fiche tortue de terre

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FICHE TORTUE DE TERRE
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
-Astrochelys yniphora-Chelonoidis carbonaria-Chelonoidis denticulata
-Chersina angulata-Astrochelys radiata-Centrochelys sulcata
-Stigmochelys pardalis-Geochelone chilensis-Geochelone elegans
-Geochelone platynota-Indotestudo elongate-Indotestudo forsteni
-Kinixys belliana-Kinixys belliana noguey-Malacochersus tornieri
-Manouria emys-Terrapene Carolina-Agrionemys horsfieldii-Testudo graeca
-Eurotestudo boettgeri-Eurotestudo hermanni-Testudo kleinmanni
-Testudo marginata-Testudo weissingeri – cousine de la marginata
-Testudo werneri – Cousine de la kleinmanni-Eurotestudo hercegovinensis
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Astrochelys yniphora
Résumé de l’article sur cette rare tortue terrestre :
La tortue à soc est une espèce considérée comme animal en voie de disparition dans le monde. Elle est malheureusement victime de sa rareté qui pousse des
braconniers à prélever et trafiquer avec cette tortue. Les plus grandes institutions de sauvegarde des animaux ont sonné depuis quelques années la sonnette
d’alarme permettant de réduire de façon flagrante le commerce illégal de cette espèce. Cet article présente l’espèce au sein de son milieu naturel ainsi que les
moyens mis en œuvre dans sa protection.
Présentation d’Astrochelys yniphora :
Astrochelys yniphora est appelée en Français "tortue à soc" du fait d’une imposante gulaire formant un pique à l’avant de sa carapace comme une charrue. Elle est
la plus grosse tortue vivant sur l’Ile de Madagascar. Les mâles adultes mesurent entre 40 et 45 cm alors que les femelles, plus petites, ne dépassent que rarement
les 36 cm. Les records de tailles observées dans la nature, atteignent 48.5 cm pour les mâles et 41 cm pour les femelles. Sa carapace est en forme de dôme et
comprend une nucale de très petite taille ou parfois même elle est absente chez certains spécimens, les marginales ne sont pas évasées et la gulaire peut atteindre
plus de 10 cm chez les mâles adultes. La couleur de la carapace varie légèrement selon l’âge des tortues. Les jeunes ont la peau beige au niveau des membres,
comme de la tête et possèdent une carapace relativement claire comprenant des taches noires autour des écailles vertébrales et costales. Les adultes quant à eux
sont généralement plus clairs du fait de l’usure de la carapace. Le plastron est beige mais parfois on y retrouve des taches noires. La dossière comporte des bandes
noires autour des écailles costales et vertébrales et souvent autour de quelques écailles marginales. Cependant avec l’âge la tortue peut avoir une dossière
totalement ou partiellement de couleur beige crème. Les membres restent de couleurs claires alors que la tête a une couleur marron foncé Les populations
atteignent d’après les plus récentes évaluations des scientifiques 500 à 600 individus répartis dans 5 populations différentes en totale liberté. Et nous pouvons
estimer de l’ordre de 250, le nombre de tortues clandestines dans le reste du monde. Nous devons donc porter une grande attention à l’évolution de l’espèce avec
le temps et mettre en place les moyens nécessaires au développement des populations.
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Habitat et climatologie de la tortue à soc :
Astrochelys yniphora La tortue à soc n’a malheureusement qu’un habitat très restreint d’une superficie d’environ 500 hectares se situant au nord-ouest de
Madagascar au niveau de la Baie de Baly. Son territoire comprend malgré tout deux parcs régionaux facilitant le développement de l’espèce. Au niveau climatique,
on pourrait convenir qu’il y a deux saisons bien distinctes. La première serait la saison des pluies, c’est à dire de fin octobre à début mai où les températures sont
relativement constantes et atteignent une moyenne de 27°C; la seconde période est de mi-mai à mi-octobre durant laquelle il ne pleut pas et les températures
restent stables mais légèrement plus basses. Astrochelys yniphora vit dans un biotope très humide composé de bosquets, d’arbustes, de bambous et un peu de
savane. On l’aperçoit aussi parfois en lisière de forêt.
Mode de vie de la tortue à soc :
Elles ont une activité plutôt matinale ou vespérale; dans la journée elles ont tendance à se cacher. Cette tortue comme la plupart des tortues terrestres, est
omnivore à tendance herbivore. Son alimentation est donc très variée du fait du caractère opportuniste de la tortue. Astrochelys yniphora La période des
accouplements commence vers novembre. Les mâles tournent autour des femelles, les cognent avec leur carapace et parfois même les retournent grâce à leur
gulaire, qu’ils passent sous les écailles marginales de la femelle pour la soulever. Durant cette même période, on assiste aussi à des combats de rivalité entre mâle.
Le rite est le même, le mâle doit cogner et retourner son rival. Les femelles pondent les œufs entre janvier et avril, sous la forme de 3 à 4 pontes d’une profondeur
de 15-16 cm contenant chacune 2 à 6 œufs. La période d’incubation varie entre 220 et 250 jours. On observe les naissances de septembre à novembre; les
juvéniles mesurent 4 à 5 cm pour un poids de 20 grammes
Dangers et Protection de cette espèce :
Comme chaque espèce, Astrochelys yniphora a des prédateurs qui sont à l’origine de son déclin. En prédateur naturel, nous avons surtout certains oiseaux qui
s’attaquent aux juvéniles (rapaces), des cochons sauvages (Potamochoerus larvatus) ainsi qu’un genre de raton laveur (Viverricula indica).
Viverricula indica (genre de raton laveur de Madagascar) et Potamochoerus larvatus, sanglier de Madagascar. Les tortues comme partout, ont aussi comme
ennemis que l’on a tendance à oublier parfois : les parasites (parasites externes (tiques…) ainsi que les parasites internes (vers…). Enfin et pour finir dans la
catégorie des prédateurs, nous allons citer le plus grand, l’HOMME, qui est notamment à l’origine de son extinction. Cette espèce a subi l’élimination de milliers
d’individus pour sa chair appréciée par les populations, le braconnage pour utiliser sa carapace dans le but de faire des objets "artisanales", la "récolte" des œufs
car ils sont comestibles, les feux de savanes pour les cultures sur brûlis, l’élevage de bétails par les populations locales et aujourd’hui, à cause de sa rareté et de sa
beauté, elle est victime du braconnage malgré les protections internationales. Pour la sauvegarder, Durrell Conservation gère un centre d’étude, de sauvegarde et
de protection de l’espèce. Actuellement le centre élève une centaine d’individus dans le seul but d’étudier et de préserver l’espèce et avec malgré tous des lâchers
annuels d’individus. L’espèce est sur la liste rouge de l’IUCN, c’est à dire considérer comme extrêmement menacée.
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Chelonoidis carbonaria
Répartition géographique :
On rencontre la chelonoidis carbonaria du Panama, dans toute l'Amazonie jusqu'au nord de l'Argentine. Elles ont même été introduites dans quelques îles des
Caraïbes.
Habitat :
Milieux humides : savanes ou forêt dégradées clairsemées. Elle s'habitue facilement à la présence de l'homme.
Description physique :
Elle se caractérise par des écailles jaunes à rouges aux pattes antérieures. Elle ressemble beaucoup à sa "cousine"chelonoidis Denticulata, mais est
considérablement plus petite : les mâles peuvent atteindre 35/40 cm et quelques centimètres de moins pour les femelles.Il existe une sous-espèce dénommée «
Cherry Head » elle est originaire du Brésil ; elle se distingue par des couleurs beaucoup plus intenses, elle est également plus petite et atteint une taille de 25-30
cm. De couleur très sombre virant au noir, avec des taches jaunes au centre des écailles, qui s’estompent avec l’âge jusqu'à totalement disparaître chez certains
spécimens adultes. Le plastron est clair/jaunâtre avec des taches sombres centrales. La dossière est quant à elle est très sombre.
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Dimorphisme sexuel :
Les males sont légèrement plus grands. Sur le plastron Les plaques anales forment un angle plus large chez les mâles. Le plastron des mâles adultes est concave et
s’aminci vers le centre en forme de 8.
Maintenance en captivité :
En captivité elles doivent toujours disposer d’une réserve d'eau(peu profonde) pour s’abreuver et se baigner, il sera également nécessaire de lui aménager une
zone munie d’un substrat humide ,en effet l'humidité dans le terrarium doit être très élevée (70/90%) et la température comprise entre 25/30°C le jours et peut
descendre jusqu'à 15 de nuit pour les adultes, alors que pour les jeunes spécimens il n’est pas conseillé de descendre en dessous de 20°C. Évidemment en elle
devra disposer d’un spot chauffant pour arriver à une température de 35 -40°C et un néon pour un apport correct de rayons UVB qu'il lui permet d'assimiler la
vitamine D3. Cependant lorsque la température extérieure ne descend plus sous les 15°C, il est possible de les transférer vers un enclos extérieur en faisant
attention que l'humidité soit toujours assez élevé.
Alimentation :
Elle est omnivore et se nourrit en grosse partie de fruits mûrs tombés des arbres. Elle se nourrit parfois de carcasses d'animaux morts, dont elles puisent une
grande partie de la vitamine D3 dont elle a besoin ,elle se nourrit aussi d'escargots, de fourmis, de thermites, d'abeilles, de scarabées, de papillons, et même de
sable ou de terre (où elle puise les minéraux). En captivité, il faut donc l’alimenter avec beaucoup de fruits mûrs et un mélange de verdures sauvages si possible.
Tous les 15 jours il est également recommandé de lui fournir une alimentation d’origine animale pour compenser ses besoins en protéines : lombric, escargots ou
en alternative des croquettes pour chien ou chat pauvre en graisses. Son alimentation est semblable à celui des chelonoidis Denticulata et même au Kinixis
africaines.
Reproduction :
L 'accouplement se produit Habituellement après la saison des pluies, le mâle semblant être attiré par les couleurs plus brillantes de la femelle à cette péride,
durant la parade nuptiale il entame un rituel traduit par un reniflement de la queue, ensuite il se met face a la femelle et exécute des mouvements vers le haut et
le côté, seulement après l’accouplement peut enfin commencer. La femelle pont en moyenne de 3 à 7 œufs avec généralement 2 pontes par an. Parfois jusqu'à 4
pour les très grosses femelles. L’incubation dure environ 120 jours à 30-32°C et à une humidité de 80-90%.
Note :
Elle est souvent confondue avec la C. Denticulata, mais se différencie par sa coloration plus sombre et sa plus petite taille. Les écailles sur la dossière de la C.
Denticulata sont plus uniformément
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Chelonoidis denticulata
Description :
La tortue denticulée est une très belle tortue avec une carapace marron-noir, plus claire que la carapace de la tortue charbonnière, avec des motifs orange vif sous
forme de tâches, au niveau de la tête et des pattes antérieures, et au milieu de chaque aréole. Le mâle aura une concavité importante au niveau du plastron, et
présentera une dossière resserrée en son milieu, comme un sablier. Cette espèce vit en Amérique du Sud, dans la forêt amazonienne, où elle se réfugie dans les
troncs décomposés ou dans les épaisses couches de matières végétales en décomposition. Surtout active en période de pluies tropicales, on trouve cette espèce
également dans des zones marécageuses ; il est clair qu’elle n’apprécie pas la lumière forte, préférant la lumière tamisée et la pénombre de la grande forêt. Cette
espèce vit au Venezuela, Colombie, Pérou, Equateur, Bolivie, au Brésil, Guyane française, Surinam et Guyana ainsi que Trinidad.
Maintenance :
Il faut bien sur rappelé que les ultraviolets B sont indispensables à la survie et à la croissance des tortues. La maintenance de cette espèce est délicate en raison de
ses besoins très spécifiques. Il ne lui faut pas de lumière forte, celle d’un néon UVB tamisé par quelques feuillages fera l’affaire. Bien entendu, les jeunes sont
maintenus en terrarium tropical humide.
- Pour les juvéniles, jusqu’à environ 6 cm, il est indispensable que les conditions soient tropicales (70-80%), avec des températures de 26-28°C le jour et 24-25°C la
nuit.
- Pour les spécimens plus grands et pour les adultes, le biotope doit rester tropical humide mais en serre, et en enclos l’été quand le temps le permet (Sud de la
France).
En extérieur comme en serre, il lui faut une végétation importante, ainsi que des zones très humides à saturation. Ailleurs, la paille permettra d’avoir une épaisse
couche de substrat dans laquelle la tortue peut se cacher.
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L’important à retenir est :
- UVB mais lumière très tamisée et jamais directe
- Substrat épais.
- Milieu tropical humide
Nourriture :
Beaucoup de fibres, et un régime riche en calcium assureront la bonne fonction digestive et une croissance normales. Cette tortue est essentiellement herbivore,
mais elle affectionne et peut manger beaucoup de fruits.
- La supplémentation additionnelle de calcium est essentielle. Du calcium en poudre peut être mis régulièrement sur la nourriture.
En résumé :
- Caractère : docile
- Origine : Venezuela, Colombie, Pérou, Equateur, Bolivie, au Brésil, Guyane française, Surinam et Guyana ainsi que Trinidad
- Moeurs : Terricole / Diurne
- Biotope : tropical humide
- Taille adulte : 80 cm
- Esperance de vie : 50 ans en moyenne
- Nourriture adaptée : végétaux, fruits
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Chersina angulata
Description :
Carapace très allongée, de forme ovale. La caractéristique principale est la gulaire en forme de soc. Dessins très variables, bruns sur fond ocre, en général très
contrasté, plastron teinté de rouge. Cette espèce devient de couleur plus uniforme en vieillissant. Nucale étroite, supracaudale non divisée. Taille des adultes : 20
cm (30 maxi) pour les mâles, 16 cm (22 maxi) pour les femelles. Le mâle est plus grand que la femelle, ce qui est peu courant chez les petites espèces de
Testudinidées.
Protection :
Convention de Washington : annexe 2 Règlement Européen : annexe B Statut UICN : préoccupation mineure.
Répartition :
Afrique du Sud, sud de la Namibie.
Biotope :
Variable : désert de sable en Namibie, forêt de type méditerranéen au sud de l'Afrique du Sud. Activité / Comportement : Diurne. Se met à l'abri de la végétation
en période de fortes chaleurs. Les mâles sont très agressifs entre eux, surtout en période de reproduction.
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Maintenance en captivité :
Comme Geochelone pardalis
Optimum thermique : 22 à 25°C
L'activité cesse si la température passe sous les 17°C ou au-dessus de 28°C. Cette espèce craint énormément l'humidité. Il est donc plus prudent de ne pas mettre
de gamelle d'eau dans le terrarium. En contrepartie les tortues seront baignées une fois par semaine puis sécher et remises dans le terrarium sous la lampe.
Hibernation :
Les populations issues de la province du Cap peuvent hiberner, alors que celles en provenance de Namibie estivent plutôt. Dans le doute, lorsqu'on ne connait pas
l'origine de la souche que l'on héberge, il est préférable en captivité de ne pas tenter ces deux extrêmes.
Alimentation :
Essentiellement herbivore. Plantes sauvages telles que pissenlit, plantain, galinsoga, mauve, gazon et autres graminées, trèfles, laiteron, liseron, lamier....
En hiver : frisée et scarole (les parties vertes de ces plantes) Cette espèce est parfois nécrophage et coprophage.
Reproduction :
Maturité sexuelle vers 12 ans
Accouplements toute l'année mais plus fréquents entre septembre et avril dans la nature (soit entre mars et octobre dans notre hémisphère) Parade sexuelle :
comme chez Testudo graeca. Les combats de mâles sont très violents : il est recommandé d'élever cette espèce en harem : un seul mâle pour plusieurs femelles
Le plus souvent 1 oeuf par ponte, parfois 2. Jusqu'à 7 pontes par an, à intervalle de 28 à 45 jours. Incubation : 90-100 jours à 30°C et 60-65% d'humidité.
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Astrochelys radiata
Description de la tortue rayonnée :
Cette espèce de grande taille atteint une longueur de 40 cm pour un poids maximal de 15kg à 20kg (c’est la plus grande et massive de toutes les tortues étoilées).
Le mâle est, comme la plupart des tortues exotiques, plus gros que la femelle mais il se distingue aussi par la très forte concavité de son plastron, l’écart plus
important des plaques anales, les gulaires qui sont beaucoup plus prononcées ainsi que la queue plus longue et plus épaisse que celle de la femelle. Son nom vient
du Grec «radian» qui signifie «rayon» en raison des dessins de sa carapace qui forment plusieurs soleils.
La longévité de cette tortue est de 60 à 100 ans et la maturité sexuelle est à environ 13/16 ans.
Aire de répartition de cette tortue terrestre :
Géographie radiata Astrochelys radiata ne se trouve qu’au sud de Madagascar, sur une bande de 200 km partant de Amboasary jusqu’à Morombe, mais aussi on
peut rencontrer une forte population captive sur l’île de la Réunion, importée par l’homme (env. 30000 individus). Elle se rencontre dans des zones plutôt
sablonneuses dans lesquelles se trouve une végétation constituée essentiellement d’acacia et de buissons épineux qui lui permettent de se cacher et de se nourrir.
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Mode de vie d’Astrochelys radiata :
La tortue Astrochelys radiata est une tortue très robuste qui supporte des chaleurs moyennes comme des grands froids (exemple de la neige a la Réunion il y a
plusieurs années). Elle se cache durant la nuit pour sortir s’alimenter le matin avant les hautes températures de la journée durant lesquelles elle se dissimulera
sous les épineux. La température de forte activité se situe entre 25°C et 28°C. Cette tortue, comme la plupart des tortues terrestres est essentiellement herbivore
(verts feuillus, 60 % de fruit dans son régime..) mais elle apprécie comme beaucoup d’autres tortues herbivores des charognes qui sont pour elles une friandise
(insectes, rongeurs…).
Protection de cette tortue :
C’est une espèce protégée inscrite à l’Annexe I (espèces les plus menacées) de la Convention de Washington. Elle ne peut être importée ou exportée en dehors de
L’Union Européenne. Cette espèce est aussi inscrite dans le Livre Rouge de l’IUCN (The World Conservation Union) qui est une association internationale de
protection de la nature et des animaux. Un village a cependant été créé, par une association française de protection et de sauvegarde des tortues, la S.O.P.T.O.M,
ayant pour but de réintroduire des spécimens dans leur milieu d’origine.
