables qui leur permettront de tenter la fondation de nouvelles colonies.
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LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
Les années où ces Insectes sont abondants, les dommages
causés peuvent être grands et les bois attaqués perdent parfois
jusqu'au tiers de leur valeur.
Le Platypus. -- Nous réunirons sous cette dénomination deux
espèces d'Insectes extrêmement voisines l'une de l'autre et dont
les dégâts sont identiques (Platypus cylindrus et P. cylindrif armis).
Adulte
Larve
(grossi 7 fois).
En bas détail d'une patte
de la première paire
(grossie 7 fois).
PLATYPUS CYLINDRUS
Les essences attaquées sont en tout premier lieu le Chêne,
puis parfois le Châtaignier, le Frêne et le Hêtre.
L'Insecte parfait est un petit Coléoptère de 5 mm. à 5 mm. 5
de longueur; la tête, le corselet, l'abdomen recouvert par les
élytres, sont tous de la même largeur, ce qui donne à l'Insecte
cet aspect de cylindre qui le caractérise assez bien. Les yeux sont
gros et arrondis; les tibias des pattes antérieures sont larges
et leur surface externe est couverte de stries obliques. Les tarses
sont composés de cinq articles, le premier aussi long que les quatre
autres réunis. La couleur générale est châtain foncé brillant.
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
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Les larves sont de petits « vers » gris sale ou blanchâtres
glabres, à tête assez grosse, sans pattes.
L'apparition des adultes est généralement tardive (fin juin
ou début de juillet). Les femelles creusent dans les grumes en
forêt, ou dans le tronc des arbres dépérissants pour une cause
préexistante quelconque, une galerie, radiale d'abord, puis qui
va en se ramifiant dans des plans différents, et dont les diverses
branches plus ou moins sinueuses, conservent néanmoins dans
l'ensemble deux directions principales, la radiale primitive et
une autre grossièrement parallèle aux couches annuelles du bois.
Chaque femelle est suivie d'un mâle qui la féconde et débarrasse
les galeries de la sciure qui les encombre. Ces couloirs peuvent
s'enfoncer jusqu'à 18 cm. dans le bois, mais n'intéressent, en
général, pour le Chêne, que l'aubier.
La ponte a lieu dans les galeries et se poursuit jusqu'à l'entrée
de l'hiver. Les larves ne forent pas de couloirs propres et, comme
chez l'espèce précédente, se nourrissent aux dépens de champignons introduits par les adultes et dont le mycélium tapisse les
galeries. Ce n'est qu'au moment de la nymphose que la larve
creuse un court diverticule où elle se transforme. Les jeunes
adultes sortent par les couloirs maternels.
Il n'y a par an qu'une seule génération.
Quoique moins fréquent que le Bostryche liseré, le Platypus
paraît plus commun qu'on ne le signale généralement. Il a été
spécialement abondant à la suite de la sécheresse de l'année 1921,
dans le centre de la France.
L'Hylecoetus. — L'Hylecoetus (Hylecoetus dermestoides) s'attaque à un grand nombre d'essences résineuses et feuillues, tout
particulièrement au Chêne et au Hêtre.
Le mâle est un Coléoptère de 8 à 13 mm. de long, d'allure
générale assez élancée; les antennes sont en dents de scie. L'un
des articles des palpes maxillaires présente des expansions arborescentes développées, ce qui donne à la tête, vue à la loupe par
la face ventrale, une bizarre apparence moustachue. La couleur
générale est brun rougeâtre ou plus souvent noire.
La femelle est plus grande, un peu plus épaisse et atteint
Io à 18 mm. de longueur. Elle est jaune nu rougeâtre avec les
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LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
yeux, la face ventrale du thorax, les premiers anneaux de l'abdomen et souvent aussi l'extrémité des élytres, noirs. Les antennes sont analogues â celles du mâle.
Chez les deux sexes, les téguments sont relativement mous.
Comme le mâle, la larve offre des particularités qui la rendent
facile â reconnaître. C'est un « ver » de 15 à 20 mm, de couleur
ambrée, d'aspect général élancé, à trois paires de pattes thoraciques, à tête forte. Le premier segment du thorax est plus développé que le reste du corps et présente sur la face dorsale une expansion gibbeuse qui s'étend aussi latéralement. Le dernier segment abdominal est pourvu d'un long prolongement corné,
HYLECOETUS DERMESTOIDES
Larve
(grossie 3 fois).
effilé, dentelé, un peu recourbé et bifide à l'extrémité. La larve
jeune ne possède pas cet appendice.
Les adultes apparaissent d'avril à juin. Après l'accouplement,
les femelles pondent dans les fissures de l'écorce ou du bois sur
les grumes ou le tronc des arbres dépérissants en forêt. Les œufs
sont allongés, cylindriques, arrondis aux deux bouts, de I mm.
