Introduction à Python Lycée Georges Imbert 2015/2016
2 Sommes des puissances entières d’entiers
Exercice 3 (Olympiades Amériques-Antilles-Guyane 2016).
Partie 1 : sommes, sommes de carrés, sommes de cubes
Les ensembles A={1,9,11}et B={3,5,13}possèdent des propriétés qui attisent la curiosité. On remarque en effet
que 1 + 9 + 11 = 3 + 5 + 13 et que 12 + 92 + 112 = 32 + 52 + 132.
Dans la suite, on dira que la paire d’ensembles d’entiers {A, B}possède la propriété :
•S1si les deux ensembles ont le même nombre d’éléments et si la somme des éléments de Aest égale à la somme
des éléments de B.
•S2si elle possède la propriété S1et si de plus la somme des carrés des éléments de Aest égale à la somme des
carrés des éléments de B.
•S3si elle possède la propriété S2et si de plus la somme des cubes des éléments de Aest égale à la somme des
cubes des éléments de B.
Étant donné un entier impair n, on se demande s’il est possible de partager l’ensemble {0,1,2, . . . , n −1, n}en deux
parties Aet Btelles que {A, B}possède une des propriétés évoquées ci-dessous. Par convention, Asera la partie qui
contient 0.
1. Dans le cas n= 3, peut-on trouver {A, B}possédant la propriété S1?
2. Même question dans le cas n= 5.
3. a) Si l’ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7}peut être partagé en deux parties Aet Btelles que les propriétés S1et S2
soient satisfaites, quelle est la somme des éléments de A ?
b) Quelle est la somme des carrés des éléments de A?
c) Déterminer les parties Aet Bsolutions du problème.
d) Écrire un programme en python pour tester si la partition {A, B}vérifie la propriété S3.
4. Lorsque l’ensemble {0,1,2, . . . , n −1, n}peut être partagé de sorte à satisfaire une ou plusieurs des propriétés
Si, on adopte le système de représentation suivant : Chaque case de la seconde ligne des tableaux ci-dessous
contient 1 si le nombre appartient à A, 0 si le nombre appartient à B.
a) Compléter les deux tableaux :
n= 3 0123
1
n= 7 01234567
1
b) Pour afficher le tableau n= 3 en python, on peut utiliser le programme suivant :
1ligne1 =" "
2ligne2 =" "
3l= [ 1 , 0 , 0 , 1 ] # l i g n e du t a b l e a u cod é e s o us for me de l i s t e
4# s i i a p p a r t i e n t à A a l o r s l [ i ] = 1
5for ii n r an ge ( 4 ) :
6ligne1 += s t r (i) + " \ t "
7ligne2 += s t r (l[i] ) + " \ t "
8print(ligne1 )
9print(ligne2 )
Modifier le programme pour afficher le tableau correspondant à n= 7.
c) L’observation de ces deux tableaux fait naître l’idée qu’en dédoublant chaque 0en 01 et chaque 1en 10, on
transforme une séquence intéressante en une autre, dont la taille est doublée.
i. Écrire un programme qui permet de passer de la liste lpour n= 7 à la liste, notée Lpour n= 15.
ii. Compléter le programme pour afficher le résultat.
iii. Écrire une programme qui vérifie que la partition {A, B}obtenue pour n= 15 vérifie la propriété S3.
Partie 2 : naissance d’une suite
Inspirés par les questions précédentes, on étudie la suite
définie par t0= 1 et la relation de récurrence :
(t2n=tn
t2n+1 = 1 −tn
pour tout entier n(suite de Prouhet-Thue-Morse).
1. Calculer t2 016.
2. Écrire un programme qui demande l’entier net re-
tourne la valeur de tn.
3. La suite (tn)possède-t-elle trois termes consécutifs
indentiques ?
4. Cette suite est-elle périodique ?
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