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Centrochelys sulcata
Famille : Testudinidae, genre Centrochelys (Geochelone)
Statut légal : En vente libre dans certaines animaleries. Incluse dans l’Annexe 2 CITES et dans l’Annexe B du Règ. CE 2724/2000
Pays d'origine :
L’Afrique : Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Nigeria, Centrafrique, Tchad, Soudan et Ethiopie. Savanes arborées de la zone soudano-sahélienne.
Presentation:
Les sulcata dites « tortues sillonnées » font partie des 3èmes plus grosses tortues sur cette Terre, après les tortues géantes des Galápagos et des Seychelles.
L'élevage est plutôt facile car ces tortues sont robustes mais il faut savoir qu’elles pèsent environ 25 g à la naissance et peuvent atteindre jusqu’à 100 kilos adultes;
elles demandent dès l’âge de 5 ans des installations solides car elles sont surnommées «bulldozer», et ce n’est pas qu’une légende…! On dit qu’une sulcata a
parfois du mal à démarrer (au point de vue croissance) mais quand elles sont parties elles sont parties !
Longévité :
+ De 75 ans (seul 10% des bébés achetés en animalerie passent les 5 ans, car les gens ne connaissent pas bien les besoins de ces animaux et les juvéniles sont
fragiles surtout les 3 premières années de leur vie !!!)
Taille/poids :
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Avec un poids de 25-30 g pour 4,5 à 5 cm à la naissance, elles peuvent atteindre le poids de 100 kg pour 83 cm pour les mâles, mais les femelles dépassent
rarement les 60 kg.
Une croissance rapide de 1 kg à deux ans, 5 à 6 kg à quatre cinq ans, et 12 à 20 kg vers l’âge de 8 ans.
Alimentation :
Strictement herbivore, cette tortue a besoin d’une alimentation à haute teneur en fibres et à base d’herbes des champs, de trèfle, de luzerne, d’endives, de
raquette (Opuntia sans épines), des succulentes, des pissenlits, tonte de gazon séché (idéal pour l’hiver), de frisée, de mâche, ortie séchée, de la scarole, de feuille
de radis, de feuilles et fleurs d'althéa…
Important : de mettre foin pour 50 à 70% de chaque repas (il leurs faut du sec !!!) l’astuce : mélangez le foin à sa ration journalière. Ainsi même si elle à une
préférence pour « le vert » elle sera obligé d’ingérer un peu de sec avec cette technique.
Elles mangent environ 10% de leurs poids par jour, mais quand elles sont en terrarium et ont passé les 3 ans, prévoir une journée de jeûne par semaine pour ne
pas qu’elles s’engraissent de trop, surtout en hiver quand elles ne se dépensent pas assez car elles n’ont pas d’accès à l’extérieur !!!
En général, proscrire les fruits qui occasionnent des troubles digestifs (particulièrement les pommes). Rarement, quelques figues, tomates, oranges, bananes
peuvent être distribuées en friandises...
Maladies et problèmes sanitaires :
Fragiles les premières années de leurs vies, hygrométrie de minimum 70% pour éviter "l’effet tobleronne". Eviter les courants d’air, les substrats poussiéreux, les
gros écarts de température, et les pièces bruyantes qui leur causeraient du stress. Premier écoulement nasal : monter la température du terrarium ou de la pièce
(23°C la nuit, et 28°C à 30°C la journée), si ça ne s’arrange pas, consulter un vétérinaire spécialisé. En cas de rhinite et d’écoulement épais du nez, faites voir votre
tortue par un vétérinaire et pensez aussi tout au long du traitement à monter la température de votre terrarium jour et nuit, ça aidera votre tortue à lutter contre
sa rhinite !!
Sexage :
Difficile de sexer des sulcata de moins de 7 ans, on peut avoir des surprises ! Pour les différencier : Les mâles ont la queue plus longue et les femelles beaucoup
plus courte qui laissent apparaître le cloaque. Les femelles ont les écailles anales en forme de V. La fourche gulaire est plus accentuée chez le mâle et son plastron
est concave à l’âge adulte. La femelle est mature et peut pondre à partir de 36 cm (entre 8 et 12 ans). La maturité du mâle est un peu plus tardive.
Maintenance :
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FICHE TORTUE DE TERRE
Pas d’hibernation pour cette espèce !!!
Pour les juvéniles : il faut des conditions de vie optimales pour leur assurer une vie et un démarrage sans soucis. Car assez fragiles les 3 premières années de leurs
vies, elles ont besoin de 70% d’humidité lors de la maintenance, de zones sèche et humide. Et acceptent une maintenance à 40-50% d’humidité passé l’âge de 3
ans. Donc jusqu'à 3 ans, un terrarium de 1m² minimum pour quelques individus.
Par la suite une pièce ou installation d’environ 10m² pour 3 tortues de plus de 5 ans et à l’âge adulte compter 5m² par tortue pour l’hiver, car ces tortues sont
moins actives à cette période de l’année donc elles ont moins besoin d'espace. Mais il leur faut plus d’espace aux beaux jours !!!
Bonne température : un point chaud d’environ de 30 à 32°C avec des coins frais à environ 24°C.
La nuit, on peut baisser à 20°C, la sulcata adulte supportant même de temps à autres des baisses sous les 15°C.
Installation intérieure : Lampe ou tube UVB 8.0 allumé toute la journée (8 à 10 heures par jour) avec une lampe chauffante ou céramique pour faire un point chaud
à 32-34°C. Point d’eau, zone humide, zone sèche, du foin à volonté dans son terrarium. Pour les juvéniles, surveiller les yeux les premiers jours sous de nouvelles
installations UVB.
Substrat : évitez les substrats qui génère de la poussière comme : terre de bruyère, copeaux de bois…
Faites par exemple une partie TerraCoco (humide) et une partie paillis de chanvre (sec)…
Installation extérieure : Pour les bébés de + 1 an, un enclos de 1m2 suffit avec des cachettes, et une petite serre contenant du foin. Prévoir un enclos solide, ces
tortues ont une force impressionnante (même les juvéniles) et de simples clôtures ne les arrêteront pas si elles ont décidé de passer. Prévoir donc des fondations
en dur pour des adultes, mais il est bon de savoir que celles-ci creusent des galeries qui peuvent faire jusqu'à 12 m de long; c’est ce qu’elles font dans leur
environnement naturel !!!
Pensez aussi à prévoir une cabane pour les nuits fraîches pour y mettre un chauffage ou des lampes qui s'enclenchent en dessous de 15°C.
Reproduction :
Une femelle adulte pond en jusqu'a 30 œufs par couvée et jusqu’à 6 pontes par an. L’éclosion prend entre 85 et 170 jours en fonction de la température
d’incubation.
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Stigmochelys pardalis
Sous-espèce:
On individualise 2 sous-espèces : S. pardalis pardalis et S. pardalis babcocki, très difficile à différencier entre elles. La sous-espèce nominale n'est présente qu'en
Afrique du Sud (province du Cap), alors que la sous-espèce babcocki occupe tout le reste de l'aire de répartition. En pratique, c'est à cette dernière sous-espèce
qu'appartiennent les tortues rencontrées en Europe, qui descendent de tortues importées de Somalie par exemple ; la différence majeure par rapport à l'espèce
nominale est, à l'âge adulte, la plus grande taille systématique des femelles par rapport aux mâles. On peut également les différencier par d'autre critères: chez le
male pardalis pardalis, la concavité de plastron est plus en avant (approximativement 75% du plastron) que celle de pardalis babcocki (approximativement un tiers
à la moitié du plastron et plus concave que le plat formé).
La coloration est également différente mais pas assez pour l'employer comme critère d'identification définie. Chez les juvéniles ont les distingues par le nombre de
taches présentent sur les écailles de la dossière, si celles-ci sont double, il s'agit d'une pardalis pardalis, si celle si sont simple il peut s'agir d'une pardalis babcoki
(ce critère n'est pas fiable a 100%).
Il semblerait néanmoins que la sous espèce babcoki regroupe des individus très variés. Par exemple, les sujets présents en Ethiopie (cratère "d'El Sal") ont une
taille et un poids (65cm pour plus de 20kg) nettement supérieur à ce provenant de Zambie qui dépassent rarement les 8kg.
On se retrouve donc avec le même problème qu'avec G. elegans...
Description :
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
C’est une tortue massive, qui atteint en moyenne 40cm pour un poids de 15 à 20kg. La dossière est en dôme prononcé de couleur brun clair recouverte de taches
noires réparti de façon irrégulière. Les pattes, la tête et la queue vont du brun clair jaunâtre au brun foncé. D’un point de vue anatomique on note l’absence de
nucale, la présence d’éperons cornés derrière les cuisses ainsi que la disposition des grandes écailles des avant-bras ne sont pas juxtaposées comme chez la sulcata
mais séparées les unes des autres par de petites écailles.
Caractère et comportement :
La pardalis est connu pour être la tortue fragile par excellence pourtant il semble qu’avec les progrès technologique et la possibilité de trouver des jeunes nés en
captivités, la maintenance de cette espèce semble plus accessible. Néanmoins on note toujours la présence de décès inexpliqué…
Niveau caractère elle reste une tortue plus ou moins craintive même si avec le temps il n’est pas rare qu’elle devienne assez « familière ». Il en va donc de son bien
être de ne pas trop la manipuler. Elles sont très actives en début de journée puis passe la fin de journée ainsi que la nuit blottie dans le foin.
Biotope :
La répartition géographique de la pardalis étant assez vaste (de l’Ethiopie à l’Afrique du sud) il va s’en dire qu’elle est présente sur des biotopes très varié (zone
semi désertique, plateaux, plaines, colline, zones de moyenne montagne...).
Les jeunes ont tendance à préférer les milieux humides alors que les adultes privilégient les zones plutôt sèches. (Comme beaucoup d’espèces tropicales)
Elle adore se dorer au soleil en début de journée tout en faisant des allés retours dans une zone plus ombragée et plus fraiche.
Etant donné la vaste répartition de cette espèce, il est très intéressant de connaitre l'origine de ses tortues afin de pouvoir reproduire aux mieux les conditions de
maintenances.
Données météorologiques relevées à Tabora en Tanzanie:
On note donc une période sèche et une période humide qu'il faut associer au type d'alimentation. Pour des raisons pratique je fais coïncider la période sèche avec
notre hivers afin de ne pas être embêté avec la nourriture durant cette période je donne donc des aliments sec (foin, pissenlits séchés...) en quantité moindres...La
saison humide est donc réalisé pendant la période où elles sont en enclos extérieur avec une alimentation fraiche qu'elles trouvent dans l'enclos. L'alimentation
est toujours supplémentée de divers succulentes kalanchoe opuntia...
Maintenance :
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Les jeunes jusque l’Age de environ 3 ans sont élevés en terrarium de taille assez importante (1.50*0.60m) durant les saisons froides. Passé le printemps elles
pourront gambader dans un enclos bien fermé avec grillage sur le dessus et petite serre.
Les pardalis de plus de trois ans auront plus de confort l’hiver dans un enclos intérieur chauffé d’une taille d’environ 3*2m pour un couple adulte ( plus sera
toujours souhaité). L’été sera également passé en enclos extérieur…
NB : Pour le passage en enclos extérieur il fait toujours se méfier des différences de température et d’hygrométrie.
Le substrat du terrarium et de l’enclos intérieur des subadultes ou adultes pourra être composé d’une couche de 10cm d'un mélange terre de bruyère et sable à
raison de 80% 20%. Un tas de foin sera déposé dans un coin afin de leur permettre de s’y réfugier ainsi que d’y grignoter…On pourra également y ajouter quelques
pierres ainsi que des racines ou ceps de vigne préalablement désinfecté créant ainsi des obstacles permettant l’usure des griffes et le renforcement des muscles
des pattes.
Point de vu éclairage l’utilisation d’un tube UV 8 à 10% (allumé 2hpar jour en relation avec le point chaud) jumelé avec un tube UV 5% (allumé 8h) pour le
terrarium ou d’une lampe type power Sun pour l’enclos intérieur est indispensable. Il faut également disposer le néon ou la lampe de façon à ce que les tortues
puissent se retirer du spectre d'éclairage des UV. Pour cela on y place des abris.
La température au point chaud sera comprise entre 30 et 35°C sous le point d’ensoleillement. Pour l’espace de repos de la tortue, elle devra être comprise entre
26 et 28°C la journée et entre 20 et 25°C la nuit. Les températures ne sont pas constante durant l'année et suivent les fluctuations rencontrées en milieu naturel, il
en va de même pour l'hygrométrie.
Pour ce qui est de l'hygrométrie pour les jeunes elle sera entre 70 et 80% alors que les adultes elle sera de 40 à 60% selon la saison. Ces paramètres peuvent être
calqué sur les paramètres météorologiques du pays d'origine de la tortue.
Différenciation des sexes :
La différenciation des sexes est envisageable à partir du stade subadulte. On note une différence entre les écailles anales des deux sexes.
La forme de la carapace peut également aider à les différencier.
Reproduction:
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FICHE TORTUE DE TERRE
La pardalis est bien connu pour ces incubations très longue... pourtant c’est une espèce de plus en plus reproduite en captivité. Sa maturité sexuelle semble être
d’une quinzaine d’année en milieu naturel, en captivité la croissance étant plus rapide elle a lieu vers 6 ans pour les males les femelles sont matures 2 à 3 ans
après. Cette maturité semble correspondre également à une taille de 25 cm.
L’accouplement est accompagné de vocalise rauque du mâle.
La ponte est déposée dans un trou de 20 à 30cm de profondeur creusé par la femelle. Les pontes comporte en général de 5 à 15 œufs des cas de 30 œufs sont
également connus. Une femelle pond généralement 2 à 3 fois par an.
Les œufs ont un diamètre de 40 à 45mm pour un poids de 45 à 55g.
L’incubation en milieu naturel peut dépasser l’année alors qu’en captivité elle dure en moyenne entre 150 et 250 jours à des températures entre 30 et 25°C.
En captivité, on utilise une incubation dite à fluctuations thermiques, c'est à dire que l'on fait varier la température jour/nuit. La température de jour sera donc
comprise entre 30 et 31°C et on la fera descendre à 27/28°C la nuit pendant une durée d'environ 8h.
Pour l'incubation des œufs, avec la méthode du bain marie en maintenant une température entre 30,5° et 32°C 24h/24. La période d'incubation a varié entre 120
jours et 160 jours. il y a eu environ une ou deux éclosion par semaine, et comme il y avait 2 pontes à un mois d'intervalle, certains oeufs de la première ponte ont
éclos après les premiers de la deuxième.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Chelonoidis chilensis
Famille : Testudinidae
Genre : Chelonoidis
Taxonomie :
Faisant anciennement partie du genre Geochelone, la tortue de Patagonie appartient depuis quelques années au genre Chelonoidis, composé de 6 espèces :
- Chelonoidis carbonaria
– Chelonoidis chilensis
– Chelonoidis denticulata
– Chelonoidis nigra
– Chelonoidis petersi
– Chelonoidis donosobarrosi
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FICHE TORTUE DE TERRE
Description de la tortue de la Pampa :
C’est une tortue de taille moyenne pouvant atteindre jusqu’à 40 cm une fois adulte (la moyenne des spécimens adultes observés est de 25 à 30 cm). Elle a une
carapace peu bombée et de forme ovale. La couleur de sa dossière varie du jaune au beige avec la présence très marquée de stries de croissance. On note
l’absence de nucale qui la différencie facilement des jeunes tortues Centrochelys sulcata. Son plastron est jaunâtre et a tendance à brunir avec l’âge. Il présente
des gulaires assez développées.
La tête et les pattes sont de couleur marron clair.
Les mâles n’ont pas un plastron très concave contrairement à d’autres espèces du même genre, cependant le dimorphisme sexuel est visible.
Remarque : Les mâles sont plus petits que les femelles contrairement à la plupart des espèces du genre Chelonoidis.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre :
L’aire de répartition de Chelonoidis chilensis s’étend sur trois pays d’Amérique du Sud. On la retrouve principalement au centre et au nord de l’Argentine mais
aussi au sud de la Bolivie ainsi qu’au Paraguay. Elle fréquente habituellement les zones désertiques ainsi que les zones semi-arides comme la province du Chaco
(nord de l’Argentine).
Mode de vie de Chelonoidis chilensis :
Dans son milieu naturel, elle est active surtout en début de matinée ainsi qu’en fin d’après-midi. Durant le reste de la journée, elle s’enfouit dans des cachettes
peu profondes qu’elle creuse ou se réfugie sous les buissons pour se protéger des grosses chaleurs. "Elle est active en novembre et décembre et se reproduit, puis
se réfugie fin mars dans ses abris d’hiver" (B.Devaux). Les données climatologiques (centre de l’Argentine) permettent de montrer que les populations de
Chelonoidis chilensis de cette région hibernent dans leur milieu naturel. Les accouplements sont relativement violents. Les femelles effectuent une à deux pontes
entre le mois de décembre et le mois de mars. Chaque ponte est constituée de deux à sept œufs. La période d’incubation varie en fonction du climat, allant de 3 à
4 mois. La maturité sexuelle est assez précoce chez cette espèce (environ dix ans).
Protection de la tortue de Patagonie :
Elle est en annexe II de la Convention de Washington. L’espèce souffre du prélèvement en milieu naturel dans le but de l’exportation notamment vers les
animaleries européennes. Mais encore le surpâturage (moutons, lamas, chèvres) menace l’habitat des tortues de Patagonie.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Geochelone elegans
Répartition :
On trouve largement cette espèce en Inde et au Sri Lanka.
Biotope naturel :
Cette tortue occupe en priorité les zone sèches dotées d'herbacées, d'acacias et d'euphorbes, mais on la trouve également dans certaines prairies verdoyantes
plus au nord ou à l'ouest de l'Inde.
