RENAULT, UN ACTEUR ENGAGÉ DANS L`ÉCONOMIE CIRCULAIRE

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DOSSIER DE PRESSE
15 mai 2014
RENAULT, UN ACTEUR ENGAGÉ
DANS L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE
L’ère où les combustibles fossiles bon marché et autres matériaux essentiels abondaient
touche à sa fin. Cette réalité, associée à la pression démographique et à la disponibilité
limitée des ressources et des denrées alimentaires, montre qu’il y a intérêt à repenser le
modèle de production et de consommation actuel : un modèle linéaire, qui consiste à extraire
des matières premières, à s’en servir pour produire des biens, à consommer ces biens puis à
les jeter.
Le modèle de l’économie circulaire propose une nouvelle approche.
Il s’appuie sur une vision systémique inspirée par l’observation de la nature. La nature ne
produit pas de déchets : tout y est réutilisé, composté, digéré. Les produits manufacturés eux aussi - peuvent être fabriqués au moindre coût énergétique et réintégrés dans le
processus de production sans générer de déchets, grâce à leur réutilisation, leur réparation
ou leur re-fabrication.
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Le groupe Renault s’engage activement et de façon pionnière dans l’économie
circulaire car ses enjeux sont à la fois écologiques et économiques.
L’extraction des matériaux bruts et leur transformation peuvent générer des impacts
négatifs sur les écosystèmes et par conséquent en réduire la disponibilité pour les
générations futures. Dans le même temps, la hausse tendancielle des cours des
matières premières et leur volatilité affectent négativement la rentabilité, présente ou
future, de nombreuses entreprises.
En tant qu’acteur économique majeur, Renault cherche à maintenir la pérennité de ses
activités en prenant en compte les enjeux environnementaux et sociétaux. De plus,
Renault en est convaincu, l’automobile est un objet dont les caractéristiques sont très
favorables à l’approche de l’économie circulaire. Le coût de production d’une voiture
est sensible aux cours des matières premières, puisqu’elles représentent de l’ordre de
20 % de son prix de revient.
Selon Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du groupe Renault :
« Savoir capter les gisements présents dans les produits en fin de vie et savoir leur
conserver leur valeur technique et économique constitue un levier nouveau, et
vertueux, de compétitivité. Qui mieux que le producteur du bien et des services
associés saura maitriser cette ressource, en garantir la qualité, la traçabilité et
l’exploiter de manière optimale. »
Renault s’implique concrètement dans la transition vers l’économie circulaire en
prenant part à la création de la Fondation Ellen MacArthur, pour agir en son sein comme
vis-à-vis des autres acteurs. Il structure également son engagement en matière
d’économie circulaire en créant sa filiale Renault Environnement dès 2008. Le Groupe
Renault y affecte des ressources financières pour le développement de partenariats et la
prise de participation dans le domaine de l’économie circulaire.
Le plan d’économie circulaire de Renault commence par une éco-conception attentive
de ses véhicules.
Pour moins puiser dans les ressources naturelles, le Groupe privilégie l’emploi de matières
recyclées dans ses fabrications. Et pour générer moins de déchets, il donne à ses véhicules
toutes les caractéristiques qui leur permettront d’être valorisables en fin de vie.
Renault organise la fin de vie de ses produits pour que pièces et matières intègrent un
nouveau cycle de vie.
Le Groupe développe les solutions techniques, logistiques et économiques pour collecter les
VHU, les pièces et les matières en fin de vie, réemployer et re-fabriquer des pièces usagées,
mais aussi transformer les matières déjà utilisées pour un second usage. Renault s’implique
concrètement dans les filières pour assurer leur rentabilité, et améliorer la disponibilité et la
qualité de ces pièces et matériaux.
