Le complément de possibilité Priscilla Ngan Yuk Han

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Le complément de possibilité
Priscilla Ngan Yuk Han *
L'étude des constructions « verbe + complément » {dongbu jiegou StlMIo
f#) a été l'un des sujets-clés de la recherche en linguistique chinoise depuis
le début des années 1950. Plusieurs hypothèses ont été émises sur l'origine
et la période d'apparition des structures « verbe + complément ». Aucune
d'entre elles n'est actuellement prédominante. Le terme « verbe + complément» n'est pas non plus communément défini. Aussi nous a-t-il paru
nécessaire de revenir dans un premier temps sur ces problèmes de
définition et d'origine.
Des différents types de constructions « verbe + complément », nous avons
choisi le suivant, qui compte parmi les structures fondamentales de la
langue chinoise : « verbe + complément de possibilité » (keneng buyu
"BTiëliiS). Nous allons d'abord présenter de # , élément primordial de
cette structure, la définition de cet élément et sa situation du chinois basmédiéval au chinois contemporain (du VIe siècle à nos jours). Ensuite,
nous allons rechercher l'origine du complément de possibilité et examiner
1
Priscilla Ngan Yuk Han (CRLAO-EHESS - Université de Lyon III) est responsable
du séminaire de Linguistique comparative chinois-cantonais organisé par le CRLAO,
dans le cadre de la formation doctorale à l'EHESS. Elle est l'auteur d'une thèse intitulée « Évolution des constructions "verbe + complément" du chinois bas-archaïque au
chinois haut-médiéval (Ve - VIe siècles). Analyse diachronique », sous la direction de
Alain Peyraube, soutenue le 17 décembre 2001 à l'EHESS.
Études chinoises, vol. XXI, n° 1-2, printemps-automne 2002
Journée d'études de l'AFEC du 16 mars 2001
son évolution. Notre étude couvrira trois périodes : bas-archaïque (Ve - IIIe
siècle avant J.-C), pré-médiéval (IIe siècle avant - IIIe siècle après J.-C.) et
haut-médiéval (IIIe - VIe siècles). Les documents que nous choisissons sont
supposés être représentatifs de la langue vernaculaire de l'époque 2 .
A. Présentation de l'élément de #
Le mot de est à l'origine un verbe signifiant « obtenir ». Au cours de son
évolution, il a pris deux chemins parallèles : il garde toujours sa fonction
verbale et en même temps, il perd son sens plein, change de fonction
syntaxique, et devient un complément de possibilité.
Comme de traduit à la fois l'épistémique, le déontique et le dynamique, il
est difficile de l'interpréter objectivement. Pour cela, plusieurs théories ont
été proposées pour déterminer le sens de ce complément. Elles permettent
également d'expliquer le changement de fonction syntaxique de ce mot 3 .
Définition et analyse du complément de possibilité de #
En tant que complément, l'élément de se place derrière un verbe, et révèle
la possibilité de réaliser l'action de ce verbe. De plus, s'il est utilisé dans
une question, il sert aussi à mettre la possibilité en doute.
Puisque cet élément a une valeur épistémique, déontique ou dynamique, il
est difficile de distinguer son usage. Pour cette raison, nous examinerons
avec prudence trois exemples sémantiques différents de de 4 :
zuo zai houbian kan dejian ma ?
s'asseoir préposition derrière voir CP voir marque-interrogative
2
Peyraube (1988) p. 9.
Zhou Chiming J^iSHJ(1957), Wang Li i^j(1958) vol. 2, p. 301-304, 404. Pan
Yunzhong « A * (1980), Li Ping 3£2p(1984), Li Xiaoqi ^ ^ ^ ( 1 9 8 5 ) , Yang Ping
« ^ ( 1 9 8 9 ) , Yang Bojun »{Ê«t, He Leshi fà5g±r(1992).
4
Les exemples 1 et 2 sont extraits de Li Xiaoqi (1985) p. 17-18.
3
226
Le complément de possibilité
Est-il possible de voir (si on s') assoit derrière ?
2. fltit/h, l a t t ^ f t »
ni /rai xi'ao, zhe zhong shu kan bu de.
tu encore petit ce genre livre lire négation de
(Comme) tu es encore petit, (tu) ne dois pas lire ce genre de livre.
3. flfewiwj«*, &iam?F& •
tade shili hen da, wo zhaore bu de.
son pouvoir très grand je se-frotter-à négation de
(Comme) il est très puissant, je ne peux pas me frotter à (lui).
Dans l'exemple 1, le fait que l'on s'assoit derrière entraîne peut-être
l'impossibilité de voir. Le de dans cette phrase est donc manifestement un
complément de possibilité et il appartient à la catégorie épistémique.
