je déclaraique,abstraction faite

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OBSERVATIONS
(.
LE
SUR
DÉVELOPPEMENT
ni
STERCORALIS
L'ANGUILLULA
PSEUDO-RIIABDITIS
STERCORALIS
HOIIS DE L'onOANISMb
1'
JÈUouortl
Professeur
(Bayay)
–
g 1.
HUMAIN
ILL
de
PERROKCITO,
(PLANCHE
Remarque»
(Mmi)
Turin.
XXIX)
générales.
à l'Académie
que j'ai présenté
royale des
Lincei (1), (séance du 2 mai 1880), je déclarai
que, abstraction
des oxyures et des trichocéphales
faite des ascarides
communs,
des ouvriers revenus du Mont Sainton trouve dans les intestins
de l'oligoémie
Gothard et présentant
les symptômes
perniDans un Mémoire
en nombre plus
cieuse, trois espèces différentes
d'helminthes,
des phénomènes
ou moins grand, produisant
idencliniques
duodeY Àiichylostoma ou Dochmius
liqucs. Ces espèces sont
nalis de Dubini,
intestinalis
et la Stercoralis
de
VAnyuillula
Bavay.
de
Après avoir décrit les larves de l' AnyuilMa slercoralis
sont émises parmi les excréments,
Bavay telles
qu'elles
je
faisais observer
au chap. vi de mon travail que les tentatives
de culture que j'avais faites sur ces larves ne m'avaient
pas conduit au delà de la formation
« Je n'avais
de leurs capsules.
« trouvé qu'une
seule fois parmi des excréments
infectés par
« elles, dont la culture
datait de plusieurs
jours, des larves
« enfermées
dans leurs capsules,
à travers lesquelles
on les
« Olsenazioni
(1) Perroncilo.
epidemica
série 3c.
VII. Seanta
negliopercci
h Jlcraorie
dei
del Gottardo.))
della
maggio.
classe
Roma
relative alla mallattia
elmintologichc
– Reale Accademia
dei Lincei,
anno
di
1880.
scienze
fisiche,
matematiche
s\iluppatasl
CCLXXVll,
enalurali.
» Vol.
E.
–
PLlII.OM^lTO.
OBSERVATIONS
« voyait avec leur appareil
« vis un rlaabditis donnant
SUH
LE
DEVELOPPEMENT
viscéral
et une autre fois je
parfait,
une légère idée de développement
« complet;
mais je n'aurais
ultérieurement
le
pas pu confirmer
« fait
de crainte qu'elle put être une autre espèce de Rhab.
« dilis (Dujardin)
ou un Leptodera
(Schneider),
je gardai une
« prudente
réserve.
» Cependant je déclarais dans cet ouvrage
ii.ûme que je n'avais pas beaucoup
insisté sur ces sortes de culun matures, parce que l'individu
qui m'avait fourni d'abord
tériel copieux avait été guéri par le traitement
auquel je l'avais
et je finissais le chapitre
susdit de mon travail en made mieux étudier si YAnguillula stercoralis
l'intention
ou non atteindre
son développement
la
complet
lorsqu'on
soumis,
nifestant
peut
cultive
artificiellement
de l'organisme
comme
humain,
le prétendent,
« car la formation
de la
MM. Bavay et Normand
« capsule peut constituer
une dernière
période de vie libre fa« vorable et même indispensable
à l'homme.
» J'ajoutais
que
« les évacuations
de milliers
et même de millions de larves
« à'AnguUlula
« les individus
hors
voisines
de la formation
de ces parasites,
atteints
de la capsule,
faites par
l'infection
expliquent
« extraordinaire
de certains
lieux et comment
il est possible
« que ces maladies
deviennent
ou épidémiques,
endémiques
conditions
étant favorables,
les
en un laps de temps relati« vement
de la malpropreté,
des alicourt, en conséquence
et même par l'air, et soient même
« ments crus ou demi-crus,
« la cause de maladies congénères.
»
un nouveau
Récemment
Iules et les Anchylostomes,
cas d'helminthiase
chez un individu
par les Anguilrevenu
anémique
de Saint-Gothard,
m'offrit
l'occasion
d'entreprendre
cherches
sur les phases ultérieures
plus rigoureuses
loppement
humain.
de
l'Anguillula
stercoralis
hors
de
des
re-
du dével'organisme
Voici le cas clinique
tel qu'il s'est presenté
à moi Bossolono
(Antoine-Joseph),
âgé de 22 ans, de Shambino,
charpentier.
l'année
dans son pays et ne souffrit
1878, il demeura
Jusqu'à
d'aucune
de manière
maladie,
qu'il était regardé comme un
des plus robustes
les jeunes gens, fait qui est confirmé
parmi
de Shambino,
le D1 Yassia Sopar le médecin de la commune
lutore.
Gothard
Dans le courant
de l'année
et il fut occupé
comme
1878 Bossolono
charpentier
alla au Saint-
dans
un
atelier
DE
L'AiNGUlLLlJU
ilEllCOHAUS
ETC.
(UAYAY),
hors du tunnel
jusqu'à la fin de la même année. Il rentra alors
dans son village, sans avoir souffert d'aucune
maladie
pendant
son séjour au Saint-Gothard,
et il y resta jusqu'au
mois d'août
à laquelle
il se rendit
de nouveau
au Saint1879, époque
mois de décembre
il travailla comme charJusqu'au
et depuis le mois de janvier jusqu'à
pentier hors du tunnel,
tout celui de février il fut employé dans l'intérieur
du tunnel,
à 6,500 mètres
de l'entrée,
dans un endroit
où les
fangeux,
débris terreux se trouvaient
mêlés aux déjections
humaines
et
Gothard.
à beaucoup
d'eau. Après ces deux mois passés à l'intérieur
du
tunnel dans de telles conditions,
Bossolono fut obligé d'en sortir car il se sentait assez malade. Il continua
son travail à l'extérieur jusqu'à la fin du mois d'août.
Revenu
dans ses foyers,
le Dr Yassia
lui
administra
les ferrugineux,
semblèrent
remettre
quina, et ces remèdes
lade. Vers la fin de novembre
le magistère
de
les forces du ma-
il prit, par ordonnance
du médede fougère mâle à doses très faibles, qui ne
cin, une émulsion
amélioration.
