MCI-4D2-Tourisme - format : PDF

Manche Carte d'Identité
Partie 4 – L'économie
D. Le secteur tertiaire
2. Le tourisme
Avec 355 kilomètres de côtes où alternent éperons rocheux, longues plages de sable fin et espaces
naturels de grande qualité, avec des terroirs de bocage et de marais, avec un patrimoine architectural enviable, la
Manche possède une géographie diversifiée, authentique, séduisante et favorable au tourisme.
Le Mont-Saint-Michel est le monument de province le plus visité de France (environ 3 millions de visiteurs
par an) et l'un des monuments les plus connus au monde. Le Mont et sa baie, les tours Vauban de la Hougue et de
Tatihou sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un quatrième site, de notoriété internationale, est
candidat dans le cadre d’un projet régional sur la thématique du Débarquement : Sainte-Mère-Église/Utah Beach.
Cherbourg, avec sa rade artificielle la plus grande du monde et sa Cité de la Mer ouverte depuis 2002, est
devenue une destination touristique à part entière.
Les îles (Saint-Marcouf, Tatihou, les Écréhous, les Iles anglo-normandes (Jersey, Guernesey, Sercq et
Aurigny), l’archipel de Chausey) contribuent aussi à l’attractivité de la Manche.
La Manche jouit en outre d’une situation géographique enviée. Elle est à proximité de grands bassins de
population, y compris du sud de l’Angleterre. Elle bénéficie en outre des progrès réalisés en matière d'accessibilité,
qu'il s'agisse du réseau routier, des liaisons maritimes avec les Iles anglo-normandes ou du port en eaux profondes
de Cherbourg dont les caractéristiques lui permettent de jouer son rôle dans le trafic transmanche et d’accueillir en
escale des paquebots de croisière, renouant avec l’histoire.
Par ailleurs, la Manche est l’un des rares départements français disposant de deux parcs naturels
régionaux : le parc Normandie-Maine, pour 5 communes et le parc naturel régional des marais du Cotentin et du
Bessin pour 130 communes.
Depuis 2010 est à l'étude la création d'un parc naturel marin Émeraude – Cotentin qui s'étendrait du cap
Fréhel à la pointe de la Hague. Il a pour objet d'améliorer la connaissance du milieu marin, et de protéger le
patrimoine marin naturel et culturel remarquable du golfe normand-breton.
I - L' économie touristique
A - Le poids de l'activité
Sous­partie en cours de construction – en attente de données récentes.
B - La fréquentation touristique
En 2012, la Manche affiche une hausse significative des nuitées (+6,5 % par rapport à 2010),
principalement marchandes, et des voyages (+18 %/2010), qui contraste avec les augmentations timides
enregistrées au niveau national (nuitées : +1,4 %, voyages : +2,8 %). Elle gagne ainsi 4 places en voyages et en
nuitées dans le palmarès des départements.
La part des voyages et des nuitées dans la Manche représente :
- 23% des voyages en Normandie (3 position, après le Calvados et la Seine-Maritime),
- 27% des nuitées en Normandie (2 position, après le Calvados),
- 1 % des voyages français,
- 1 % des nuitées françaises.
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ème
Compte tenu de l’atout majeur de la Manche lié à son littoral (60,4 % des voyages, 68,5 % des nuitées
contre, respectivement, 23 % et 22,8 % en France), l’été est particulièrement fréquenté. Le cœur de saison dans la
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Partie 4 – L'économie
Manche est donc logiquement plus marqué qu’au niveau national. Cependant, entre 2009 et 2012, un tassement
s’est effectué sur cette période au profit de l’avant saison. Ainsi, les parts de marché de mars à mai sont en
progression, dépassant même la moyenne nationale.
Le trio de tête pour les régions émettrices en nombre de voyages est l’Île-de-France (plus d’un tiers des
voyages et des nuitées), la Basse-Normandie puis la Bretagne. Il s'agit souvent d'une clientèle d’habitués qui tend
à considérer la Manche – et la Normandie plus largement – comme une destination de court séjour et de hors
saison. Cette clientèle de proximité, dont la part est de plus en plus importante, tant en nombre de voyages qu'en
nombre de nuitées, est un gisement essentiel, que l’amélioration de l’accessibilité devrait encore accroître dans les
prochaines années.
L'hébergement non marchand demeure prépondérant en ce qui concerne la clientèle française et
représente un tiers des nuitées dans la Manche comme en France. L’hébergement dans la famille est le premier
mode avec 40 % des nuitées et sa part a augmenté de plus de 2 points entre 2010 et 2012 au détriment des
résidences secondaires.
L'hébergement marchand a été boudé par la clientèle étrangère en 2012. La part de cette dernière dans
l'ensemble des nuitées marchandes est en effet passée de 30 % en 2011 à 20 % en 2012. Les Néerlandais et les
Britanniques constituent toujours les deux premières clientèles étrangères mais leur fréquentation est en baisse,
contrairement à celle des Allemands et des Belges.