Description :
Sa carapace bien bombée et plus allongée que d'autres tortues "rayonnées" comme A. radiata elle atteint une taille de 25 cm environ pour un poids autour des 57kg. Elle ne possède pas de nucale. Les dessins rayonnés de sa carapace se retrouvent aussi sur son plastron et font d'elle une des plus belles tortues.
Maintenance en captivité :
Durant la belle saison elle peut être sortie en extérieur dans un enclos avec serre ou abri chauffé, en hiver il faudra la rentrer dans un terrarium chauffé. Il est
important de recréer les paramètres climatiques caractéristiques de sa région pour qu'elle s'épanouisse en captivité. L'éte sera la période chaude et humide,
l'hiver la période chaude et sèche. Dans son milieu naturel en période sèche, elle s'active le matin et se dissimule dans la journée. En période humide, elle devient
très active, s'accouple et se nourrit largement.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Alimentation :
Elle est surtout herbivore et apprécie les fruits et les végétaux, ainsi que les succulentes, mais en période sèche, elle se nourrit parfois seulement de feuilles
mortes et de feuilles d'épineux.
Au Sri Lanka, elle est connue pour consommer des papayes, ce qui provoque des décès par obstruction des intestins (les pépins gonflant).
On la voit également manger des lézards, des rats morts et des insectes.
Reproduction :
La maturité sexuelle semble précoce, certaines s'accouplent dès 5 ou 6 ans. La saison des accouplements coïncide avec le mois des moussons.
Les pontes sont surtout observées en mai-juin, puis en octobre. Les œufs sont elliptiques, mais tendent parfois à être sphériques, de taille assez importante.
L'incubation va de 110 jours à 130 jours. En une saison entière, une femelle peut pondre environ 25 œufs.
Protection :
Trois menaces pèsent sur cette tortue : le ramassage pour la consommation, la démographie importante qui transforme les milieux naturels en zones agricoles et
urbaines et la collecte pour le commerce international.
Geochelone elegans est classée dans l'annexe II de la convention de Washington.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Agrionemys horsfieldii
Anciennement Testudo horsfieldii, cette tortue se nomme aujourd’hui Agrionemys horsfieldii.
Description de cette tortue terrestre :
Cette tortue est la seule qui creuse des terriers, c’est pour cela qu’elle montre une morphologie adaptée à une vie fouisseuse (c’est la plus petite des tortues
fouisseuses). Agrionemys horsfieldii possède une carapace déprimée, massive, de forme plutôt ovale avec une dossière assez plate et des membres antérieurs
puissants (doués d’une grande mobilité aux coudes), utilisés pour creuser des terriers (parfois jusqu’à 1 mètre de profondeur). Les tortues des steppes montrent
une particularité par rapport aux autres tortues fouisseuses, elles ne disposent que de 4 doigts à chaque patte. Les ouvertures antérieures et postérieures de sa
carapace sont vastes, lui permettant un important débattement des pattes. Sa couleur est uniforme, et tend vers l’olivâtre. Sous le plastron, bien ovale, les taches
noires sont importantes, laissant des zones claires le long des sutures d’écailles. La tête est forte, avec un museau bien carré et un bec développé. La couleur des
pattes et de la tête est la même que celle de la carapace : brun verdâtre. Horsfieldii Agrionemys horsfieldii
Distribution et habitat de l’Agrionemys horsfieldii :
Horsfieldii C’est la Agrionemys horsfieldii qui est la plus répandue, on la rencontre dans une grande partie de l’Asie centrale (5 000 000 km²), en partant de l’Iran,
au bord de la mer Caspienne, jusqu’à l’ouest de la Chine (contreforts himalayens, en couvrant la Karakalpakie, l’Ouzbékistan, Le Kirghizstan, le Tadjikistan, le nord
et l’est de l’Iran, le nord du Pakistan, le sud du Kazakhstan et l’extrême ouest de la Chine). C’est un animal qui vit dans les zones sèches et parfois désertiques, avec
une alternance d’hivers très rudes et d’été très chauds (des attitudes comprises entre 200 et 2500 mètres).
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FICHE TORTUE DE TERRE
Mode de vie de la tortue des steppes :
Cet animal à développer un mode de vie très particulier : il creuse des terriers à la fois pour se protéger du froid de l’hiver mais aussi pour estiver durant les
périodes très chaudes de l’été. Ces terriers peuvent mesurer 2 mètres de long et jusqu’à 1 mètre de profondeur. Cette tortue est très active au printemps, puis elle
estive vers le mois de juillet pour lutter contre la chaleur. Elle réapparaît au début de l’automne souvent après des épisodes de pluies. Ensuite, vers fin octobre, les
Agrionemys horsfieldii se cachent dans leurs profonds abris pour y passer l’hiver. Cette tortue apprécie les végétaux les plus variés, les fruits, les plantes cultivées
mais consomme aussi des insectes et des animaux morts. On sait cependant que l’alimentation de la tortue des steppes est centrée sur des espèces végétales
hautement toxiques pour les mammifères herbivores. Cette alimentation particulière permet à la tortue des steppes de limiter les nombreux parasites qui
infestent son tube digestif. Durant l’accouplement, le mâle est particulièrement violent avec la femelle. Il n’hésite pas à la mordre aux pattes, lui arrachant parfois
des écailles. Ces véhémences passagères occasionnent quelques fois des plaies sanguinolentes. Cependant les chocs de carapace sont peu virulents. La femelle
effectue jusqu’à 4 pontes par an constituées à chaque fois 1 à 5 œufs, d’une durée d’incubation de 60 à 110 jours.
Protection de la Testudo horsfieldii :
Cette tortue est classée en annexe II B. Elles étaient jusqu’en 1998 massivement importées en Europe, Mais grâce à la SOPTOM, cette tortue n’est plus prélevée
légalement et elle est interdite d’entrée sur le territoire européen. Ce qui fait que les dernières tortues des steppes en animaleries viennent d’éleveurs européens
(mais les naissances sont peu communes à l’heure actuelle).
Testudo horsfieldii.
Taxonomie :
Connue sous le nom de Testudo horsfieldii, l’espèce a changé de nom depuis quelques années pour prendre l’appelation d’Agrionemys horsfieldii.
Plusieurs sous espèces de tortues des steppes :
On recense à l’heure actuelle 4 sous espèce d’Agrionemys horsfieldii :
• Agrionemys horsfieldii baluchiorum (Annandale, 1906), Baloutchistan.
Carapace légèrement arquée, coloration de base jaune clair avec de grandes taches noires. Les pattes, la queue et la tête sont de couleur brun jaunâtre avec
quelques écailles noires. Dimensions: femelle, 20 cm; mâle 18 cm.
• Agrionemys horsfieldii horsfieldii (Gray 1844) , Arménie, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Tadjikistan, Iran, Afghanistan, Pakistan, Chine.
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FICHE TORTUE DE TERRE
La forme occidentale- Carapace plate, lisse et au contour plus arrondi par rapport aux autres sous-espèces. Au milieu de la carapace elle parait presque
complètement plate et est caractérisée par des couleurs jaunes brun, olivâtres ou parfois jaune olive, avec des dessins noirs indistincts, pas toujours présents, sur
les écailles. Dimensions: 28 cm (femelle), 24 cm (mâle)
La forme orientale – Carapace de coloration oranger marron intense avec des taches sombres décolorées. La tête et les pattes de coloration marronâtre.
Dimensions: 20 cm (femelle), 18 cm (mâle).
• Agrionemys horsfieldii kazakhstanica (Chkhikvadze, 1988), Kazakhstan, Turkmenistan, Ouzbékistan.
La carapace est assez plate mais malgré tour on peut observer une légère forme de dôme comme Eurotestudo hermanni, la coloration est différente allant de
l’ocre olivâtre clair au marron olivâtre avec des taches noires uniques au sommet des écailles. La tête et les pattes sont mouchetées de noir. Dimensions: 21 cm
(femelle), 18 cm (mâle).
• Agrionemys horsfieldii rustamovi (Chkhikvadze, Amiranashvili & Ataev, 1990), Turkmenistan, Iran.
La carapace se présente plus plate et oblongue que les autres sous-espèces. Les écailles très sombres sont bordées de jaune. La tête et les pattes ont une
coloration noirâtre ou marronâtre. Dimensions: femelle, 17 cm; mâle 15 cm. L‘Agrionemys horsfieldii rustamovi vit en zones montagneuses, jusqu’à 2500 m .Avec
un climat assez frais en été ce qui fait qu’elle n’estive pas. Elle est plus active de mai à septembre.
Agrionemys horsfieldiiAgrionemys horsfieldii kazakhstanica
Agrionemys horsfieldii horsfieldii a gauche et Agrionemys horsfieldii kazakhstanica a droite (R.Bour)
Description générale de l’Agrionemys horsfieldii
Agrionemys horsfieldii possède une carapace déprimée, massive, de forme plutôt ovale avec une dossière assez plate et des membres antérieurs puissants (doués
d’une grande mobilité aux coudes), utilisés pour creuser des terriers (parfois jusqu’à 1 mètre de profondeur). La dossière est de coloration qui différe du jaune, à
l’ocre et à l’olivâtre selon la sous-espèce, les écailles sont tachées au centre de noir. Les écailles du plastron sont noires et bordés de clair. Chez cette espèce le
bout de la queue se termine par une « griffe » cornée, de dimensions semblables aux Eurotestudo hermanni, la plaque pygal est non divisée.
Les tortues des steppes montrent une particularité par rapport aux autres tortues fouisseuses, elles ne disposent que de 4 doigts à chaque patte. Les ouvertures
antérieures et postérieures de sa carapace sont vastes, lui permettant un important débattement des pattes. Les tortues ont une vue excellente: elles savent
distinguer les formes… Elles ont un sens de l’orientation très précis: si elles sont déplacées à quelques centaines de mètres du territoire auquel elles sont liées, il
est possible qu’elles reviennent au lieu d’origine. Elles sont très sensibles aux vibrations du sol même si elles n’ont pas l’ouïe développée. Le flair est quand a lui
très développé et il a un rôle important dans la reconnaissance de la nourriture et des sexes.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Aire de répartition de cette tortue :
L’Agrionemys horsfieldii est la tortue d’Europe qui est la plus répandue, on la rencontre dans une grande partie de l’Asie centrale (5 000 000 km²), en partant de
l’Iran, au bord de la mer Caspienne, jusqu’à l’ouest de la Chine (contreforts himalayens, en couvrant la Karakalpakie, l’Ouzbékistan, Le Kirghizstan, le Tadjikistan, le
nord et l’est de l’Iran, le nord du Pakistan, le sud du Kazakhstan et l’extrême ouest de la Chine). C’est un animal qui vit dans les zones sèches et parfois
désertiques, avec une alternance d’hivers très rudes et d’été très chauds (des attitudes comprises entre 200 et 2500 mètres).
Dans les zones arides elle est présente près des cours d’eau. Les habitats des sous-espèces A.h.baluchiorum, A.h.kazakhstanica, A.h.horsfieldii sont les steppes
sableuses ou argileuses, en bordure des déserts et les pâturages. L‘A.h.rustamovi vit en zones montagneuses.
Alimentation :
Les individus sauvages vivent dans un habitat caractérisé de longues périodes d’aridité et se nourrissent donc d’herbes sèches, ils complètent leur régime en
mangeant des arthropodes ou escargots, ces derniers leur apportent du calcium. Occasionnellement ils ne dédaignent pas les excréments ou petites charognes. Ils
se nourrissent de: fleurs, baies, fruits, fourrage frais ou desséché, rameaux de buissons, parties charnues à la base des plantes. Ils ont la particularité en outre de
pouvoir se nourrir d’espèces végétales hautement toxiques pour les mammifères herbivores tel que Ranunculaceae et les coquelicots. Cette alimentation spéciale
permet à la tortue des steppes de limiter les nombreux parasites internes dus à son alimentation.
Comportement journalier :
Les tortues des steppes sont animaux hétérothermes, dans les premières heures de la journée des mois tempérés elles sortent des terriers et elles se prélassent au
soleil pour élever leur température corporelle et activer les fonctions métaboliques. L’exposition au soleil permet «d’absorber » les rayons UVB aptes à la synthèse
de la vitamine D. Après avoir Atteint la température corporelle nécessaire pour l’activation des enzymes aptes à la digestion, les tortues se consacrent à la
recherche de la nourriture.
Avec des températures atmosphériques supérieures aux 29°C deviennent apathiques et retournent dans les terriers pour retrouver la fraîcheur et l’humidité. Avec
la descente des températures on observe une reprise de l’activité.
Dans leur habitat naturel, caractérisé de longs hivers rigides et des étés torrides dépourvues de précipitations, elles sont actives que peu de mois par an. Les sousespèces A.h.baluchiorum, A.h.kazakhstanica, A.h.kazakhstanica ont leur période d’activité comprise entre avril et juillet parce que l’été est très chaud et sec, et il
suit un hiver précoce ; elles passent donc d’une période d’estivation à une période d’hibernation avec une courte période séparant les deux cycles de repos. Pour
échapper à ces conditions difficiles, elles creusent des trous profonds jusqu’à 2 mètres. L’A.h.rustamovi est active de mai à septembre et n’estive pas. Cette sousespèce aussi creuse des terriers profonds jusqu’à 3 mètres pour se réfugier du froid pendant l’hibernation.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Avec le réveil, le mâle commence le rituel de l’accouplement, en agitant la tête devant la tête de la partenaire puis il lui mord les pattes postérieures afin de
l’immobilisée, lui arrachant parfois des écailles. Ces véhémences passagères occasionnent quelques fois des plaies sanguinolentes. Enfin il grimpe sur sa carapace
pour la copulation, et à cette occasion il émet le seul cri audible des tortues (le coïte). La femelle peut conserver pendant 4 ans le sperme du mâle, dans un organe
spécial appelé spermateque. La tortue effectue 3 à 4 pontes maximum par an, constituées à chaque fois 1 à 5 œufs selon la taille de la femelle, d’une durée
d’incubation de 60 à 110 jours.
Curiosité :
Entre le 1968 et le 1976 une dizaine d’individus A.h.kazakhstanica furent employées dans le test aérospatial de l’URSS et furent lancées dans des fusées.
Protection :
L’espèce est menacée sérieusement, à cause de captures en milieu naturel pour subvenir à la demande d’importation des pays de la Communauté Européenne et
des Etats-Unis. Les prélèvements dans un but alimentaire sont marginaux car les populations locales sont de religion islamique et le Coran considère les reptiles
comme des aliments impurs.
Inscrite dans le Red List, Agrionemys horsfieldii est aussi, comme tous les reptiles du genre Testudo inclus dans la Convention de Washington, C.I.T.E.S. appendice
II et le prélèvement en nature en est absolument interdit.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Dipsochelys elephantina
Ordre : Chéloniens, Sous Ordre : Testudinidae, Famille : Geochelone
Protection : Annexe II de la CITES
Répartition géographique :
Découvertes en 1835 par Duméril et Bibron, la Dipsochelys elephantina, plus communément appelée Tortue géante des Seychelles ou Tortue géante d’Aldabra ne
se trouve plus que sur certaines îles de l’archipel des Seychelles, dont l’atoll d’Aldabra (composé de trois îles : Grande-Terre, Malabar et Picard) transformé en
réserve pour ces tortues. Autrefois très nombreuses dans la région (plus de 150 000 individus avaient été recensés dans les années 70), leur nombre a aujourd’hui
été divisé par deux.
Tortue géante
Caractéristique de cette tortue :
La Dipsochelys elephantina peut être considérée comme la plus grosse tortue terrestre avec un poids pouvant dépasser les 300 kg. La présence d’une nucale, la
forme de la carapace en forme de dôme très prononcé, permettent de la différencier de la tortue géante des Galápagos (Chelonoidis nigra). La couleur de sa peau
varie du gris clair à l’ocre foncé selon la région (les tortues vivant en captivité tendent vers le gris, celles vivant en liberté vers l’ocre).
Le dimorphisme sexuel est très marqué avec la différence de taille, les mâles étant 20 à 30% plus gros que les femelles. En revanche la concavité du plastron n’est
visible que chez les vieux mâles.
Mode de vie de Dipsochelys elephantina :
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FICHE TORTUE DE TERRE
Dipsochelys elephantina Une des particularités de cette espèce, est de boire par les narines dans les flaques d’eau de l’île. C’est de là que lui vient son nom de
Dipsochelys, boit par les narines.
Les tortues sont très actives le matin lorsqu’il ne fait pas encore trop chaud : elles mangent et s’accouplent, puis lors des fortes chaleurs de l’après-midi elles se
mettent à l’abri pour faire une sieste qui durera jusqu’au soir où elles ressortent quelques fois.
Toute fois ce comportement est observé si les conditions de vie le permettent. Sur l’île de Grande terre où les conditions de vie sont plus dures : moins de
nourriture et plus de tortues, les tortues suivent un schéma de vie légèrement différent. Lors de leur activité du soir, elles s’endorment dans les zones où la
nourriture est présente afin de pouvoir manger le matin avant d’aller se réfugier dans la végétation épaisse pour se protéger des rayons du soleil. Sur cette île la
mortalité des tortues est beaucoup plus importante et les survivants atteignent rarement le même poids que sur les autres îles.
Les tortues mangent principalement du "tortoise tuff", composés de végétaux ras qui sont abondant sur l’île après la saison des pluies mais qui se raréfies avec le
saison sèche, conduisant à la mort de nombreux individus trop faibles pour se déplacer vers une zone où il reste encore de quoi se nourrir.
Reproduction de cette tortue terrestre :
Chez cette espèce, l’accouplement est beaucoup moins violent que chez les autres tortues géantes mais les mâles sont quand même bruyants lors des
accouplements. La ponte des œufs a lieu de juillet à novembre (avant la saison des pluies).
Une dizaine d’œufs de 80g environ seront pondus, puis après une incubation d’environ trois mois (voire plus selon la météo), de jeunes tortues d’environ 30g
verront le jour mais très peu atteindront l’âge adulte. Les rats et les crabes sont les principaux prédateurs de ces nouveaux nés qui doivent aussi compter avec la
rudesse du climat (sécheresse) et les pièges de l’île.