Examiné
le 9
produisit pourtant
par une grande
il présentait
les syptômes
de l'oligoémie,
et on redécembre,
connut daus ses déjections
un nombre
remarquable
(20 par
d'œufs d'Anguillula
un nombre respréparation)
intestinalis,
treint
d'oeufs
d'Anchylostomes
stercoralis.
d'Anguillula
On lui administra
20 grammes
à peu près
une
d'extrait
de
(2-4 par
dose
préparation)
de médicament
éthéré
teinture
et 12-15 S
de
composé
dans 80 grammes
de fougère mâle
de la même
substance.
Trois
jours
du même médicament.
après il prit une dose analogue
Le 14 décembre,
à 9 heures
du matin, il arriva de son pays
éthéré que je viens d'inaprès avoir pris les doses d'extraits
Dans ses
diquer et qu'on lui avait remises pour son traitement.
on ne trouva plus aucun
œuf,
excréments,
examina,
qu'on
mais on voyait, en moyenne,
une larve d'Anguillula
stercolaris
dans chaque préparation
Cet individu
souffrant
microscopique.
en même temps de bronchite,
je profitai de cette circonstance
de San Giovani, aux soins éclaipour le faire enlrer à l'hôpital
rés du D' Baldi et du D1' Silva
Il fut tenu au lit dans sa section et soumis à un traitement
reconstituant,
principalement
se proposant
de soigner sa bronchite
par le lait, les médecins
et de remettre
ses forces, et moi ayant en vue de constater
si
joui»,
DE
l'akat.
Lf
DE
LA
i>u\siol.
r.
xvu
(188i).
J.
34
É.
rERRONCITO.
OBSERVATIONS
stercoralis
VAnguillula
sans le besoin d'être
SUR LE DÉVELOPPEMENT
se multiplie
dans l'intestin
de l'homme
éliminé
et de parcourir
une période de
vie libre.
Le 20 on soumit
ses
excréments
à l'examen
microscopique
relativement
plus
et on y trouva
déjà des larves en nombre
Par les observations
grand (3-4 par préparation
microscopique).
lieu le 24 et le 28 décembre
suivantes,
qui eurent
1880, on
constata qu'elles augmentaient
Le 7 janvier 1 881
graduellement.
on comptait
dans chaque prédéjà 7 à 8 larves, en moyenne,
paration
Cette
résoudre
microscopique.
observation,
la question
que je fus à même de contrôler,
que je m'étais
posée, c'est-à-dire
servit à
à dé-
montrer
se développe dans l'intestin
que l'AnrjuiUula stercoralis
de l'homme sans qu'il, soit nécessaire
qu'elle en sorte sous la
une période
forme de larve et qu'elle parcoure
de vie libre, <
comme MM. Normand
et Uavey l'avaient
déjà observé
(1). Le
malade émit toujours
des matières
bourbeuses
parfois
quoique
il passât deux jours sans évacuer.
Le 8 janvier il fut envoyé
pour
de la Crocetta, d'où
jours à l'hospice
quotidienne.
Ayant voulu
essayer
l'action
une
convalescence
il venait
des boissons
me faire
de dix
sa visite
sur les
alcooliques
matin un petit verre
à boire chaque
Anguillules,
je l'engageai
de fernel,
ce qu'il fit. Il en but ainsi un le 10, un le H et deux
le 12. Les Anguillules
diminuèrent
graduellement
gnlce à
l'introduction
de cette liqueur
dans son corps,' tellement
que
le 13 je dus en suspendre
la prescription
afin de me conserver
des larves pour les cultures
suivantes.
Mais cet individu
avait
et il en continua
de
éprouvé un grand
soulagement
l'usage,
sorte que le 17 je ne trouvai
plus dans ses excréments
qu'une
larve morte et dégénérée.
Les excréments
émis précédemment
m'apar cet individu
vaient fourni un matériel
des phases
précieux
pour l'étude
ultérieures
du développement
de l'Anguillule
en question hors
de l'organisme
humain.
Je pus donc me convaincre
que, si
(l)
A Normand.
« Enlozoaires
accompagnant
la
maladie
dite
de
Cochinchine
rendit
(Compte
hebd., T. LXXXIII,
dite de
sur la diarrhée
p. 3IC, 1870). « Mémoire
Cochinchine.
Paris
« Note sur l'Anguillule
IS77,
stercorale.
lia\ay.
» (Comptes-'
rendus
de l'Ac. des scL, séance (lu 9 oct. 187C.
DE
L'ANGUILLULA
STERC0IUL1S
(BÀ.VAY),
ETC.
et de dé.MM. Normand et Bavay ont eu le mérite de découvrir
fois l'helminthe
crire pour la première
que j'ai soigneusement
dans quelques
inexactitudes
étudié, ils sont tombés
qu'il importe de noter. Du reste, la méthode qu'ils avaient adoptée pour
aux résultats obtenus
les cultures
ne pouvait
que les conduire
de M. Normand.
et publiés
dans le très intéressant
ouvrage
a la
Pour citer un exemple, Bavay avait déclaré que l'embryon
de 0ra'n 1 et la grosseur
de 0mm002 lors de sa sortie
longueur
est en réalité de 0mm200 et la
de l'oeuf, tandis que la première
seconde de 0mm010.
L'état
actuel
par conséquent
de cet helminthe,
tanément.
t 2.
des connaissances
à donner l'histoire
helminthologiques
m'oblige
complète du développement
avec les considérations
Développement
de
l'Anguillulc
qui en dérivent
spon-
stercorole.