Les campings :
Le taux d’occupation moyen de la saison 2012 est de 34 %, en recul par rapport aux années précédentes
(météo maussade en juin et juillet, désaffection de la clientèle néerlandaise mais aussi britannique) mais tout de
même supérieur à celui des voisins bas-normands. Tous les espaces accusent une baisse du taux d’occupation et
des nuitées, mais c’est le secteur rural qui en perd le plus (-17 % contre -7 % dans la baie et sur le littoral).
Part des nuitées en hôtellerie de plein air
selon le type d'espace
Espace rural
9%
Baie du Mont-Saint-Michel
11%
Littoral hors Baie
80%
Source : Manche Tourisme - 2012
L’évolution vers la montée en gamme de la fréquentation des campings se poursuit, 78 % des nuitées
s’effectuant dans des campings classés 3 étoiles et plus en 2012. Les emplacements locatifs de catégorie
supérieure (mobile-home, chalet) sont de plus en plus prisés.
Les hôtels :
La Manche, qui représente 26 % des nuitées hôtelières de la région, est le seul des trois départements
bas-normands dont le volume des nuitées a augmenté entre 2011 et 2012 (+2 points), dopé par les clientèles
étrangères alors que la clientèle française reste stable. Les Japonais passent pour la première fois en tête devant
les Britanniques et les Belges. Les hôtels de gamme supérieure connaissent un meilleur taux d’occupation malgré
une légère baisse en 2012.
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La clientèle d’affaires représente 36 % des nuitées en 2012 (-2 points/2011). Elle est majoritairement
urbaine (66 % des nuitées en hôtellerie pour la CUC et 61 % des nuitées pour Saint-Lô/Coutances).
La baie (95 % des nuitées des Japonais en hôtellerie !) est surreprésentée pour son nombre de nuitées par
rapport à sa capacité d’accueil, contrairement au rural dont la part chute. Les nuitées de la baie du Mont SaintMichel représentent un tiers des nuitées totales et celles du littoral un quart des nuitées totales.
Les meublés classés :
En 2012, le taux d’occupation est en légère hausse malgré un contexte économique toujours difficile et une
météo encore défavorable sur les périodes d’été. Les hébergements les plus qualitatifs sont les plus demandés.
La clientèle française reste très nettement majoritaire (82 % des séjours) et provient essentiellement de
régions de proximité. Ce phénomène, déjà existant, s’accentue en 2012 sous l’effet de la crise économique. Parmi
les clientèles étrangères, on note une proportion plus forte de clients provenant de pays de l’est (Roumanie et
« autres pays » notamment) ou d’Europe du sud : les grands chantiers que connaît le département de la Manche
accentuent la demande « affaires » qui consomme des hébergements de type « meublés de tourisme ».
Les chambres d'hôtes :
Le taux d'occupation des chambres d'hôtes est globalement stable sur l'année. Les nuitées françaises
représentent 77 % des nuitées totales. Les Franciliens (29 %) puis les Normands (22 %) sont les plus présents.
Bien que la clientèle française demeure majoritaire, la part des étrangers venus séjourner en chambres
d’hôtes a connu une progression non négligeable entre 2009 (15 %) et 2012 (23 %) ce qui confirme l’attrait
constant de cette clientèle, particulièrement les Belges, pour ce type d'hébergement.
La durée de séjour moyenne est stable depuis plusieurs années et similaire entre le littoral et le rural. En
progression de près de 4 points entre 2011 et 2012, le tourisme reste le 1er motif de venue en chambres d’hôtes.
Près de 8 nuitées sur 10 y sont liées. Les occasions familiales constituent le 2 ème motif de venue, talonnées par le
tourisme d’affaires qui augmente de 2 points. Il semble que la clientèle professionnelle ait bénéficié des grands
chantiers comme la THT ou l’EPR.
Le vacancier dans la Manche voyage plutôt (en % des nuitées) :
− pour un long voyage (78 %)
− dans un cadre non marchand (66 %)
− hébergé dans la famille (40 %)
− en couple (55 %), en famille (28,5 %)
− en voiture (80 %)
− près de la mer (68,5 %)
La Manche attire de plus en plus une clientèle française de proximité, au pouvoir d’achat moindre
et plus jeune. Quant aux clientèles étrangères, elles modifient leur mode d’hébergement, se dirigeant de
plus en plus vers l'hôtellerie et les chambres d'hôtes. Cela incite à bien les connaître pour leur proposer
l'offre la plus adaptée.
