ribunal de Commerce de Cannes, et
L
'
Aurore,
sur le traité anglo-japo-
seraient un monceau de ruines Et les
commandement d
l'
tr
gai
1
B171
AiQ
gEJODg
T
?\1me, venant de leur château des Fleurs
à Vence, ont repris
#
possession
de leur
appartement, 3, boulevard d'Alsace.
M
. Isnard, vice consul d
'
Espagne, an-
cien conseiller municipal, retour de vil-
légiature est rentré, hier, à Cannes.
* *xi
M
. le docteur Girard, retour de villé-
giature, est rentr, hier en son apparte-
ment, rue d
'
Amibes
.
0-
.
-
Elysée Pala,,
,
route d
'
Antibes
. Pa-
lais se louant par appartements avec
pension
. ouvert depuis le l
'
.
octobre.
sb--
-
A L
'
HOTEL
_M
01N1FLrURP
Nous apprenons que l'Hôtel Mom-
fleury a déjà ouvert ses portes, et qu
'
un
grand nombre de chambreset d'apparte-
ments sont déjà occupés par ses hôtes
accoutumés De nombreuses arrivées
sont signalées de tous côtés, et des de-
mandes pressantes arrivent, tous les
jour, au secrétariat de l'Hôtel.
Parmi les arrivées :
M
.
et
Mme '
i(lv
.r
.
Capi-
tain,
.
\'
.iss et
:I
I
,
t
n
Sf
:,il
MI› et
Miss Hat
I .,
FIOPITAL RUSSE
Ainsi que nous layions nnnon-é, hier
sont arrivés à 1 h>,i
;tal rasse créé psr S.
A
. I
. le grand-duc _
.iichel ce Russie, vil-
la du Méridien
. rourte de Fréjus, M1M.
les officiers Russe, convalescents, qui
ont passé l'été e, Thorenc
--w----
L'EsCADRB
:
Dr_ I-
.\
MI-MTERR! `'- i:
Comme nous l'
:n ons dit, M
. le vice-
amiral Touchard n nris hier matin, à q
heures le commandement de l'escadre
de la Méditerranée
. L
. "
.e ~aniral Tou-
chard a arbore sr pioilloa sur le
Suf-
fren,
et a été sal~_c par une salve de ci
,
-vue coups de canon.
Le nouveau commandant en chef de
l
'
escadre a écrit clans la journée l
'
ordre
du jour suivant :
En prenant possession da comman-
dement qui lui n été confié par le gou-
vernement de la république, le vice--ami-
ral commandant c
r
i chef 1r-
.=c
1'
tous,
états-majors et é
q
uipages, son cordial
salut
. Ils heure
. êt
r
e
s
ur(
.,
c'r toutes
circonstances, de son bienveillant appui.
Il compte sur leur ,encours dévoeé en
tout ce qui leur sera comm
.nr'é pour le
bien du service et le sic es de -nos ar-
mes
. »
il Amiral To(ICAAP
.D
. „
Les punitions ont été levées et 1
,
écl
pages a eu double ration.
Oralyd if
ÜLl-1 'ait I
'
3Vtill
tl df E
p °
HOn,
.r~ P
.n r,<r
.,
..
Le roi d
'
Angleteire a fixé au mardi
i
; octobre la réception des conseillers
municipaux français au palais de Buc-
kingham
. Cette invitation comprend
aussi, bien entendu, le président et les
membres du conseil de Londres.
De l'Echo de Paris,
sur le dz,cours de
YI
. Briand
M
. Briand dans son désir de voir les
difficultés que rencontre son parti, dis-
paraître affirme le patriotisme des so-
cialistes et traite de calomniateurs ceux
qui osent le mettre en doute
. Cependant
hier encore, le maire de Marseille était
obligé d'interdire aux collectivistes in-
ternationaliste de prêcher dans les lo-
caux de la Bourse du Travail de Mar-
seil le leurs doctrines, et rue du Château-
d'Eau dans ceux de la Bouse de Paris
ou prépare tranquillement un journal
pour propager les idées de M
. Hervé.