Dans l'exemple 2, comme l'enfant est encore petit, il est censé se
conformer à une certaine moralité : ne pas lire n'importe quel genre de
livre. À cause de cela, il n'a pas eu la permission de le faire. Ce fait est
exprimé par la construction bu + de. L'usage de de dans cet exemple est
donc déontique.
Quant à la phrase 3, le sujet n'est pas capable d'attaquer l'objet
puissant. La structure bu + de exprime le pouvoir faible de ce premier.
Dans ce cas, l'élément de fait partie de la catégorie dynamique s'agissant
de la capacité.
Situation du complément de possibilité en chinois bas-médiéval (du VIe
siècle à 1250)
À cette époque, la négation du complément de possibilité bu ^f (non.) + de
est déjà apparue. Voici deux exemples montrant le fonctionnement de de et
son contraire 5 :
5
Les exemples 4 et 5 sont extraits de Wu Fuxiang (1996).
227
Journée d'études de l'APEC du 16 mars 2001
4. verbe 1 + verbe 2 + de
^F
ffl?feltë|giJM»
(P56, p. 409)
bu wen wei neng zi shuo de
négation demander négation pouvoir discuter parler complément
(Comme on ne m'a pas demandé, je) n'ai pas pu discuter, parler (de cette
affaire).
5. verbe + négation, bu ^ + de
[...] K ( * ) M ^ a
(P221,p.410)
[...] guan (shi) yin bu de !
en-fait boire négation complément
[Le moine taoïste dit à son maître :] « Le vin s'est aigri et on] ne peut pas le
boire. »
Dans l'exemple 4, l'adverbe négatif wei + neng montre l'impossibilité de réaliser les actions zi et shuo. Si l'on enlève cet adverbe, on aura zi
shuo de (discuter + parler + complément), structure de sens positif, dont les
trois éléments zi + shuo + de forment une unité syntaxiquement et sémantiquement complète.
Quant à la phrase 5, la négation bu entre le verbe yin et le complément de rend l'action « boire » irréalisable. Grâce à cette négation, le sens
opposé du verbe yin est exprimé parfaitement. Il n'est donc plus nécessaire
d'avoir recours à l'adverbe négatif wei + neng pour traduire la négation.
Au niveau structural et sémantique, les trois éléments yin + bu + de forment un tout, et par conséquent, l'élément bu est indispensable, à l'opposé
de l'adverbe négatif wei + neng que l'on peut supprimer pour rendre une
phrase positive. Dans l'exemple n° 4, après la suppression de wei + neng,
la structure zi + shuo + de resterait syntaxiquement et sémantiquement
invariable tandis que dans la phrase 5, ce n'est pas le cas pour yin bu de : la
suppression de bu changerait complètement le sens de la phrase.
À propos de l'élément de, il n'est plus un verbe dans ces deux
phrases. Il a perdu son sens plein « obtenir », est devenu un complément et
révèle la possibilité de réaliser l'action du verbe précédent. De plus, à
l'aide de wei + neng ou de bu, il exprime parfaitement l'impossibilité de la
réalisation de cette action.
228
Le complément de possibilité
Situation du complément de possibilité en chinois pré-moderne (12501400)
La grammaticalisation du verbe de s'est effectuée pendant l'époque
précédente, et le complément de continue à jouer son rôle dans cette
période. Exemples6 :
6.[...]^mMS.
(P-10)
[...] bu nengpo de.
négation pouvoir vaincre complément
(On) ne put vaincre [les Turbans Jaunes, tellement ils étaient puissants].
7. [...] imm^mm ?
(P. 25)
[.,.] ruhe zhao 'an de Liu Bei ?
comment octoyer - une - amnistie - aux - rebelles - et - les - inviter - à - se soumettre - honorablement complément Liu-Bei
[L'empereur demanda :] « Comment pouvons-nous octroyer une amnistie à Liu
Bei et l'inviter à se soumettre honorablement ? »
Situation du complément de possibilité en chinois moderne (XVe XVIIIe siècles)
Arrivant à cette phase, le complément de fonctionne sans ambiguïté,
comme dans les phrases suivantes7 :
8.r...Tft#Aifi
(P-8)
[...] hong de ren guo
duper complément gens CD-simple
[Comme les peintures étaient très bien copiées, il] a pu duper des gens.
9.[...1i?fefe^#ft!
(p. 11)
[...] yuanlai shi chi de de !
Les exemples 6 et 7 sont extraits de Sanguozhipinghua (1955).
Les exemples 8 etlO sont extraits de Pai anjing qi de Ling Mengchu (1580-1644).
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Journée d'études de l'AFEC du 16 mars 2001
en-effet être manger complément particule-modale !