Protection de la tortue des Seychelles :
La Dipsochelys elephantina est classée à l’annexe II de la CITES, malgré cela ces tortues sont menacées par les ouragans et les raz-de-marée qui peuvent décimer
toute la population d’une des îles en un instant. Depuis les années 90 la Seychelles Island Fondation s’occupe de la surveillance et du maintien de ces tortues en
essayant de la réintroduire sur d’autres îles des Seychelles mais l’organisation de ces réintroductions laissant à désirer, le repeuplement de l’archipel des
Seychelles n’est pas pour tout de suite.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Kinixys belliana
Cette espèce comprend 3 sous-espèces distinctes :
1. K. BELLIANA BELLIANA.
2. K. BELLIANA NOGUEYI.
3. K. BELLIANA ZOMBENSIS.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Répartition géographique :
La Kinixys belliana vit en Afrique; on la retrouve en Somalie, Éthiopie, Kenya, sud de la Tanzanie, Mozambique et dans une partie de terre qui va du Sénégal au
Cameroun.
Habitat :
Dans son biotope elle fréquente les zones arides et ombragées où s’alternent saisons sèches et pluvieuses.
Descriptions physique :
Il s'agit d'une tortue moyennement petite. La dossière est arrondie, et atteint une longueur de 22 cm environ mâles et femelles. Les écailles ont une couleur qui
peut varier selon le spécimen, mais habituellement la partie centrale est bêche avec un bord marron sombre ou noir. Le plastron est jaune avec quelques raies de
couleur sombre. La partie postérieure du plastron elle est muni d’une charnière cartilagineuse qui une caractéristique qu’ont toutes les tortues du genre Kinixys
(sauf Kinixys natalensis) Cette charnière fait office d’articulation permettant au plastron de se fermer sur les membres postérieurs et sur la queue, un atout majeur
pour se protéger des prédateurs.
Dimorphisme sexuel :
Le mâle a une queue plus grosse et plus longue que celle de la femelle.
Le mâle a le plastron est concave, celui de la femelle est plat.
Maintenance en captivité :
Puisqu'elles sont tropicales elles demandent une atmosphère chaude et plus ou moins humide. Elle peut être maintenue en enclos extérieur quand le temps le
permet, en outre il sera nécessaire de lui aménager des zones d’ombre, un abri et une coupole d’eau ou elle pourra se désaltérer et se baigner. Attention aux
chocs thermiques et aux courants d'air car cette espèce est assez sensibles aux problèmes respiratoires. Les conditions idéales d'élevage de cette espèce sont en
terrarium d’au moins 2,50 m x 1,20 m. Il doit être chauffé par une lampe chauffante ou spot traditionnel. Il est important recréer une zone chaude environ à 28
degrés et une zone plus fraîche environ à 24 degrés. L'humidité doit être de 60/90%. Le matériel de fond peut être constitué d’un substrat humide et de feuilles
sèches. Un récipient peu profond d’eau propre doit être toujours à disposition. En hiver on peut baisser légèrement la température à 24 degrés de jour et 18
degrés de nuit avec une humidité plus élevée. Cette tortue n’hiberne pas mais est toutefois possible de la faire hiverner de décembre à janvier, et ce afin de
favoriser la reproduction, pour se faire on abaisse la température à 12-14 degrés avec une humidité constante et moins élevée. Il est aussi important de souligner
que le terrarium doit être pourvu d’un éclairage UVB spécifiques pour tortues indispensables à la synthèse de vitamine D3 et à l'assimilation de calcium.
Alimentation :
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Dans la nature ces animaux sont omnivores ; en captivité il est conseillé de lui fournir à une alimentation principalement végétarienne en la complétant, au moin
une fois par semaine par des aliments d’origines animales, vers de terre, escargot set insectes. L’alimentation de base doit être constitué de végétaux : endives,
scarole, radis, tomates, chou frisé (très riche de calcium), etc...
Occasionnellement on peut lui fournir des champignons et des petits morceaux de pomme, bananes, raisin, poires, fraises, melon, oranges.
Reproduction :
Les conditions idéales pour la reproduction de Kinixys belliana sont observées à une température de 30 degrés et une humidité de 75-80%.
Les mâles sont très agressifs pendant la période de la reproduction donc est conseillé d‘ en tenir compte. La femelle peut déposer jusqu'à 5 œufs.
L'incubation dure environ 90/110 jours mais j ai eu bruits d’éleveurs italiens ayant eu des délais d’incubations record de 11-12 mois !
NOTES
Toutes les sous-espèces n'ont pas le même nombre de doigts aux pattes antérieures : 4 pour les Kinixys belliana nogueyi et 5 pour les K. belliana belliana.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Kinixys belliana noguey
Caractéristiques physiques :
De forme générale ovale, son contour est lisse, contrairement aux K. erosa et K. homéana qui ont des marginales dentelées. La coloration de la dossière varie
entre un beige uniforme souvent pour les sujets âgés et plus colorés pour les jeunes, toujours dans les tons marron.
Bien qu’il existe plusieurs sous espèces, la coloration et l’ornement de la dossière ne sont pas à eux seuls des critères suffisant pour déterminer la sous espèces.
Son plastron est jaune beige, avec parfois quelques taches noires, la tête est jaune à grise avec des lèvres plus claires.
Comme toutes les Kinixys, elle possède une pliure entre la 7e et la 8e marginale et la 2e et 3e costale. Au niveau de la carapace osseuse c’est entre le 4e et 5e os
pleural et 7e et 8e os périphérique. Elle possède une cervicale, une gulaire divisée en deux (très épaisses et servant de buttoir) une inguinale et une axillaire. A
noter la forme particulière de la supracaudale. Sa taille maximale est de 23-25 cm, mais du fait de l’articulation de la dossière, il est préférable de mesurer la
longueur du plastron.
La différenciation entre mâle et femelle se fait de la même manière que pour la plupart des tortues terrestres:
- Mâle: plastron concave queue plus importante avec le cloaque plus avancé
- Femelle: plastron plat queue plus petite
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FICHE TORTUE DE TERRE
La femelle et beaucoup plus large et lourde que le mâle.
On peut noter une particularité pour la queue du mâle: son extrémité, après le cloaque est assez longue, plate avec un bout arrondi, ressemblant un peu à une
queue de castor, alors que pour la femelle elle est plus courte et pointue mais sans griffes. Déplus, la femelle présente une carapace bien plus large que le mâle.
Il existe quatre sous espèces de K. belliana: (Liste des reptiles actuels du monde, publication de l’association des amis du laboratoire des reptiles et amphibiens du
muséum national d’Histoire naturelle de Paris).
- K.b.zombensis : 5 griffes aux pattes antérieures
Plastron avec des taches symétriques
Présence de dessins très noirs sur la dossière
- K.b.nogueyi : 4 griffes aux pattes antérieures
Plastron souvent unicolores
- K.b.belliana : 5 griffes aux pattes antérieures
Répartition géographique: Afrique de l’Est
- K.b.domerguei:
Répartition géographique: Madagascar
Localisation, Climat, Biotope :
La K.b. nogueyi vit en Afrique, du sud Sénégal au Nord Cameroun principalement. C’est une aire de répartition très vaste ce qui peut induire des caractères
différents d’une région à l’autre et des adaptations différentes quant au biotope et au climat. Néanmoins, son milieu est celui du sous-bois à proximité d’une
source d’eau.
Pour l’autre sous espèce la K.b.zombensis le biotope est plutôt la savane, donc moins humide néanmoins elle ne sort qu’au moment des pluies pour se nourrir et
se reproduire, le reste du temps elle estive.
Cette région du globe (Pour la K.b.nogueyi) présente deux climats: équatorial et tropical :
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FICHE TORTUE DE TERRE
- le premier est chaud et humide toute l’année, la température est toujours supérieure à 18°C, il y règne une forte humidité et les amplitudes thermiques sont
quasi nulle. Les précipitations sont à peu près de 2500mm en moyenne, principalement regroupées sur deux périodes de pluies avril-août et septembrenovembre.
- le deuxième climat, tropical, présente un équilibre approximatif entre une saison des pluies et une saison sèche de novembre à mai avec des écarts de
température de 10 à 42°C mais la température reste néanmoins souvent stable toute l’année entre 20 et 30°C.
Alimentation :
Son alimentation est à caractère omnivore. Elles mangent plus de mai à novembre, mais l’apport doit être journalier, même si les quantités ne sont pas toujours
équivalentes. Pour l’alimentation végétale, qui est donnée tous les jours, elles apprécient les tomates (mais pas en trop grande quantité cela occasionne des
diarrhées), endives, bananes, melon, pêches, fraises, poires… mais petit à petit elles acceptent les herbes sauvages (trèfle, plantain, pissenlit…).
Pour l’alimentation carnée, il est essentiel de donner du vivant, elles apprécient les vers de terre et les escargots, les limaces avec modération. La distribution se
fera une à deux fois toutes les semaines. Ne pas donner de nourriture pour chien ou chat.
Moi je n’ajoute pas de vitamines ni de calcium, mais beaucoup le font.
Ce que j’ai observé c’est que chaque tortues a ses préférences, certaines préfèrent les aliments carnés, d’autres les végétaux, et plus précisément certains
végétaux.
Dans tous les cas, la prise alimentaire n’est pas identique toute l’année. En période de repos les tortues s’alimentent moins et son poids peut même baisser un
peu.
Je pense qu’il est très important de surveiller le poids de ces Kinixys une fois par mois pour avoir une véritable idée et un recul nécessaire pour évaluer l’état de
forme des tortues.
L’on pourra différencier une petite perte de poids sans conséquence d’une perte de poids importante soudaine ou dans la durée qu’il faudra alors traiter.
Pour ma part je distingue deux saisons pour l’alimentation de mes K.b.nogueyi.
La saison des pluies correspond à un apport conséquent d’aliment carné (escargots…), alors que la saison sèche est plus herbivore (fruits et légumes).
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FICHE TORTUE DE TERRE
Accouplement :
Les accouplements s’observent pendant la période de pluies et plus souvent au mois de juin. Le mâle lance sa carapace en avant contre celle de la femelle de face,
de dos ou sur le côté suivant leur position respective. Il mord aussi la femelle aux pattes et à la tête. Il est probable que pendant la parade nuptiale il y a des
reniflements de la part du mâle. Tout ceci étant dans un but d’immobilisation de la femelle, de stabilisation, le mâle grimpe alors sur la femelle pour la féconder, il
émet alors des soupirs en ouvrant en grand son bec (coïte).
Les combats entre mâles seraient fréquents, avec comme but de renverser son adversaire. Ces combats sont assez violents infligeant des morsures assez
profondes au niveau des pattes.
Les femelles, (en captivité mais peut-être aussi en liberté) simulent des accouplements justes avant la période de reproduction, émettant même le cri du mâle
pendant l’accouplement. Il convient donc de réunir les femelles et les mâles ensembles (mais pas plusieurs mâles ensembles) à partir du mois de mai jusqu’à
novembre. Ensuite on les sépare avec d’un côté les femelles et de l’autre les mâles isolés.
Bien que les femelles ne soient pas systématiquement opposantes à l’accouplement, toutes les tentatives des mâles ne sont pas fructueuses.
La Ponte et L’incubation :
La ponte se produit de novembre à avril, avec un nombre d’œufs limité de 2 à 8 par ponte ce qui est assez peu. La taille des œufs est de 40mm sur 30mm.
En incubateur à une température de 29°C la durée d’incubation varie entre 148 et 172 jours.
Dans la nature l’incubation pourrait durer un an.
Les œufs ne sont pas forcément déposés dans un nid creusé par la femelle mais sont déposé parfois sous un tas de végétaux si elle ne trouve pas d’endroit à lui
convenir. Toutefois dans le terrarium il faut favoriser un endroit de ponte. Il est possible si le substrat n’est pas d’une profondeur suffisante (15-20cm) de faire un
trou et d’y glisser un pot de fleur rempli de terreau. Le spot chauffant ne doit pas être loin sans être juste au-dessus.
Il est possible de palper dans le creux axillaire des pattes arrière pour savoir si la femelle est gravide. Dans ce cas il est important de bien surveiller le
comportement de la femelle et si elle semble énervée, tourne en rond et ne pond pas, il sera peut être nécessaire de voir un vétérinaire qui effectuera une
injection d’ocytocine.
Dans tous les cas il ne faut pas trop manipuler les femelles dans cette période.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Les Juvéniles :
Les juvéniles ont comme particularité de ne pas présenter d’articulation, qui apparaîtra à l’Age de 5-6 ans. Il est de même pour les autres espèces qui possèdent
une articulation comme les Terrapene ou les Cuora.
L’alimentation des juvéniles se fait progressivement mais par la suite ils voudront s’alimenter comme les adultes. Il a été constaté que les nouveau-nés sont très
agressifs entre eux il est donc conseillé de les séparer avant qu’il y ait des blessures graves.
Terrarium :
Le terrarium est de type tropical, c’est à dire que la température nocturne ne doit pas descendre en dessous 20°C et la température diurne oscille entre 22 et 30°C
avec une hydrométrie entre 70 et 100%.
Pour se faire mes terrariums sont dans une pièce chauffée, et un spot de 60W est disposé dans le premier tiers du terrarium, n’éclairant et ne chauffant pas tout le
terrarium. L’hygrométrie est maintenue haute grâce aux nombreuses vaporisations, et à la soucoupe d’eau, mais depuis un moment j’utilise comme substrat une
petite couche de terreau et par-dessus de la mousse de forêt, cela a l’avantage de rester sec en surface mais de garder une grande quantité d’eau en réserve. Je
verse donc une grande bouteille d’eau sur la mousse en même temps que je vaporise.
La soucoupe d’eau doit être suffisamment grande pour les tortues puissent s’immerger entièrement par contre la profondeur peut être que de 3-4 cm.
Ne pas la mettre juste en dessous du spot.
Dernier élément très important, c’est de leur fournir de nombreuses cachettes, un tas de feuilles, des plantes, ou simplement un grand bac plastique retourné.
Leur élevage se fera en terrarium toute l’année, si le climat de la région ne permet pas de les sortir sans risque. Bien sûr il est toujours possible de les sortir dans
un parc extérieur pendant un après-midi ou mieux quelques jours, mais je pense que sur une si courte durée le changement est plus stressant que bénéfique. Par
contre, il ne faut pas hésiter de les sortir si la température permet de les laisser pendant tout l’été. Une serre est idéale.
Un terrarium pour trois tortues mesure au minimum 150x60x60.
Comportement :
La Kinixys est haute sur ses pattes, quand elle se déplace la carapace est nettement au-dessus du sol. Caractéristique que l’on retrouve aussi chez la Chelonoidis
denticulata et la Chelonoidis carbonaria: certainement pour faciliter le déplacement dans leurs milieux, qui sont souvent humides, spongieux.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Elle est active le matin et en soirée essentiellement avec une longue période d’estivation entre les deux, mais l’activité peut être déclenchée par une pluie ou une
pulvérisation en terrarium ou l’introduction d’un aliment attirant (vers de terres, tomates..). Elle se montre assez curieuse observant tout autour d’elle.
En cas de peur soudaine elle peut rabattre l’arrière de sa dossière grâce à sa charnière, rentrer sa tête derrière ses deux pattes antérieures, mais aussi déféquer et
émettre une odeur nauséabonde. Cependant c’est une tortue qui se familiarise très bien n’étant plus craintive au bout d’un temps d’adaptation.
La Kinixys apprécie énormément l’eau, elle va souvent se baigner et aime les pulvérisations.
Sa cousine la Kinixys homéana est connue pour avoir un comportement particulier: tendre ses pattes postérieures et abaisser ses pattes antérieures au moment
des pluies, ce qui fait ruisseler l’eau sur sa dossière puis sur sa tête avant de pouvoir boire.
Ce comportement j’ai pu l’observer nettement pour cette espèce aussi :
après un été dans le sud de la France, le mâle paraissait déshydraté,placé sous un robinet il s’est immédiatement mis dans la position décrite et a longuement bu.
Autre comportement observé: La femelle fut introduite dans l’enclos après le mâle, c’est alors le mâle qui dominait la femelle, puis deux ans après le couple fut
placé en même temps dans un nouveau terrarium c’est alors que la femelle se montra dans les premiers jours plus agressifs, plus dominatrice que le mâle avec
chocs frontaux des carapaces et surtout poursuite du mâle par la femelle qui lui mordait les pattes avec une certaine violence puisqu’il perdit quelques écailles.
Quelques jours plus tard les rivalités s’estompèrent. On peut penser que ce comportement était motivé par la domination territoriale d’une tortue sur une autre
sur un nouveau terrain.
Soins :
La principale pathologie pour ces tortues est certainement la parasitose interne et externe.
Vérifier l’absence de tiques, il est possible de faire une coproculture déterminant ainsi la présence ou nom de parasites dans l’organisme. Cet examen est
indispensable si la Kinixys s’affaibli par anorexie ou non. Le traitement par voie orale peut se faire par sondage orogastrique, mais aussi moins traumatisant en
injectant le médicament dans l’aliment favori de la Kinixys, par exemple dans un ver de terre.
L’autre problème peut être la diarrhée, la cause est souvent parasitaire ou un défaut d’alimentation (trop de fruit, tomates !!!).
Il est fréquent de rencontrer une excroissance du bec corné supérieur, malgré une alimentation qui peut sembler correct, cela met en évidence qu’à l’état sauvage,
les Kinixys doivent manger des aliments bien plus durs.
Avant que cette excroissance handicape la tortue il faut la couper, cela reste un geste stressant et il est donc préférable de prévenir en n’hésitant pas à donner des
aliments qui peuvent sembler « dur à croquer ».
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FICHE TORTUE DE TERRE
Indotestudo elongata
Le genre Indotestudo se décompose en trois espèces qui sont réparties sur l’Asie du sud-est: Indotestudo elongata (Blyth, 1853), Indotestudo forstenii (Schlegel &
Müller, 1845), et Indotestudo travancorica (Boulenger, 1907). Elles sont morphologiquement proches et nous traiterons seulement de Indotestudo elongata dans
cet article. Le terme « Indotestudo » provient du latin et signifie Tortue d’Inde (Testudo et India). L’espèce a été nommée « elongata » car cela signifie « allongé »
(référence à l’aspect allongé de sa carapace).