De l'Eclau,
sur l'échouage dit
Sully
Quand le
23
février dernier M
. Thom-
son eut à répondre à l'interpellation de
l'amiral Biemi
.
: :
.
: su
: l'échouage du
Sidly
il déclara que les responsabilités
devaient être recherchées.
t~ yen a une qui s'impose d'abord à l'at-
tention du gouvernement et des Cham-
bres, c
'
est celle de AM
. Pelletan qui,
après avoir durant de longs mois laissé
sans réponse les lettres du port de Tou-
lon réclamant
.
.es améliorations recon-
nues indispensables à la suite d'essais
inquiétants, fit brusquement partir le
Sully,
malgré l'avis des états-majors
qui le jugeaient hors d'état de naviguer.
Ce n
'
est pas le premier navire que M.
Pelletait obligea à prendre la mer dans
ces conditions, ce n
'
est pas le premier
qui périt par sa faute
. On n
'
a pas oubl
l'effroyable catastrophe du transport
Vienne
.
Est-ce que la majorité qui ap-
plaudissait en février dernier M
. Thom-
scia va encore une fois couvrir de son ap-
probation l'homme sur qui pèse la res-
ponsabilité de tant de désastres )
nais :
Le traité anglo-japonais a sa répercus-
sion jusqu
'
au coeur de la politique inter-
nationale européenne
. Il n'y a pour s'en
assurer qu'à jeter les yeux sur la presse
allemande qui n
'
essaye même pas de ca-
cher son très vif mécontentement
. Ar-
rêtée en Chine, l
'
alemagne voit s'élever
devant elle en Europe des barrières qui
inquiètent son ambition conquérante.
Elle s'efforce à tout prix, en ce mo-
ment de gagner IaRussie à sa cause tan-
dis que l
'
Angleterre, ayant pris ses
cu-
retés ne demanderait visiblement au-
jourd'hui qu'à se rapprocher de son an-
cienne ennemie
. De Berlin on invite la
diplomatie russe à se défier des avances
de lord Lansdowne et c
'
est un curieux
spectacle de voir la Russie vaincue ti-
raillée entre les protestations amicales
de l
'
Angleterre et de l
'
Allemagne.
Vo} ez là le présage des desseins en pré-
paration et n
'
oubliez pas à quel point
nous sommes intéressés dans l
'
issue de
cette partie.
HOTEL DEb
11NG
Larve-Tr
.w
., —
A
.crn,
.
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Till ~n
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Iprdin
Serai-es npfclal de rol,n re, poar 1°
.lite
~ pr°rimltl ,i
. I
Egllee R°eee.
L
'
Importation des Cailles
On sait que M
. Ruau, ministre ale
l
'
agriculture, a rapporté la décision du
ç octobre 1903 interdisant l'entrée et le
transit sur le territoire français d'au-
tre gibier que ci-lui tué au fusll.
