Communiqué de presse
> 20 mars 2007
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Plusieurs équipes de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP Paris), animées par le Professeur
Hugues de Thé, ont mis en évidence, le rôle fondamental d’un « gène clé » dans le
traitement du cancer du sein. Ces travaux publiés aujourd’hui dans PLoS Medicine
constituent une avancée majeure dans la conception de nouvelles stratégies
thérapeutiques pour le traitement de la maladie.
Aujourd’hui, le cancer du sein est la forme la plus fréquente de cancer en France, avec
plus de 40 000 nouveaux cas par an. La maladie représente plus du tiers (36%) de tous
les cancers chez la femme. Au niveau mondial, ce sont plus d’un million de femmes qui
sont touchées. Les cancers du sein représentent un groupe hétérogène de maladies et la
découverte de critères moléculaires permettant de distinguer ces différents types de
tumeurs et d'associer chacun d'entre eux à un traitement particulier, représente l'un des
objectifs majeurs de la recherche dans ce domaine.
Une étude menée par plusieurs équipes de l'hôpital Saint-Louis (AP-HP), animées par le
Professeur Hugues de Thé (Université Paris Diderot – Paris 7) montre que, pour les
cancers du sein, un certain type de chimiothérapie n’est efficace que si un gène (le gène
p53) est inactivé. Ce gène est un régulateur de la multiplication et de la survie de cellules
qui est rendu inactif par des mutations génétiques dans de nombreux cancers. Il pourrait
donc devenir un indicateur précieux pour le choix d’un traitement par chimiothérapie.
Ce rôle d’indicateur avait été mis en avant dans des modèles expérimentaux de tumeurs,
mais c’est la première fois que celui-ci est démontré chez l’humain, par ces travaux sur
des cancers du sein.
Cette découverte constitue une preuve de principe majeure dans la stratégie de division
moléculaire des tumeurs du sein. Ces résultats permettent d'envisager à terme la mise
en œuvre d'un traitement spécifique en fonction des caractéristiques moléculaires de la
tumeur, comme cela est bien établi (et déjà mis en œuvre) dans le domaine des cancers
du sang.