Classification :
Indotestudo elongata au Laos : Classe : Reptilia, Ordre : Testudines, Sous-ordre : Cryptodira, Famille : Testudinidae, Genre : Indotestudo, Espèce : Indotestudo
elongata
Nom commun : La tortue à tête jaune
Description de la tortue Indotestudo elongata :
C’est une tortue terrestre de taille moyenne pouvant atteindre 34 cm de long pour un poids moyen de 3,5 kg. On note que la carapace des mâles est 6 à 7 cm plus
longue que celle des femelles. On note également que les femelles ont tendance à être plus larges et plus arrondies pour les mâles. En général, la carapace est
assez allongée et de forme ovale. Le dessus de la dossière est plat et son point culminant se situe sur la troisième vertébrale. Chez les adultes, les marginales sont
resserrées sur les côtés et verticales à l’arrière. Chez les juvéniles on remarque que les marginales sont fortement dentelées à l’arrière. Le mâle dispose d’une
queue plus longue et large que celle de la femelle, et son plastron est concave alors que celui de la femelle ne l’est pas. On note la présence d’une encoche anale
profonde.
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FICHE TORTUE DE TERRE
De grandes écailles recouvrent l’avant de ses membres antérieurs ; les pattes postérieures ne disposent pas d’une telle protection.
La dossière de la tortue Indotestudo elongata est lisse et de couleur caramel, beige ou brun clair avec des taches noires sur chacune des écailles (il existe
cependant des spécimens totalement bruns). Son plastron est beige avec de petites taches noires réparties généralement sur les plaques centrales.
Sa tête est de couleur beige mais durant la saison de la reproduction elle devient jaune avec le contour des narines et des yeux rose ou blanc. Tortue elongata
Distribution et habitat de la tortue à tête jaune :
On retrouve la tortue à tête jaune dans l’est de l’Inde, au Bangladesh, au Népal, au Myanmar, en Thaïlande, au sud de la Chine, au Vietnam, au Laos, au Cambodge
et en Malaisie. Malheureusement l’aire de répartition est morcelée due à une réduction des zones forestières qu’elle habite.
Cette tortue fréquente particulièrement les zones humides comme les milieux forestiers (notamment les forêts de teck) mais également des zones plus sèches
comme les savanes ou les endroits caillouteux.
Le climat des pays du sud-est asiatiques est plutôt chaud et humide mais certaines régions peuvent également être sèches. Voici une moyenne sur plusieurs pays
où elle vit. On note également que l’hygrométrie toute l’année est d’environ 80% dans la plupart des zones qu’elle fréquente.
Mode de vie de cette tortue terrestre :
Elle est plus active au début de la saison des pluies vers le mois de mai. Durant cette période les mâles vont partir en quête des femelles. La parade sexuelle est
particulièrement violente, le mâle va cogner sa carapace contre celle de la femelle et la mordre au niveau du cou et de la tête jusqu’à ce que celle-ci deviennent
réceptive. Ce comportement agressif peut entrainer de graves blessures aux femelles. Durant l’été, la femelle va creuser un nid en forme de ballon d’environ 15 à
18 cm de profondeur dans lequel elle va pondre 2 à 5 œufs en moyenne et à deux reprises à un mois d’intervalle. Les œufs de la tortue à tête jaune sont plutôt
gros par rapport à la plupart des autres espèces, ils mesurent 50 X 40 mm, ont une coquille dure et pèsent de 42 à 46 grammes. Après une période d’incubation,
variant de 130 et 170 jours à une température de 28°C, les juvéniles vont naître. A l’éclosion les petites tortues mesurent en moyenne 5 cm de long pour un poids
approximatif de 30 grammes. Indotestudo elongata est une tortue omnivore qui s’alimente majoritairement de fruits, de fleurs et de légumes. Cependant étant
opportuniste, son régime alimentaire est également constitué d’insectes, de larves, de charognes et de champignons. Tortue à tête jaune
Protection et prédation :
Disposant du statut Annexe II B de la Convention de Washington, cette espèce a par ailleurs été déclarée « espèce menacée de disparition dans son biotope
naturel » depuis l’an 2000 par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Indotestudo elongata est présente sur la liste rouge de l’IUCN depuis 1996.
Elle est malheureusement très collectée en milieu naturel pour être vendue et importée en Europe et aux États-Unis.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Indotestudo forstenii
Dans le précédent numéro de la gazette des tortues nous avions traité de l’espèce Indotestudo elongata. Je voudrais vous rappeler que le genre Indotestudo se
décompose en trois espèces qui sont réparties sur l’Asie du sud-est: Indotestudo elongata (Blyth, 1853), Indotestudo forstenii (Schlegel & Müller, 1845), et
Indotestudo travancorica (Boulenger, 1907).
Indotestudo forsteniiClassification : Classe : Reptilia, Ordre : Testudines, Sous-ordre : Cryptodira, Famille : Testudinidae, Genre: Indotestudo, Espèce : Indotestudo
forstenii.
Nom commun : La tortue de Forsten ou Tortue des Célèbes
Description de cette tortue :
Morphologiquement très proche d’Intotestudo elongata, Intotestudo forstenii est toutefois de taille plus petite avec environ 30 cm pour les mâles adultes et 25
cm pour les femelles, et un poids moyen de 2,5kg à l’âge adulte. On notera que les femelles ont une carapace généralement plus large et arrondie. Les mâles ont
une longue et large queue et un plastron légèrement creux. L’extrémité de la queue de la tortue de Forsten comprend un petit crochet en kératine.
Sa carapace a une couleur jaune beige à brun caramel voire légèrement verdâtre avec des marques noires nettement délimitées et réparties sur chaque plaque de
la dossière. Sur le plastron, les taches sont relativement importantes sur les plaques abdominales et parfois sur les pectorales également. On remarquera qu’il y a
parfois des petites stries et des petites taches sombres sur la tête. Comme chez sa cousine Indotestudo elongata, les narines de cette tortue deviennent roses
pendant la saison de reproduction. Les juvéniles ont généralement une dossière presque entièrement noire avec seulement les sutures de chaque écaille beige.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Indotestudo forstenii peut avoir une nucale présente ou absente. « Lorsqu’une nucale est présente, elle est courte, large à l’arrière, avec les bords concaves ou
convexes » (Cf : Encyclopédie Toutes les tortues du monde). Mais la principale différence entre Indotestudo forstenii et Indotestudo elongata est la longueur de la
suture inter-humérales par rapport à la suture inter-pectorales
Répartition et habitat de la tortue de Forsten :
Indotestudo forsteniiConcernant son aire de distribution, la confusion est grande. Certains prétendent qu’on la retrouve en Inde et d’autres en Indonésie. Alors on
retrouve effectivement une tortue dans le sud-ouest de l’Inde et elle est similaire à Indotestudo forstenii, mais est en réalité une espèce à part entière qui se
nomme Indotestudo travancorica. Et c’est seulement sur l’île de Célèbes (appelé également Sulawesi) que l’on retrouve Indotestudo elongata.
On la retrouve dans les milieux de type forestiers et les collines rocheuses où l’humidité oscille entre 60 et 80% avec une chaleur moyenne de 26,5°C à l’année et
une très faible variation mensuelle (max 28°C / min 26°C). On notera que c’est une région volcanique avec un très fort relief et cette espèce se retrouve jusqu’à
500 m d’altitude.
Mode de vie de l’Indotestudo forstenii :
C’est une tortue qui vit davantage au crépuscule et à l’aube car sa morphologie lui permet d’avoir une excellente visibilité avec une faible luminosité.
Cette tortue est omnivore et plutôt opportuniste. Son régime alimentaire est composé de fruits, de légumes verts, de vers, de limaces et éventuellement de
charognes.
Sa reproduction est très proche d’Indotestudo elongata (voir fiche sur la tortue à tête jaune). Indotestudo forstenii
Protection :
Cette espèce est inscrite en Annexe II B de la CITES, signifiant ainsi que cette espèce pourrait être en danger si son commerce n’était pas étroitement contrôlé. La
réalité montre cependant que les populations diminuent fortement en milieu naturel pouvant ainsi mettre en danger cette espèce. En effet elle est prélevée et
exportée pour la consommation et l’élevage en captivité.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Manouria emys
La tortue forestière asiatique ou Manourira emys (anciennement appelée Geochelone emys) est la plus grande tortue peuplant l’Asie, elle ressemble beaucoup à
la Centrochelys sulcata. Cette tortue tient son nom anglais de « tortue à six pattes » car elle possède de gros ergots derrière les cuisses, ce qui peut donner cette
impression de six pattes. A l’état sauvage, on la trouve en Asie c’est à dire en Birmanie, Chine, Inde, Sumatra, Bornéo, Cambodge, Laos, Malaisie, Thaïlande et
Vietnam entre autres. Elle a un goût particulier pour les zones humides comme les forêts et près d’un cours d’eau.
On compte deux sous espèces de la Manourira emys : la Manouria emys emys et la Manouria emys phayrei plus grande que la première. Manouria emys a l’âge
adulte, elles peuvent atteindre les 40 cm, mais pour certaines d’entre elles, cela peut aller jusqu’à plus de 60 cm. Leur espérance de vie est d’environ 30 ans. Elles
sont considérées comme des tortues primitives.
Description de Manouria emys :
Dossière : Elle varie du brun foncé au noirâtre, les carènes sont très prononcées, soit de couleur foncée ou soit de couleur claire mais délimitent clairement les
écailles entre elles. Les écailles vertébrales sont plus larges que longues et aussi larges que les costales. Les plaques pygales et marginales arrière sont assez
dentelées. Manouria Concernant la forme générale de la dossière, on constate qu’elle est plutôt plate ce qui fait ressortir le côté « carré » de celle-ci. Plastron : Le
plastron de la Manouria emys est large, les gulaires sont peu développées et généralement sont caractérisées par des rainures. Les pectorales sont séparées par
une suture bien marquée. En ce qui concerne la couleur de celui-ci, il est souvent brun verdâtre. Les écailles anales sont en forme de V.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Membres, queue, cou : Elle possède 2 gros ergots derrière les cuisses, ce qui lui a valu son nom anglais de tortue à six pattes. Les pattes montrent de grandes
écailles proéminentes.
Manouria Tête : Taille de la tête modérée, grands os frontaux, bec non crochu. Tout comme les membres elle est de couleur brune.
Juvéniles : Ils sont brun jaunâtre avec carènes de couleur brun foncé.
Tortue de sexe mâle et de sexe femelle : Le dimorphisme sexuel est peu visible, il y a souvent peu de différences même en taille. Les mâles ont la queue un peu
plus épaisse. La différence la plus importante est dans les cris poussés notamment lors de l’accouplement.
Sous-espèces :
- Manouria emys emys (Schlegel & Müller 1844) : est de couleur brune et a une taille qui varie entre 40 et 50 cm . Contrairement à son homologue, les plaques
pectorales ne se rejoignent pas au niveau de la suture centrale et sont plutôt triangulaires, on constate une concavité des costales qui est peu profonde ainsi que
des écailles marginales arrondies.
- Manouria emys phayeri (Blyth 1853) : est plutôt de couleur noire et peut atteindre 60cm. Ses plaques pectorales se rejoignent à la suture centrale et sont
carrées.
Il n’y a pas ou peu de concavité au niveau des costales. Ses écailles marginales sont peu ou voir pas du tout arrondies.
Distribution et habitat de Manouria emys :
Manouria emysOn localise la Manouria emys en Birmanie, Chine, Inde, Sumatra, Bornéo, Cambodge, Laos, Malaisie, Thaïlande et Vietnam.
Le territoire de Manouria emys emys s’étend de la péninsule de la Thaïlande à la Malaisie, Sumatra et Bornéo.
La Manourira emys phayrei est localisée plus en Inde, Birnanie et Thaïlande occidentale.
Mode de vie de cette tortue terrestre :
Cette tortue qui aime particulièrement le climat tropical où il fait chaud et humide toute l’année à savoir 20°C en hiver et 30°C en été, vit dans les forêts humides
(climat de moussons), dans les broussailles près des cours d’eau. Malgré le fait que ce soit une terrestre, elle adule l’humidité et l’eau. C’est aussi une tortue
héliophobe : elle craint le soleil c’est pourquoi elle préfère les lieux frais et obscurs comme les forêts.
Manouria emys La Manouria emys est herbivore: herbe, légumes, fruits, des jeunes plantes, mais aussi quelques petits invertébrés et amphibiens de temps en
temps.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
La tortue asiatique semble avoir d’autres méthodes de communication que d’autres tortues. Les mâles poussent de petits cris et ont un comportement agressif
pour décourager les rivaux de faire la cour aux femelles. Le mâle fait la cour à la femelle en lui donnant un coup puis en la fixant. Il sort et étire complètement sa
tête sans la lâcher du regard.
Lorsqu’elle pond, c’est la seule tortue qui va prendre soin de ses œufs. En effet, la femelle va le faire en surface dans un nid construit avec des feuilles, détritus et
terre, la femelle utilise ses pattes arrières pour faire cet amas et peut pondre jusqu’à 50 œufs à l’intérieur de cela. Elle s’assoit sur ou près du nid pour le protéger
des prédateurs et intrus. Pendant l’incubation naturelle, elle travaillera les parties externes du grand nid. Puis après trois semaines de surveillance, elle
abandonnera les œufs.
Protection de l’espèce :
Elle est protégée par l’annexe 2 de la Convention de Washington.
Cette espèce est lourdement exploitée par l’homme pour l’alimentation et les remèdes médicinaux. Sa disparition vient aussi du déboisement des forêts où elle
vit.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo graeca
Description de la tortue mauresque :
Le problème se pose pour une fiche générale de la Testudo graeca car il existe un très grand nombre de sous espèces, cependant chacune de ces sous espèces
exceptée la soussensis comporte un éperon sur chaque cuisse arrière et pas de griffes au bout de la queue. Une écaille supracaudale simple et un plastron semi
amovible excepté chez la sous espèce Testudo graeca soussensis.
Graeca greaca : Eperon sur une cuisse arrière. Ecaille supracaudale simple. Les différentes sous espèces avec leurs aires de répartitions (selon le manouria n°22) et
quelques notes importantes :
- Testudo graeca anamurensis - Testudo graeca antakyensis - Testudo graeca armeniaca - Testudo graeca Cyrenaica - Testudo graeca floweri - Testudo graeca
graeca
- Testudo graeca nabeulensis - Testudo graeca nikolskii - Testudo graeca pallasi - Testudo graeca perses - Testudo graeca soussensis - Testudo graeca terrestris
- Testudo graeca zarudnyi
Mode de vie de Testudo graeca :
Cette tortue occupe des territoires secs et chauds, à végétation souvent rare. Elle n’hiberne pas généralement pas dans son milieu naturel (mais possède l’instinct
d’hibernation quand elles sont déportées). On remarque que, comme beaucoup d’autres Testudo, elle estive durant une période indéterminée vers début août
pour se protéger des gros pics de chaleur. Malgré cela, ces tortues résistent très bien à la sècheresse, et dans les pays ou elles sont importées illégalement, elles
souffrent énormément de l’humidité qui développe généralement des rhinites très souvent mortelles.
Protection de la tortue grecque : Testudo graeca est placée dans le livre rouge de l’IUCN et en annexe 2 de la Convention de Washington.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo graeca anamurensis
Weissinger, 1987
graeca anamurensis graeca anamurensis
Description brève :
- Carapace en forme allongée
– Dossière étroite et trapézoïdale
– 26 cm de long a la taille adulte
Aire de répartition anamurensis :
On la retrouve le long de la côte sud-ouest de la Turquie. Selon Perälä, cette tortue préfère les plages sableuses.
Activité :
- Début du printemps
– Elle fuit les p ériodes journalières de grosses chaleurs
Ponte :
-15 à 19 œufs en trois pontes
– Incubation entre 53 et 83 jours
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
graeca anamurensis
Testudo greaca antakyensis
Perälä, 1996
graeca antakyensis
Description brève :
-Taille plutôt petite, 12 à 15 cm pour les mâles, 14 à 16 cm pour les femelles.
-Les écailles marginales ne sont pas évasées.
Aire de répartition graeca antakyensis :
Cette espèce se retrouve en Syrie, au Liban, en Jordanie ainsi qu’en Israël. Cependant son aire de répartition n’est pas encore très bien délimitée.
Elles fréquentent les champs cultivés et irrigués, les cultures de vignes et les potagers.
Activité :
Cette tortue est active toute la période entre Mars et Octobre dans son milieu naturel.
Ponte :
- Deux pontes par année
– En moyenne 3 à 4 œufs par ponte
– La durée d’incubation est de 64 à 90 jours.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo graeca armeniaca
Chkhikvadze & Bakradze, 1991
graeca armeniacagraeca armeniaca
Description brève :
- Carapace très arrondie
– Plastron n’ayant pas de partie mobile contrairement aux autres sous espèces de graeca
– Taille adulte allant de 20 à 25 cm
Distribution graeca armeniaca :
Cette tortue se retrouve en Arménie, en Iran à la frontière de la Turquie ainsi qu’en Azerbaïdjan.
Cette tortue affectionne les forêts arides de genévriers ainsi que les zones irriguées et cultivées.
Activité :
Au printemps cette tortue est active seulement durant l’après-midi.
Durant la période de l’été on la retrouve active seulement durant la matinée et la fin de l’après-midi car elle fuit les grosses chaleurs
Particularité :
Cette tortue creuse énormément.
Ponte :
Elle effectue en moyenne 3 pontes dans l’année pour un total de 15 à 19 œufs pondus.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo graeca cyrenaica
Pieh & Perälä, 2002
graeca cyrenaica graeca cyrenaica
Description brève :
- Petite incurvation vers le haut des marginales arrière
– Une robe de couleur unique sur sa carapace qui la rende facilement reconnaissable.
– Sous-espèce assez grosse d’env. 20 cm de taille adulte.
Distribution graeca cyrenaica :
On retrouve la graeca cyrenaica dans le nord-est de la Libye, dans péninsule Cyrénaïque et autour de la ville de Tripoli.
