N
OUVELLES
BRÈVES
Née dans les années 1990, l’idée
de concevoir un outil permettant
de caractériser les principaux mi-
lieux suisses s’est finalement
concrétisée en 1998 par la publi-
cation du « Guide des milieux
naturels de Suisse » de Delarze &
al.
Devenu la référence suisse pour
l’étude, la compréhension et la
description des habitats naturels
ou liés à l’homme, cet ouvrage a
entièrement été revu et corrigé,
dans une version publiée en 2008.
Les unités typologiques décrites
correspondent à des groupements
végétaux au niveau de l’alliance
du système phytosociologique
classique. L’originalité de cet ou-
vrage réside dans sa prise en
compte de l’habitat naturel dans
son ensemble et non sous le seul
angle phytosociologique. En effet,
pour chaque milieu, une liste d’es-
pèces réunies par groupes systé-
matiques (incluant la faune) est
donnée correspondant aux espè-
ces caractéristiques au sens des
phytosociologues et aux espèces
typiques ou fréquentes.
Ceci est complété par des infor-
mations concernant l’identification
et l’écologie, les relations avec
l'homme, les exigences et mena-
ces, la phytosociologie, les va-
leurs biologiques ou encore le
statut et la répartition (actuelle et
potentielle) en Suisse.
En bref, il s’agit d’une mine d’infor-
mations destinée aux profession-
nels comme aux amateurs, bota-
nistes ou faunistes, soucieux de
mieux connaître les milieux qu’ils
rencontrent.
A quand, le guide des milieux na-
turels de France ?
Florian Schaller
Référence : R. D
ELARZE
& Y. G
ON-
SETH
, 2008. Guides des milieux natu-
rels de Suisse. 2ème édition revue et
corrigée. Ed. Rossolis. 424 p.
Les gislations européennes et nationa-
les prévoient que les évaluations d’im-
pacts environnementaux des grandes
opérations soient soumises à l’avis, ren-
du public, d’une « autorité compétente
en matière d’environnement » appelée
l’autorité environnementale (AE).
Le décret n°2009-496 du 30 avril 2009
précise le rôle de l’AE et insère un nou-
vel article (R. 122-1-1) dans le code de
l’environnement qui soumet à l’avis de
l’AE tout projet soumis à étude d’im-
pact et désigne l’AE compétente sur la
base de deux principes :
éviter les conflits d’intérêts ;
désigner l’autorité au même niveau
central / local que le niveau de déci-
sion du projet.
L’AE peut être le ministre chargé de l’en-
vironnement (MEEDDM), ou localement
pour son compte les préfets, pour les
projets ou programmes hors champ de
décision du MEEDDM.
Lorsque l’opération entre dans le champ
de décision du MEEDDM, la fonction
d’autorité environnementale ne peut être
directement dépendante de lui : c’est ce
qui a conduit à instituer une structure
spécifique au sein du CGEDD pour avoir
une garantie d’impartialité - l’AE du
CGEDD.
Le rôle de l’AE est de donner un avis
argumenté sur chaque volet de l’évalua-
tion environnementale du pétitionnaire et
le rendre public (dossier d’enquête pu-
blique ou autre forme de consultation du
public et internet) à un stade permettant
de faire évoluer le projet (en pratique :
avant enquête publique).
L’avis de l’AE est rendu dans un délai de
2 mois (pour l’AE préfet de région/
DREAL) ou de 3 mois (pour l’AE du
CGEDD). Au-delà de ce délai, l’avis est
réputé favorable.
Cet avis porte sur la qualité de l’étude
d’impact (conformité et qualité, propor-
tionnalité, contexte du projet et justifica-
tion) et de l’étude de danger pour les
ICPE, et la manière dont l’environnement
est pris en compte dans le projet.
Les conséquences attendues du carac-
tère public de l’avis de l’AE sont une
meilleure prise en compte de l’environ-
nement par les maîtres d’ouvrages, une
exigence de qualité supérieure des étu-
des d’impact et un poids plus fort de
l’environnement dans la décision d’auto-
risation du projet .