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TABLE DES MATIÈRES
S’IMPLIQUER – RENAULT AGIT EN FAVEUR DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR
RÉPONDRE À DES ENJEUX TANT ÉCOLOGIQUES QU’ÉCONOMIQUES ......................... 4
Renault, membre-fondateur de la Fondation Ellen MacArthur pour promouvoir
l’économie circulaire .........................................................................................................4 Renault, premier constructeur automobile à s’impliquer capitalistiquement dans
l’économie du recyclage, via sa filiale Renault Environnement ..................................... 5
ÉCO-CONCEVOIR – LES VÉHICULES RENAULT NAISSENT AVEC 30% DE MATIÈRES
RECYCLÉES ET SONT VALORISABLES À 95% EN FIN DE VIE ......................................... 6
Renault, en pointe sur l’intégration de matières recyclées, notamment plastiques ..... 6 Des véhicules Renault quasi-entièrement recyclables et valorisables en fin de vie .... 7
BOUCLER LA BOUCLE – RENAULT ORGANISE LA SECONDE VIE DES VÉHICULES ET
COMPOSANTS ....................................................................................................................... 8
Renault contribue à la collecte et au traitement des VHU, dont 25 % du parc en
France via Indra.................................................................................................................. 8 Renault réutilise des pièces issues de ses VHU ............................................................. 9 Renault valorise des matières issues de ses VHU et de ses sites ............................... 10 Page 3
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ÉCO-CONCEVOIR – LES VÉHICULES RENAULT NAISSENT AVEC 30% DE
MATIÈRES RECYCLÉES ET SONT VALORISABLES À 95% EN FIN DE VIE
Renault, en pointe sur l’intégration de matières recyclées, notamment
plastiques
Renault privilégie le remplacement des matières premières, issues de ressources naturelles, par des
matières dites « secondaires », issues du recyclage. Cette démarche est soumise à la disponibilité et à
la qualité des matières recyclées. C’est pourquoi Renault œuvre également à la création de boucles de
recyclage (voir page 11) qui, selon les principes de l’économie circulaire, permettent aux matières
secondaires de se conformer aux cahiers des charges de l’industrie automobile.
Renault s’est fixé pour objectif d’atteindre un ratio de 33 % de matières recyclées de la masse
totale des nouveaux véhicules produits en Europe à l’horizon 2016.
Ce ratio est estimé à 29,7 % en 2013.
Parmi les matières utilisées dans les usines des régions Europe et Euromed (environ 70 % du total), on
estime que la part des matières recyclées dans les aciers est comprise entre 15 % pour les aciers
plats et jusqu’à 100 % pour l’acier long.
La proportion de matière recyclée peut atteindre 95 % pour la fonte et 100 % pour les pièces en
aluminium fabriquées en fonderie.
Un taux de plastiques recyclés de 11%, en constante progression
Dès les années 90, Renault est en pointe pour l’intégration de plastiques recyclés dans ses
véhicules. Aujourd’hui, Renault reste leader dans ce domaine. La part de plastiques recyclés est
estimée à 11 % en moyenne des plastiques utilisés dans la fabrication des véhicules Renault et Dacia.
Chez Renault, l’utilisation de plastiques recyclés progresse de génération en génération, notamment du
fait d’une plus grande disponibilité de la matière. En 2013, ce ratio atteint 16 % sur Captur.
L’objectif du constructeur est d’atteindre un taux de plastique recyclé de 20 % sur les nouveaux
véhicules produits en 2015 en Europe.
Renault est en trajectoire pour y parvenir. Il a, par exemple, intégré deux nouvelles références de
plastiques issus du recyclage en boucles courtes dans son catalogue de matières plastiques (Panel
Matières Renault) en 2014.
Renault Megane – Pièces en matière plastique
recyclées et renouvelables
Page 6
Des véhicules Renault quasi-entièrement recyclables et valorisables en fin de
vie
Pour fabriquer des véhicules en puisant le moins possible dans les ressources naturelles, il est tout
d’abord indispensable qu’un maximum de matière, contenue dans un véhicule, soit réutilisable en fin de
vie, dans l’idéal dans la fabrication d’un nouveau véhicule. C’est pourquoi la démarche de l’écoconception de Renault vise avant tout à créer un véhicule réparable, facile à déconstruire, contenant
des matières recyclables ou valorisables.
Les véhicules Renault et Dacia sont conçus recyclables à 85% et valorisables à 95 % depuis les
années 90, et homologués comme tels depuis 2008.
Intégrer les contraintes liées au démontage et au recyclage dès la conception
En phase de conception, chaque projet véhicule est suivi par un spécialiste du recyclage. Depuis le
début des années 2000, la conception des véhicules Renault intègre les contraintes liées au
démontage et au recyclage.
À titre d’exemple, le démontage est facilité par une réduction du nombre de fixations. De même,
l’ingénierie privilégie les matériaux recyclables et pour lesquels des filières de recyclage existent, elle
évite d’associer au sein d’une même pièce des matériaux qui ne peuvent être recyclés ensemble ou
encore adapte la forme des réservoirs pour permettre une extraction complète des fluides (carburant
et huile).