Elle occupe des maquis un biotope constitué de maquis ouverts et steppes buissonneuses. (Schleich, 1989). Mais elle a été aussi retrouvée dans des prés et des
pâturages.
Activité :
Cette tortue est active dès sa sortie d’hibernation, qui est très courte dans son milieu naturel. Durant les journées chaudes de l’été, elle se réfugie sous la
végétation pour se protéger de la chaleur.
Ponte :
Cette tortue effectue deux pontes dans la saison pour un total de 12 œufs en moyenne, Mais on retrouve des pontes de plus de 8 œufs chez certaines grosses
femelles.
graeca cyrenaica
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FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo graeca floweri
Bodenheimer, 1935
graeca floweri graeca floweri
Description brève :
- Cette sous espèce de graeca est de petite taille
– Les plaques vertébrales et costales possèdent habituellement des taches ou des trais brun, sombre à noir; c’est ainsi qu’on la distingue facilement
– Taille adulte allant 12 à 13 cm
Distribution graeca floweri :
On retrouve la tortue graeca floweri au Liban ainsi qu’en Israël.
Elle occupe surtout les plaines côtières sur une bande allant de Beyrouth à Gaza. On la voit fréquemment sur les dunes sableuses ou elle se confond avec son
biotope. Elle occupe aussi les terriers abandonnés des rongeurs pour pouvoir se cacher
Activité :
Cette tortue est fréquemment active dès janvier dans son milieu naturel en fonction des températures et des pluies. Les accouplements s’effectuent en début et
fin de saison seulement.
Ponte :
Les pontes ont lieu de mai à juillet. Les femelles déposent 3 à 5 œufs dans le nid. L’incubation dure 90 jours
Testudo graeca graeca
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FICHE TORTUE DE TERRE
Linnaeus, 1758
graeca graecagraeca graeca
Description brève :
- Taille ne dépassant pas les 30 cm
– Carapace bombée
– Les écailles portent une bande noire marginale sur les 3 côtés antérieurs et un point noir central
Distribution graeca graeca :
On retrouve la testudo graeca en Afrique du nord.
Sur toute la côte allant du nord-ouest du Maroc au nord-est de la Libye en passant par l’Algérie et la Tunisie.
Elle vit dans une grande variété de biotope incluant les forêts méditerranéennes, les dunes et les semis déserts.
Activité :
Elle est très active tout au long des journées dès sa sortie d’hibernation c’est-à-dire dès le début du printemps jusqu’au début de l’été. Les accouplements
s’effectuent surtout durant cette période post hivernale ainsi qu’en automne.
Ponte :
Les femelles se reproduisent chaque année avec une fréquence de 1 à 4 pontes (généralement 2 à 3) pour un total de 12 œufs en moyenne annuellement.
L’incubation des œufs dure de 78 à 114 jours.
Testudo graeca nabeulensis
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FICHE TORTUE DE TERRE
Highfield, 1990
Description brève:
- Tortue de petite taille
– 13cm pour les mâles adultes
– 16cm pour les femelles adultes
– La carapace est de couleur jaune clair
– Elle a une tache jaune sur la tête
Distribution graeca nabeulensis :
On retrouve la Testudo graeca nabeulensis essentiellement sur la côte Tunisienne mais aussi sur une petite partie de la côte nord-ouest de la Libye. Elle vit plutôt
dans le maquis Tunisien ainsi que les zones ouvertes des forêts, les prés et les pâtures.
Activité :
Ces tortues effectuent parfois des courtes hibernations dans leur milieu naturel durant lesquelles elles se cachent sous les pierres et les buissons (selon Highfield).
Cette observation est critiquée par beaucoup mais malgré cela, on peut dire qu’elles ont les capacités à effectuer de courtes hibernations dans des endroits sec car
elles ne supportent pas l’humidité qui est pour ces tortues, facteur de la rhinite (= rhume très souvent fatal). Elles sont actives dès le printemps, et les mâles
cherchent rapidement à s’accoupler. Les femelles pondent 2 à 3 pontes contenant chacune d’elle 3 à 6 œufs.
Protection de cette tortue terrestre :
Les populations de Testudo graeca nabeulensis diminuent à cause de l’homme. A la fois à cause de son commerce illégal et de l’urbanisation grandissante,
l’homme reste la cause principale de la diminution de son habitat et de sa distribution
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FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo marginata
Description de la tortue marginée :
La tortue marginata à une particularité très distincte, ses écailles marginales postérieures sont très évasées (En forme de jupe), cette caractéristique est moins
prononcée chez les femelles que chez les mâles mais reste tout de même important dans les deux cas. Elle possède également des taches noires en forme de
triangles sous son plastron sur les écailles et sa dossière est généralement de couleur foncée. Elle atteint une taille maximum de 36 cm à l’âge adulte pour un
poids d’env. 4.5kg, et vit en moyenne une soixantaine d’années dans la nature mais des spécimens bien plus vieux ont été observé en captivité.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre :
On retrouve la Testudo marginata au sud-ouest de l’Albanie, en Grèce, en Sicile ainsi qu’en Sardaigne et quelques populations isolées qui ont été introduites Il y a
longtemps sur la côte ouest Italienne. L’habitat de la tortue marginée est très différent selon les régions ou l’on peut la retrouver ; elle occupe des zones
recouvertes de végétations denses, des collines exposées au soleil composées de maquis méditerranéens et des forêts.
Mode de vie de Testudo marginata :
Les mâles de cette espèce ont un comportement très agressif et violent envers les femelles durant la période d’accouplement, par conséquent on remarque que
les femelles sont souvent blessées plus ou moins gravement par leurs prétendants (fractures de carapaces, écailles arrachées….). Les femelles font environ 2
pontes tous les ans contenant chacune d’elle 6 à 10 œufs dans des trous faisant a peu près 8 à 10 cm de profondeur. La période d’incubation est de 80 à 90 jours et
la température d’incubation est de 29°C.
Protection de cette jolie tortue :
C’est une espèce protégée comme toute les Testudo, inscrite en Annexe 2 A, mais elle est encore abondante dans son milieu d’origine.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo ibera
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Description de Testudo ibera :
Testudo ibera Nous donnons ici à la Testudo ibera un statut d’espèce étant donné que le taxon comprend plusieurs types de tortues de régions différentes et
toutes classées comme des Ibera. La couleur de la dossière n’est pas le critère de sélection principal, sachant que l’on retrouve des Testudo ibera de couleur très
foncée comme des spécimens plus claires de carapace, même si généralement elles ont des tons de couleur qui restent pratiquement noir foncé. Cette différence
de teinte varie en fonction de leur zone de répartition géographique. C’est une tortue dont la principale caractéristique est une taille assez importante avoisinant
les 32 cm même si des records de 38 cm ont été enregistrés pour un poids allant de 5 à 6 kg. Elle a un éperon sur chaque cuisse arrière et n’a pas de griffe au bout
de la queue. Elle a une tête toute noire et c’est ainsi que l’on peut la différencier de sa cousine la Testudo graeca, qui sur la tête a une tâche jaune. On remarque
aussi que les écailles marginales postérieures sont évasées avec des expansions, de plus, elle a la première vertébrale plutôt de forme carrée.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre :
On retrouve la Testudo ibera dans les ¾ de la Turquie, à l’ouest de la mer Noire (est de la Roumanie et de la Bulgarie), en Azerbaïdjan, en Géorgie de l’Est, ainsi
qu’au sud de l’Israël et dans la moitié sud de la Macédoine. Cette espèce affectionne surtout les plaines semi désertiques, les versants collinéens plus ou moins
buissonneux ainsi que les zones cultivées.
Mode vie de Testudo ibera :
‘‘En été, elle n’est active que dans la matinée entre 8 et 12 heures et la soirée entre 18 à 20 heures. Les tortues passent la journée dans les herbes alors qu’elles se
cachent dans les buissons, sous les feuilles en décomposition, dans les trous ou terriers durant les périodes très chaudes et la nuit.’’ (Manouria n°22).
Ces tortues estivent dès les périodes extrêmement chaudes vers mi-août. Elles hibernent comme les Eurotestudo hermanni à la fin du mois d’octobre à minovembre et la sortie d’hibernation s’effectuent vers mi-mars. Les accouplements se font dès la sortie de l’hibernation jusqu’à la fin de l’automne, mais durant la
période la plus chaude de l’été, les mâles sont beaucoup moins actifs. Les femelles pondent en moyenne 6 œufs par ponte et le nombre de pontes peut aller
jusqu’à 3 dans la même année. La durée d’incubation est d’environ 80 à 90 jours.
Protection de cette espèce :
Cette tortue est classée encore actuellement comme une sous espèce de Testudo graeca et elle est donc en Annexe 2 A de la Convention Internationale de
Washington. C’est une espèce qui a lourdement subit l’activité du commerce illégal, mais heureusement cette espèce est beaucoup moins touchée à l’heure
actuelle par les prélèvements en milieu naturel.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo kleinmanni
Taxonomie :
Jusqu’à 2001, le taxon Testudo kleinmanni était composé de deux tortues très semblable comprenant la Testudo werneri décrit par l’herpétologiste finlandais
Perälä. En considérant les récentes études moléculaires et morphologiques du genre Testudo, certains scientifiques ont proposé de renommer la Testudo
kleinmanni en Chersus kleinmanni, afin de la différencier du genre Testudo.
Description de Testudo kleinmanni :
La Testudo kleinmanni est la plus petite de toutes les tortues du genre Testudo (y compris Eurotestudo), tout en étant génétiquement très proche de la plus
grande (Testudo marginata). Les femelles atteignent les 13 cm de long tandis que les mâles ne dépassent généralement pas les 9 cm de long. Les principaux
caractères distinctifs de la tortue égyptienne sont : sa carapace de couleur ocre dorée, ses écailles, qui sont contournées par un bord sombre parfois très épais et
son plastron, qui est orné d’une ou deux tâches sombres en forme de triangles. La carapace est de forme ovale avec une dossière en dôme prononcée et un
plastron très mobile au niveau de l’arrière lui permettant de creuser habilement. L’écaille supracaudale est très bombée chez les mâles alors que pour les femelles
elle est plutôt droite. Contrairement à sa cousine la Testudo graeca qui occupe les territoires voisins, la Testudo kleinmanni ne possède pas d’éperon sur les
cuisses arrière.
Le dimorphisme sexuel est très prononcé chez cette espèce. Les mâles possèdent une longue queue assez grosse au niveau de la base tandis que les femelles ont
une très courte queue. La largeur de l’ouverture cloacale au niveau de la base de la queue est assez importante pour les mâles.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Distribution et habitat de cette petite tortue :
Testudo kleinmanni L’aire de répartition de la tortue égyptienne s’étend sur une bande de 110 km de large allant de la Libye à l’Egypte jusqu’au sud de l’Israël.
Dans cette zone les précipitations sont très peu importantes et peuvent même nous faire douter de l’existence d’individus.
Dans son milieu naturel, on la retrouve presque exclusivement dans un biotope sablonneux. Elle occupait autrefois un territoire étendu sur 123.610 km le long de
la côte méditerranéenne, actuellement réduit aux seuls 16.600 km, avec une réduction des individus estimée de 85%, de 55.600 il y a 30 ans à 7470 à l’heure
actuelle (comprenant 5000 spécimens adultes). C’est en Libye que l’on recense le nombre le plus important de populations de cette espèce.
Mode de vie de Testudo kleinmanni :
Testudo kleinmanni est végétarienne. Son alimentation se compose d’herbes fraîches et sèches, de feuilles de petits arbustes, de fleurs mais aussi très rarement
d’insectes et d’excréments. On peut caractériser son alimentation d’opportuniste. Les tortues égyptiennes pour échapper à la chaleur diurne excessivement
chaudes et aux basses températures des nuits du désert, se réfugient dans des terriers creusés par des petits mammifères où elles retrouvent un taux d’humidité
élevé et des températures constantes. Dès l’aube, les tortues se réveillent afin de profiter de la fraîcheur du début de journée. À la sortie des terriers, les tortues
se désaltèrent avec le peu de rosée puis s’exposent brièvement au soleil. Cette exposition leur permet de capter les rayons UVB aptes à la synthèse de la vitamine
D. Après une rapide recherche de nourriture, et avec la montée progressive des températures, les Testudo kleinmanni sont inactives durant les heures les plus
chaudes de la journée. L’activité des individus reprend lors de la baisse des températures en fin de journée. Cette espèce ne fait pas de léthargie mais, a une
activité estivale , lui permettant de survivre aux périodes de grande chaleur et aux pénuries d’eau de l’été. Durant cette même période, les terriers des rongeurs
qu’elles occupent, les abritent de la chaleur et leur procure une température et une hygrométrie relativement stable. La fin de l’estivation arrive avec la descente
des températures d’été et commence alors la période des accouplements à partir de septembre. La parade nuptiale est identique aux autres Testudo. Le mâle
donne de violents coups de carapaces à la femelle pour lui montrer sa force ensuite il lui mords les membres antérieurs et postérieurs afin de l’immobiliser pour
pouvoir enfin lui grimper dessus. Il émet pendant l’accouplement des cris appelés «coïte» facilement audible par l’homme. La période des pontes est de début mai
à fin juillet. Une femelle pond de 3 à 5 fois dans l’année pouvant pondre jusqu’à 12 œufs en totalité dans une année. Chaque ponte se compose de 1 à 4 œufs (en
moyenne 2) et sont espacées de 25 à 40 jours. Les œufs sont enterrés dans des trous d’une dizaine de centimètres de profondeur. Le temps d’incubation en milieu
naturel est de 3 mois environ.
Protection de cette tortue :
La Testudo kleinmanni est inscrite dans la LISTE ROUGE de l’IUCN et elle est incluse dans la Convention de Washington, C.I.T.E.S. appendice I. Le prélèvement en
nature est absolument interdit ainsi que la vente. La Testudo kleinmanni est une espèce en train de disparaître et si les menaces actuelles restent inchangées, on
peut prévoir son extinction d’ici 20 ans. Les causes de cette disparition sont : l’élevage des ovins, l’altération de l’habitat, la capture pour la vente aux touristes,
l’insertion dans les jardins privés égyptiens et l’exploration clandestine en Europe. Heureusement, contrairement à d’autres espèces menacées, elles ne sont pas
capturées pour être consommées par les populations locales car vis-à-vis de leur religion, elle est un animal impur à la consommation.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo weissingeri
Classification : Ordre : Cheloniens, Sous-ordre : Cryptodires, Famille : Testudinidae
Historique et taxonomie :
Testudo weissingeri (Bour, 1995) est une espèce vicariante de Testudo marginata Schoepff, 1793, sans doute apparue récemment par isolement dans le sud du
Péloponnèse, à partir de l’aire principale (Grèce). Son existence a été soupçonnée dans les années 1980, mais elle a été décrite plus tard, après plusieurs travaux
de terrain destinés d’abord à préciser sa distribution et les modalités d’une sympatrie possible avec T. marginata. Bien que l’identité du taxon ait été reconnue,
son statut spécifique a été contesté, certains auteurs la reléguant au rang de sous-espèce, quelques-uns même considérant la population comme n’étant qu’un
morphotype adaptatif (écotype). Récemment, à partir d’une étude morphométrique, Perälä (2002 e) a confirmé son statut d’espèce, en concluant «Testudo
weissingeri et Testudo marginata constituent un exemple classique d’espèces jumelles». Le spécimen type, récolté le regretté Heinz Weissenger, est déposé au
Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.
Description de Testudo weissengeri :
La forme caractéristique de la carapace des tortues bordées adultes est moins accusée chez T. weissingeri, et certains individus ressemblent davantage à une
Testudo graeca (Linnaeus, 1758 (s. 1.)) à carapace sombre qu’à une typique T. marginata. En fait, bien que l’aire de répartition soit réduite, on peut observer une
assez grande variabilité dans la forme et l’ornementation, en relation ou non avec l’origine des spécimens. L’un des caractères remarquables de T. weissingeri est
sa petite taille, comparée à celle des tortues bordées. A partir des mesures prises sur plus de 1000 spécimens, il apparaît que la longueur moyenne de la carapace,
en ligne droite, est d’environ 210 mm, pour les mâles comme pour les femelles. En le comparant avec celui de Testudo marginata, le patron de colorisation est
plus terne et nettement moins contrasté. De plus, nous reconnaissons deux grands types de carapaces, l’une ressemblant plus ou moins à celle d’une petite T.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
marginata, l’autre étant plus compacte, plus aplatie, sans jupe marquée, chez les mâles comme chez les femelles. Selon nos observations, la première est
considérée comme une tortue ‘‘de buisson’’, la seconde comme une tortue ‘‘de terrier’’ (Bour, 1995).
Testudo weissingeri est aisément décrite en la comparant à T. marginata. Elle a été d’abord identifiée par sa petite taille. Plus précisément, à partir de 830 adultes,
nous obtenons les données suivantes : longueur moyenne 213 mm chez les mâles et 209 mm chez les femelles. La plus grande femelle mesure 248 mm, seuls
mâles mesurent de 250 à 255 mm, un ‘‘gigantesque’’ atteignant 265 mm. Cependant Artner (1996), parmi 80 tortues de la localité type, a observé un mâle de 272
mm. L’allure générale (habitus) est moins robuste chez T. weissingeri que chez T. marginata ; cette différence est frappante si l’on compare des individus de même
grandeur, par exemple au niveau des membres. Perälä (2002 e), dans son étude morphométrique comparative intégrant 30 mesures, en a trouvé 25 qui étaient
significatives ou très significatives, les caractères mesurés retenus étant standardisés par rapport à la longueur.
Comme pour T. marginata, de nombreux spécimens possèdent des tubercules isolés, plus ou moins développés, sur l’arrière des cuisses (Bour, 1995 ; Perälä,
2002f). Des différences concernant la coloration ont été décrites plus haut. La teinte de fond est le plus souvent un jaune pâle sale, pommelé de grisâtre ;
cependant, certains jeunes individus montrent une coloration jaune assez vive, nuancée d’orangé (en particulier dans la région d’Agios Nikolaos). Inversement, la
dossière des spécimens âgés peut être uniformément brun noirâtre, avec une zone aréolaire claire plus ou moins réduite, ou au contraire, mais plus rarement, être
fortement dépigmentée, la majeure partie de chaque écaille étant d’un gris jaunâtre sale, chez les mâles comme chez les femelles. Un petit nombre d’individus
peut être marqué d’une tache sombre sur la zone aréolaire même, notamment celle des vertébrales. Par ailleurs, T. weissingeri est par de nombreux caractères
semblables à T. marginata, notamment pour ce qui concerne l’écaillure des membres, de la tête et de la carapace.
