Jupiter, un aspirateur cosmique ?
La collision de la comète Shoemaker-Levy 9 présente le comportement de Jupiter comme une sorte d'« aspirateur
cosmique » au sein du Système solaire. La forte influence gravitationnelle de la planète, de masse égale à 318 fois
celle de la Terre, 1,87x1027 kg , entraîne de nombreuses petites comètes et astéroïdes qui viennent s'écraser sur la
planète et le taux d'impacts cométaires sur Jupiter est estimé être entre deux mille et huit mille fois plus élevé que
celui de la Terre. Si Jupiter n'existait pas, la probabilité d'impacts avec des astéroïdes sur les autres planètes du
Système solaire serait plus importante.
Une comète qui orbite autour de Jupiter
Les études orbitales de la nouvelle comète révèlent qu'elle est
en orbite autour de Jupiter plutôt que du Soleil
contrairement à toutes les autres comètes connues à cette
période. Son orbite est très faiblement liée à Jupiter avec une
période d'environ deux ans et avec une distance la plus éloignée de
Jupiter de 0,31 unités astronomiques. Son orbite elliptique
autour de la planète est fortement excentrique (e = 0,9986). Le
calcul du mouvement orbital de la comète révèle qu'elle est en
orbite autour de Jupiter depuis un certain temps. Elle a été très
probablement capturée à partir d'une orbite solaire dans le début
des années 1970 bien que la capture peut avoir eu lieu dès le
milieu des années 1960.
L’unité astronomique
(UA, ua, AU ou le symbole au recommandé par l’Union astronomique internationale1) est une unité utilisée pour
mesurer les distances, surtout entre les objets du Système solaire ou entre ceux situés dans d'autres systèmes
planétaires. Elle est historiquement basée sur la distance entre la Terre et le Soleil et a été créée en 1958. Lors de la
28e Assemblée générale de l’Union astronomique internationale, tenue fin août 2012 à Pékin, en Chine, l’unité
astronomique est définie comme valant exactement 149 597 870 700 m (valeur fixe recommandée)2 (soit
4,8481×10−6 pc , ou 15,812×10-6 al). Une année-lumière vaut donc approximativement 63 286 UA.
Lois de Kepler (1618)
[…]Ce travail amène Kepler à la découverte des deux premières lois qui vont immortaliser son nom. Il les publie en
1609 dans son Astronomia nova. La première énonce que
............................................................................................................. ; la seconde, que les
aires……………………………………………………………………………………………………………………………………………Kepler s'efforce
ensuite de démontrer l'existence d'un rapport harmonique (au sens musical du terme) entre la plus grande et la plus
petite vitesse des planètes. Il découvre ainsi la troisième loi fondamentale du mouvement des planètes, qu'il publie
en 1619 dans son Harmonices mundi : les carrés des périodes de révolution des planètes sont proportionnels aux
cubes des demi-grands axes de leurs orbites…