Claude Laury
CGEDD : Conseil général de l’environnement
et du développement durable
L
E
P
OINT
SUR
... l’autorité environnementale
La lettre d'O.G.E.
Ce document est réalisé par la société O.G.E. à destination de ses partenaires professionnels exclusivement.
O.G.E. – 5, boulevard de Créteil – F-94100 Saint-Maur-des-Fossés – Tél. 01 42 83 21 21 – Fax 01 42 83 92 13 – mél : contact@oge.fr
Directeur de la publication : J.-F. Asmodé – Rédaction : J.-F. Asmodé, V. Vignon, C. Laury, F. Schaller, P. Thévenin, O. Labbaye & B. Toury
© O.G.E., 2010 Textes et photos : tous droits de reproduction intégrale ou partielle réservés.
AGENDA :
O.G.E. est partenaire de l’exposition « Entre ciel, terre et mer ou le mythe revisité »
de l’artiste aborigène Dennis Nona qui se tiendra du 27 janvier au 20 mai 2011 à
l’ambassade d’Australie à Paris.
V
EILLE
ÉCOLOGIQUE
Guide des milieux naturels
de
Suisse
Photo : Benoît Toury
Le coup d’œil d’O.G.E. :
le Muscardin, hôte discret et remarquable de
nos boisements
Page 2
LES DOSSIERS D’O.G.E.
Page 3
ENTRETIEN AVEC ...
Éric BAS, spécialiste des chauves-souris
INITIATIVE : Cynorrhodon, de la baie sauvage à sa trans-
formation
Page 4
LE POINT SUR…
L’autorité environnementale
VEILLE ECOLOGIQUE
Guide des milieux naturels de Suisse
SOMMAIRE
La lettre
de l'Office de Génie Écologique
n°22 – A
NNÉE
2011
Le Syndicat Mixte Interdéparte-
mental du Ballon d’Alsace
(SMIBA) a confié à O.G.E. et au
cabinet de paysagistes Complé-
menterre la réalisation des étu-
des réglementaires pour le pro-
gramme de réaménagement
touristique été-hiver du Ballon
d’Alsace. Ce programme d’amé-
nagement comprend deux volets
complémentaires et indissocia-
bles : l’aménagement du som-
met et du col du Ballon tant en
été qu’en hiver et la restructuration et la modernisation du domaine de ski
alpin.
Du point de vue des paysages et de l’histoire, le Ballon d’Alsace représen-
te un site emblématique, d’où son classement en 1982. Composé de
chaumes et de hêtraies remarquables, sa faune et sa flore caractéristi-
ques de l’étage montagnard lui ont valu d’intégrer le réseau Natura 2000
et la création de la réserve naturelle des Ballons Comtois.
Les enjeux du projet reposent sur l’équilibre entre fréquentation touristi-
que de masse et préservation de la beauté et de la richesse naturelle du
site. Ceci s’est traduit dans l’élaboration du programme définitif qui a limité
au maximum la destruction d’habitats naturels. Des mesures ont été prises
pour atténuer les impacts : évitement et balisage des stations de plantes
protégées, capture d’espèces protégées avant les travaux. Pour limiter et
compenser la destruction d’habitat naturel ; 4,5 ha de pelouses monta-
gnardes (un habitat rare sur le site) ont été reconstitués en utilisant la
technique du décapage - replacage du sol.
Les travaux de terrassement des pistes de ski alpin ont eu lieu en été
2009. Les autres travaux (parkings, bâtiments d’accueil du public, domai-
ne nordique) se sont déroulés pendant l’été 2010 pour être prêts à accueil-
lir le public dès l’arrivée des premières neiges.
ÉDITO Concevoir et Appliquer...
Bonjour,
Nous vous présentons dans ce numéro un
exemple d’assistance à maître d’ouvrage pour
la gestion d’une Réserve Naturelle Régionale.
Sur cette réserve nous faisons évoluer le plan
de gestion en fonction des conditions ren-
contrées sur le terrain. Nous devons être très
pratique de façon à ce que les actions de ges-
tion soient applicables et que la nature en soit
la bénéficiaire.