Pour en savoir plus sur la fréquentation des espaces, sites et itinéraires de la Manche :
http://pro.manchetourisme.com/sites/promanche/files/%28Tableau%20fr%C3%A9quentation%20sites
%20pour%20site%20pro%29.pdf
http://pro.manchetourisme.com/sites/promanche/files/Frequentation%20des%20voies%20vertes%20et
%20sites%20naturels%202012.pdf
C - Les hébergements
En 2012, les capacités d'accueil touristique de la Manche sont estimées par le Comité Départemental du Tourisme à plus de 286 000 lits. DDTM de la Manche
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L'essentiel de cette capacité d'accueil relève du secteur non marchand : 72,5 % de résidences
secondaires, soit plus de 207 000 lits touristiques. L'hôtellerie de plein air arrive en seconde position avec 18 %,
soit près de 52 000 lits, tandis que tous les autres modes d'hébergement se partagent les 9,5 % restants, soit plus
de 27 000 lits.
Les capacités d'accueil touristiques de la Manche
en 2012
Hébergement Chambres
Collectif
D'hôtes Meublés
1,6%
1,6%
3,5%
Hôtellerie de plein air
18,0%
Hôtels
2,9%
Résidences secondaires
72,4%
Source : Manche Tourisme - 2012
La diffusion géographique de ces hébergements touristiques, notamment celle des résidences
secondaires, reflète l'attractivité nuancée des façades littorales du département. L'essentiel de la capacité d'accueil
est concentré d'abord sur la côte ouest, de Genêts à Barneville-Carteret, et dans une moindre mesure sur les
littoraux nord et est, d'Urville-Nacqueville à Sainte-Marie-du-Mont. Le littoral est en effet le premier atout touristique
du département.
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Les communes littorales, qui sont près d'une sur cinq dans la Manche, concentrent près des trois quarts
(73 %) de la capacité d’accueil touristique totale du département.
Les 52 communes littorales disposant d'au moins 1 000 lits chacune rassemblent les deux tiers des lits
touristiques.
Les huit stations disposant d'au moins 6 000 lits représentent 28 % du parc et sont par rang décroissant
d'importance : Agon-Coutainville, Jullouville, Saint-Pair-sur-Mer, Granville, Barneville-Carteret, Montmartin-sur-Mer,
Bréhal et Saint-Germain-sur-Ay. Toutes sont situées sur la côte ouest.
Source : Manche Tourisme - 2012
- Non marchands
On trouve des résidences secondaires dans presque toutes les communes de la Manche, mais 51 % du
parc est concentré dans les 25 communes disposant chacune d'au moins 1 500 lits.
Les 14 stations disposant de plus de 3 000 lits concentrent 39 % du parc et sont par ordre décroissant
d'importance : Agon-Coutainville, Jullouville, Granville, Saint-Pair-sur-Mer, Barneville-Carteret, Pirou, Bréhal,
Montmartin-sur-Mer, Hauteville-sur-Mer, Saint-Germain-sur-Ay, Saint-Jean-de-la-Rivière, Portbail, Gouville-sur-Mer
et Cherbourg-Octeville Elles sont toutes des communes littorales de la côte ouest, à l'exception de Cherbourg.
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- Marchands
L'hébergement marchand est très majoritairement représenté par les campings : ils représentent plus des
deux tiers des capacités d'accueil touristiques marchandes (68 %).
Les lits en campings sont répartis dans 101 communes mais 15 d'entre elles, de capacité supérieure à
1 000, regroupent plus de la moitié de l'effectif global. Il s'agit toutes de communes littorales (ou rétro-littorale dans
le cas d'Hudimesnil) de la côte ouest. En tête de liste : Saint-Pair-sur-Mer, Jullouville, Saint-Jean-de-la-Rivière,
Saint-Germain-sur-Ay, Montmartin-sur-Mer et Barneville-Carteret.
Les hôtels représentent 10,4 % de la capacité d'accueil touristique marchande (8 200 lits). La moitié du
parc (48,7 %) est concentrée dans les 7 communes dotées d'au moins 300 lits, à savoir Le Mont-Saint-Michel (près
de 11 %), Cherbourg-Octeville, Saint-Lô, Granville, La Glacerie, Pontorson, Coutances. Dans ce palmarès, Le
Mont-Saint-Michel arrive en premier du fait de l'importance touristique mondiale de ce site. On trouve aussi 2
stations balnéaires dont l'attractivité dépasse les limites régionales.
Contrairement aux autres types d'hébergements touristiques, les hôtels répondent à des besoins plus
larges et trouvent justification à leur présence, non seulement sur le littoral, mais aussi dans les principaux pôles
d'emploi et de services. A l'exception du Mont-Saint-Michel, les capacités d'accueil sont en effet localisées d'abord
dans les 5 premières agglomérations du département, à savoir Cherbourg (10,4 % du parc), Saint-Lô (8,5 %),
Granville (7,9 %), Coutances (3,9 %) et Avranches (1,6 %).