Les larves
de V Anguillula
lors de leur émissioii
stercoralis,
du corps humain,
se trouvent à différents degrés de développeet avec les caractères
ment, en nombre
divers,
anatomiques
dans le chapitre déjà cité de mon travail
que j'ai décrits
(t),
En d'autres termes, les larves émises par les déjections
se présentent à leur première
de dévephase et à différents
degrés
on les trouve en général en nombre va*loppément;
cependant
riable, douées de plus en plus de vivacité, parfois très vivaces,
de la longueur
de Omm 200-0"
de 0" 1 { =
300, de la grossseur
0""° 16. La partie antérieure
de leur corps est d'une gros-eur l'
l'An*
plus uniforme que celle des larves de YAnchyloslomaetAe
leur tête est plus grosse, la cavité de la
gitilhila intestinalis:
bouche moins longue, le pharynx
plus dilaté mais plus court;
l'intestin
et plus long que chez la larve correspondante de YAnchylosloma,
en présentant
des renflements,
le
rudiment
est ordinairement
bien distinct,
de forme
génital
très caractéristique,
de la longueur
de 0" 025 ct.
naviculaire.,
plus ample
'de la grosseur
de 0mm003. Quelquefois
il n'est pas
cependant
visible ou bien il se montre en voie de développement,
comme
on le voit par les figures annexées
à ce Mémoire et soigneusement exécutées
Carità.
Dans
le Dr Pithou
par mon assistant
(i)
Perroncito,
Joe.
cit.
E.
PICHHOXCITO.
SUII
OBSHîVATlONS
LE
DEVtLOPPEMEHT
le développement
est le plus avancé
et qui sont destinées
à devenir
des Pseudo-rhdbditis
mûrs,
lorsque leur culture a bien réussi ou qu'elles se trouvent parmi
à une température
tombés en terrain favorable
des excréments
l'intestin
des larves
dont
souvent
élevée, on remarque
plusieurs
goutteou ovoïdes,
lettes ou globules
de grandeur
différente,
sphériques
avec
réfractant
une lumière jaunâtre, et on les voit parcourir
suffisamment
plus ou moins
le vide du tube
de rapidité
telettes,
d'apparence
du lait constituant
ne
intestinal.
proviennent
malades, car
graisseuse,
Ces gout-
pas toujours
on les observe
des
le régime
aussi dans les larves émises par des individus
qui ne font pas
usage de cette substance.
à la culture à la température
de 22-25° C.
Les ayant soumises
que ces larves n'arrivent
pas toutes à leur développement
complet et que toutes ne deviennent
pas propres
à procréer
hors de l'organisme
Si on chauffe jusqu'à
humain.
la température
des larves
susdite
des déjections
contenant
je pus observer
l'accès
récipient
permettant
d'air pour les parasites,
après 16-17î
on trouve déjà des larves qui atteignent
la seconde péheures,
riode de leur vie libre et qui sont enfermées
dans leur capà celle que j'ai indiqué
sule, d'une manière
analogue
pour les
d'Anguillula
stercoralis,
d'une
certaine
quantité
dans
larves
un
de YAnguillula
intestinalis.
C'est-à-dire
que,
ont acquis une longueur
de Omm350 et une grosseur
lorsqu'elles
de OmmOî6,
elles s'allongent
et leur estomac
et s'amincissent,
leur pharynx,
leur œsophage
se transforment;
ce dernier perd son armature
chitineuse
dentaire
et l'intestin
éprouve aussi des changements
déforme
et de longueur.
Elles arrivent
en peu de temps à
0m»i4:30-0'°in 460 de longueur,
tandis qu'une capsule très mince,
comme
un voile chitineux,
se détache
vitreux, très transparent,
de la couche dermique.
la lonLes larves ont, à ce moment-là,
de 0mm 430-0"™ 470 0et la grosseur
de 0m[n12 ou bien
gueur
de Omm 16 la capsule comprise.
enLe tube pharyngien
s'étend
viron
les
jusqu'à
figures
la moitié
ci-jointe;
le rudiment
de
elles
corps, comme on le voit dans
ont la queue
obtuse
et souvent
leur
écrasé
génital mince et long paraissant
d'auJe ne saurais jusqu'à présent indiquer
tres différences
entre ces larves et celles de l'Anguillula
intestinalis hormis
leur longeur
et le rudiment
moindre
génital,
bifurquée,
du côté de l'anus.
DE L'AKGDILLULA
STERCOÏULIS
(BAVAY),
ETC.
quoique celui-ci ne soit que peu évident. Elles sont aussi douées
d'une vivacité très grande
et de mouvements
onserpentins,
même à la température
de 42 à 16° C.
doyants et très rapides,
Les larves émises à un dégré de développement
plus avancé
sont les seules
qui atteignent
de vers parfaits
mieux dire,
humain. Ces larves
la période de vie adulte, ou, pour
se multipliant
hors de l'organisme
s'enferment
aussi
dans
une capsule, mais
ont complètement
seulement
plus tard, c'est-à-dire
lorsqu'elles
atteint la phase larvaire
et qu'elles
sont près de devenir des
vers parfaits.
Elles augmentent
alors en longueur
et en grosà peu près à 0mmw500 de la première
et à
seur, et, arrivées
leur rudiment
se montre déjà
Omm025 de la seconde,
génital
très prononcé,
et chez les femelles on voit un sillon ou dépresLes organes de la génération
sion moyen
du côté de l'anus.
chisubstance
se développent
de plus en plus, tandis
qu'une
tinoïde se détache
de la peau sous la forme d'une membrane
à constituer
la capsule
du
destinée
transparente,
hyaline
ver.
Après 17 à 20 heures
sines de leur maturité
de culture
elles se trouvent
déjà voidans
déjà enfermées
et ordinairement
leur capsule ou kyste,
Ou bien les larves
ont
en voie de développement
progressif.
et les
leurs capsules,
déjà abondonné
distinctement
leurs sexes, quoique les
présentent
tout-à-fait
la génération
ne soient
pas toujours
l'ouverture
de la vulve,
formés. Ainsi on voit chez les femelles
et l'ovaire déjà fort bien développée,
en correspondance
et preAnguillules
organes de
nant naissance
du rudiment
de
génital de la larve. L'ouverture
la vulve reste cependant
soutenue
par un appareil
postérieur
également chitineux
qui est plus long et plus large que chaque
cirre.
Caractères
ordinaireQueue préhensile,
génériques.
pointue,
ment roulée sur elle-même
d'une longueur
du côté du ventre
de celle du corps.