En effet si les mesures restent à l'état de sché-
ma de principe, comment communiquer avec
les entreprises ou le personnel de la réserve ?
Comment expliquer au conducteur de la pelle
la façon d’obtenir le bon profil pour la mare?
Pour cela il faut rester proche du terrain, em-
ployer un langage que comprennent les diffé-
rents corps de métier, on ne communique pas
de la même façon avec un géomètre, un dé-
bardeur, ou bien un scientifique.
Il en est de même pour les mesures de réduc-
tion d’impact comme dans le cas du ballon
d’Alsace que nous vous présentons, ainsi que
pour tous les projets d’infrastructure de trans-
port.
Pour concevoir un plan de gestion ou conce-
voir des mesures de réduction d’impact, il faut
impérativement que le diagnostic faune, flore,
et milieu naturel soit de très bonne qualité, et
que tous les groupes taxonomiques soient
étudiés, qui plus est, à la bonne période.
Par exemple il faut impérativement étudier les
Chauves souris pour identifier leur couloir de
vol, ainsi nous nous entourons de spécialistes
reconnus. Une de ces collaborations est celle
que nous avons avec Eric Bas et son équipe
du CPIE des Pays de l’Oise pour les Chirop-
tères. Ainsi nous essayons de nouer des par-
tenariats sur le long terme.
Enfin en cette période de fête je vous invite à
découvrir la recette de la confiture de Cynorr-
hodon et à la mettre en pratique. Bonne dé-
gustation !
Je vous souhaite une Bonne Lecture !
B
ALLON
D
’A
LSACE
:
EXEMPLE
D
AMÉNAGEMENT
D
UN
SITE
À
FORT
ENJEU
PAYSAGER
ET
ÉCOLOGIQUE
Claude Laury
Jean François Asmodé
Depuis 2006, O.G.E. assiste l’Associa-
tion de la réserve naturelle du marais de
Larchant (ARNML), le gestionnaire de la
RNR ainsi que la sociéSOMALA, pro-
priétaire du marais de Larchant. Suite à
la réalisation du plan de gestion en 2007
(voir Lettre N°19), notre mission depuis
lors est d’effectuer une assistance à maî-
trise d’ouvrage pour la mise en place du
plan de gestion, ainsi qu’une partie du
suivi de la faune et de la flore du marais.
Une variation du niveau d’eau unique
en Île-de-France
Le Marais de Larchant est unique par la
nature de ses niveaux d’eau. En effet, le
marais est une véritable fenêtre sur une
nappe phréatique profonde, sans doute
celle de Beauce. De ce fait, le niveau est
haut pendant quelques années (7 ans
pour la dernière montée des eaux) puis il
baisse en deux ou trois ans et reste bas
pendant quelques années, avant de re-
monter.
Une des premières actions a été relever
le niveau d’eau du marais de façon heb-
domadaire à plusieurs endroits. Ainsi en
2008, sur un des points la cote 64,60 a
été atteinte, puis le niveau a baissé pour
atteindre un niveau assez bas en 2010
la cote 63,30) découvrant une grande
partie du marais.
Ces variations de niveau d’eau permet-
tent de faire certaines opérations lorsque
le niveau est haut. Comme par exemple
faire flotter les fûts des peupliers dans
les canaux pour pouvoir les sortir du
marais sans abîmer les berges, comme
cela a été les cas en 2007.
La baisse du niveau des eaux permet de
faire d’autres actions comme la mise en
pâturage extensif de 32 hectares du ma-
rais avec des juments de race camar-
guaise, et des bœufs de race écossaise
High Land, de façon à lutter contre la
fermeture du marais par la pousse des
saules, qui reprennent leur croissance
lorsque le niveau est bas.
Ces variations de niveau d’eau ont aussi
un impact sur la faune et la flore du ma-
rais. Ainsi, en 2009 lors de la baisse du
niveau d’eau, il y a eu une explosion des
populations de deux libellules proté-
gées : la Leucorrhine à large queue
(Leucorrhinia caudalis) et la Leucorrhine
à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis) ;
le niveau beaucoup plus bas de la sai-
son 2010 n’a pas permis de retrouver
ces espèces.