à I mm. 3. Après une incubation de dix à quinze jours, au cours
de laquelle l'ceuf augmente légèrement de taille, la jeune larve
sort et s'enfonce dans le bois. Elle y creuse des couloirs dont le
diamètre croît â mesure qu'elle grandit. Les débris ligneux s'accumulent derrière elle sous forme d'une sciure fine, jusqu'au moment où, au cours de sa croissance, apparaît le prolongement
corné à la partie postérieure de l'abdomen. Cet organe lui sert
â expulser la sciure des couloirs jusqu'au travers de l'orifice d'entrée. Elle utilise la bosse du prothorax pour progresser dans les
galeries, en l'appuyant contre les parois.
Les couloirs sont d'allure générale et de direction très irrégu-
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
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Hères; tantôt droits, tantôt longuement sinueux, ils s'enfoncent directement dans l'intérieur du bois ou n'entament que les
couches superficielles de l'aubier, si bien que les courbes les plus
externes de leurs sinuosités sont creusées dans l'écorce ou le cambium.
La larve se nourrit principalement du mycélium d'un champignon qui tapisse les parois des galeries. Elle passe l'hiver au fond
des couloirs et au printemps suivant, un peu avant la nymphose,
elle revient à reculons au voisinage de l'entrée qu'elle agrandit
largement à cet endroit pour pouvoir se retourner, la tête vers
l'extérieur. Elle se transforme ensuite et l'adulte sort. Il n'y
a qu'une seule génération par an.
Cet Insecte, très polyphage, qui fore des galeries de grandes
dimensions, cause parfois de sérieux dégâts quand il est abondant.
MOYENS DE LUTTE
Le meilleur moyen d'éviter les attaques de ces trois Insectes,
ou tout au moins de les atténuer, est de vidanger les grumes
aussi tôt que possible après abatage et écorçage.
En ce qui concerne le Platypus, il est indiqué de vidanger avant
l'essaimage, qui est très tardif. Quand la vidange immédiate
est impraticable, on doit toujours écorcer sans tarder surtout
les bois résineux. Cet écorçage provoque une dessiccation des
couches externes du bois qui le rend impropre au développement des champignons qui tapissent les galeries et servent à
la nourriture des larves.
Un procédé efficace consiste à pulvériser sur les grumes, dès
l'abatage, de l'eau mélangée à un liquide toxique les imprégnant
superficiellement et éloignant les Insectes; le carbonyle ou l'huile
d'anthracène ont donné de bons résultats incorporés à l'eau dans
le rapport de I à Io. Il est bon d'ajouter un adhésif tel que la
caséine à raison de 50 grammes par 100 litres d'eau. Il suffira de
pulvériser la surface extérieure d'une pile pour en protéger toutes
les tronces. On tuera les adultes en hiver dans les cours des
scieries en râclant la couche superficielle meuble du sol autour
des dépôts de bois, en la disposant en tas de o m. 50 d'épaisseur
ANN. FOREST. - T. VI. - FASC. 2
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LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
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environ et en arrosant ces tas de la même émulsion de carbonyle et d'eau à raison d'un arrosoir environ par mètre carré.
Pour les arbres sur pied, la meilleure protection est assurée par
l'hygiène des peuplements : on évitera de laisser sur pied les arbres
jusqu'à un âge trop avancé, les coupes seront judicieusement
faites, les arbres dépérissants et les chablis rapidement enlevés.
LES DÉGÂTS DES SIREX
CARACTÈRES ET BIOLOGIE DES SIREX
Les Sirex sont des Hyménoptères. Leur aspect rappelle plus
ou moins celui de grandes guêpes aux ailes membraneuses et
enfumées, au corps noir ou bleu, parfois bariolé de jaune ou de
rouge. Les femelles, plus grandes que les mâles, portent à l'extrémité de l'abdomen une tarière avec laquelle elles déposent
leurs œufs dans les grumes et les troncs des résineux dépérissants. Il y a plusieurs espèces qui pourront être déterminées au
moyen de la clé suivante :
I.
-
1'.
—
2. -
Tibias postérieurs armés d'un seul éperon. Abdomen brun noir, avec parfois un peu de jaune â l'extrém té.
Tarière de la femelle aussi longue, ou
un peu plus longue que l'abdomen.
Longueur de la femelle, 39-46 mm.;
du mâle, 16-25 mm. Principalement
sur Épicéa et Sapin
Sirex spectrum L.
Tibias postérieurs armés de deux épe2
rons
Tête tachée de jaune derrière les yeux.
Abdomen du mâle rougeâtre, mais
noir â la base et â l'extrémité. Abdomen de la femelle jaune clair avec
la partie médiane noire. Longueur
de la femelle, 24-45 mm.; du mâle,
20 32 mm. Sur Épicéa, Sapin, Pin
sylvestre et Mélèze
Sirex gigas L.