à peu près égale à un neuvième
Femelle à peu près d'un tiers plus forte et plus longue que
le mâle, corps fusiforme,
plus aminci à sa partie postérieure;
vulve à peu près au milieu du corps, du côté de l'anus, corresdouble
avec ses deux
utérus
pondant à un rétrécissement;
branches
vers les deux moitiés du corps; ovaire très
dirigées
très étendu;
queue
presque
conique,
pas très
aiguë,
ondulée
É. PERRONCITO.
vers sa pointe,
du corps
(fig.
OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT
de la longueur
A).
de presque
un douzième
de celle
^^H
DE L'ANGUUMJLA
Le rapport
là 8.
STERC0IUL1S
les mâles
entre
et les
(BAVAY),
femelles
ETC.
est à peu
près de
a une durée très courte (40 à 50"). Le mile
L'accouplement
du rétrécissement
entoure la femelle de sa queue au niveau
de
son spicule et il s'enroule
avec rapidité
vulvaire, il introduit
deux au trois
avec force.
efforts pour
mouvements
tours
sur
la femelle,
en serrant
ainsi
la famelle semble
l'accouplement
se dégager
des étreintes
du màle, au moyen de
latéraux.
du sperme opérée, le mâle
L'éjaculation
Pendant
ses spires, il reste encore attaché à la femelle
2 à 3". La femelle est ovipare et ovovivipare.
de l'espèce
Pseudo-rhabditis
stercoralis
Caractères
déroule
Synonymes
son corps
faire des
Anguillula
stencoralis
(Rhabditis)
stercoralis
pendant
(Bavay).
(Bavay).
Leptodera
(Anguillula)
Bavay (Cobbold).
0mm 050; (fi g. 1. A).
Femelle. Longueur
lram, grosseur
0mm 03S; (fig. 1. B).
Mâle. Longueur
0"im700, grosseur
faibleCorps allongé, aminci aux deux extrémités
tégument
tête obtuse
ment strié dans le sens transversal/
presque lisse;
concontinue avec le corps; bouche orbiculaire,
proéminente,
tractile, pourvue de deux
de deux dents chitineuses
musculeux,
pharynx
l'extrémité
céphalique
mâchoires
latérales
correspondant
épais,
pyramidal,.
court,
œsophage
estomac
piriforme,
armées
les unes
chacune
aux autres;
commençant
contenu
entre
après
deux
pourvu àson milieu
en forme de Y, intestin long, dilaté à
ses deux extrémités,
sexuel;
par l'appareil
poussé latéralement
anus à la base de la queue, ayant la forme d'une
papille proéminente.
organes glandulaires;
d'un appareil concasseur
Mâle à peu près
cylindrique
supérieure;
et cellulaire
d'un
tiers
plus petit que la femelle,
corps
aminci en avant, très aminci à la partie
légèrement
testicule blanc brillant,
antérieurement
homogène
une grande partie de
occupant
la cavité du corps;
court,
spicule double, chitineux
fasciculé,
courbé en avant, fermé jusqu'à la maturité
marde la cuticule
ginale du ver.
postérieurement,
En général
les mâles mûrissent
ne les
plus tôt quoiqu'on
voie pas toujours
dès leur sortie de la
propres à l'accouplement
ils ont cependant
un volume à peu près égal
capsule
toujours
à celui du ver parfait et leur testicule
tubulaire
déparfaitement
î. PBRRONCITO. –
veloppé.
développera
Ainsi,
le
OBSERVATIONS SDR
tandis
double
L^EVKLOPPEMENT
que la proéminence
membre
sont
très
et
le
distincts,
ou se
point
on ne voit
Fig. 2.
A. -Femelle
mûre.
B. Œufs
embryonnaire.
à dirers
degrés
C. Larve
de
segmentation
à peine
et de développement
mùre.
et les rudiments
de celui-ci.
On trouve, dans le
que l'initiation
les capsules
de petits corps
champ du microscope,
remplies
d'une
couleur
particuliers,
qui les font paraître
jaune bru-
DE L'ANGUILLULA
STERCORALIS (BAVAT),
ETC.
la forme de la larve (mais
fins, reproduisant
nàtre,
grains
sur laquelle
une matière
sans sa partie antérieure)
granuleuse
forme saillie. On voit quelques
à sexe
et brunâtre
Anguillules
encore les capsules
à la partie postérieure
distinct portant
de
leur corps, ce qui prouve que la rupture
se fait antérieurement
et que la larve mûre, à sexe distinct et à appareil
génital très
s'en dégage d'ordinaire
en sortant par le devant.
développé,
Les femelles
les moins développées
avaient
la longueur
de
de 0mm024.
Omm460 et la grosseur
on trouva des mâles mûrs
Après 21 heure 1/2 d'incubation,
avec la glande séminale
et le double membre formé
développée
Ils étaient doués d'une très grande vivacité.
complètement.
Les femelles
se présentaient
avec l'ovaire
plus
développé
mais on n'y voyait pas encore des œufs. Après 24 heures
d'incubation
les femelles
étaient mûres avec 3-4 œufs, segmentés
ou non, dans les tubes utérins et près de la vulve; elles avaient
en moyenne
3-4 œufs chacune.
Après 24-30 heures
tion les mâles et les femelles se trouvent
déjà à un
d'incubadegré
dif-
férent
de maturité,
et on voit commencer
les accouplements,
l'évacuation
des œufs à des degrés différents
de segmentation
ou avec l'embryon
des jeunes larves
déjà formé et la naissance
rhabditiformes.
Celle ci continue
jours à peu
mûres semblent
deux
pendant
les Anguillules
près, après lesquels d'ordinaire
mourir.
30-40 petites Anguillules
ou
Chaque femelle produit
œufs à différents
de segmentation
et de développement
points
De quelque
manière
la cultive,
la nouembryonnaire.
qu'on
hors de
n'arrive
velle génération
plus à l'état de ver parfait
corps. Les larves
période de vie à l'état
notre
sule et elles attendent
la première
Rhabditiformes
parcourent
leur capelles forment
ensuite
libre
de pouvoir arriver
dans un terrain
favo-
rable pour
des formes parfaites.
Enfermées
dans leurs
prendre
capsules, très vivaces dans les eaux, très petites et douées d'une
les éléments
de la congrande ténacité de vie, elles constituent
et la pépinière
du
tagion
stercoralis
dans l'organisme
2 3. –
Mais cet helminte
comme
le prétendit
zoologiques.
Remarques
est-il
Bavay,
causé
parasitisme
humain.
vraiment
une
un Rhabditis
par
YAnguillula
>
ou bien,
Anguillula,
? n'appartient-il
pas
InÉ. PERRONC1TO.
OUStRYATIONS
SUR LE DÉVELOPPEMENT
à un autre
et à un autre
plutôt
groupe
thes ? ou bien
encore
ne doit-il
pas
et une espèce
à part?
genre
11 a des points
avec les Wtabditis
de contact
de Némathelniingenre
être regardé
comme
les Atujuilliilœ
avec
un
de
Ehrenberg,
avec les Pel<h
et les Leplodarat
de Dujardiii,
de Schneider,
tierce et le Leploderw
bref, avec les genres
Tylanla famille Anyuillulides
de Clam;
chus, Rhabditisei
Anyuillulade
mais il s'en éloigne
par des caractères
zoologiques
spéciaux,
comme
lus,
il s'éloigne
Fdaiïa,
également
et des
Oxyuris,
des
Ascaris,
genres
autres
genres
Emlrongyde Némathelmin-
thes.
Andite stercoralis
estune
de Bavay
L' Anguillula
(Rhabditis)
de Ehrenberg
fait de la présence
de son spiguillule
par le simple
cule double.
Ce n'est pas une Rhabditis
de Dujardin
(1) parce que
son tégument
est légèrement
sa bouche
strié transversalement,
porte
quatre
inférieures,
Elle
figure.
dents
chitineuses
correspondant
ne pourrait
dont
les unes
pas
enfin
être
deux
aux
supérieures
comme
autres
regardée
comme
et deux
dans
la
appartela
à cause
au genre Leptodera
(Dujardin)
sa tête, de son cou épais, enfin de sa queue
très longue,
etc.
nant
(I)
Dujardin.
« Histoire
naturelle
des Helminlhea
de la forme
de
qui n'est jamais
ou vers intcitinaux.
» Parii
1845.
DE L'ANGCILLUU
STERCORALIS
(BA.YA.Y), ETC.
d'auparasite d'après les classifications
on trouve pareillement
teurs plus récents,
une
qu'il constitue
Il ne peut être compris dans le
espèce et un genre nouveau.
de Schneider
(1) parce que on ne trouve pas les
genre Pelodera
lèvres et la bourse de la queue chez le mâle, ce qui est une
Si on considère
notre
et on ne peut le
constante
chez ce genre;
presque
du même auteur
malgré beauplacer dans le genre Leptodera
de ressemblance,
parce que dans aucune
coup de caractères
Schneini même dans sa partie générale,
espèce de Leptodore,
donnée
der ne parle de dents comme
caractère
ou de quelque espèce lui appartenant.
Si l'on veut s'en tenir à un auteur
Claus
zoologique
plus
de ce genre
Charles
récent,
notre
helminthe
(2), on voit bientôt
que, tandis
que
être compris dans la famille des Anguillulidés
il s'épourrait
En effet, il s'éloigne
du genre Tyloigne de tous ces genres.
lenchus de Bastian,
au genre
de
correspondant
Anguillula
Schneider,
parce que les espèces ont toutes la bouche petite,
armée
d'un
aiguillon
petit et toujours solide, la vulve à la partie
du corps près de l'anus. Outre celà, les Anguillules
postérieure
décrites jusqu'à aujourd'hui
sont toutes parasites des végétaux.
Il est bien
notre helminthe
ne consvrai que, d'après Leuckart,
tituerait
dont les individus
qu'une forme de Némathelminthes
se trouvent accidentellement
à vivre comme parasites
(3), puisd'ordinaire
qu'ils se nourrissent
plutôt de matières
organiques
en putréfaction
hors de l'organisme
mais l'histoire
de
animal
son développement
et de ses habitudes
nous prouve qu'il est
un véritable
de l'homme.
On ne peut pas, enfin, le
parasite
dans le genre Rhabditis
de Dujardin,
divisé par
comprendre
Schneider en genres Leptodera
et Pelodera,
en vertu des raisons
exposées
plus haut.
de lèvres
Il n'est
pas un Diplogaster
parce
et la queue du mâle est différente
qu'il est
de celle
dépourvu
de la femelle.
Il ne peut pas non plus être considéré
comme
une espèce d'Anguillula
puisque certains caractères zoologiques
de ce genre de Claus se confondent
avec ceux que Schneider a
–
au
assigné
genre Leptodera.
Les caractères
de l'espèce,
sur des milliers
que j'ai étudiée
'
18(56.
(1) A.. Schneider
« Monographie
des Némaloden
» Berlin,
der Zoologie.
» Marhoorg,
1879.
(2) Carl Glaus « Grundziige
« Die Parasiter!
des Menschen.
» 2 Aufl. 1880,
(3)R.. Leuckart,
p. 63.
É. PEUnONCITO.
OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT
serviront
Pseudo-Rhabditis
encore
à faire
notre paradistinguer
des autres groupes,
et espèces de
genres
Néma-™
thelminlhes.
^|
Toutes ces raisons
me font penser
que, non seulement
je
suis autorisé
à en former
un genre
le genre
nouveau,
d'exemplaires,
site de ceux
mais
que c'est mon devoir d'en agir ainsi,
afin de caractériser
un helminthe
qui a beaucoup de points de
contact avec les Rhabditis,
tandis que d'un autre côté, il diffère
essentiellement
de celles-ci
par le cycle de son développt ment
et parce qu'il est un véritable
helminthe
de l'homme.
De là le
nom de l'espèce Pseudo-Rhabditis
tiré de celui
(Bavay) générique
que je lui ai donné.
Genre
Pseudo-Rhabdilis.
ment
légèrement
de deux
pourvue
strié
Mihi.
Vers
très
ou
petits, à tégubouche orbiculaire
presque
lisse;
mâchoires
latérales;
musculeux,
pharynx
estomac
armé
épais, pyramidal;
court;
oesophage
piriforme,
intérieurement
d'un appareil concasseur
à forme de Y;
intes«J
tin
brunâtre,
long,
dilaté
aux deux extrémités,
et rubané
dans
la partie moyenne.
aminci sur le devant;
Mdle, à corps cylindrique
légèrement
se roulant
d'ordiqueue
courte, à pointe
préhensile,
aiguë,
DE L'ANGUILLUU
naire sur
elle-même
post-péniennes,
cule, soutenu
sidiaire.
STERCOR/aiS
du côté
pas toujours
postérieurement
de
ETC.
(BAVAY),
huit papilles latérales
fascidouble,
visibles;
spicule
subpar une pièce chitineuse
l'anus;
de
Femelle, fusiforme,
plus amincie à sa partie postérieure;
médiocre
vers sa
seulement,
longueur
pas très aiguë, ondulée
pointe; vulve du côté de l'anus, à peu près au milieu du corps;
recourbé
ovaire très développé,
postérieurement.
Le mâle
s'éloigne
des femelles
en montrant
une vivacité
très
un laps de temps très
grande, pour aller enféconderd'autresaprès
mais qui doit très probablement
être fort
difficile à déterminer,
les œufs se segcourt. Immédiatement
après l'accouplement,
d'une
mentent
les embryons
[fig. 2. B) et ils développent
manière
rapide.
Les femelles
émettent
mentation
sont
c'est-à-dire
ovipares,
qu'elles
ovivipares,
des oeufs qui se trouvent
à différents
degrés de segou développement
embryonnaire
jusqu'à la matu-
rité complète
de l'embryon
encore enfermé dans sa coque ou
de la mère;
de sorte qu'elles
bien déjà éclos dans
l'utérus
donnent
naissance à un nombre plus ou moins grand de petits
doués de plus ou
vers qu'on a déjà vu dans les tubes utérins
moins
de vivacité.
Les
œufs
évacués
par
les
femelles
sont
est de 0min40 et
ovoïdes, leur plus grand diamètre
longitudinal
le transversal
de 0mn24 à 0mm28. La coque en est toujours
très
comme un voile et elle cède à la pression
mince, transparente
de l'embryon.
produite différentes manières par les mouvements
Si celui-ci
doué
pas encore
de mouvements
bien
à une
n'est
chaleur
tout-à-fait
développé
il n'est
pas
le maintient.
vifs, même lorsqu'on
de 35 à 36° c. Si au contraire
il a atteint
son
à 15° il a déjà des mouvements
d'une
organisation
complète,
grande vivacité.
Mesures prises sur un mâle et une femelle mûrs,
avec l'oculaire 2 et l'objectif
de Ilaitnaclr,
4 du microscope
et Pratzle tube tirés complètement.
a. Mâle parfaitement
mûr; dimension
mowski,
Longueur
totale, 0mm680.
Plus grand diamètre
transversal,
typique.
0mm034.
Distance de la tête aux spicules,
de la ra0mni600 distance
cine des spicules à la pointe de la queue,
de
0mm080; distance
l'EKHOMTO.
la tête à la limite
SUR LE DÉVELOPPEMENT
OBSERVATIONS
de la première
inférieure
0ml"056.
du rétrécissement-pharyngien
Longueur
dilatation
de la deuxième
longueur
dilatation
pharyn.
gienne,
0mm02i;
1O'nraO16; lon-
(œsophage),
(estomac),
·
gueur du double spicule, 0mni025.
courbée en arc du côté des spicules et
La
queue est toujours
elle finit par une pointe très aiguë.
d'œufs à différents degrés
une trentaine
b) Femelle contenant
de développement,
presque mûrs
12 œufs
plus
totale, 0a"°950.
Longueur
Plus grand diamètre
au-devant
diamètre
grand
Longueur
longueur
en arrière
de la première
du rétrécissement
de la deuxième
longueur
0°""022.
renfermant
des
de la
de la vulve,
dilatation
vulve,
0mm048.
embryons
1,
0"052;
pharyngienne
plus
0mm064;
0mm030;
pharyngien
(œsophage)
dilatation
pharyngienne
(estomac),
de la vulve à
0mm472; distance
la pointe de la queue, Omm 478, distance de la papille de l'anus
à la pointe de la queue, 0mm080.
et Bavay que la
Il résulte des observations
de MM. Normand
dans tout l'invit et se multiplie
slercoralis
Pseuclo-rhabditis
de la tête à la vulve
Distance
testin
de l'homme.
enfantés
vivants
de vers
parfaits;
en très
éclosent
de
Il me semble,
de plus, que
dans l'inlestin
peuvent atteindre
évacués.
ci des larves
rudiment
constante
On élimine
à des degrés
génital
embryons
très vite l'état
dans les œufs
les embryons
encore enfermés
peu de temps et les œufs émis à divers degrés
et éclosent
aussi dans l'intestin.
mûrissent
segmentation
De làle fait de l'absence
récemment
les
plus
des œufs dans les excréments
parmi ceuxavec le
différents,
et plus ou moins
continuellement
de développement
ou moins prononcé
distinct.
enfantés
Il est très probable
vivants dans
que les embryons
l'intestin
la période de vie libre, sexuellement
mûre,
atteignent
sans en sortir avec les excréments;
les embryons
qui sortent
des œufs en plus ou moins
de temps sont très probablement
et la diffuà sortir de l'intestin
destinés
pour la conservation
sion de l'espèce.
les œufs qui sont émis
De la même manière,
sont probablement
avec l'embryon
parfaitement
développé
DE L'AKGUILLCLA.
à former
destinés
les larves
STEnCORALIS
(BAVAY), ETC.
qui, sorties
de la vie mûre
avec les
excréments,
la phase
peuvent atteindre
œufs émis à différents
degrés
dans les cultures;
les
éclosent
dans
de segmentation
les larves qu'on trouve dans les excré-
ils produisent
l'intestin,
ments à un degré de développement
moins avancé,
qui n'atdont
teignent pas l'état de vie mûre quelle que soit la manière
on les cultive,
et qui se bornent
à la formation
de la capsule,
comme les larves de VAnchylosloma
et celles de la première
génération
intestinalis
de VÀnguillula
de Pseudo-rhabditis
l'organe humain.
La manière
dont la capsule
se
tion granuleuse
à laquelle
le kyste
forme
est
et
sujet,
la
hors de
décomposi-
expliqueraient
des capsules
ce fait,
qu'on ne trouve jamais les dépouilles
récemment
évacués.
parmi les excréments
Les femelles
mûres
enfantent
souvent des vers vivants
ont déjà des mouvements
plus ou moins vifs dans l'utérus.
qui
En
9-10-12 embryons
mûrs éclos ou bien
général elles contiennent
enfermés
encore
dans leurs coques respectives,
et vingt oeufs
ou davantage.
Le nombre
est en
d'œufe
ou d'embryons
moyenne de 30 et rarement
Il m'est arrivé de trouver
tait autre
chose
il dépasse 40.
une femelle morte,
dont
il ne res-
la cuticule,
formant
une espèce de sac
rempli d'embryons
qui en avaient dévoré les viscères. Ils étaient
en serpentant
la cavité du corps
plus de 20, et ils parcouraient
de la mère dépouillé
de tous les viscères,
se diquelques-uns
de la
rigeant en avant et arrivant jusqu'à la région céphalique
que
d'autres
arrivant
à la queue et s'efforçant
dépouille maternelle,
de sortir par sa pointe.
Les petites larves rhabditiformes
à peine enfantées,
se montrent très agiles,
de la longueur
de 0mm200 et de la grosseur
de
elles ont beaucoup
à leur
0mm010
d'analogie,
quant
forme et à leur vivacité, avec celles qui naissent
de VAnguillula
intestidalis de Bavay.
Leur appareil
est pourtant
pharyngien
moins distinct,
elles ont l'œsophage
et l'estomac plus long, et
leur rudiment
génital est aussi moins distinct.
les cultive,
leur de développement
Lorsqu'on
et elles arrivent
en moins d'un jour à la plus
gueur
lorsque
de 0mm465 et au diamètre
elles
ont atteint
une
maximum
longueur
de
est
rapide
longrande
0mm016. Mais
de 0°"n320 à 0mm3S0, la
li.
OBSERVATIONS SUR LE DEVELOPPEMENT
rEIMOJN'ClïO.
de l'œsophage
et de l'estomac
du pharynx,
com.
sa forme
il devient
Celui-ci
mence.
tubulaire
primitive,
perd
de dents.
Chez une larve de la longueur
de 0mm344
et dépourvu
la tête jusqu'à
0"'m168 depuis
la marge
on mesurait
inférieure
transformation
celle-ci
à la pointe
et 0mnM76de
de la queue.
Tanpharynx,
subit cette transformation,
la larve s'allonge
dis que le pharynx
bientôt
la longueur
elle acquiert
de Om"350-Omra400et s'amincit,
du
et la
0»""460
sa
jaunâtre,
obtuse
devient
à l'état
grosseur
tête
se
et
de
0raoi012)
divise
elle
légèrement
une
prend
en deux,
blanc
et sa
queue
souvent
Elle arrive rapidement
bifurquée.
enfermée
dans une capsule
très mince
de maturité,
on lui voit
l'observe
avec attention,
lorsqu'on
et assez long,
comme
nital aminci
comprimé,
et l'intestin,
et sa structure
musculocutanée
sens
teinte
un
rudiment
entre
la
est striée
à
et,
gécouche
dans
le
longitudinal.
Jusqu'à
première
capsule,
de contact
présent
génération
très minces,
avec
à obtenir
je n'ai
pas réussi
à l'état
au delà de
libre,
celles
les larves
de la
sortie
de la
leur
extrêmement
et ayant des
vivaces,
de YAnchylostoma
et surtout
avec
points
celles
àcVAnguillulaintestinalis.,
$ b
– Sur
la
formation
«le
la
capsule
chez
le
Pseudo-rhabilUit
stercoralis.
les larves destinées
à devenir sexuellement
mûres
Lorsque
ont achevé,
dans les cultures,
leur première
de vie,
période
elles s'enferment
dans leurs kystes, ou mieux dans leurs capsules, constituées
par une matière chitineuse
par la
produite
Cette opération
dure plusieurs
peau des larves mêmes.
heures,
cet état, la larve enfermée
dévedans sa capsule
et, pendant
et devient
ver parfait,
mâle ou
loppe ses organes
génitaux
de sorte qu'on voit parfois bien distinct
le sexe du
femelle,
futur Rhabditis
sa capsule.
A mesure que la
parfait à travers
maturation
de la larve avance, celle-ci s'approprie
une quantité
calcaires,
toujours
plus grande de corpuscules
apparemment
différemfoncés, qui réfractent
plus ou moins gros, à contour
ment la lumière.
Ces corpuscules
produits
par le corps de la
d'ordinaire
avec la capsule;
celle-ci devient
ri] mphe s'identifient
ainsi
très friable,
et elle se casse sous
les mouvements
mêmes
STLRCORALIS
DE L'ANGUILLUU
voisin
du Rhabditis
de sa maturité,
d'ordinaire
que
et il n'en reste
(BAVAY),
enfin
ETC.
la capsule
se détruit,
encore
postérieure
la partie
voit sortir
avec son appareil
Rhabditis,
qu'on
sexuel mûr. Ainsi, si c'est un mâle, on voit l'organisation
parles
si c'est une femelle, on voit la vulve,
faite du testicule,
de l'utérus
contenant
branches
déjà des coufs bien constitués
adhérente
au
que le liquide
qui n'attendent
fécondant
pour
leur
poursuivre
développement.
Il résulte de ce que je viens de détailler
que le Pseudo-rhabdans sa capsule
de kyste
ditis s'enferme
par une formation
des insectes que celle
à la nymphose
encore plus comparable
étudiés
les
des Némathelminthes
jusqu'à ce jour.
Lorsque
nymphes sont mûres, elles sortent pour remplir
les fonctions de la procréation.
Action de la chaleur, dit froid et de différentes
taulières médislercoralis.
camenteuses
sur les larves de la Pseudo-rhabditis
larves
devenues
d'une augmentation
de
Mes expériences
sur l'action
graduelle
celles que j'ai puchaleur sur les larves mûres ont confirmé
bliées dans mon ouvrage complet sur la maladie des ouvriers du
meurent
qu'elles
(1), c'est-à-dire
de 48 50", en un laps de temps
Saint-Gothard
la température
constamment
qui
à
ne dépasse
jamais 5'.
faites
mon assistant
M. le docteur
Les expériences
par
du froid,
sur l'action
ont démontré
Carita
Yittore,
que
à une température
de 18 à 20" pendant
ces larves, soumises
les chauffe
15-20 heures, perdent leurs mouvements,
quoiqu'on
sur la table de Schultze jusqu'à 38° (2).
graduellement
de me
Le professeur
Camille Bozzolo ayant eu la courtoisie
remettre
un peu de doliarine
qu'il avait fait venir du Brésil, je
voulus essayer son action. Les essais furent faits à peu près à la
ensuite
température
une solution
de notre
tions,
uneheure
climat,
et la doliarine
avait été traitée
par
à 1 p. 100. Des expériences
chlorhydrique
démontré
larves mouraient
nombreuses
m'ont
que quelques
d'autres
après 20, 25, 30 et 40 minutes
après 15 minutes,
faites avec les plus grandes précaudans quelques
préparations
après
d'acide
loc.
(1) Perroncito,
(2) Voir le compte
médecine
joimn,
on trouva
des larves
encore
vivantes.
cit.
rendu
de la séance
du
7 j.invier
pinsiOL.
T.
1881
de l'Académie
royale
de Turin.
de
l'anat.
h
de
i*
xmi
(1881V
SS
de
É. PEItnONCITO.
Je voulus
répéter
efficaces
menteuses
minthiase
confirmer
OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT
des expériences
avec des matières
dans le traitement
des anémiques
du
provenant
que dans l'acide
Mont
Saint-Gothard.
dissous
phénique
même les larves
médicapar
hel-
Je
dans
pus ainsi
l'eau dans la
de i p. 100,
mûres
meurent
en
proportion
dans la solution
au 3 p. 100, elles meurent
4 à S minutes;
en 1 à 2 minutes
et ne résistent jamais jusqu'à 3;i
d'ordinaire
elles meurent
à l'instant
dans les solutions
plus concentrées,
ou en moins d'une minute.
dissous dans la proportion
de 1/2 p. 1 00,
Dansl'acidethymique
les larves
dans
l'extrait
5-8';
dans
meurent
mûres
l'alcool
éthéré
un laps de temps plus petit que
à 36°, en moins
de cinq';
éthylique
de fougère
mâle également
en moins
dans
de 5'.
L'acide
docteur
fut déjà expérimenté
phénique
Il dit en effet, dans
A. Normand.
avec
succès
par le
son bel ouvrage
(1),
de cet acide pendant
que, par l'administration
plusieurs
jours
de suite à la dose de 80 centigrammes
à 1 gramme, il vit diminuer les Anguillules,
dans certains cas, au point qu'il était difliil avoue (p. 70)
cile d'en trouver parmi les déjections.
Cependant
à ce médicament
une importance
de ne pouvoir
plus attribuer
bien
considérable.
Il est pourtant
qu'une
probable
la place
donnera
à l'acide phénique
méthode
qui lui est
clinique parfaite
due parmi les anthelmintiques.
L'observation
m'a démontré,
mâle, administré
au contraire,
que l'extrait éthéré de fougère
à doses hautes et répéun excellent
tées, constitue
anthelmintique
pour tuer et expulser les Anchylostomes
les Anguillules
intestinales
aussibienque
clinique
etlePseudo-rhabditis
autant
de causes
stercorales,
d'anémie
dans
et détruire
les
ainsi
régions
radicalement
chaudes
et hu-
mides.
de
Quant à la méthode
que j'ai suivie dans l'administration
l'extrait éthéré de fougère mâle, après avoir fait les comparaisons voulues,
m'a semblé de
je dois déclarer que la meilleure
l'unir à la teinture
de la même substance.
Dans cellealcoolique
brûlantes
ci, l'extrait éthéré perd ses propriétés
et on le supporte
mieux. La veille du traitement,
(1) A. Normand.
et 70.
Mémoire
sur
la diarrhée
dite
de Ccchinchine.
et dégoûtantes,
il faut donner
P.jris,
1S77,
P'ÉN
DE L'ANGUILLULA
STERCCKULIS
un bon
afin de débarrasser
purgatif
l'encombrent.
On doit administrer
ETC.
(BAYAY).
l'intestin
des
le matin
1° Extrait
de fougère
de teinture
sieurs
les
formules
qui
dans 50-100
mâle, 2 grammes,
grammes
de fougère,
à prendre
plupendant
la disparition
des œufs
et des
jusqu'à
alcoolique
de suite
jours
qui
de préférence
ce que
jusqu'à
le médicament
cette administration
à jeun, et répéter
les larves aient disparu
des excréments.
Voici
m'ont donné
de très bons résultats
matières
larves
2° Extrait
éthéré
100
mes, dans
et administré
de
15,
mâle,
fougère
à 120-200
grammes
de
30
25,
20,
teinture
de
gramfougère,
en une, deux ou trois fois dans la même
matinée,
selon le degré de tolérance
du malade,
A répéter
la disjusqu'à
parition
absolue de l'helminthiase.
LA
DE
EXPLICATION
PLANCHE
XXIX.
du corps
Portion
Fig. 1, 2 et 3.
antérieure
du Pseuda-rhabditis-Sterde la bouche
et
montrant
la forme
corahs
Perroncito
(Bavaye)
de
l'état
et de retrait
des dents
d'extensiop
selon
disposition
bouche
une
Fig.
Larve
période
5.
l'organe
6 et
Fig.
S.
son
venant
peu
Portion
Fig.
la
même.
4.
Fig,
la
d'être
avancée
de
larve
du
rendue
avec
les
matières
fécales,
développement.
montrant
comment
a lieu
l'apparition
génital.
7.
Larves
Femelle
kyste,
près
enkystées
d'arriver
a
de la lcs génération
§ L'état pubère,
venant
mises
en liberté.
d'abandonner
de
JOUKN.D'ANAT.
et de PHYSIOL ( 1881)
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