En prenant cette mesure
. le ministre
a simplement autorisé, pendant la pé-
riode (l
'
ouverture de la chasse, l
'
inicor-
tat'ion
. e
. le transport en transit des
cailles vivantes, auxquels l'état actuel
de la législation ne permet pas de
s
'
opposer
. Mais
. introduction et même
le '
.ransit dés cailles en temps de clô-
ture de la chasse n'en reste pas moins
absoiuments interdits,
'_e~i'i~Ïtâ)
On télégraphie de Rome:
Le prince L'ùlow et M
. Tittoni n'au-
ront pas à prendre de nouvelles déci-
sions à ce sujet, car dès qu
'
a éclaté le
malentendu entre la France et l
'
Alle
-
magne relativement au Maroc, l'Italie
s'est trouvée dans une situation très dé-
licate a cause des devoirs que lui
créaient d'un côté son alliance avec
f_illemagne et de l
'
autre son amitié
arec la rrance, corroborée d'une adhé-
sion aux accords qui règlent la situa-
tion dans la Méditerranée et y recon-
naissent les intérêts légitimes et les
droits éventuels de l
'
Italie
. I1 est in-
vraisemblable qu'à cette époque le gou-
vernement allié, c'est-à- dire l'Allema-
n
'
ai'
. pas été, sinon
. consulté, au
moins tenu ai
., courant des négocia-
tions et des décisions du gouvernement
italien
. Par conséquent, c~est alors que
l'attitude de l
'
Italie a été netteritent
-
préciséa, et rien ne permet de croire que
la Consaita se soit juinais écartée de la
voie tracée
. On peut même dire que la
situation toute spéciale de l'Italie entre
l'Allemagne et la France a pu contri-
buer à empêcher que le malentendu à
propos du Maroc ne dégéuérât 5
il
,
moment donné en crise cligne ou en
conflit
. En effet, M
. Ti>toni n
'
a jamais
caché, mère ait,
: haire-, les plus inquié-
tantes clés atermoiements dans les négo-
ciations entre les gouvernements fran-
çais et allemand, la confiance qu'il avait
dans une solution pacifique
Quand sest produit le dernier inci-
dent entre le malczen et la France, il
est certain que l
'
attitude de l'Italie n
'
a
jamais nu porter ombrage à la puissan-
ce voisine et amie, et il n'est pas vrai-
semblable que cette ligne de conduite
ait été adoptée à l
'
insu de l'Alemagne.
Tout cela établit clairement l
'
influence
bidnfaisa
.nte de l'Italie dans l'affaire
marocaine et en même temps une poli-
tique arrêtée dès la première heure
. --u-
cune raison n
'
imposa de changement
dans cette politique.
Si donc les ministres ont parlé du
Maroc à Baden-Baden, ce ne pouvait
être gui en vue de la réunion de la confé-
rence internationale d
'
Algésiras, et la
situation de l
'
Italie ]ni permettra d'être
encore dans cette conférence cor élément
pondérateur et un facteur de paix et
d
'
entente définitive.
EN
CAS DE CONFUT AnGi,@
AGiIE,li1ND
Un de nos confrères parisiens, a
in-
terviewé un homme d'Etat anglais, sur
les conséquences possibles d'une guerre
angl o-allemande.
Cet homme d'Etat, dont les vues sont
remarquables, est néanmoins doué d'un
robuste optimisme.
D'après lui, la flotte de guerre alle-
mande, serait dé'ruite, douze jours
après l
'
ouverture des hostilités
. Les
ports de Kiel, IIambourg, Cuxhaven.
Brême, Lubeck, Swinemunde, Danzig,
Anglais débarqueraient
150
.000
hom-
mes à l
'
entrée du canal de Kiel.
En outre, les unités allemandes en
croisière seraient cueillies au fur et a
mesure quelles seraient signalées
. Le
commerce allemand serait détruit, etc
.. .,
etc
...
11 n'est pas douteux que, comme le dit
l
'
homme d
'
Etat anglais, l
'
amirauté bri-
tannique n'ait pris toutes ses mesures on
vue d
'
assurer la destruction de la flotte
allemande.
,
,lais il faudrait connaître les mesures
qu'a prises de son côté, l
'
amirauté alle-
mande.
11 est sûr que la navigation de com-
merce allemande, serait anéantie et ce
serait une perte incalculable pour une
puissance qui place maintenant son
agio-
nit sur l'eau.
:dais la destruction de toute la flotte
de guerre allemande, paraît aléatoire
En tous cas, même blessée dans ses
ports, elle ne serait sûrement pas dans
la situation de la flotte russe à Port-Ar-
thur.
L
'
Angleterre ide l'estomac, c'est en- 1
tendu
. ,dais elle n'a pas les moyens de
se pa} er le —écus complet d'un port
de L, Saltique
. r
.t son corps
.,e débar-
quent
: ~t clé t r,o
.co0 hommes jeté à ]
'
en-
trée du de Kiel aurait clos chances
de s'en
;Iller h l'eau.
il convient de rele
v
er également les
aüirinations d- l'homme d'État anglais
touchant le sor, des ports militaires de
l'A i l cmagne.
