Les années quarante

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stations. Employés de la
La Commission subit
l’effet de la décision du
Commonwealth. Comme
Commission et équipes de
gouvernement fédéral de
plusieurs bases sont
l’armée de l’air travaillent
fournir des installations
établies au Nouveau-
côte à côte à la conception
pour l’entraînement de
Brunswick, il faut assurer
et à l’érection des lignes
l’armée de l’air venant de
à chacune d’entre elles
de distribution. Certains
l’Angleterre, du Canada
une alimentation en
travaux sont exécutés en
et des autres pays du
électricité, des lignes de
hiver quand le sol est gelé
distribution et des sous-
La centrale de Chatham commence à
produire 12 500 kilowatts
d’électricité en 1948
Camp d’entraînement des armées du
Commonwealth à Scoudouc, 1945
(Archives nationales du Canada
PA 178358)
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début d’une nouvelle ère
à quatre pieds de
profondeur, ce qui rend
étaient payés aux tarifs
de prospérité, caractérisée
le creusage des trous pour
courants, est très
par un accroissement de
les poteaux difficile et
avantageuse pour la
l’activité économique et
peu confortable.
Commission et permet
de la demande d’électri-
L’addition de ces services,
une expansion rapide des
cité. Un moyen rapide et
qui n’exigeaient aucun
services après la guerre.
peu coûteux d’alimenter
investissement et qui
La fin de la seconde
les localités isolees en
guerre mondiale signale le
En janvier 1948, la Commission
achète la centrale de la rue Dock à
une compagnie privée, la New
Brunswick Power Company. La
centrale de la rue Dock vers 1929
Pendant la deuxième guerre mondiale, Ken Clark, un membre
de la Réserve des Volontaires de la Marine Royale
Canadienne, a dû interrompre son service continu au sein
d’Énergie NB entre 1941 et 1945
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lages du Nouveau-
électricité est d’avoir
recours aux générateurs
années 1940. De même, on Brunswick. Il reste
diesel. C’est ainsi que les
ajoute deux tranches à la
cepandant de nombreuses
villes de St. Stephen,
centrale de Grand Manan,
régions rurales toujours
Andover, Campobello,
qui en comprenait déjà
privées de courant.
Shippigan et Saint-
deux.
Beaucoup de fermes du
Quentin jouissent de
l’électricité au cours des
L’électricité pénètre
Nouveau-Brunswick
ainsi dans toutes les villes
tombent à l’abandon
et presque tous les vil-
Générateur diesel de 50 kW installé
à Saint-Quentin en 1940
Depuis le placement du câble sousmarin entre Campobello et la terre
ferme en mars 1948, le générateur
diesel de l’île sert d’installation de
réserve
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complexité croissante des
après la guerre parce que
les soldats démobilisés
le réseau de routes pavées
techniques utilisées pour
refusent de reprendre le
et d’introduire un pro-
assurer une livraison
travail manuel ingrat de la
gramme d’électrification
fiable et sécuritaire du
ferme. Pour inciter les
rurale.
courant, il devient
travailleurs à retourner à
En raison de la
nécessaire de réorganiser
l’agriculture, le gouver-
croissance rapide des
la Commission et de
nement promet d’étendre
besoins électriques dans
changer son mode
l’après-guerre et de la
Tranche diesel installée à Shippagan
en 1948. À partir de 1950, elle n’est
plus exploitée qu’en cas d’urgence.
C’est le cas en 1956 quand une
tempête de verglas particulièrement
violente a sévi sur tout l’est de la
province.Ward Black (à gauche) et
Robert Vautour
Annonce dans le journal conseillant
aux abonnés d’économiser
l’électricité, le 23 octobre 1947
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les nouveaux bureaux
d’exploitation. À la fin
de la décennie, l’effectif de
déclare que l’entreprise
à Fredericton. En
la Commission compte
a besoin d’un nouvel
octobre 1949, la
471 personnes et le siège
édifice offrant des locaux
Commission déménage
social à Saint-Jean ne
plus spacieux. Comme
au 237, rue King, à une
suffit plus aux besoins. Le
la Commission a besoin
centaine de mètres à
président de la Commis-
de se rapprocher du
l’ouest de l’Assemblée
sion, Gaspard Boucher,
siège du gouvernement,
législative.
elle décide de construire
Le nouveau siège social à
Fredericton, 1949
La salle des machines au siège social, 1949