Renault Megane –
Schéma du cycle de fin
de vie
Page 7
BOUCLER LA BOUCLE – RENAULT ORGANISE LA SECONDE VIE DES
VÉHICULES ET COMPOSANTS
Renault contribue à la collecte et au traitement des VHU, dont 25 % du parc en
France via Indra
Renault contribue à l’organisation de la collecte et du traitement des véhicules hors d’usage partout où
cela est nécessaire, selon différentes formes : soit l’organisation d’un réseau propre de centres de
collecte et de traitement agréés des véhicules Renault, soit la participation à une démarche collective
(constructeurs automobiles, démolisseurs, pouvoirs publics) de structuration des filières de recyclage de
VHU.
Une intervention directe en France
Au-delà de ses obligations réglementaires, Renault intervient directement en France dans les
activités de collecte et de déconstruction afin de conserver la maîtrise économique et technique des
flux de matières.
Indra, filiale française commune de Renault Environnement et Sita/Suez Environnement, et son réseau
de démolisseurs, ont traité 300 000 véhicules hors d’usage en 2012.
Dans une démarche de progrès continu, Indra développe une véritable ingénierie de la
déconstruction. Elle travaille à la conception et l’amélioration de nouveaux outils et processus de
déconstruction des VHU dans son centre de développement de Romorantin et les testent sur ses
sites de déconstruction.
Collecte et déconstruction des véhicules hors d’usage - Site INDRA de Romorantin
En fonction de leur état, les pièces collectées sur les véhicules hors d’usage du réseau Indra sont
orientées vers le réemploi ou vers la filière de recyclage appropriée.
La filiale Gaia fait de même avec les pièces inutilisées dans le réseau commercial, dans les usines et
chez les fournisseurs.
Page 8
Renault réutilise des pièces issues de ses VHU
Réemployer des pièces d’occasion
Renault s’appuie sur la mutualisation du stock de pièces des démolisseurs du réseau Indra, pour
expérimenter une offre de réparation au moyen de pièces d’occasion dites « de réemploi ».
Depuis 2012 en France, le réseau commercial primaire Renault propose à ses clients des pièces de
carrosserie (capot, ailes, optiques, etc.), collectées dans le réseau Indra, à un tarif attractif. Cette offre
est ouverte aux clients dont les véhicules sont anciens ou économiquement irréparables.
Tri d’optiques provenant de VHU, pour réemploi – Site
INDRA de Romorantin
Rénover des organes usagés
La rénovation d’un organe mécanique usagé permet d’économiser environ 80% d’énergie, d’eau et de
produits chimiques, par rapport à la fabrication d’une pièce neuve.
Renault pratique le re-manufacturing ou rénovation des pièces mécaniques, activité historique du
Groupe depuis 1949 dans son usine de Choisy-le-Roi, mais aussi chez certains fournisseurs. Les
pièces usagées, collectées dans le réseau commercial, sont triées et remises à neuf.
Commercialisées auprès des possesseurs de véhicules Renault sous l’appellation « échange
standard », ces pièces de rechange rénovées sont proposées à un prix de 30 à 50 % inférieur à celui
d’une pièce neuve, tout en conservant les mêmes exigences de qualité. Loin d’être marginale, l’offre
d’échange standard couvre une part importante de l’offre de pièces de rechange : de 70 % sur les
pièces du groupe motopropulseur jusqu’à 90 % des pièces de liaison au sol.
Chaque année, l’usine de Choisy-Le-Roi rénove près de 30 000 moteurs,
20 000 boîtes de vitesses et 16 000 systèmes d’injection. Cette activité
obéit à un strict processus industriel : démontage complet, tri, rénovation et
remplacement des pièces défaillantes et d’usure, nettoyage, remontage et
contrôle.
Rénovation d’organes mécaniques provenant de VHU – Usine RENAULT de Choisy-Le-Roi
Page 9
Renault valorise des matières issues de ses VHU et de ses sites
Dans la logique de l’économie circulaire, l’objectif de Renault est d’assurer le recyclage des matières
issues de l’industrie automobile, autant que possible au sein même de la filière automobile. Ce
recyclage « en boucle » peut se faire de manière quasi-infinie, car il préserve le capital-matière qui se
trouve dans chaque véhicule. Et plus les boucles sont « courtes », plus Renault réduit son empreinte
environnementale et ses coûts logistiques.
Renault Environnement met en place des boucles-matières depuis les centres de traitement des
VHU du réseau Indra, que ce soit vers les fonderies Renault pour le cuivre et l’aluminium, vers les
fournisseurs du Groupe pour le polypropylène et le noryl, et vers d’autres industries pour les matières
issues de pots catalytiques.