S'il est un enseignement indiscutable
Qui ressort de la guerr- resso-japonaise
dont la trame est encore si obscure, c'est
précisément la puissance de résistance
des forts de terre contre les plus puis-
santes bp
.tteries de marine.
Un canon à terre saut toujours un
navire, à la mer
. I 1 au,>mentition de
portée de 1 artillerie donne encore
plus de Je
. r 5
. utude a
.
. baüerics
à la précision et au répérage du tir.
Togo a rlî
: _e oncer bombarder
Port-Arthua autrement qu
'
en
tir indi-
rect et
lus résultats n'en ont pas été fît-
Pour en 'loir, tut conflit aunglo-aile- -
mand, serait ru n u~
. pour l'humanité,
et le commerce de, nations • entres
i
.'-i11em r
r
ue 3 sûrement beau-
coup p
l
is
éprolivéa
que l'Angleterre.
Mais la puissun(e 1
,r
itannioue n'en
retirent urcnrant pas les avantages
qu'elle escon— c
1
. ip
.t rot de tors semble être d'em-
pocher le cornu
. Mi
;s que faire
7
Quand
les tiens ycu'eat se battre et
(,cils
ont
polir cela quelque raison cl'
r
nté'ièt parti-
culier, il es! Lien diïLcile I'eiiip,~( her
tôt nu tard clac rencontre désirée de part
et d'antre.
1~nus wons ripe noir-,eile guerre ee
'b
perspective
. Et M
. d
'
Estournelle de
Co
.stant, devrait bien, tout d'abord
s'en aller caté
c
hiser et le Kaiser et le
roi Edouard-
P
. S.
àgina
lfôtel
5ernaseou
Ps
tout
I
.
uw•
Or Ire
LA CRISE IIu
:~1ROI
.
..
Lorsque l'empereur François-Joseph
lança, le e
.3 septembre dernier, son ulti-
matum dans lequel il sig-niliait si nette-
ment son intention de rester sur ses po-
sitions si on ose dire
. et de repousser
toute combinaison qui tendrait à modi-
fier son programme a l'égard de la Hon-
g
rie,il se produisit un sentiment de pro-
fond découragement dans l
'
opinion
austro-hongroise
. Il tallait abandonner
semblait-il, tout espoir de voir se dé-
,nouer pacifiquement cette grave crise
On entrevoyait déjà les pires éventuali-
tés
Que s est
.-il passé depuis lors dans l'es-
prit
.
du souverain? Le mystère impéné-
trable est celui qui règne autour
du palais du Sultan
. Il est certain pour-
tant que l'Empereur paraît avoir réfléchi
sur les inconvénients de l'attitude in-
transigeante qu'il avait d'abord adoptée
dans la question des remaniements de
la Constitution hongroise
. I Sa Majesté
n'entend en aucune façon limiter le do-
maine légal de la Constitution
décla-
re aujourd'hui le baron Fejervary.
La volonté impériale admet donc l'idée
d'une éventuelle révision de ce mécanis-
me compliqué, dont les rouages sont dé-
sormais usés.
Mieux encore
: François-joseph a
c-nnsenti à écouter le président de la
Chambre clés magnats, dont le pro-
gramme modéré constitue un , mm-
muni, n acceptable des revendications
hongroises.
Et devant les „ faits nouveaux »
l'espoir renaît
; on entrevoit la possibi-
lité d'un compromis honorable qui met-
Trait fin à une situation qui devient cha.
que jour plus périlleuse pour l'empire.
Nous concevons parfaitement que
]'Empereur ne puisse abdiquer les prin-
cipes sur lesquels repose la base fonda-
mentale de son autorité
: ainsi l'unité de
ans armée nus 0-
hongroise.
Il semble pourtant que le prestige
impérial n'aurait pas à souffrir d'une
transaction sur la question du suffrage,
bien que cette concession offre sans dou-
te des inconvénients au point de vue
de la tranquilité intérieure de la monar-
chie
. Mais il importe du se rappeler
également que la tension actuelle, en se
prolongeant, menace d'entrainer une
crise politique et économique dont l'Au-
triche aussi bien que la Hongrie est ap-
pelée à subir les conséquences.