Tête sans taches jaunes derrière les
yeux. Femelles dont le corps est tout
entier noir ou à reflets b'.eu d'acier .
3
-
2'. -
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
3. —
299
Antennes de la femelle en partie noires,
en partie rougeâtres ou jaunes. Le
mâle a tout le haut des pattes et l'extrémité de l'abdomen ferrugineux, le
reste de son abdomen est bleu d'acier.
Longueur de la femelle, 14-35 mm.;
du mâle, 8-25 mm. Sur Épicéa et Pin
sylvestre
Sirex juvencus L.
3'. — Antennes de la femelle entièrement
noires. Le mâle a le haut des pattes
noires; son abdomen est bleu d'acier,
sans tache ferrugineuse à l'extrémité
Espèce attaquant principalement les
Sirex noctilio F.
Pins
Les larves sont de gros « vers n blanchâtres de 2 à 3 cm. de longueur, avec une tête globuleuse et trois paires de petites pattes
SIREX GIGAS
Femelle
(grandeur naturelle.)
thoraciques; l'abdomen est terminé par une petite pointe cornée (I).
(r) Il ne faut pas confondre les Sirex avec un de leurs parasites, Rhyssa persuasoria,
insecte utile qui pond ses oeufs à côté des larves et des nymphes de Sirex et dont les larves
dévorent celles-ci. Rhyssa persuasoria est un grand Hyménoptère très mince, et très grêle,
à très longue tarière, tandis que les Sirex sont beaucoup plus ramassés. La couleur des
Rhyssa est noire avec des mouchetures blanchâtres ou jaune citron.
300
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
Pendant toute la belle saison, les femelles fécondées pondent
sur les troncs des résineux dépérissants ou sur les grumes. Les
larves creusent des galeries encombrées de sciure derrière l'insecte et dont le diamètre croît avec leur taille. Ces couloirs, dont
la longueur peut dépasser 20 cm., se terminent généralement
par une partie un peu recourbée vers la surface de la pièce de bois;
c'est là que se fait la nymphose. Les adultes sortent en creusant
eux-mêmes une galerie vers le dehors. Le cycle vital dure trois
ans et plus.
Les dommages peuvent être importants, car souvent les larves, dans une même pièce de bois, sont nombreuses. La longueur
du cycle vital a parfois pour conséquence que les larves continuent leur travail dans les bois après abatage et débit et se nymphosent dans les charpentes des maisons récemment construites :
les adultes sortent et se répandent dans les greniers et pièces
d'habitation. Mais, contrairement à ce qui existe pour d'autres
insectes (Hylotrupes bajulus) (i) les adultes une fois sortis ne
pondent pas à nouveau sur les pièces de bois où ils se sont
développés, ce qui limite les dégâts.
MOYENS DE LUTTE
La lutte contre les Sirex est difficile car, sans être abondants,
ces Insectes sont répandus partout, en forêt comme dans les
chantiers des scieries.
L'écorçage des grumes en forêt est sans effet. Le badigeonnage,
ou la pulvérisation, à l'aide de produits insecticides après l'abatage est seul efficace.
Pour éviter, dans les immeubles, les dégâts des Sirex, dégâts
qui peuvent engager la responsabilité des entrepreneurs, il est
indispensable, avant la mise en place des charpentes, de procéder
à un examen minutieux des diverses pièces, ce qui, la plupart
du temps, permettra de reconnaître si elles sont ou non attaquées.
(tior) Voir Bulletin n° 12 : Deux Congicornes ennemis des bois résineux de construcn (Hylotrupes bajulus et Criocepholus rusticus).
LA PIQURE DES BOIS EN GRUMES
30I
RÉSUMÉ
De nombreux Coléoptères déterminent la piqûre des arbres
dépérissants sur pied et des grumes.
Les plus importants sont :
Le Bostryehe liseré (Xyloterus lineatus), qui creuse dans
le bois des résineux et surtout du Sapin des galeries tapissées
du mycélium d'un champignon noircissant après dessication
(piqûre noire) .
Le Platypus (Platypus cylindrus) attaquant surtout le Chêne
et secondairement d'autres feuillus, et 1'Hyleeoetus (Hylecoetus
dermestoides) attaquant le Chêne et diverses essences résineuses
ou feuillues.
La meilleure garantie contre la piqûre consiste à ne pas laisser
sur pied d'arbres dépérissants, à vidanger les grumes dès que
possible après abatage ou tout au moins à les écorcer. Le badigeonnage superficiel ou la pulvérisation d'un mélange d'eau et
de liquides toxiques (carbonyle, huile d'anthracène) sont recommandés.
Les Sirex pondent sur les résineux dépérissants ou les grumes;
les larves se développent pendant au moins deux années et creusent de larges galeries; leur développement peut se poursuivre
dans les charpentes.
La seule mesure préventive possible est le badigeonnage ou
la pulvérisation de liquides toxiques.
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