Des opérations de génie écologique
Une opération de réhabilitation de la
végétation de la dune fossile du Chalu-
meau, située en bordure du marais, a
été entreprise. Le but de cette opération
est de reconstituer une pelouse à Can-
che blanchâtre (Corynephorus canes-
cens). Les travaux ont eu lieu en 2008.
Le premier résultat a été la réapparition
en 2009 de la Spargoute printanière
(Spergula morisonii), espèce très rare,
qui n’avait pas été observée depuis le
XIX
ème
siècle sur le marais de Larchant.
En 2010, la pelouse à Canche blanchâ-
tre est en progression.
Un crapauduc pour les amphibiens qui
se reproduisent dans le marais est ac-
tuellement en construction sur la route
longeant le marais, opération réalisée
par la commune de Larchant et le parc
naturel régional (PNR) du Gâtinais, et
sera fonctionnel pour la saison de repro-
duction 2011.
L’éducation à la conservation des
milieux naturels
Un sentier d’interprétation ainsi qu’une
« cabane de la réserve » ont été réalisés
de façon à pouvoir accueillir les scolai-
res. En effet, l’éducation à l’environne-
ment et à la conservation du milieu natu-
rel est une des priorités de la RNR. Un
partenariat avec le PNR du Gâtinais de-
vrait permettre d’accueillir beaucoup plus
de classes dans un avenir proche.
L’accueil du public se fait sur rendez-
vous et en petits groupes de façon à
déranger le moins possible les espèces
qui fréquentent le marais. La tranquillité
du site permet aux espèces d’oiseaux
comme le Busard des roseaux (Circus
aeruginosus) ou le Blongios nain
(Ixobrychus minutus) d’y nicher.
Des réunions régulières avec les bail-
leurs de fonds de la RNR (la Région Île-
de-France, Natura 2000, l’Agence de
l’Eau Seine Normandie) ont lieu afin de
leur présenter le bilan des activités de la
Réserve.
Parmi les projets de 2011 figure la créa-
tion d’un observatoire du marais en col-
laboration avec les Universités Paris-
Sud et Paris Descartes de façon à com-
piler toutes les données connues sur le
marais. Le but de cet observatoire est
d’aider le gestionnaire dans sa prise de
décision.
Jean-François Asmodé
L
ES
DOSSIERS
R
ÉSERVE
NATURELLE
RÉGIONALE
(
RNR
)
DU
MARAIS
DE
L
ARCHANT
(77) :
Assistance à la gestion et participation aux suivis écologiques
Chasse aux insectes – école de Larchant,
juin 2009 © ARNML
Actuellement 32 ha du marais sont pâturés
de façon extensive, ici une jument de race
Camarguaise
Un aspect de la colonisation des vases
avec nombreuses rosettes de Laîches faux
souchet © O.G.E. - A. Beigenger
P
ARLONS
EN
...
ENTRETIEN AVEC : Éric BAS, spécialiste des chauves-souris
La lettre :
Nous travaillons ensemble
sur plusieurs projets. En quoi
consiste cette collaboration ?
Je réalise les inventaires de terrain des
chauves-souris à l’aide d’un détecteur
d’ultrasons pour divers projets d’infras-
tructures notamment. Il s’agit aussi de
cartographier les données : la présence
des espèces, les axes de déplace-
ments, les zones de nourrissage, les
gîtes potentiels, les sites d’essaimage,
etc. puis d’interpréter ces informations
de manière à ce que les impacts soient
limités et que des mesures compensa-
toires puissent être mises en place.
Nous travaillons donc au quotidien en
étroite collaboration avec les ingénieurs
de l’O.G.E..
La lettre :
Comment en êtes-vous
venu à étudier les chauves-souris ?