`±OTEia DEIS l AJLUIEIZI
ET DEB PBJENC"I M
n
.
.Igao e
.r Iw /lw N 1'ietlrsl
. —~Mei°!
.
.
.
. r
.
.rtir T o
.
., ~•°
.
..
.awd
.,
. ~ 1
..
.,e.
Le Secret du Japon
ICakasu OkaIura, dans son ouvrage
l'IdEa[ de L'Orient, avanco quo la règle su-
prême de 1e
. rio au -lapon ut le sacrifico
de soi-mère à la cmmm~nauté
. L'art est
pprisé pour les services qu'il rend à la société.
La musique e
:d
: placée au o
:'anier rang, son
rôle étant de fair, régner parmi les hommes
la bonne harmonie.
L'éducation poétique est si répandue que
fréquemment pendant Ils haltes, au cours
d'une marche, on voit un soldat tirer sa ta-
blette et écrire unrioéme sur une scène dont
il a été témoin
. Loi des pélerinagcs reli-
gieux, las pél,rius les plus pauvres écrivent
un petit sonnet dans- l'endroit où ils se sont
,
.posés pen(lant lz nuit
. Des gens en pro-
m,eadr-, un jour de tète, marchant avec
lcun, sandale
: le bois, se in-tient à mar-
quer le pas zei_in mi rythme.
Un
r” acr r --s "[ans le bl,ntbty ifrtr-
me il la"',
.I
.
.nais mPn' que si le Ja-
ponais ont étc
evx de leurs ennemis.
c'es! à lest smr i lue
.
.- qu'ils le doi-
vent Cultivez li n
.
., t qu 1-, musique gree-
que surtout, et C, a1, r
. adoucissons pas
nos mceurs
. rnnm r s cor moins capables
des exploita les i~lnsvaleurcix.
A
.ITIFÎRA P
.LACE
ÉîOTEL PU" CE DE GA LLED
t cri•,,
. z, ,>,-e
.z.
Haata¢ran
: e la aile Aaee 1
. TarCic A'Hir
.•
Hai¢A r~rr 5
. nec
.
en Liyd-
.i l'H6te1.
,
.n
.c
., nr Hv
. n~
.,rn-•
La Justice du a bon juge
On a vu, par une lettre rendue pu-
blique, que Al
. le président Magnaud
reconnaît, très ingénument
cette in-
génuité semble même friser l'incons-
cience que le motif de son ressenti-
nient contre _ri
. Vallé est que ce der-
nier ne lui a pas
:accordé la présidence
du Tribunal de Remis, à laquelle il
aspirait C'est pour cela seul, malgré
toutes les belles phrases dont il colo-
rait son intention, que le ai bon juge»
avait songé à se présenter contre son
ancien chef
. Les « considérants
étaient forts pompeux, mais le „ dis-
positif » restait assez mesquin.
En présence de l'accueil qui a été
fait à cet essai de candidature, M
. Ma-
gnaud a prestement battu en retraite.
Les motifs de se rancune contre M.
Val1é rien sont pas moins acquis, et
ils prouvent que cet inflexible justicier
paraît avoir, quand
.- s'agit de lui-mê-
me, une singulilre idée de la justice.
En effet, le Tribunal de Château-
Thierry qu'il préside, n'est que de troi-
sième classe
. Et il voulait être appelé
d'emblée à celui de Reims, qui est de
première ! Il fait valoir, il est vrai,
qu'il y a dix-huit ans qu'il est à Châ-
teau-Thierry
. C'est entendu
; mais il
n'y est depuis si longtemps que parce
qu'il a bien voulu, et qu'il a orgueil-
leusement refusé les avancements blé-
rarchiques qu'on lui offrait.
M
. Magnaud n'a jamais consenti,
par exemple, à devenir conseiller, pour
ne pas ètre
noyé
clans une Cour.
Il lui faut une présidence pour conti-
nuer à rendre des jugements qui le si-
gnalent à l'attention pub'
.ique, Et tout
en refusant d'avancer normalement, il
se prévaut de plus en plus de l'oubli
dont il est victime à Château-Thierry.
