Vulgarisation scientifique sur l`origine de la biodiversité

Vulgarisation
scientifique sur
l’origine de la
biodiversité
La diversité est une caractéristique de tout ce qui vit sur Terre, du fond
des océans jusqu'à l'intérieur du tube digestif de l'être humain, et à toutes les
échelles, du microscopique au planétaire. Cette diversité, nous la voyons autour
de nous chaque jour. Nous connaissons, pour l'avoir vu si nous sommes chanceux,
la grande variété de mammifères, d'oiseaux, de poissons et de plantes qui
existent dans le monde.
Certains d'entre nous ont aussi eu l'occasion de vivre dans des écosystèmes très
différents dans des forêts côtières et dans la toundra arctique, par exemple, ou
encore en ville et dans une ferme. Cela ne représente toutefois qu'une petite
partie de la diversité de la vie.
Nous convenons tous qu'un moustique ne ressemble en rien, et de loin, à un
éléphant ou à un platane. En effet, ces organismes vivants présentent des
caractéristiques physiques très différentes les unes des autres. Face à ces
"réalités", pouvons-nous concevoir que les bases mêmes de cette extraordinaire
hétérogénéité de formes, de couleur, de mode de fonctionnement (un arbre ne
"respire" pas comme une animal) sont identiques ?!! Et pourtant, la majeure
partie des caractéristiques physiques de n'importe quel organisme vivant sur
notre planète est déterminée par une information codée qu'ils possèdent en
eux : l'information génétique.
Qu'est-ce que l'information génétique? Quels moyens la nature met elle en
oeuvre pour brasser cette information et obtenir ainsi une quasi infinité de
combinaisons différentes (donc d'organismes vivants différents) ? Nous avons
proposé d'apporter à cette question, tant au niveau moléculaire que cellulaire,
des éléments de réponse les plus complets et les plus accessibles possibles.
Pour cela nous avons réalisé un atelier qui a présenté les différentes étapes de
ce brassage de l'information de l'échelle moléculaire à l'échelle des
écosystèmes, en passant par l'échelle cellulaire. Nous souhaitions ainsi faire
comprendre au public les bases de la biodiversité. Outre le fait d'apporter les
connaissances biologiques fondamentales pour appréhender la biodiversité, nous
souhaitions faire participer le public grâce à des sous-ateliers découverte. Ainsi,
à chaque niveau d'échelle (moléculaire, cellulaire, organisme ou écosystème), ont
correspondu un ou deux ateliers pratiques (atelier d'observation de cellules en
division et de mini écosystème, atelier de petite manipulation simple de matériel
génétique, etc...).
Vulgarisation scientifique sur l’origine de la
biodiversité
Participants :
Alexandre LUCAS
Francis ISSELIN
Julien CURABA
Sophie LHEUREUX
Sylvain LEMEILLE
Tuteur :
Yves MARKOWICZ
Soutiens financiers :
Gérard COGNET (CIES)
Jean-Gabriel VALAY (UFR de Biologie)
Lors du forum des moniteurs 2003, aucun de nous n’a eu de coup de foudre
pour un atelier précis. Nous en avons discuté entre-nous à la fin de cette journée
et une évidence nous est apparue à tous : nous avions envie de donner aux gens
non scientifiques les moyens de comprendre et surtout d’avoir du recul à propos
de certains problèmes d’actualité comme les OGM, les manipulations génétiques,
le clonage, etc…
La meilleure tribune pour toucher les personnes n’ayant pas de connaissances en
biologie est la fête de la science. Nous avons donc décidé de monter un atelier
pour la fête de la science 2003.
Le plan initial de notre atelier était d’expliquer la mise en place du vivant avec
comme base moléculaire la molécule d’ADN, et ensuite les outils de
biotechnologie utilisés en routine par les chercheurs (OGM) pour modifier cette
molécule. Un dernier volet sur les applications présentes ou futures était prévu.
Ce plan n’a pas été conservé dans sa totalité car nous avons eu peur que cet
atelier, qui implique l’Université Joseph Fourier via l’UFR de Biologie et le CIES,
ne soit très mal perçu par les visiteurs qui auraient pu le voir comme une
propagande fomentée par le monde de la recherche. En effet, bien que notre but
était d’être le plus impartial possible, ce sujet déclanche trop de passions pour
être abordé sereinement au cours d’une telle manifestation.
Nous avons donc revu notre copie tout en gardant l’objectif principal : donner
aux gens des connaissances suffisantes en biologie pour comprendre les sujets
d’actualité.
Nos spécialités en tant doctorants en biologie ont alors été importantes dans
l’élaboration du plan de l’atelier. En effet, parmi nous se trouvent deux
biologistes moléculaires, un biologiste cellulaire et deux biologistes écologues.
Nous avons donc décidé de montrer l’importance de la molécule d’ADN dans le
vivant et plus exactement que tous les êtres vivants sur Terre possèdent des
bases communes comme l’ADN, les cellules avec leurs différentes fonctions…
Nous avons aussi ajouté une dimension écologique en expliquant que la vie de
chaque organisme (végétal ou animal) sur Terre n’a de sens que dans les
interactions que cet organisme a avec les autres êtres vivants.
Le contenu de notre atelier étant maintenant à peu près établi, il a fallu choisir
le contenant : posters, expériences, films, observations, ou tout en même
temps ?
Nous avons tous été daccord avec le fait que la fête de la science était une
manifestation qui attire des gens de tous niveaux sociaux et culturels mais qui
ont tous un point commun : le désir d’apprendre. Parmi ces personnes,
nombreuses sont celles qui viennent avec leurs enfants afin de leur transmettre
ce désir. La présence prévue de cette population de jeunes scolarisés (niveau
primaire et collège) nous a posé un problème au niveau de l’adaptation du
discours. La difficulté à nos yeux n’était pas le manque de connaissance en
biologie de ces jeunes (puisque notre but est justement d’apporter ce savoir)
mais plutôt le fait d’arriver à capter leur attention suffisamment longtemps pour
qu’un transfert de connaissances ait lieu. Le contenant devait donc être attractif
pour la jeune génération c’est-à-dire plutôt orienté expériences, films et
observations.
Cependant, même si le cas des enfants semblait réglé, il restait à s’occuper des
parents. Nous ne voulions pas que notre atelier soit considéré comme une
garderie pendant que les parents iraient s’instruire ailleurs. Il fallait donc
envisager un support d’informations autre que celui prévu pour les jeunes (même
si les expériences ne leur étaient pas exclusivement réservées !). Les posters
nous sont alors apparus comme une très bonne alternative à condition qu’ils
soient accessibles à différents niveaux, c’est-à-dire qu’ils possèdent plusieurs
entrées.
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