Co-construire des boucles-matières au sein de la filière automobile
Renault met en place un nombre croissant de boucle de valorisation, comme par exemple :
Les faisceaux de câbles rachetés aux démolisseurs de VHU par la filiale Gaia sont traités par la
société MTB depuis 2011 pour en extraire le cuivre. Le cuivre est revendu à la Fonderie de Bretagne
(groupe Renault) pour la production de fonte perlitique ou à des fournisseurs de l’industrie automobile
pour l’affinage d’aluminium. Le cuivre recyclé est d’une qualité élevée ce qui lui permet de répondre à
un cahier des charges techniques exigeant.
Valorisation du cuivre contenu dans les câblages des VHU – Société MTB
Les moteurs et boîtes de vitesses issues de la maintenance et de la réparation des véhicules sont
recyclés en boucles courtes, depuis 2012. Lors de la rénovation à l’usine de Choisy-le-Roi, 48% des
composants ne peuvent être récupérés en échange standard car trop usagés. Ils sont alors recyclés
dans les fonderies du groupe Renault, pour fabriquer de nouveaux organes. Les disques de frein
usagés collectés dans le réseau commercial sont également concernés depuis 2013.
Gaia collecte les boucliers en polypropylène auprès des démolisseurs et garages et organise leur
traitement pour répondre aux cahiers des charges techniques de l’Alliance Renault-Nissan. Gaïa est
inscrit au Panel Matières Renault (PMR) 2014, ce qui autorise les fournisseurs de pièces plastiques à
consulter Gaia.
Les pièces plastiques en noryl provenant des rebuts de fabrication des usines de Flins, Douai, et
Revoz sont utilisées à hauteur de 6 % pour la fabrication d’ailes neuves à Flins et Douai.
Page 10
Rechercher des boucles-matière, en associant des industriels d’autres secteurs
En partenariat avec différentes parties-prenantes selon les projets (l’Ademe, des collectivités locales,
des universitaires et scientifiques, des entreprises et fournisseurs par exemple), Renault travaille à la
création de boucles courtes pour le polyamide, les textiles, les matières critiques de la batterie
électrique, etc.
Renault participe au projet de recherche ValTex sur la valorisation des textiles professionnels, en
partenariat avec SNCF et plusieurs entreprises industrielles. Il vise à développer une filière rentable et
pérenne de recyclage et valorisation de certaines pièces arrivant en fin de vie dans les secteurs de
l’automobile et du ferroviaire : mousses et textiles issus des véhicules et des trains, vêtements
professionnels (uniformes, vêtements d’image, vêtements de protection). Les déchets collectés seront
recyclés pour créer de nouveaux produits de type isolants acoustiques et thermiques, destinés à
l’industrie, recevant la labellisation « Ecocert Environnement ».
En restant propriétaire des batteries de ses véhicules électriques dans la quasi-totalité des pays de
commercialisation, Renault lance un modèle économique original, fidèle à un des principes de
l’économie circulaire, qui consiste à substituer la vente d’un produit par la vente de son usage. Le
Groupe contrôle l’ensemble du flux fin d’usage et l’exploite au mieux, soit pour donner une seconde vie
à la batterie au travers d’autres usages du type stationnaire, soit pour la régénérer par la substitution
sélective des modules défectueux, soit encore pour la diriger vers des filières de réutilisation des
matières critiques pour la production des batteries neuves.
Pour répondre au besoin de recyclage des premières batteries, Renault a contractualisé avec des
recycleurs de batteries Lithium-ion. Mais Renault travaille aussi avec des partenaires pour développer
de nouveaux procédés de recyclage adaptés. Ce projet, retenu par l’Ademe, permettra d’optimiser,
écologiquement et économiquement, la récupération des matières issues des batteries de véhicules
électriques.
Outre la dimension économique de la démarche, Renault utilise l’économie circulaire
pour réduire concrètement l’empreinte environnementale de ses produits et de ses
activités.
En agissant sur l’ensemble du cycle de vie de ses véhicules, en particulier en limitant
le niveau des émissions CO2 de ses modèles, le groupe Renault se donne les moyens
d’une politique volontariste de baisse de son empreinte carbone, composante
essentielle de l’empreinte environnementale. Renault a atteint son objectif de baisser
son empreinte carbone de 10 % entre 2010 et 2013, et vise une réduction de 3 % par an
en moyenne entre 2010 et 2016, pour poursuivre ses efforts.
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mpétences asssociées.
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