A ce compte, il n'y aura pas de raison,
lorsqu'il y sera resté encore une tren-
taine d'années, pour qu'il ne veuille.
pas obtenir de plain-pied, la première
présidence de la Cour de cassation.
Et peut-être alors, l'expérience étant
venue avec l'àge, en profiterait-il sage-
ment pour casser la plupart des juge-
ments qu'il aura rendus dans sa car-
rière
. ..
L'AGè DE LA LECTURE
La bibliothèque publique de Cam-
bridge a voulu savoir à quel âge on Ii-
sait le plus, et elle a dressé cette inté-
ressante statistique :
A quatorze ans, des lecteurs lisent
chaque année, 43 volumes
; à trente
ans, 174 volumes
; à cinquante ans, 27
volumes, et à soixante ans, les lecteurs
se bornent à 14 volumes
Et maintenant, que lit-on a chacun
des âges de la vie? Voilà ce qui serait
au moins aussi important de connaître'
Nous demandons un supplément d'en-
quête.
Voir A la mi ~rri
.an,r
.
I .
régénérateur d
.s chat"cus,~Roval ~lT tnds,
~® Ouvvt au 1•• Oetobrn ¢u t+Jeiu
U
. HwLer ne cr Hca n~n rr
.rv, pro prietairo.
~hroniq ue ~c~~~~le
ese
.
.
.
.~
.wvw
..
Exposilion de Fleurs, Fruits et Ligumes.
— Conformément à la décision prise par
Io Conseil d'administration de Lt Société
Centrale d'Agriculture, dans sa séance du
18 mai dernier, une Exposition nationale
de chrysanthèmes et fruits, légumes
. plan-
tes fleuries, etc
., sera tenue en l'Hôtel de
la Société, 113, promenade des Anglais, à
Nice, les vendredi 27, samedi z$, et di-
manche eg octobre i9o5.
Tous les horticulteurs et arm
:rte ers fran-
çais et ceux de la Principauté de M
.oaco,
sont invités à prendre à cette Exposition la
plus grande part possible.
Les récompenses consisteront en Grand
Prix d'Honneur (objet d'art ou grande mé-
daille d'or), objets d'art, médailles d'or,
grandes médailles de vermeil, médailles de
vermeil, grandes médailles d'argent, mé-
dailles d'argent, médailles de bronze, men-
tions honorables et certificats de mérite.
U
. diplôme accompagnera chaque récom-
pense obtenue.
Toutes les récompenses seront laissées à
la libre appréciation du jury, dont les déci-
siens seront SOn~'ermnCS.
Dans le cas où un exposant obtiendrait
plusieurs réc,~lipens-es, il ne lui sera délivré
que celle de l'ordre la plus élevé et seule-
ment les diplômes des autres.
Lecture du palmarès sera tonnée à l'is-
sue de l'Exposition et les récompenses et
diplômes seront distribués lors de l'assem-
blée générale de tau t
p o
.
;ir m
Les récompenses +nu rein nGcs trois
mois après le jour 1 la distribution ne
seront plus d lr re_s et resteront de droit
acquis,~
.i I Socr-t
.•.
Lacis ics g'm's lu plantes où i1 y- a pi_u-
sieurs coucous e diriérant entre eux que
par le nombre de sujets, le mène exposant
ne pourca prendre part qu'à un seul de
ces concours.
Dans les ~
;oncours de collections, il ne
sera acccp qu'un sp~cimmr de choque va-
riété ou une assiette de chaque sorte de
fruits.
Dan
.
; !,s concours de collections où le
nombre des vegé taux est hxé, les Exposants
seront tous de ne présenter que le nom-
bre indiqué au programme.
Dans les concoum de collections en fleurs
coupées, (lent le nombre n'est pas limité au
programme, il ne sera p
.2 accepté plus de
cinq carafe
; pour une msnuo vaciétc.
Chaque prescntation formant un con-
cours devra étre nettement s•_par_e.