Les meublés classés totalisent plus de 10 000 lits répartis dans les deux tiers des communes du
département. Cependant les 49 communes pourvues d'au moins 50 lits chacune concentrent 50 % du parc et sont
très majoritairement littorales.
Les chambres d'hôtes atteignent près de 4 600 lits, répartis sur près d'une commune sur deux. Les 7
communes en tête du classement sont toutes idéalement situées par rapport au Mont-Saint-Michel et représentent
près de 14 % de la capacité d'accueil pour ce type d'hébergement.
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Partie 4 – L'économie
L’offre d’hébergement dans la Manche est inférieure à celle des départements bretons et des autres
départements ayant une façade atlantique, également derrière celle du Calvados. Elle est peu diversifiée
puisqu’elle se compose en majorité de résidences secondaires et de campings, concentrés sur le littoral.
L’hôtellerie, en particulier haut de gamme, reste peu développée (seulement deux hôtels 4 étoiles),
et concentrée autour de Cherbourg et dans la baie du Mont Saint-Michel. La capacité d'accueil dans les
gîtes et chambres d'hôtes labellisés est également inférieure à celle du Calvados. Cette répartition
entraîne une prépondérance de courts séjours et une très forte saisonnalité de la fréquentation.
II - Une politique de développement touristique et de préservation
Depuis 2002, la Manche dispose d’un schéma départemental d’aménagement et de développement
touristique. Document de référence pour tous les acteurs touristiques du département, ce Schéma est une feuille
de route opérationnelle qui pose le rôle de chacun et les moyens d’une action en synergie dans les territoires. Il
vise à préciser les grands principes de la politique touristique départementale, mais aussi à concilier développement, aménagement et tourisme au sein d’un programme global de développement économique.
Pour répondre aux exigences toujours croissantes de la clientèle et à l'évolution des nouvelles technologies de l'internet, pour mettre en lumière l'identité et la singularité du département dans un contexte de concurrence accrue entre les territoires touristiques français mais aussi vis-à-vis des pays étrangers, le Conseil général et
Manche Tourisme ont décidé de fonder une nouvelle stratégie touristique opérationnelle à 5 ans, le Schéma de développement touristique 2011-2015.
Pour en savoir plus sur les enjeux de ce Schéma:
http://promanche.prod.faire-savoir.com/sites/promanche/files/Schema_DVT-Touristique.pdf
Le Conseil général a également conduit un schéma de développement de la plaisance destiné à porter
à 7 400 le nombre de places réservées à la plaisance dans les ports et à améliorer la qualité de l’accueil, des
services et de l’environnement des équipements portuaires. La plaisance tient en effet une place importante dans
l’économie manchoise à la fois par son activité intrinsèque et par les effets induits qu’elle génère
Pour
en
savoir
plus
sur
le
stade
d'avancement
des
projets
de
développement :
http://pro.manchetourisme.com/sites/promanche/files/2013-07-11-CHIFFRES%20CL%C3%89S
%20NAUTISME%20BD%20ss%20bp.pdf
Le département s’est aussi doté d’un schéma départemental des sports liés au vent, pour tirer parti de
conditions naturelles considérées comme exceptionnelles : une orientation des côtes perpendiculaires aux vents
dominants, des vents à l’intensité et la fréquence suffisantes, des plages particulièrement vastes et plates, au sable
suffisamment dur pour porter les chars à voile. Ces sports liés au vent ont pour support l’eau (plaisance légère,
planche à voile, surf), le sable (char à voile, planchette à voile (= speed sail) ) ou l’air (vol à voile, vol libre, cerfvolant).
L’offre nautique et vélique dans la Manche est diversifiée avec une centaine de structures qui proposent
une ou plusieurs activité(s) sur une quarantaine de sites de pratique.
On peut souligner enfin la mise en œuvre d'une politique « randonnée » très active (acquisition et
aménagement d’anciennes lignes ferroviaires déclassées, de l’ancien chemin de halage en bord de Vire, aide aux
hébergements spécifiques de ces clientèles…) et d'un schéma départemental de signalisation touristique, dont les
principaux vecteurs sont les entrées et portes de département (pour l’essentiel, les aires de service sur autoroute),
les carrefours-clés, les entrées de « pays », canton, commune, site etc. L’autoroute offre d'autres opportunités de
promotion touristique : signalisation spécifique dite d'animation culturelle et touristique, équipements mis en place
sur les aires de repos ou de service, itinéraires de découverte (vallée de la Vire et lacs du Sud-Manche) et villagesétapes (Ducey, Villedieu-les-Poêles et Torigni-sur-Vire).
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Partie 4 – L'économie
Sources : Observatoire départemental du tourisme de la Manche, INSEE DADS 2009, Cent pour Cent
Basse-Normandie n°230 - juillet 2012, Haute-Normandie Aval n°113 - mars 2012.
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