Distribution et habitat de cette tortue terrestre :
Testudo weissengeriTestudo weissingeri est endémique au flanc occidental du massif du Taygète, au sud du Péloponnèse, entre Kalamata et les environs
d’Areopolis. Cette aire couvre une bande étroite d’environ 50 km de long pour seulement 1 à 5 km de large, atteignant au plus l’altitude de 600 m. Quelques
tortues d’apparence similaire ont été signalées en dehors de cette zone dans le sud du Péloponnèse, mais ceci demande confirmation.
Ecoéthologie :
Dans ce domaine, plusieurs particularités, écologiques et comportementales distinguent encore T. weissingeri. Les tortues vivent à la fois dans le maquis et dans
les oliveraies adjacentes, nombreuses dans cette région. Les populations atteignent tout juste l’altitude de 600 m, les zones plus élevées étant soit trop dégagées
et pierreuses ou au contraire trop humides. T. weissingeri ne se rencontre jamais loin de fourrés ou de buissons impénétrables, ou de terriers. En cas de danger les
tortues, toujours farouches, demeurent rarement immobiles mais se dirigent rapidement vers leurs abris. Les terriers ont probablement été creusés par des
générations de tortues, certains s’étendent sur plusieurs mètres de longueur. Jusqu’à 6 ou 8 tortues, peut-être davantage, peuvent occuper le même terrier. Ces
abris se rencontrent à la fois dabs les oliveraies, creusés au pied des murettes de soutènement, ou dans le maquis, sous les strates de calcaires. Les tortues s’y
réfugient régulièrement, la nuit, en cas de mauvais temps, et quand elles ressentent le besoin d’estiver ou d’hiberner. Lorsqu’il n’y a pas de terriers, les tortues se
cachent sous d’épaisses broussailles ou, à l’occasion, dans des pierriers ou des tas de branches mortes où elles peuvent être volontairement brûlées.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
La croissance de T. weissingeri est relativement lente, et ceci est visible si l’on observe les stries concentriques des écailles, bien rapprochées. Une femelle T.
weissengeri de 17 ans (d’après ces stries) de Proastio (env. 5 km de Kardamily) a cru de 174 mm à 203 mm entre mai 1993 et septembre 2002 (soit 3 mm annuels).
Exactement dans les mêmes conditions de captivité, une femelle T. marginata de 21 ans de Perivolakia, localité située à 5 km de Kalamata et aussi de l’aire de T.
weissingeri, a grandi de 242 à 325 mm entre mai 1994 et septembre 2002 (soit 10 mm annuels). Des différences analogues ont été observées parmi les juvéniles.
La maturité sexuelle atteinte (soit à 11-13 ans pour les mâles, 14-16 ans pour les femelles), la croissance est encore plus lente, et l’âge peut encore être estimé à
partir des stries jusqu’à une quarantaine d’années au mieux. Quelques très vieux spécimens, longs d’une vingtaine de cm, ont probablement 60 ans ou plus ; nous
n’avons rencontré que 4 ou 5 de ces individus.
Les tortues estivent totalement de la mi-juin à septembre. Leur activité est réduite en hiver, mais elles ne rentrent pas complètement en léthargie, sauf durant les
jours les plus froids.
L’activité au printemps et en automne est bimodale, commençant le matin, s’arrêtant aux heures les plus chaudes, reprenant en fin d’après-midi, parfois jusqu’au
crépuscule. Les tortues se chauffent d’abord, puis se nourrissent ; l’une des plantes les plus appréciées est la squille de mer ou Urginea maritima (Liliceae), toxique
pour les mammifères. Les activités sexuelles, accouplements notamment, sont probablement plus importantes à l’automne qu’au printemps. Les pontes
observées, souvent dans les nids pillés, ne comprenaient que quatre œufs, semblables, quoiqu’un peu elliptiques, à ceux de T. marginata : 30,5 x 34,6 mm (28-32 x
31-36 mm). Le seul véritable nouveau-né trouvé dans la nature, en septembre, caché sous une pierre, mesurait tout juste 30 mm de longueur. Sur plus de 1000
spécimens rencontrés, il n’y avait que 16 juvéniles (longueur de 40 à 95 mm, 1 à 5 stries de croissance).
Menaces et mesures de protection :
Comme son aire géographique est réduite, T weissingeri est vulnérable. Même à l’intérieur de cette aire de nombreuses zones, apparemment favorables, sont
dépourvues de tortues. En revanche, dans certains endroits, jusqu’à huit tortues peuvent se rencontrer côte à côte, et en deux heures une seule personne peut en
observer une trentaine. Une très grossière estimation donne un total inférieur à 10 000 tortues. Une bonne proportion d’entre elles sont estropiées ou même
tuées par la mécanisation progressive des activités agricoles, d’autres sont empoisonnées par divers produits chimiques, utilisés souvent sans modération.
Beaucoup montrent d’effrayantes blessures, des membres amputés, des carapaces aux écailles parfois entièrement brûlées. Cependant, nous pensons que T.
weissingeri est plus particulièrement affectée par la destruction rapide de son environnement : développement des cultures, incluant du maraîchage, construction
de villas et de résidences secondaires dans les plus belles oliveraie, les mieux exposées, proches du littoral, où vivent les populations les plus importantes.
D’autres menaces sont représentées par divers prédateurs qui s’attaquent aux nids et aux jeunes tortues. Malheureusement, il n’y a pas actuellement d’études à
visée protectrice faites sur cette espèce, et même nos travaux épisodiques de terrain n’ont pas toujours été bien perçus par certaines ‘‘autorités’’ locales.
Toutefois nous avons préparé de nouveaux projets de recherche, incluant des étudiants, pour les années 2004 et suivantes. Sous le nom de T. marginata, T.
weissingeri est inscrite en Annexe II de la CITES, comme espèce en danger par l’IUCN, et en Annexe A de la Wild life Trade Régulation de l’Union Européenne.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Testudo werneri
Taxonomie :
Jusqu’à 2001, était composé de deux tortues très semblables comprenant la Testudo werneri qui a été décrit par l’herpétologiste finlandais Perälä en le 2001,
avant cette date, elle était confondue avec l’espèce Testudo kleinmanni.
Description de la Testudo werneri :
Les principaux caractères distinctifs de cette tortue égyptienne sont : sa carapace de couleur ocre dorée, ses écailles, qui sont contournées par un bord sombre et
son plastron, qui est orné de taches sombres en forme de triangle ou complètement jaune. La carapace est de forme ovale avec une dossière en dôme prononcée
et un plastron très mobile au niveau de l’arrière lui permettant de creuser habilement. L’écaille supracaudale est très bombée chez les mâles alors que pour les
femelles elle est plutôt droite. Contrairement à sa cousine la Testudo graeca qui occupe les territoires voisins, la Testudo werneri ne possède pas d’éperon sur les
cuisses arrière. Le dimorphisme sexuel est très prononcé chez cette espèce. La taille maximum reconnue officiellement est de 106,4 mm pour les mâles et 131 mm
pour les femelles (Perälä) 2001, elle est légèrement supérieure à Testudo kleinmanni.
Distribution et habitat de cette tortue :
La Testudo werneri est sérieusement menacée d’extinction, en 30 ans les exemplaires se sont réduits de 95%. Elle est présente sur des terrains presque
exclusivement sableux (Egypte du nord-est, du Sinaï et du Negev). Actuellement en Egypte seuls 10 exemplaires ont été recensés dans la zone protégée de Zaranik
(Sinaï septentrional). La plus importante population de »Testudo werneri » se trouve dans une zone du nord-est de l’Israël d’environ 700 km² au bon milieu du
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FICHE TORTUE DE TERRE
désert du Néguev avec une distribution générale de l’espèce inchangée depuis sa découverte en 1963. On estime que la population totale de tortues rescapées est
composée de 2.520 à 3.150 individus avec des tortues adultes estimées entre 1.890 et 3.150 individus. Mais le numéro réel des populations adultes est sûrement
inférieur.
Mode de vie de Testudo werneri :
L’alimentation de cette tortue est composée essentiellement de végétaux c’est à dire d’herbes fraîches et sèches, de feuilles de petits arbustes, de fleurs mais
aussi très rarement d’insectes et d’excréments. On peut caractériser son alimentation d’opportuniste. Les Testudo werneri pour échapper à la chaleur diurne
excessivement chaudes et aux basses températures des nuits du désert, se réfugient dans des terriers creusés par des petits mammifères où elles retrouvent un
taux d’humidité élevé et des températures constantes. Dès l’aube, les tortues se réveillent afin de profiter de la fraîcheur du début de journée. À la sortie des
terriers, les tortues se désaltèrent avec le peu de rosée puis s’exposent brièvement au soleil. Cette exposition leur permet de capter les rayons UVB aptes à la
synthèse de la vitamine D. Après une rapide recherche de nourriture, et avec la montée progressive des températures, les Testudo werneri sont inactives durant
les heures les plus chaudes de la journée. L’activité des individus reprend lors de la baisse des températures en fin de journée. Cette espèce ne fait pas de léthargie
mais, a une activité estivale, lui permettant de survivre aux périodes de grande chaleur et aux pénuries d’eau de l’été. Durant cette même période, les terriers des
rongeurs qu’elles occupent, les abritent de la chaleur et leur procure une température et une hygrométrie relativement stable. La fin de l’estivation arrive avec la
descente des températures d’été et commence alors la période des accouplements à partir de septembre. La parade nuptiale est identique aux autres Testudo. Le
mâle donne de violents coups de carapaces à la femelle pour lui montrer sa force ensuite il lui mords les membres antérieurs et postérieurs afin de l’immobiliser
pour pouvoir enfin lui grimper dessus. Il émet pendant l’accouplement des cris appelés «coïte» facilement audible par l’homme. La période des pontes est de
début mai à fin juillet. Une femelle pond de 3 à 5 fois dans l’année pouvant pondre jusqu’à 11 œufs en totalité dans une année. Chaque ponte se compose de 1 à 4
œufs (en moyenne 2) et sont espacées de 25 à 40 jours. Les œufs sont enterrés dans des trous d’une dizaine de centimètres de profondeur. Le temps d’incubation
en milieu naturel est de 3 mois environ.
Protection de cette tortue de terre :
La Testudo werneri est inscrite dans la LISTE ROUGE de l’IUCN et elle est incluse dans la Convention de Washington, C.I.T.E.S. appendice I. Le prélèvement en
nature est absolument interdit ainsi que la vente. La Testudo werneri est une espèce en train de disparaître et si les menaces actuelles restent inchangées, on peut
prévoir son extinction d’ici 10 ans. Les causes de cette disparition sont : l’élevage des ovins, l’altération de l’habitat, la capture pour la vente aux touristes,
l’insertion dans les jardins privés égyptiens et l’exploration clandestine en Europe. Heureusement, contrairement à d’autres espèces menacées, elles ne sont pas
capturées pour être consommées par les populations locales car vis-à-vis de leur religion, elle est un animal impur à la consommation.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Eurotestudo boettgeri
Anciennement Testudo hermanni boettgeri, elle est aujourd’hui considérée comme une espèce à part entière. Au départ sous le nom de Testudo boettgeri puis
depuis 2007 son nom scientifique est : Eurotestudo boettgeri.
Description de l’espèce :
La tortue boettgeri (tortue des Balkans) est une espèce cousine de la tortue française (Eurotestudo hermanni), qui a seulement quelques petites différences au
niveau morphologique. Dans un premier temps cette espèce est bien plus claire au niveau de la dossière avec une teinte plutôt jaune pâle et verdâtre. À taille
adulte, elle est bien plus grosse (env. 26 cm pour les femelles et 19 cm pour les mâles) que la tortue d’Hermann (Eurotestudo hermanni). Au niveau du plastron, on
la distingue de la hermanni à partir du sillon médian au niveau des plaques pectorales et fémorales (voir schéma ci-dessous). On retrouve aussi sur le plastron
contrairement à sa cousine française deux bandes noires discontinues ; mais elles ont deux caractéristiques communes qui sont l’écaille supracaudale divisée et
une griffe au bout de la queue.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Description de l’espèce :
La tortue boettgeri (tortue des Balkans) est une espèce cousine de la tortue française (Eurotestudo hermanni), qui a seulement quelques petites différences au
niveau morphologique. Dans un premier temps cette espèce est bien plus claire au niveau de la dossière avec une teinte plutôt jaune pâle et verdâtre. À taille
adulte, elle est bien plus grosse (env. 26 cm pour les femelles et 19 cm pour les mâles) que la tortue d’Hermann (Eurotestudo hermanni). Au niveau du plastron, on
la distingue de la hermanni à partir du sillon médian au niveau des plaques pectorales et fémorales (voir schéma ci-dessous). On retrouve aussi sur le plastron
contrairement à sa cousine française deux bandes noires discontinues ; mais elles ont deux caractéristiques communes qui sont l’écaille supracaudale divisée et
une griffe au bout de la queue.
Aire de répartition de la tortue des Balkans :
Tortue des balkans On retrouve l’Eurotestudo boettgeri en Grèce, sur le côté européen de la Turquie, dans les pays des Balkans ainsi qu’en Bulgarie et à l’extrême
sud de la Roumanie. Elle occupe un biotope constitué de garrigues et maquis méditerranéens qui lui permettent de se réfugier contre ses prédateurs, mais on la
retrouve aussi dans les prairies et les lisières de forêts.
Mode de vie d’Eurotestudo boettgeri :
La tortue des Balkans est une tortue très résistante au climat européen, à savoir aux hivers très froids et aux étés très chauds durant lesquels, elles iront estiver
dans des endroits humides, à l’ombre. Son alimentation est essentiellement composée de végétaux. Les accouplements s’effectuent dès la sortie d’hibernation et
les femelles pondent vers mi-mai ainsi qu’en juin ou juillet. Les pontes sont généralement constituées de 5 à 7 œufs et la durée d’incubation est de 60 jours
environ. Les petits vont naître au mois d’aout ainsi qu’en septembre.
Protection de cette tortue terrestre :
Cette espèce est inscrite en Annexe 2 de la Convention internationale de Washington. Elle souffre en France de l’hybridation avec la tortue d’Hermann qui peut
être à long terme un facteur de sa disparition.
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FICHE TORTUE DE TERRE
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Eurotestudo hermanni
Anciennement sous le nom de Testudo hermanni, la tortue terrestre endémique au territoire français se nomme aujourd’hui Eurotestudo hermanni.
Description de la tortue d’Hermann :
L’Eurotestudo Hermanni se caractérise par sa carapace assez arrondie de forme ovale chez les femelles, et légèrement trapézoïdale chez les mâles. Une de ses
caractéristiques les plus remarquables est l’éperon corné, situé à la pointe de sa queue. De plus, elle possède un plastron comprenant deux bandes noires
continues (sur un fond jaune). Le sillon médian des plaques fémorales est plus grand que le sillon médian des plaques pectorales. La tortue d’Hermann n’a pas
d’éperons aux cuisses contrairement à la plupart des Eurotestudo, ses membres antérieurs sont pourvus de 5 griffes tandis que les membres postérieurs n’en ont
que 4. Sa taille ne dépasse généralement jamais 19 cm et les femelles sont légèrement plus grosses que les mâles.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Distribution et habitat de la tortue Eurotestudo hermanni :
hermanni hermanni Son aire de distribution comprend l’ouest et le sud de l’Italie, le Var, la Corse, le nord-ouest de l’Espagne et quelques îles de la Méditerranée.
L’habitat de la tortue d’Hermann s’étend sur la plupart des formations végétales Méditerranéennes, où elle occupe principalement les zones côtières à reliefs
doux, le plus souvent inférieures à 400 mètres, mais parfois, localement, jusqu’à 900 mètres. Elle a besoin d’un milieu assez dense pour pouvoir hiberner et pour
se protéger du soleil, mais également de zones ouvertes pour ses pontes. Sur le plan climatique, elle préfère les régions à hivers doux, aux températures
moyennes supérieures à 0°C en janvier ; les zones à étés secs où la température moyenne oscille entre 20 et 25°C en juillet ; les zones à pluviométrie modérée et
finalement, les régions où l’ensoleillement annuel atteint au moins 2000 à 2500 heures.
Mode de vie de cette tortue terrestre :
Le cycle d’activité s’étend de mars à octobre, bien que, suivant les populations et les conditions climatiques particulières de chaque année, il peut débuter en
février et se terminer en novembre. L’activité maximale se situe au printemps et en été. Les mâles essayent de s’accoupler (accouplement brutal) durant toute la
période active (et parfois durant la fin du cycle d’activité). De fin avril à début juillet, les femelles déposent de 1 à 2 pontes, généralement composé de 2 à 7 œufs.
La fécondité en moyenne pour les mâles arrive vers 10 ans et 12/13 ans pour les femelles. Le temps d’incubation des œufs est à peu près de 90 jours.
Le régime alimentaire d’une tortue d’Hermann est principalement herbivore mais elle est friande de petits escargots ou de viandes qui peuvent avoir (en grande
quantité) des conséquences sur la carapace (malformations), mais aussi la tortue d’Hermann peut consommer des invertébrés, des cadavres et les excréments
d’autres vertébrés.
Protection de la tortue française :
Les deux principales causes de raréfaction de cette espèce sont l’urbanisation et la pollution, mais aussi les incendies et le prélèvement en milieu naturel. Des
programmes de conservations sont en cours par la SOPTOM qui comprennent la protection des milieux, la création de zones de pontes, le développement
d’élevages à partir d’animaux redonnés par les particuliers, l’information très large du public et particulièrement des enfants et les repeuplements de zones
précises.
Accouplement généralement très brutal chez la hermanni.
