ECHOS-SCOOPS
Pulsations l Mai 2008 l Hôpitaux universitaires de Genève
Troubles
psychiques
Le psy-trialogue est un
espace d’échanges éga-
litaire entre patients, pro-
ches et professionnels
autour du vécu de la psy-
chiatrie. Sensibilité et
vulnérabilité : tel est le
thème qui sera discuté
le 14 mai de 18h30 à
20h30. Toute personne
intéressée peut partici-
per aux séances qui se
déroulent au Centre de
jour et d’expression de
Plainpalais, rue du Vieux-
Billard 1, 1205 Genève.
Pour toute info, Associa-
tion romande Pro mente
sana, 022 718 78 40.
La force
de la relation
En psychiatrie, les médi-
caments ne font pas tout:
La force de la relation
joue un rôle déterminant.
C’est sur cette théma-
tique que se tiendra le
congrès du Groupement
romand d’accueil et d’ac-
tion psychiatrique (GRAAP)
les 21 et 22 mai, au
Casino de Montbenon à
Lausanne. Le Dr Yasser
Khazaal, médecin adjoint
au service d’abus de
substances des HUG et
président de la Société
suisse de psychiatrie so-
ciale, évoquera les hospi-
talisations non volontai-
res. Infos: www.graap.ch,
tél. 021 647 16 00.
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ARRÊT SUR IMAGES
Le 20 mai, les HUG vont inaugurer à La Chaux-de-Fonds avec leurs partenaires, les Hôpitaux de
Neuchâtel, un système mobile de radiologie de pointe qui sillonnera les routes de Romandie.
Un scanner à bord d’un camion
Souvenez-vous. Dans les
années 70, un bus sillonnait
les écoles pour détecter la
tuberculose ou d’autres ma-
ladies pulmonaires. C’était
l’époque de la radiophoto-
graphie. Quelque 30 ans plus
tard, les technologies ont
énormément évolué… mais
le concept demeure. Un ca-
mion avec une remorque de
plus de 40 tonnes va par-
courir les routes de Suisse
romande avec à son bord un
scanner PET-CT mobile.
Première étape: La Chaux-
de-Fonds. C’est là qu’il sera
inauguré le 20 mai puisque
les Hôpitaux de Neuchâtel
sont les premiers partenai-
res des HUG. Des conven-
tions avec d’autres cantons
intéressés (Valais, Jura) de-
vraient suivre.
Stratégie
«gagnant-gagnant »
«Nous avons créé une uni-
té mobile de scanner PET-
CT pour servir des centres
hospitaliers qui ne disposent
pas encore de cette nouvelle
technologie. En établissant
un réseau de collaboration,
nous allons faire profiter nos
voisins de notre savoir-faire
et de notre avance techno-
logique dans ce domaine»,
explique le Pr Osman Ratib,
chef du département d’ima-
gerie et des sciences de l’in-
formation médicale des
HUG, qui rappelle que de
tels camions circulent de-
puis quelques années déjà
aux Etats-Unis, en Angle-
terre, en Allemagne ou en-
core en Italie. Une stratégie
«gagnant-gagnant» puisque
les HUG élargissent le
champ de leurs prestations,
renforcent les collabora-
tions, développent de nou-
velles techniques, élargis-
sent le bassin pour leurs
études cliniques, tandis que
les hôpitaux régionaux non
universitaires trouvent une
solution économiquement
attrayante et améliorent
la qualité de leur offre de
soins.
Se rapprocher des gens
«Nous apportons la proxi-
mité aux patients et un ou-
til utile à des personnes qui
seraient sans cela ration-
nées pour des soins auxquels
elles ont droit. Aujourd’hui,
un lymphome, un mélano-
me ou un cancer du pou-
mon sont des indications re-
connues pour un examen
PET-CT», insiste le Pr Ratib.
Cette technique hybride
combine le scanner aux
rayons X (CT) et la tomo-
graphie à émission de posi-
trons (PET). L’acquisition si-
multanée de données ana-
tomiques et métaboliques
prend une place prépondé-
rante dans les investiga-
tions diagnostiques et le sui-
vi des traitements en onco-
logie, et se développe aussi
en neurologie et en cardio-
logie.
Un médecin responsable
Sur un plan pratique, les
HUG louent le scanner,
mettent à disposition un
technicien (lire article ci-
dessous), élaborent les pro-
tocoles d’acquisition d’ima-
ges, livrent les radiotra-
ceurs (fabriqués au cyclo-
tron) et fournissent OsiriX,
un logiciel d’imagerie mé-
dicale développé à Genève.
Quant aux sites clients, ils
doivent trouver un espace
pour garer un 40 tonnes,
avoir une borne de raccor-
dement (électricité, eau, ré-
seau Internet), un techni-
cien pour assister le techni-
cien des HUG, ainsi qu’un
médecin responsable.
«C’est lui qui va superviser
l’examen et assurer la sécu-
rité du patient, surtout lors
de l’injection de produits
de contraste », relève le Pr
Ratib.
Giuseppe Costa
DR
Pour le technicien en radiologie médicale, le travail dans le PET-CT mobile rime
avec un nouvel environnement.
«Tout dans un local restreint»
C’est une remorque de plus de 40 tonnes qui va parcourir les routes de Suisse romande.
C o m m e n t s e p a s s e l a
formation sur un PET-CT.
François Menoud, récem-
ment dipmé technicien en
radiologie médicale (TRM),
va mettre en pratique son
sujet de mémoire HES, écrit
avec deux autres étudiants,
en étant à bord du PET-CT
mobile. «Je suis heureux de
participer à cette première
Suisse. C’est ts stimulant»,
s’enthousiasme-t-il.
Quelle est son activité à
l’intérieur de la remorque?
Assurer le confort du pa-
tient, préparer les substan-
ces en vue de leur applica-
tion, comme les produits
radioactifs, réaliser les exa-
mens et traiter informati-
quement les données obte-
nues sur le cheminement
du produit à l’intérieur du
corps. « Nous sommes res-
ponsables de fournir au mé-
decin radiologue et au mé-
decin nucléariste des docu-
ments et des images recons-
truites de haute qualité pour
qu’ils puissent établir un
diagnostic», explique Fran-
çois Menoud. Il se réjouit
des rencontres qui l’atten-
dent au fil des lieux. « Les
différences entre régions,
médecins et protocoles uti-
lisés viennent s’ajouter à la
diversité des patients et des
maladies rencontrées dans
le quotidien du TRM. Ces as-
pects apportent une richesse
supplémentaire à mon acti-
vité et une autonomie enri-
chissante.»
Désormais, le quotidien de
Fraois Menoud comprend
des trajets en train pour se
rendre à La Chaux-de-Fonds
et sur les autres sites clients.
Autre changement, l’exi-
guïté du lieu de travail. «Aux
HUG, linjection, le repos,
l’examen sont effectués dans
des salles différentes et plus
grandes. Là, tout est concen-
tré dans un local restreint.»
Enfin, l’inconnu. « Comme
dans toute nouveauté, il y a
des aspects à découvrir. Une
motivation de plus.»
G.C.
François Menoud se dit «heureux de participer à cette premre suisse».
J. Gregorio / Strates
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