Dans l'emplacement spécial -~f-,cté aux
zou
icés, il ne sera accepté plus de cinq
n >l
.üres ou potées pour chaque nou-
sutc.
La ut-me plant
.- pourra Z
.tr%e repr"scntée
dan le lot d '
.
. rio
.ant avec le nor
.bre
indiqué a p
.corme.
Les con,
.
: r ,
:esteront entre horticul-
t- i s, jardiniers, instituteur, di-
r -tours a ) -_mie ch- s des établisse-
ments snbscn
.
:
.cal
t Socrtls d'horti-
culture en nom collecti_.
Ne seront a
.lmis av la mention hors
concours que !as produits des jardins publics
ou scientifiques
; ceux tics ,
:,posants fai-
sant partie uu Jury, ainsi que ceux des ex-
posants ayant obtenu un grau 1 prie d'hon-
neur à une des trois —positions précédentes.
Cor, i'r cl, la CJte d'Azur (D
.S.F
.S
.A
.)
.—
Coranissioa dr Fo~~lti /t
. —
:',près le, -a-
gmhques r ula tt obtenus par les épreuves
de na, tl n 2- rai le Comité de la
Côte tl'Az
.v, celui-ci en tâcher de continuer
cette clic de
s clans l'organisation
des c,,a nia , il ,L, le tuotball.
M
. L<,ice, pr
; sidcnt de l'A
. S
. C
. a été
chargé de la constitution de la commission
de tootLall-bi-oaru fion
. La
;u arpe~cu~e et
le ciccoaenmat qu'il n'a c—s d'apporter
à ce sport le d,signaicet pour diriger cette
commvliton.
La prcmiére réunion aura lices à Cannes,
jeudi 5 contant, au sicge de l'A
. S
. C
. Café
de l'Abeili Sq, r- d'Antib--s.
A
. sujet du lie
: (L
; Lr r^-anr,n _la il nous
soit psmis d'adresser nos f'li ituions au
Conùté
. En faisant couvre de décentralisa-
tion ii iaci
:itcra je dépl
:
.camca
: des nom-
bzcuscs sociétés d'Antrbas, Vaitaurin• Can-
nes
. lesquelles etaicrit toujours obliges d'ef-
fectuer le voyage à Nice
. Cette mc>urc éga-
litaire sera bien appréciée par les groupe-
ments sportifs intéressés.
A
. Imaaoer de suite 4e
., rue Cl'Antibes, un
passage avec galerie v'trée.
Syndicat des Transways de Cannes — Les
membres du Syndicat des Tramcvavs de
Cannes, se réuniront ce soir, à 9 heures rl_
au siége social, café de la maison Dorée, ter
étage-.
Organisation du banquet
; Questlons di-
verses
; cotisations.
Pour les p¢wores
. — La quète faite au
mariage, célébre, hier, à la Mairie, a pro-
duit la connue du 7 francs 90 centimes, pour
les pauvres.
Les arrivages de raisins
. — Les arrivages
de raisins, eu gare de la Bocca P
. V
. qui
avaient subi un ralentissement, à cause des
mauvais temps de la semaine dernière, ont
repris avec intensité.
Hier, il est arrivé à cette Gare, environ
5o
.000 kilos de raisins, qui se sont vendus
entre t, et r3 francs Ics roo kilos.
Ces raisins proviennent en grande partie
de ]a partie haute du Var.
e rr ir
Les arrivages de raisins sont toujours de
plus en plus nombreux à la place Gambetta
(ex-place Châteaudun) qui devient ainsi un
marché important.
Au Port
.— Le vapeur -4 mphion, venant de
Marseille, est arrivé au port, avec r5o tonnes
de marchandises pour divers négociants de
notre ville.
Breael Elémmtaire
. — Nous apprenons,
avec le plus grand plaisir, que le jeune
Lanzi, fils de M
. Lanzi, facteur des postes
à Cannes, vient de subir, avec succès les
épreuves du brevet élémentaire de capacité,
qui se sont terminées, hier, à Nice.
Nous adressons nos plus vives félicitations
au jeune et studieux lauriat, ainsi qu'à ses
professeurs
.
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