Statut de la tortue d’Hermann :
Annexe II A. Le commerce de cette espèce est autorisé depuis 2006 pour les spécimens nés en captivité.
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FICHE TORTUE DE TERRE
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FICHE TORTUE DE TERRE
Eurotestudo hercegovinensis
Eurotestudo hercegovinensisL’existence de cette espèce et les critères de différenciation sont très controversés. Nous traiterons donc de cette tortue des Balkans
sans partir dans les débats des différents auteurs. Anciennement Testudo hercegovinensis, elle se nomme aujourd’hui Eurotestudo hercegovinensis.
Description de cette tortue d’Europe de l’est :
C’est une espèce très proche de Eurotestudo boettgeri et Eurotestudo hermanni tant par la forme que par la couleur. C’est une tortue atteignant en moyenne
0.8kg pour les mâles adultes et en moyenne 1,7kg pour les femelles. La couleur de sa dossière varie entre le jaune pâle, le jaune sale et le vert olive. Variation
selon l’aire de répartition. Son plastron est de couleur jaune à beige avec généralement des taches noires discontinues. Il y a seulement deux caractéristiques bien
spécifiques à Eurotestudo hercegovinensis qui sont la présence d’une tache jaune olivâtre en forme de croissant au niveau de l’occiput et l’absence d’écaille
inguinale. On note également une écaille supracaudale divisée et généralement une petite tache jaune sur la joue (sous l’œil). Comme pour la tortue d’Hermann,
cette espèce possède une « griffe » en kératine au bout de la queue qui est plus importante chez les mâles que chez les femelles.
D’après Mr Holger Vetter : La taille des mâles adultes varie de 13 à 17 cm et de 17 à 21 cm pour les femelles. Eurotestudo boettgeri est 10 cm plus grande que l
Eurotestudo hercegovinensis
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FICHE TORTUE DE TERRE
Le dimorphisme sexuel est très important. Les mâles possèdent une longue et large queue avec un plastron concave alors que les femelles ont une queue courte.
Cette tortue possède 5 griffes sur les pattes antérieures et 4 griffes sur les pattes postérieures.
Aire de répartition et habitat de la tortue hercegovinensis :
C’est une tortue que l’on retrouve sur la côte est de la mer Adriatique. Elle est présente en Croatie, au sud de la Bosnie-Herzégovine ainsi qu’au nord du
Monténégro. Sa distribution est assez restreinte.
Elle apprécie les garrigues, les maquis, les prairies, les forêts peu épaisses et les zones où la broussaille est importante.
Mode de vie d’Eurotestudo hercegovinensis :
Cette espèce a un régime alimentaire en majorité constitué de végétaux mais elle est opportuniste et omnivore. C’est un reptile diurne qui passe la majorité de
son temps à s’insoler et rechercher de la nourriture.
La saison des accouplements se déroule au printemps entre le mois de mars et le mois de mai. Les mâles vont alors chercher des femelles et après une parade
nuptiale violente, ils vont s’accoupler. Comme pour les autres espèces méditerranéennes, les mâles vont mordre les membres antérieurs et postérieurs de la
femelle afin de l’empêcher de fuir. Au même moment ils vont projeter leur carapace contre la femelle pour la cogner. Cela s’apparente à une démonstration de
force du mâle pour montrer à la femelle que les petits seront eux aussi costaux.
Les femelles vont alors pondre une à trois fois durant la saison (en moyenne deux). Chaque ponte est composée de 3 à 5 œufs mesurant 33mm * 51mm pour un
poids de 15g à 24g. La durée d’incubation est d’environ 80 jours en milieu naturel.
A la fin de l’automne les tortues vont entrer en hibernation et ne ressortiront qu’au printemps. La durée d’hibernation moyenne est estimée à 4 mois.
L’espérance de vie est de 60 à 80 ans en milieu naturel et la maturité sexuelle est de 9/10 ans pour les mâles et 13/15 ans pour les femelles.
Protection de cette espèce :
Cette tortue est en Annexe 2 de la CITES et en Annexe A de l’Union Européenne. On estime que cette espèce est menacée par les prélèvements et la dégradation
de son territoire.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Chelonoidis nigra
(= Geochelone elephantopus)
(Harlan 1827)
La Tortue Géante des Galapagos
The Galapagos giant Tortoise
Description:
La seconde plus grande tortue terrestre du monde.
La carapace peut être de forme très différente selon la sous-espèce: parfois en dôme classique, parfois en forme de selle de cheval.
On la distingue de Dipsochelys elephantina par son absence d'écaille nucale.
Sous-espèces:
Nom
île
effectif
C. n. nigra Isabela 400 à 600
C. n. abingdonii Pinta 1 seul mâle !
C. n. beckii nord d'Isabela (volcan Wolf) 1000 à 2000
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FICHE TORTUE DE TERRE
C. n. chathamensis San Cristobal 500 à 700
C. n. darwini San Salvador 500 à 700
C. n. ephippium Pinzon 150 à 200
C. n. guentheri Isabela (Sierra Negra) 300 à 500
C. n. hoodensis Espagnola 20 à 30
C. n. microphyies Isabela (volcan Darwin) 500 à 1000
C. n. nigrita (= porteri) Santa Cruz 2000 à 3000
C. n. vandenburghi Isabela (volcan Alcedo) 400 à 600
C. n. phantastica Fernandina éteint
C. n. galapagoensis Floreana éteint
C. n. wallacei (douteux) Rabida éteint (?)
Taille: 100 cm (150 cm maxi). Jusqu'à 225 kg
Répartition:
L'archipel des Galapagos, dans l'océan Pacifique, à 1000 km des côtes de l'Equateur.
Biotope:
Zones caillouteuses.
Comportement:
Les mâles peuvent être très agressifs pendant la période de reproduction.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Longévité:
parfois plus de 100 ans en captivité.
Maintenance:
Vaste enclos attenant à un local aménagé: chauffage, grand bassin cimenté, zone de couchage paillée.
Hibernation:
Aucune.
Alimentation:
Omnivore: fruits, plantes herbacées et succulentes (Opuntia), insectes.
Reproduction:
La libido des femelles est accrue après une période de séparation des sexes. La plus part des échecs dans les zoos sont dus au fait que les femelles apprennent à
refuser systématiquement les assauts des mâles si ces derniers sont toujours présents.
Le plus souvent: 4 à 12 œufs par ponte (parfois 15), 2 à 3 pontes par an. Incubation: 85 à 130 jours.
Difficulté: Maintenance: facile dans les régions à climat chaud et sec
Elevage?
Problèmes sanitaires?
Statut légal:
Annexe 1 de la Convention de Washington
Annexe A du Règlement communautaire.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Geochelone platynota
(Blyth 1863) La tortue étoilée de Birmanie
Nom anglais: The Burmese starred tortoise
Nom allemand: Die burma Sternschildkröte
Nom espagnol: La tortuga estrellada de Burma
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FICHE TORTUE DE TERRE
Description:
Ressemble à Geochelone elegans mais avec des écailles beaucoup moins coniques et des dessins en étoile moins marqués. Les marginales postérieures ne sont pas
dentelées. Pas de nuchale. Pattes couvertes de tubercules petits et peu larges (contrairement à G. elegans). Elle possède aussi une griffe au bout de la queue
(comme T. hermanni) et un ergot derrière chaque cuisse (comme T. graeca). Tête uniformément brun-crème.
Sous-espèces:
Aucune.
Taille:
28 cm maxi.
Répartition:
Birmanie.
Biotope:
Zones tropicales denses.
Comportement:
Les mâles sont peu agressifs entre eux pendant la période de reproduction.
Longévité?
Maintenance:
Comme Geochelone elegans mais plus sec!
Le Dr Peter Liu de Taiwan, spécialiste de cette espèce, préconise: température le jour: 25 à 30°C avec un point chaud à 35°C. Elle peut supporter 15°C tant que le
terrarium reste sec. Il n'y a pas de bac d'eau à disposition mais les tortues sont baignées régulièrement afin de les faire boire et déféquer.
Hibernation:
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FICHE TORTUE DE TERRE
Aucune.
Alimentation:
Herbivore et un peu frugivore: pissenlit, trèfle, scarole, endive...
Reproduction:
Généralement 4 à 5 œufs par ponte (jusqu'à 8 pour les grandes femelles). Parfois plusieurs pontes à 30-50 jours d'intervalles.
Incubation:
100 (90-160) jours à 30°C.
Hygrométrie dans l'incubateur: moyenne à élever.
Difficulté: Maintenance:
Un peu délicate
Elevage:
Plutôt facile
Problèmes sanitaires:
Maladies respiratoires, endoparasitisme.
Statut légal:
Annexe 2 de la Convention de Washington
Annexe B du Règlement communautaire.
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FICHE TORTUE DE TERRE
TERRAPENE Carolina carolina / TERRAPENE
Carolina major / TERRAPENE Carolina triunguis
Les Terrapene sont des tortues-boite palustres d'Amérique du Nord de la famille des Emydidés.
Origine:
Les Terrapene se trouvent dans de nombreux états des USA (Alabama, Kansas, Texas, Massachusetts, Missouri, Mississipi, Illinois, Géorgie), au Yucatan et au
Mexique.
Taille:
Les nouveau-nés mesurent en moyenne 3 cm de long. Les adultes atteignent 16 à 20 cm, et même plus pour Terrapene Carolina major
Description:
De manière générale, les Terrapene possèdent une dossière dont le dôme est fortement prononcé. Leur particularité réside dans la mobilité du plastron. En effet,
une articulation transversale permet à l'animal de protéger totalement ses membres antérieurs et postérieurs en refermant le plastron.
Terrapene Carolina carolina est de taille moyenne, aux alentours de 15 cm. Les membres antérieurs et la face sont richement ornés de tâches jaunes à rouges, en
passant par des variations orangées. La dossière est également très colorée par de nombreuses mouchetures sur fond ocre-brun à noir. La variabilité des coloris
est très prononcée et permet une différenciation aisée. Elle possède 5 doigts aux pattes antérieures et 4 aux pattes postérieures.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Terrapene Carolina major est plus massive et plus grande, aux alentours de 20 cm et même plus pour certaines femelles. La dossière est plus terne que chez T.C.C,
les mâles restent assez colorés sur les membres antérieurs. L'iris de l'œil des mâles est rouge vif. De fines mouchetures jaunâtres ornent la carapace, elle même
assez terne, d'un brun plus ou moins clair. Elle possède 5 doigts aux pattes antérieurs et 4 aux pattes postérieures.
Terrapene Carolina triunguis est la plus petite des 3 espèces traitées ici, aux alentours de 12 à 15 cm. La dossière est presque toujours unie de brun clair, parfois
avec quelques rares motifs. Les membres antérieurs et la face sont plus richement colorés que chez T.C.M. Elle possède 5 doigts aux pattes avant et 3 aux pattes
arrière, d'où son nom.
Dimorphisme sexuel:
La femelle est d'allure générale plus large que le mâle, elle est également plus pesante à l'âge adulte. Le plastron du mâle est légèrement concave, celui de la
femelle est plat. L'iris de l'œil des mâles est rouge, parfois rouge vif, alors que chez les femelles il est plutôt brun-orangé. Toutefois, il existe des cas trompeurs de
femelles aux yeux rouges. Les ongles des pattes arrière des mâles sont fortement recourbés, et permettent de maintenir la femelle pendant l'accouplement. Les
ongles des femelles sont plus longs et droits. Une détermination du sexe ne peut être certifiée que vers l'âge de 6 ans. Enfin, les mâles sont plus colorés que les
femelles au niveau de la tête et des pattes antérieures.
Maintenance:
Hormis pendant les 2 premières années, il est recommandé de maintenir les Terrapene Carolina ssp. En extérieur (attention dans les régions du Nord!). Leur enclos
doit être constitué d'une zone humide aménagée avec du terreau et de la tourbe, fortement garnie de sphaigne et de lichens, et agrémentée de cachettes
spacieuses en liège. Un point d'eau doit être fourni, pas trop profond pour éviter les noyades. L'eau doit être filtrée et/ou renouvelée régulièrement. Il est
judicieux de constituer des tas de feuilles mortes et des déchets végétaux régulièrement humidifiés pour permettre la formation de compost: ces monticules
fournissent un abri apprécié pour des insectes et invertébrés très appréciés par les Terrapene. Une grande cabane peut être implantée dans une zone moins
humide, elle servira d'abri à la belle saison et d'hibernacle du mois d'Octobre au mois de Mars, après l'avoir chargée de feuilles mortes+mousses+paille. Ce
mélange doit être humidifié régulièrement.
Une protection grillagée contre les rongeurs est vivement conseillée. L'enclos doit être bien conçu pour éviter les escapades, les Terrapene sont les reines de la
grimpette! Les juvéniles maintenues en terrarium requièrent les même précautions, il conviendra de créer un point chaud et d'équiper le terrarium d'un éclairage
UVB, indispensable à la fixation du calcium et à la croissance. Attention à un manque d'humidité à ce stade, qui pourrait provoquer des malformations
irréversibles, ou même la mort des jeunes. Si la croissance des deux premières années a été satisfaisante, une hibernation contrôlée peut intervenir dès le
deuxième hiver.
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FICHE TORTUE DE TERRE
Alimentation:
Les Terrapene réclament une alimentation variée composée d'une portion carnée, constituée principalement d'insectes (grillons, blattes, cloportes, larves de
coléoptères), de mollusques et autres invertébrés (limaces, escargots, lombrics) et de souriceaux rosés (nouveau-nés). L'apport de ces proies vivantes entières est
prépondérant dans l'équilibre nutritionnel de ces tortues. En complément carné, il est possible de leur offrir de la chair de volaille, épisodiquement de la viande de
bœuf maigre, de la chair de poisson maigre...mais les croquettes et pâtées pour chat/chien doivent être proscrites, car très déséquilibrées et trop grasses. De plus,
une portion de fruits et de légumes est nécessaire: pomme, fraise, courgette, tomate, endive, ...la liste est longue! Un apport de complexe multivitaminé sur les
aliments est utile en sortie d'hibernation, ou en soutien pour des femelles ayant pondu.
Reproduction:
La maturité sexuelle est atteinte entre 10 et 15 ans, elle est en fonction de la vitesse de croissance. Les accouplements commencent dès la sortie d'hibernation, il
peut être utile de séparer les mâles des femelles de temps à autres pour permettre un répit, car l'activité sexuelle des mâles est très soutenue, et ceux-ci peuvent
infliger quelquefois des blessures assez profondes à leurs partenaires féminines...
Les pontes se déroulent en Juin et Juillet, exceptionnellement quelques pontes précoces auront lieu au mois de Mai et d'autres, plus tardives en Août, voire même
en Septembre. L'incubation dure en moyenne 60 jours, les œufs ont une coquille molle, de consistance parcheminée, et doivent donc être manipulés avec
d'infinies précautions. L'incubation artificielle est la seule technique sérieusement envisageable pour parvenir à obtenir des jeunes. Le milieu d'incubation devra
être très humide puis partiellement asséché au 2/3 de l'incubation. Il est recommandé d'enfouir les œufs dans de la vermiculite contenue dans des "tupperware"
refermés, et dont le couvercle sera percé en de nombreux endroits afin de permettre les échanges gazeux. Après environ 40 jours d'incubation, il faut dégager
délicatement la vermiculite déposée sur la partie supérieure des œufs, et ne les laisser enfouis qu'à moitié, recouverts de mousse des bois soigneusement lavée.
Le couvercle est retiré. Enfin, vers le 55ème jour, il faudra retirer la mousse; cette diminution graduelle de l'humidité ambiante évitera l'éclatement des œufs. Dès
l'éclosion, les nouveau-nés vont chercher à s'enfouir, à se dissimuler. Il peut être utile de leur remettre la mousse des bois dans leur récipient d'incubation, et de
transférer ce dernier dans le terrarium qui servira à les "démarrer". Pensez à disposer des cachettes type noix de coco, et maintenez une hygrométrie ambiante à
70% minimum. Il conviendra de disposer d'une ampoule chauffante de 60W, un tube fluo diffusant des UVB, de disposer d'un point d'eau qui sera nettoyé très
fréquemment et dont la profondeur n'excédera pas 1 cm dans un premier temps. Leur alimentation sera identique à celle des adultes, mais il conviendra de la
calibrer en relation avec la taille des petits becs de vos bébés. Ils ont une nette préférence pour les aliments vivants vermiformes (lombrics, vers de farine) mais il
faudra rapidement varier avec les premiers apports fruités.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Malacochersus tornieri
Nom commun : Tortue à carapace souple
Famille : Testudinidae
Répartition : Kenya et Tanzanie
Biotope :
Régions désertiques et semi-désertiques, avec des amas rocheux
Taille adulte : Environ 17 cm
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Température :
Jour : 35-35°c
Nuit : 22°c environ
Humidité : 50 % environ
Eclairage : Par lampe ou néon. UV impératifs
Difficulté : Espèce assez facile, se reproduisant bien en captivité, aussi bien dans les zoos que chez les particuliers
Description et biologie :
Cette tortue est reconnaissable immédiatement grâce à la forme très particulière de sa carapace, très aplatie. Cette spécificité morphologique n'est évidemment
pas un hasard et procède d'une adaptation environnementale. La tortue à carapace souple est inféodée aux biotopes rocheux, où elle trouve refuge entre les
dalles, en se glissant dans les failles. Elle passe l'essentiel de son temps dans ces abris.
Terrarium :
Le plus simple est d'aménager un terrarium d'intérieur, de type désertique. L'aménagement le plus important, outre les éléments habituels (chauffage, récipient
d'eau, substrat, éclairage) concerne la forme des abris. Il faut prévoir des boîtes en bois avec des strates horizontales (hauteur de chaque partie : environ 6 cm)
permettant aux tortues de retrouver la sensation d'être abritée dans une faille rocheuse.
Alimentation :
Espèce végétarienne : pissenlit, luzerne, trèfle, papaye, figue et mangue.
Reproduction :
Pontes assez modestes (un à deux œufs), mais multiples (quatre par an). Incubation durant quatre à six mois environ.
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
FICHE TORTUE DE TERRE
Vivre en terrarium n’est pas une vie pour une tortue cela leur occasionne des pathologies irréversible.
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