J’ai commencé à étudier les chauves -
souris il y a 25 ans en Picardie et en
région Centre avec des amis mammalo-
gistes. Nous avions en projet la réalisa-
tion d’un atlas des mammifères sauva-
ges de l’Oise. Il n’y avait que très peu
de données sur les chiroptères de Picar-
die à cette époque et nous allions de
découverte en découverte. Nous utili-
sions aussi l’un des premiers détecteurs
hétérodynes du marché.
Aujourd’hui les chiroptères m’intéres-
sent comme indicateur de biodiversité.
Certaines espèces sont liées aux vieux
peuplements forestiers et sont indicatri-
ces du degré de naturalité de la forêt.
Nous pouvons démontrer aujourd’hui
qu’en forêt, le bois mort qui est une la-
cune des forêts gérées, semble influer
sur la richesse spécifique en chiroptè-
res…
La lettre :
Pourquoi l’intérêt porté aux
chauves-souris est-il croissant ?
Dans les années 1980, les naturalistes
se sont rendu compte de l’effroyable
déclin de la plupart des espèces en Eu-
rope. L’utilisation massive de pesticides
et de certains produits de traitement des
charpentes, la destruction des haies et
des habitats ont eu un impact considé-
rable sur les populations de chauves-
souris. On a commencé à mieux les
connaître en même temps qu’on consta-
tait leur déclin. Certaines espèces me-
nacées de disparition à l’échelle de l’Eu-
rope ont été inscrites dans diverses
directives européennes visant à les pro-
téger.
La disparition des chauves-souris tradui-
sait bien la dégradation générale de
l’environnement et la pollution. Il s’agit
de prédateurs, insectivores, situés en
haut des réseaux trophiques, donc parti-
culièrement sensibles à ces paramètres.
Il est donc plus que nécessaire aujourd-
’hui de mettre tout en œuvre pour non
seulement les protéger, mais aussi pro-
téger leurs habitats. C’est que notre
collaboration avec l’O.G.E. prend tout
son sens.
Il est temps pour nous, écologues de
terrain, de retrouver la chaleur du bu-
reau et les ordinateurs devenus nos
nouveaux bourreaux, c’est l’hiver !
Lorsqu’il nous arrive de fuir nos rapports
pour nous retrouver dehors, l’églantier
(Rosa canina et autres Rosa sp.), nous
apportent un soutien inestimable pour
affronter la rigueur du climat. En effet,
ramollis par les gelées, les cynorrho-
dons ou faux-fruits de l’églantier, sont
consommables et surtout fort apprécia-
bles avec leur goût fruité, acidulé et
fortement vitaminé (plus de vitamine C
que dans les agrumes).
La dégustation « in situ » se fait alors en
pressant délicatement le fruit entre deux
doigts, ceci suffisant à faire sortir la pul-
pe fraîche et stimulante sans les poils et
graines du centre réserver aux far-
ceurs), à la manière d’un tube de denti-
frice.
Ce fruit n’est bien entendu pas seule-
ment connu des écologues de terrain, il
est traditionnellement utilisé pour ses
propriétés médicinales et ses qualités
culinaires dans de nombreuses
contrées.
En Alsace par exemple, la pulpe est
utilisée pour faire une délicieuse confitu-
re ou « buttemüss » en alsacien, per-
mettant de faire le stock de vitamine C.
Pour se faire, armez vous de patience et
de gants pour la cueillette. Les fruits
sont ainsi récoltés après les premières
gelées puis mis à cuire à feux doux
dans une bassine en cuivre avec un
tiers de leur volume en pommes cou-
pées en morceaux. Cela cuira 1/2 heure
et le tout sera passé au moulin à légu-
mes une ou deux fois. La pulpe ainsi
obtenue est ensuite tamisée pour élimi-
ner les derniers poils. Enfin, le peu de
jus restant est cuit avec 750 g de sucre
par kilo jusqu’à ce que la confiture pren-
ne (cuisson rapide), puis mis en pot.
Sa dégustation quotidienne vous préser-
vera des grippes porcine, aviaire, espa-
gnole ou asiatique en renforçant vos
défenses naturelles !
Bonne dégustation !
Florian Schaller
INITIATIVES : C
YNORRHODON
, de la baie sauvage à sa transformation
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !