DOSSIER DE PRESSE 15 mai 2014 RENAULT, UN ACTEUR ENGAGÉ DANS L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE L’ère où les combustibles fossiles bon marché et autres matériaux essentiels abondaient touche à sa fin. Cette réalité, associée à la pression démographique et à la disponibilité limitée des ressources et des denrées alimentaires, montre qu’il y a intérêt à repenser le modèle de production et de consommation actuel : un modèle linéaire, qui consiste à extraire des matières premières, à s’en servir pour produire des biens, à consommer ces biens puis à les jeter. Le modèle de l’économie circulaire propose une nouvelle approche. Il s’appuie sur une vision systémique inspirée par l’observation de la nature. La nature ne produit pas de déchets : tout y est réutilisé, composté, digéré. Les produits manufacturés eux aussi - peuvent être fabriqués au moindre coût énergétique et réintégrés dans le processus de production sans générer de déchets, grâce à leur réutilisation, leur réparation ou leur re-fabrication. Page 1 Le groupe Renault s’engage activement et de façon pionnière dans l’économie circulaire car ses enjeux sont à la fois écologiques et économiques. L’extraction des matériaux bruts et leur transformation peuvent générer des impacts négatifs sur les écosystèmes et par conséquent en réduire la disponibilité pour les générations futures. Dans le même temps, la hausse tendancielle des cours des matières premières et leur volatilité affectent négativement la rentabilité, présente ou future, de nombreuses entreprises. En tant qu’acteur économique majeur, Renault cherche à maintenir la pérennité de ses activités en prenant en compte les enjeux environnementaux et sociétaux. De plus, Renault en est convaincu, l’automobile est un objet dont les caractéristiques sont très favorables à l’approche de l’économie circulaire. Le coût de production d’une voiture est sensible aux cours des matières premières, puisqu’elles représentent de l’ordre de 20 % de son prix de revient. Selon Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du groupe Renault : « Savoir capter les gisements présents dans les produits en fin de vie et savoir leur conserver leur valeur technique et économique constitue un levier nouveau, et vertueux, de compétitivité. Qui mieux que le producteur du bien et des services associés saura maitriser cette ressource, en garantir la qualité, la traçabilité et l’exploiter de manière optimale. » Renault s’implique concrètement dans la transition vers l’économie circulaire en prenant part à la création de la Fondation Ellen MacArthur, pour agir en son sein comme vis-à-vis des autres acteurs. Il structure également son engagement en matière d’économie circulaire en créant sa filiale Renault Environnement dès 2008. Le Groupe Renault y affecte des ressources financières pour le développement de partenariats et la prise de participation dans le domaine de l’économie circulaire. Le plan d’économie circulaire de Renault commence par une éco-conception attentive de ses véhicules. Pour moins puiser dans les ressources naturelles, le Groupe privilégie l’emploi de matières recyclées dans ses fabrications. Et pour générer moins de déchets, il donne à ses véhicules toutes les caractéristiques qui leur permettront d’être valorisables en fin de vie. Renault organise la fin de vie de ses produits pour que pièces et matières intègrent un nouveau cycle de vie. Le Groupe développe les solutions techniques, logistiques et économiques pour collecter les VHU, les pièces et les matières en fin de vie, réemployer et re-fabriquer des pièces usagées, mais aussi transformer les matières déjà utilisées pour un second usage. Renault s’implique concrètement dans les filières pour assurer leur rentabilité, et améliorer la disponibilité et la qualité de ces pièces et matériaux. Page 2 TABLE DES MATIÈRES S’IMPLIQUER – RENAULT AGIT EN FAVEUR DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR RÉPONDRE À DES ENJEUX TANT ÉCOLOGIQUES QU’ÉCONOMIQUES ......................... 4 Renault, membre-fondateur de la Fondation Ellen MacArthur pour promouvoir l’économie circulaire .........................................................................................................4 Renault, premier constructeur automobile à s’impliquer capitalistiquement dans l’économie du recyclage, via sa filiale Renault Environnement ..................................... 5 ÉCO-CONCEVOIR – LES VÉHICULES RENAULT NAISSENT AVEC 30% DE MATIÈRES RECYCLÉES ET SONT VALORISABLES À 95% EN FIN DE VIE ......................................... 6 Renault, en pointe sur l’intégration de matières recyclées, notamment plastiques ..... 6 Des véhicules Renault quasi-entièrement recyclables et valorisables en fin de vie .... 7 BOUCLER LA BOUCLE – RENAULT ORGANISE LA SECONDE VIE DES VÉHICULES ET COMPOSANTS ....................................................................................................................... 8 Renault contribue à la collecte et au traitement des VHU, dont 25 % du parc en France via Indra.................................................................................................................. 8 Renault réutilise des pièces issues de ses VHU ............................................................. 9 Renault valorise des matières issues de ses VHU et de ses sites ............................... 10 Page 3 S’IM MPLIQUER R – RENAUL LT AGIT EN N FAVEUR DE L’ÉCO ONOMIE CIR RCULAIRE POU UR RÉPON NDRE À DE ES ENJEUX X TANT ÉCO OLOGIQUE ES QU’ÉCO ONOMIQUE ES Ren nault, mem mbre-fondatteur de la Fondation Ellen Mac cArthur pou ur promou uvoir l’éc conomie cirrculaire La co ollaboration de Renault et la a Fondation Ellen E MacArthu ur s’appuie sur un constat commun selon leque el il est souha aitable de passser d’un modè èle économiqu ue linéaire à un n modèle écon nomique circu ulaire, tant pour préserve er les ressourcces naturelles et les éco-sysstèmes que po our pérenniser les activités e entreprise comme Renault. d’une Un constat c parttagé et un engagement e commun onomie circula aire propose un u nouveau « modèle écon nomique régé énérateur » qu ui aide les L’éco entre eprises à crée er plus de vale eur. Selon le ra apport « Rema aking the indu ustrial econom my » de février 2014 4, conçu par le e cabinet McK Kinsey Quarterrly en collaborration avec la Fondation Elle en MacArthur et le groupe Renault, « les prix élevé és et volatiles des d ressource es naturelles mettent m en ten nsion l’approch he ndre, faire, jetter’’ de l’industtrie. Créer un système indusstriel qui reconstitue les app ports tradittionnelle ‘’pren en te ermes de matière, énergie et e main d’œuvvre profiterait à la fois aux en ntreprises et à la société en n géné éral. Les économies généré ées au niveau des matières pourraient attteindre, à elless seules, 1 000 milliards de dollars par an n ». R avec Ellen MacArth hur, depuis 20 007, formalise l’engagementt du constructe eur Le partenariat de Renault d son empreiinte environne ementale sur l’ensemble des s étapes du cy ycle de vie, grrâce pourr la réduction de à un recours de plus en plus important à l’éco onomie circula aire. Lorsque la navigatrice décide de lancer 2 pour facciliter la transittion vers l’économie circulaiire de l’industrrie manufacturrière, sa Fondation, en 2010, ement que Renault choisit de d l’accompagner en devena ant l’un des 5 membres c’estt tout naturelle fond dateurs. Renault et Ellen MacArtthur, un parte enariat privilé égié Rena ault et la navig gatrice britann nique Ellen Ma acArthur se rencontrent auto our de la thém matique de l’envvironnement en 2007. À cettte époque, Re enault prépare e la création de e sa filiale Ren nault Environnement orientée sur l’écconomie circullaire. Et Ellen MacArthur mè ène une réflexxion sur la finittude des ressources r qu u’elle vit concrrètement à borrd de son bate eau, et sur la pollution p des éco-systèmes é , notamment en Atla antique. En 2 2008, Renault demande à la a navigatrice de d l’aider à insstaurer un dialo ogue avec sess clients pour les guide er dans l’acha at de véhiculess à la fois pluss « éco-logique es » et plus « éco-nomiques », signés 2 « Re enault eco ». La crréation de la Fondation F Elle en MacArthur en e 2010, avecc Renault com mme membre-ffondateur, s’in nscrit danss la continuité de cette colla aboration et luii donne une no ouvelle dimen nsion. Page 4 Les échanges é son nt multiples, en ntre les experrts Renault et ceux de la Fo ondation Ellen MacArthur, po our stim muler la recherche de nouvelles solutionss techniques, de nouveaux processus et modèles écon nomiques circu ulaires au sein n de Renault. Ellen MacArth hur, au nom de e sa Fondation, s’attache à acco ompagner le changement da ans les menta alités et les pra atiques du Gro oupe. Elle inte ervient auprès des dirig geants de Ren nault pour enrichir leur réflexion stratégique, guide les membres du réseau Enviironnement du d Groupe dan ns le déploiem ment de son plan « Économiie Circulaire Compétitive C », et participe à des con nférences et assemblées a po our sensibilise er les collaborateurs et acttionnaires. ault apporte à la Fondation son expérien nce du métierr industriel et ses études de e cas centréess sur Rena l’auto omobile, pour l’aider à prom mouvoir l’éco onomie circullaire auprès des d décideurs s économiqu ues. Le co onstructeur pa articipe aux éttudes macro--économiques réalisées pa ar la Fondation n Ellen MacArrthur. Ces rapports, étay yés par les analyses économ miques du cab binet de conse eil McKinsey & Company, é circu ulaire et démo ontrent la capa acité chiffrrent les bénéfices potentielss de la transition vers une économie du m modèle à s’ada apter aux conttraintes d’une économie mo ondialisée. Ren nault, prem mier consttructeur automobile a à s’impliiquer capiitalistiquem ment dan ns l’économ mie du recy yclage, via sa filiale Renault R Env vironnement Rena ault crée, en 2008, 2 Renault Environneme ent, en tant que filiale à 100% %. Elle anime e une grande partie p des activités a d’éco onomie circula aire de Renaullt, et contribue e positivementt au résultat du Groupe. Un investissem i ment pour dé évelopper opérationnellement l’éco onomie circulaire ault Environne ement s’assoccie dès 2008 à Sita/Suez En nvironnement, en prenant une participatio on de Rena 50% dans la socié été Indra, spé écialiste de la a déconstruction de véhic cules hors d’u usage en France cteur de la va alorisation de es pièces et matières m qui en e résultent. et ac Le partenariat entrre Sita/Suez Environnemen E nt et Renault Environnemen E t s’illustre ausssi dans une autre a e commune : Boone B Come enor. Elle gère e notamment les déchets métalliques m fe erreux et non filiale ferre eux des sites Renault. Enfin n, Renault Env vironnement in ntervient danss la valorisatio on des fins de d série des usines u et des mag gasins Après--vente, grâce à Gaia. Filiale e à 100% de Renault R Enviro onnement, cettte société devvient progressivement la principale ge estionnaire de es flux du mod dèle d’économ mie circulaire du d groupe Ren nault. Un réseau de d près de 40 00 centres de déconstruction en France e Acteur depuis 30 ans a de la déco onstruction au utomobile, Indrra fédère un ré éseau de 396 entreprises de d déco onstruction auttomobile agré éées réparties sur tout le territoire françaiss. Indra a et son résea au ont déconsttruit et contribué à valoriser environ 300 000 0 VHU en 2012, 2 soit un quart q des véhicules v hors s d’usage touttes marques en e France. Page 5 ÉCO-CONCEVOIR – LES VÉHICULES RENAULT NAISSENT AVEC 30% DE MATIÈRES RECYCLÉES ET SONT VALORISABLES À 95% EN FIN DE VIE Renault, en pointe sur l’intégration de matières recyclées, notamment plastiques Renault privilégie le remplacement des matières premières, issues de ressources naturelles, par des matières dites « secondaires », issues du recyclage. Cette démarche est soumise à la disponibilité et à la qualité des matières recyclées. C’est pourquoi Renault œuvre également à la création de boucles de recyclage (voir page 11) qui, selon les principes de l’économie circulaire, permettent aux matières secondaires de se conformer aux cahiers des charges de l’industrie automobile. Renault s’est fixé pour objectif d’atteindre un ratio de 33 % de matières recyclées de la masse totale des nouveaux véhicules produits en Europe à l’horizon 2016. Ce ratio est estimé à 29,7 % en 2013. Parmi les matières utilisées dans les usines des régions Europe et Euromed (environ 70 % du total), on estime que la part des matières recyclées dans les aciers est comprise entre 15 % pour les aciers plats et jusqu’à 100 % pour l’acier long. La proportion de matière recyclée peut atteindre 95 % pour la fonte et 100 % pour les pièces en aluminium fabriquées en fonderie. Un taux de plastiques recyclés de 11%, en constante progression Dès les années 90, Renault est en pointe pour l’intégration de plastiques recyclés dans ses véhicules. Aujourd’hui, Renault reste leader dans ce domaine. La part de plastiques recyclés est estimée à 11 % en moyenne des plastiques utilisés dans la fabrication des véhicules Renault et Dacia. Chez Renault, l’utilisation de plastiques recyclés progresse de génération en génération, notamment du fait d’une plus grande disponibilité de la matière. En 2013, ce ratio atteint 16 % sur Captur. L’objectif du constructeur est d’atteindre un taux de plastique recyclé de 20 % sur les nouveaux véhicules produits en 2015 en Europe. Renault est en trajectoire pour y parvenir. Il a, par exemple, intégré deux nouvelles références de plastiques issus du recyclage en boucles courtes dans son catalogue de matières plastiques (Panel Matières Renault) en 2014. Renault Megane – Pièces en matière plastique recyclées et renouvelables Page 6 Des véhicules Renault quasi-entièrement recyclables et valorisables en fin de vie Pour fabriquer des véhicules en puisant le moins possible dans les ressources naturelles, il est tout d’abord indispensable qu’un maximum de matière, contenue dans un véhicule, soit réutilisable en fin de vie, dans l’idéal dans la fabrication d’un nouveau véhicule. C’est pourquoi la démarche de l’écoconception de Renault vise avant tout à créer un véhicule réparable, facile à déconstruire, contenant des matières recyclables ou valorisables. Les véhicules Renault et Dacia sont conçus recyclables à 85% et valorisables à 95 % depuis les années 90, et homologués comme tels depuis 2008. Intégrer les contraintes liées au démontage et au recyclage dès la conception En phase de conception, chaque projet véhicule est suivi par un spécialiste du recyclage. Depuis le début des années 2000, la conception des véhicules Renault intègre les contraintes liées au démontage et au recyclage. À titre d’exemple, le démontage est facilité par une réduction du nombre de fixations. De même, l’ingénierie privilégie les matériaux recyclables et pour lesquels des filières de recyclage existent, elle évite d’associer au sein d’une même pièce des matériaux qui ne peuvent être recyclés ensemble ou encore adapte la forme des réservoirs pour permettre une extraction complète des fluides (carburant et huile). Renault Megane – Schéma du cycle de fin de vie Page 7 BOUCLER LA BOUCLE – RENAULT ORGANISE LA SECONDE VIE DES VÉHICULES ET COMPOSANTS Renault contribue à la collecte et au traitement des VHU, dont 25 % du parc en France via Indra Renault contribue à l’organisation de la collecte et du traitement des véhicules hors d’usage partout où cela est nécessaire, selon différentes formes : soit l’organisation d’un réseau propre de centres de collecte et de traitement agréés des véhicules Renault, soit la participation à une démarche collective (constructeurs automobiles, démolisseurs, pouvoirs publics) de structuration des filières de recyclage de VHU. Une intervention directe en France Au-delà de ses obligations réglementaires, Renault intervient directement en France dans les activités de collecte et de déconstruction afin de conserver la maîtrise économique et technique des flux de matières. Indra, filiale française commune de Renault Environnement et Sita/Suez Environnement, et son réseau de démolisseurs, ont traité 300 000 véhicules hors d’usage en 2012. Dans une démarche de progrès continu, Indra développe une véritable ingénierie de la déconstruction. Elle travaille à la conception et l’amélioration de nouveaux outils et processus de déconstruction des VHU dans son centre de développement de Romorantin et les testent sur ses sites de déconstruction. Collecte et déconstruction des véhicules hors d’usage - Site INDRA de Romorantin En fonction de leur état, les pièces collectées sur les véhicules hors d’usage du réseau Indra sont orientées vers le réemploi ou vers la filière de recyclage appropriée. La filiale Gaia fait de même avec les pièces inutilisées dans le réseau commercial, dans les usines et chez les fournisseurs. Page 8 Renault réutilise des pièces issues de ses VHU Réemployer des pièces d’occasion Renault s’appuie sur la mutualisation du stock de pièces des démolisseurs du réseau Indra, pour expérimenter une offre de réparation au moyen de pièces d’occasion dites « de réemploi ». Depuis 2012 en France, le réseau commercial primaire Renault propose à ses clients des pièces de carrosserie (capot, ailes, optiques, etc.), collectées dans le réseau Indra, à un tarif attractif. Cette offre est ouverte aux clients dont les véhicules sont anciens ou économiquement irréparables. Tri d’optiques provenant de VHU, pour réemploi – Site INDRA de Romorantin Rénover des organes usagés La rénovation d’un organe mécanique usagé permet d’économiser environ 80% d’énergie, d’eau et de produits chimiques, par rapport à la fabrication d’une pièce neuve. Renault pratique le re-manufacturing ou rénovation des pièces mécaniques, activité historique du Groupe depuis 1949 dans son usine de Choisy-le-Roi, mais aussi chez certains fournisseurs. Les pièces usagées, collectées dans le réseau commercial, sont triées et remises à neuf. Commercialisées auprès des possesseurs de véhicules Renault sous l’appellation « échange standard », ces pièces de rechange rénovées sont proposées à un prix de 30 à 50 % inférieur à celui d’une pièce neuve, tout en conservant les mêmes exigences de qualité. Loin d’être marginale, l’offre d’échange standard couvre une part importante de l’offre de pièces de rechange : de 70 % sur les pièces du groupe motopropulseur jusqu’à 90 % des pièces de liaison au sol. Chaque année, l’usine de Choisy-Le-Roi rénove près de 30 000 moteurs, 20 000 boîtes de vitesses et 16 000 systèmes d’injection. Cette activité obéit à un strict processus industriel : démontage complet, tri, rénovation et remplacement des pièces défaillantes et d’usure, nettoyage, remontage et contrôle. Rénovation d’organes mécaniques provenant de VHU – Usine RENAULT de Choisy-Le-Roi Page 9 Renault valorise des matières issues de ses VHU et de ses sites Dans la logique de l’économie circulaire, l’objectif de Renault est d’assurer le recyclage des matières issues de l’industrie automobile, autant que possible au sein même de la filière automobile. Ce recyclage « en boucle » peut se faire de manière quasi-infinie, car il préserve le capital-matière qui se trouve dans chaque véhicule. Et plus les boucles sont « courtes », plus Renault réduit son empreinte environnementale et ses coûts logistiques. Renault Environnement met en place des boucles-matières depuis les centres de traitement des VHU du réseau Indra, que ce soit vers les fonderies Renault pour le cuivre et l’aluminium, vers les fournisseurs du Groupe pour le polypropylène et le noryl, et vers d’autres industries pour les matières issues de pots catalytiques. Co-construire des boucles-matières au sein de la filière automobile Renault met en place un nombre croissant de boucle de valorisation, comme par exemple : Les faisceaux de câbles rachetés aux démolisseurs de VHU par la filiale Gaia sont traités par la société MTB depuis 2011 pour en extraire le cuivre. Le cuivre est revendu à la Fonderie de Bretagne (groupe Renault) pour la production de fonte perlitique ou à des fournisseurs de l’industrie automobile pour l’affinage d’aluminium. Le cuivre recyclé est d’une qualité élevée ce qui lui permet de répondre à un cahier des charges techniques exigeant. Valorisation du cuivre contenu dans les câblages des VHU – Société MTB Les moteurs et boîtes de vitesses issues de la maintenance et de la réparation des véhicules sont recyclés en boucles courtes, depuis 2012. Lors de la rénovation à l’usine de Choisy-le-Roi, 48% des composants ne peuvent être récupérés en échange standard car trop usagés. Ils sont alors recyclés dans les fonderies du groupe Renault, pour fabriquer de nouveaux organes. Les disques de frein usagés collectés dans le réseau commercial sont également concernés depuis 2013. Gaia collecte les boucliers en polypropylène auprès des démolisseurs et garages et organise leur traitement pour répondre aux cahiers des charges techniques de l’Alliance Renault-Nissan. Gaïa est inscrit au Panel Matières Renault (PMR) 2014, ce qui autorise les fournisseurs de pièces plastiques à consulter Gaia. Les pièces plastiques en noryl provenant des rebuts de fabrication des usines de Flins, Douai, et Revoz sont utilisées à hauteur de 6 % pour la fabrication d’ailes neuves à Flins et Douai. Page 10 Rechercher des boucles-matière, en associant des industriels d’autres secteurs En partenariat avec différentes parties-prenantes selon les projets (l’Ademe, des collectivités locales, des universitaires et scientifiques, des entreprises et fournisseurs par exemple), Renault travaille à la création de boucles courtes pour le polyamide, les textiles, les matières critiques de la batterie électrique, etc. Renault participe au projet de recherche ValTex sur la valorisation des textiles professionnels, en partenariat avec SNCF et plusieurs entreprises industrielles. Il vise à développer une filière rentable et pérenne de recyclage et valorisation de certaines pièces arrivant en fin de vie dans les secteurs de l’automobile et du ferroviaire : mousses et textiles issus des véhicules et des trains, vêtements professionnels (uniformes, vêtements d’image, vêtements de protection). Les déchets collectés seront recyclés pour créer de nouveaux produits de type isolants acoustiques et thermiques, destinés à l’industrie, recevant la labellisation « Ecocert Environnement ». En restant propriétaire des batteries de ses véhicules électriques dans la quasi-totalité des pays de commercialisation, Renault lance un modèle économique original, fidèle à un des principes de l’économie circulaire, qui consiste à substituer la vente d’un produit par la vente de son usage. Le Groupe contrôle l’ensemble du flux fin d’usage et l’exploite au mieux, soit pour donner une seconde vie à la batterie au travers d’autres usages du type stationnaire, soit pour la régénérer par la substitution sélective des modules défectueux, soit encore pour la diriger vers des filières de réutilisation des matières critiques pour la production des batteries neuves. Pour répondre au besoin de recyclage des premières batteries, Renault a contractualisé avec des recycleurs de batteries Lithium-ion. Mais Renault travaille aussi avec des partenaires pour développer de nouveaux procédés de recyclage adaptés. Ce projet, retenu par l’Ademe, permettra d’optimiser, écologiquement et économiquement, la récupération des matières issues des batteries de véhicules électriques. Outre la dimension économique de la démarche, Renault utilise l’économie circulaire pour réduire concrètement l’empreinte environnementale de ses produits et de ses activités. En agissant sur l’ensemble du cycle de vie de ses véhicules, en particulier en limitant le niveau des émissions CO2 de ses modèles, le groupe Renault se donne les moyens d’une politique volontariste de baisse de son empreinte carbone, composante essentielle de l’empreinte environnementale. Renault a atteint son objectif de baisser son empreinte carbone de 10 % entre 2010 et 2013, et vise une réduction de 3 % par an en moyenne entre 2010 et 2016, pour poursuivre ses efforts. Page 11 Le rô ôle moteur de e Renault dan ns l’atteinte d’un d objectif réglementairre collectif Rena ault contribue à atteindre l’o objectif fixé pa ar la Commissiion Européenn ne à l’horizon 2015 : un taux moye en de recyclag ge et de valorisation de l’en nsemble des VHU, V toutes marques m confon ndues, de 95 % en massse. Le Groupe e prend une pa art active danss les démarch hes conjointess des différentss acteurs de l’indu ustrie automob bile et du recyyclage en Euro ope. Rena ault s’impose en particulier comme un accteur de premier plan du reccyclage en Fra ance, son prem mier marcché commercial et son basssin d’implantattion industrielle historique. Ses S efforts ontt permis à la Fran nce d’atteindre e un taux de ré éutilisation et de d valorisation n de 87% toutes marques confondues à fin f 2012 2, selon l’Adem me. En 2011, Re enault a donné é une nouvelle e impulsion à sa démarche de développem ment des filière es de recyclag ge, en lançant le e projet « ICA ARRE 95 » (Inn novative CAR R REcycling 95 9 %) dans le cadre c du prog gramme Life+ + de la Commiss sion Europée enne. Ce projet p implique e de nombreuxx partenaires et e sous-traitan nts, et repose sur les métierrs du groupe Rena ault et sur les filiales de Ren nault Environn nement. Subve entionné par la Commission n Européenne e, son budg get s’élève à plusieurs p millio ons d’euros. L’objjectif d’ICARR RE 95 est de créer c un modè èle qui valorise 95 % de la a masse des VHU, V dans de es cond ditions économ miques rentablles pour tous les acteurs, au travers de la a mise en plac ce de boucles s courrtes de réutiliisation de piè èces et matières dans le secteur s autom mobile. Le m modèle créé a l’ambition d’êttre applicable à l’ensemble des pays en Europe. E Pour atteindre ses objecctifs, le projet vise à développer la deuxiè ème vie des co omposants et//ou matériauxx automobiles en conccentrant notam mment les effo orts sur la valo orisation de p pièces de réemploi, des pllastiques, de l’aluminium et du u cuivre, des textiles ou en ncore des pla atinoïdes des s pots catalyttiques. Cela p passe par u un démontage e et un tri plus efficaces dess différentes pa arties de la vo oiture récupéré ée et un apprrovisionnemen nt des différents acteurs en « boucles cou urtes » dans la a philosophie de d l’économie e circu ulaire. Ces pro ocessus devro ont être économ miquement via ables dans leu ur phase indusstrielle, et gara antir, danss un cycle continu, la qualité é technique re equise pour l’a approvisionnem ment de la cha aîne fournisse eurs. En 2 2013, les trava aux ont égalem ment porté surr les condition ns de viabilité é économiqu ue de la collec cte des matières VHU U, dispersées au sein du ré éseau de déma antèlement au utomobile, et la a mise en placce des contrats c de prestation p de collecte gara antissant cette e performance e. Le projet ICARRE 95 associe R Renault à Syno ova, spécialistte des matière es plastiques, Duesmann, spéccialiste des pla atinoïdes, et In ndra, spécialisste de la déco onstruction auttomobile. L’Ins stitut supérie eur de plasturgie p d’A Alençon (ISPA A) et l’Institut textile et chim mique (ITECH H) sont égalem ment associéss au proje et pour dévelo opper de nouve elles solutionss technologiqu ues et les com mpétences asssociées. Conttact presse : Téléphone : + 33 1 76 84 63 36 / Sites interne et : www.media.renault.com m – www.renau ult.com Créd dits illustratio ons : Officcial website of Ellen MacArth hur (page 4) / Pagecran (pa ages 6 et 7) / Planimonteur P (autres pagess) Mai 2014 – Droits réservés. Page 12