[Étonnés, les autochtones rirent et dirent :] « En effet, on peut les manger ! »
10. Bj^-31jfefe#iëffj.
(p. 14)
shanzi hai shifang de qi de,
éventail encore être stocker complément marqueur-de-possibilité particulemodale,
(On) peut stocker encore des éventails, (tout de même, on perd de l'argent).
Situation du complément de possibilité en chinois contemporain
En chinois contemporain, l'élément de utilisé comme suit est pris pour une
particule :
ii. mm±m#]&mmm, mm»±m ?
zhejian daxue de ming'eyouxian, ta kao de shangma ?
ce classificateur université marqueur-d'appartenance place limité, il passer-unexamen complément marqueur-de-réalisation particule-interrogative
Les places de cette université étant limitées, a-t-il une chance d'y entrer ?
12. mn&&.m&}, m-^mmrm ?
dubo shi meizhun de, tayidingying de liao ma ?
jeux-d'argent être aléatoire particule-modale, il certain gagner complément
marqueur-de-possibilité particule-interrogative
(Puisque) les jeux d'argent sont aléatoires, est-il certain de gagner ?
Néanmoins, nous ne voyons pas pourquoi de dans cet usage est classé
comme particule. Pour nous, dans ces deux questions, la possibilité de
réaliser les actions des deux verbes kao et ying est remise en cause par
l'intermédiaire de l'élément de. Ce dernier ne sert donc pas seulement à
exprimer la possibilité, mais aussi à mettre la possibilité en doute. Par
conséquent, l'élément de dans cette phrase fonctionne en tant que
complément, et non comme une particule.
230
Le complément de possibilité
B-l. Le complément de possibilité en chinois bas-archaïque (Ve - IIIe
siècles avant J.-C.)
Afin de tracer l'origine et d'examiner l'évolution du complément de
possibilité de, nous proposons quatre types de structures concernant ce
complément : verbe (V) + de, verbe (V) + de + objet (O), verbe (V) +
négation + de et verbe (V) + objet (O) + négation + de.
Ces constructions nous permettent de voir les relations syntaxique et
sémantique entre le verbe, l'objet, le complément de ainsi que sa négation.
L'examen du Lunyu fÉf§ ? et du Mengzi ]£^P 9, nous permet de
constater que le complément de n'existe dans aucun de ces deux
documents, œuvres pourtant supposées être représentatives de la langue
parlée de l'époque 10.
B-2. Le complément de possibilité en chinois pré-médiéval (du IIe
siècle avant au IIIe siècle après J.-C.)
Afin de poursuivre l'étude sur l'origine et l'évolution du complément de
possibilité de, basons-nous sur les mêmes types de structures employées
dans les statistiques de la période précédente. Nous verrons ainsi
clairement si ce complément apparaît en chinois pré-médiéval.
Source : Lunyu yi zhu de Yang Bojun (1997).
Source : Mengzi yi zhu de Yang Bojun (1994).
10
Peyraube (1988) p. 85.
9
231
Journée d'études de l'AFEC du 16 mars 2001
Statistiques des constructions en chinois pré-médiéval.
Documents
Shijig.mn
Zhong benqijing
V+de
V+de+O
V+nég.+Je
V+O+nég.+de
0
0
1
0
(tome 4)
0
Banzhou sanmeijing
0
0
0
0
0
(tome 13)
Chang ahan shi
baofajing
n
1
0
(tomel)
0
Ren benyu shengjing
0
0
0
(tome 1)
0
Qi chu son guanjing
0
0
0
(tome 2)
0
0
0
0
(tome 11)
0
0
0
0
Total
I
0
I
0
Achufoguojing
11
12
Source : Shijijin zhu annoté par Lao Gan et Qu Wanli (1963).
Pour ces six textes bouddhiques, cf. Taishô shinshû daizôkyô (1924).
232
Le complément de possibilité
Ce qui donne, en pourcentages :
V + de = 50%
V + de + O = 0%
V + négation + de = 50%
V + O + négation + de = 0%
Nous allons analyser les exemples repérés :
V + de. Exemple :
U.mfèffïWtpt&MM.
0tS*HB*«,p.913)
ruo ye yu meng zhong xijian de
donc nuit à rêve dedans tout voir pouvoir
La nuit, on peut donc voir [les noms des canons bouddhiques] dans son rêve.
L'élément de dans cet exemple montre la possibilité de voir les noms
quand on rêve. Il est donc le complément de possibilité du verbe jian.
V + négation + de. Exemple :
14. Mfk^fâ
(JfcfE, p. 13)
yu sha bu de
vouloir tuer négation pouvoir
(On) voulut (le) tuer (mais on) ne put (le faire).
Le mot de dans cette phrase traduit l'impossibilité de réaliser l'action du
verbe sha.
Comme il y a seulement deux exemples du complément de possibilité,
nous pensons que ce complément commence à apparaître en chinois prémédiéval. Puisqu'il s'emploie rarement, il ne s'est guère développé.
B (3). Le complément de possibilité en chinois haut-médiéval (IIIe - VIe
siècles)
Le complément de possibilité de est apparu en chinois pré-médiéval. Ce
complément a-t-il continué à se développer? Les statistiques suivantes
233
Journée d'études de l'AFECdu 16 mars 2001
nous fournissent une réponse :
Statistiques des constructions en chinois haut-médiéval.
Documents
V+de
V+de+O
Y+nég.+de
V+O+nég.+de
Shengjing 13
ë=.m
(tome 3)
Baiyujing
1
(tome 4)
Liudujijing
0
(tome 3)
Luoyang qielanjiI4
•fèWsttQMm
Shishuo xinyu I5
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
wmmm
o
Total
1
0
o
o
2
o
0
1
Ce qui donne, en pourcentages :
V + de = 50%
V + de + 0 = 0%
V + négation+<fe = 0%
V + O+négation+ûfe = 50%
Analysons les exemples repérés :
13
Ces trois textes bouddhiques sont recensés dans Taishô shinshû daizôkyô (1924).
Source : Luoyang qielan ji de Yang Xuanzhi (fl. sous les Wei du Nord, IVe-VIe
siècle), annoté et traduit par Cao Hong (1998).
15
Source : Shishuo xinyu (1996).
14
234
Le complément de possibilité
V + de. Exemple :
15.*tM*-jl&,...
( £ « , p.78)
ru lingjian de, ...
si faire voir pouvoir,...
Si (tu te caches mal, les gardiens) peuvent (te) voir, ...
Il est clair que l'élément de exprime la possibilité.
V + O + négation + de. Exemple :
16. •#&&£•'&
(AS*®, p. 30)
qiu si bu de
solliciter mort négation pouvoir
(II) sollicita la mort (et) ne put (l'obtenir).
À notre avis, cette construction n'est pas en série, car l'élément de
n'est pas un verbe. Dans cet exemple, il n'a plus son sens plein d'
« obtenir ». Il traduit l'impossibilité de mourir. Il est donc le complément
de possibilité du verbe qiu. L'apparition de cette structure montre que la
présence d'un objet entre un verbe, la négation et le complément de est
possible. Dans les exemples 13, 14 et 15, les trois objets (les noms des
canons bouddhiques, « le » et « te » respectivement) sont omis. Grâce à
cette omission, le complément de peut se trouver immédiatement après le
verbe jian et la négation bu. Que le complément de succède à un verbe, à la
négation ou qu'il soit écarté de ces derniers par un objet ne nuit pas du tout
à sa fonction syntaxique et sémantique : il exprime toujours la possibilité
ou l'impossibilité de la réalisation de l'action du verbe dont il complète le
sens.
En ce qui concerne le développement du complément de, les
statistiques prouvent que la situation de ce complément de possibilité n'a
pas évolué en chinois haut-médiéval. Il perdure mais s'utilise peu.
235
Journée d'études de l'AFEC du 16 mars 2001
Conclusion
Une comparaison des statistiques des quatre types de structures en chinois
bas-archaïque, pré-médiéval et haut-médiéval nous permet de récapituler
l'origine et l'évolution de de.
Pourcentages des constructions en chinois.
V + de
V + de + O
V + négation + de
V + 0 + négation + de
bas-archaïque
0
0
0
0
pré-•médiéval
50%
0
50%
0
haut-médiéval
50%
0
0
50%
Nous voyons clairement que, en chinois pré-médiéval, le verbe de s'est
grammatiealisé et est devenu le complément de possibilité de. Cela persiste
en chinois haut-médiéval. Outre ce fait, nous constatons que la négation de
de, bu + de, est aussi apparue en chinois pré-médiéval. Cela prouve que,
du point de vue sémantique, le complément de est complet : il exprime la
possibilité, et grâce à sa négation, il reflète son contraire, l'impossibilité.
En ce qui concerne la structure V + de employée pendant les trois périodes,
les statistiques permettent de constater qu'elle est apparue en chinois prémédiéval mais ne s'est pas développée en chinois haut-médiéval. Finalement, nous remarquons l'apparition de la nouvelle structure V + O +
négation + de en chinois haut-médiéval. Cela montre que, au fil de
l'évolution syntaxique, les constructions concernant le complément de
possibilité de se sont enrichies.
236
Le complément de possibilité
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