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DOSSIER PEDAGOGIQUE
SAISON JEUNE PUBLIC 2016-2017
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Ecoles maternelles
Petites sections et moyennes sections :
- Moult Ronds, Cie Switch, théâtre musical d’objets – 7 et 8 déc p. 13 à 17
- Dans les plis de mes rêves, Cie Charabia, théâtre gestuel et vocal – 22 mars p. 38 à 42
- A table, Cie De-ci, De-là, Danse - 22 mars p. 43 à 45
- Trait à la ligne, Cie Vent vif, performance/atelier – 24 mars p. 46 à 51
- Le rêve de kiwi, Not’Compagnie, conte musical et marionnettes - 28 mars p. 56 à 58
Moyennes sections et grandes sections :
- Vlagôshtùt, Cie Le Chat perplexe, théâtre gestuel, sonore et visuel – 24 nov p. 10 à 12
- Au cœur de la forêt, Cie L’Oreille à plumes, théâtre musical et visuel – 10 fév p. 25 à 31
- Petit Orchestre de jouets, Pascal Ayerbe et Cie, musique – 27 mars p. 52 à 55
- Le Ciel des ours, Teatro Gioco Vita, théâtre d’ombre et visuel – 17 et 18 mai p. 66 à 70
Ecoles élémentaires
Cycles 2 :
- Vlagôshtùt, Cie Le Chat perplexe, théâtre gestuel, sonore et visuel – 24 nov p. 10 à 12
- Sur la corde raide, Cie Pih Poh, théâtre et arts plastiques – 19 janv p. 18 à 24
- Au cœur de la forêt, Cie L’Oreille à plumes, théâtre musical et visuel – 10 fév p. 25 à 31
- La petite fille aux allumettes, Pan ! (La compagnie), théâtre – 3 mars p. 32 à 37
- Petit Orchestre de jouets, Pascal Ayerbe et Cie, musique – 27 mars p. 52 à 55
- R & O, Ki productions, danse, cirque et musique – 25 avril p. 59 à 65
- Le Ciel des ours, Teatro Gioco Vita, théâtre d’ombre et visuel – 17 et 18 mai p. 66 à 70
Cycles 3 :
- Sur la corde raide, Cie Pih Poh, théâtre et arts plastiques – 19 janv p. 18 à 24
- La petite fille aux allumettes, Pan ! (La compagnie), théâtre – 3 mars p. 32 à 37
- R & O, Ki productions, danse, cirque et musique – 25 avril p. 59 à 65
6èmes :
- Les cahiers de Rémi, Collectif Râ, théâtre – 9 nov p. 3 à 9
Ecole du spectateur p. 71 à 73
Parcours du spectateur p. 74
Espace Malraux en pratique p. 75
Tarifs p. 76
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Collectif Râ (37) - Les Cahiers de Rémi de Dominique Richard, création
Théâtre, à partir de 12 ans, durée : 1h30
// Dispositif Théâ-OCCE37
Mercredi 9 novembre 20h
Jeudi 10 novembre 9h30 (6ème )
Salle Plisson
© Éric Coquelin
Une œuvre touchante de sincérité et d’intelligence
Après Les Cahiers de Rémi 1 & 2, Dominique Richard auteur, signe à nouveau la mise en scène de sa pièce dans sa
globalité. C'est la chance de découvrir comment il a rêvé la représentation et l'interprétation de son texte.
Rémi a onze ans, il vit seul avec sa mère. Entre un père absent et un frère qui ne donne plus de nouvelles, sa vie se
déroule au rythme de ses cahiers, suivant ses rêves et ses rencontres. Son petit monde, centré sur l’école et les
vacances, s’ouvre peu à peu sur le rapport aux autres, la sensualité et l’identité sexuelle. Ce passage chaotique vers
l’adolescence et l’apprentissage de soi se fait pour Rémi au prix du renoncement à son frère, qu’il affronte en rêve,
raconte son quotidien, les rencontres qu'il fait, ses rêves et ses découvertes, explore ses abîmes, tissant le portrait
éclaté et incertain d'un jeune d'aujourd'hui qui quitte imperceptiblement l'enfance...
Texte édité aux éditions Théâtrales Jeunesse
Mise en scène : Dominique Richard
Scénographie et Vidéos : Vincent Debats
Lumières et vidéo : Dominique Pain
Création son : Bernard Gaudiche et Brice Trinel
Régie Plateau, son : Brice Trinel
Avec :
Mikaël Teyssié : Rémi
Christine Joly : La voisine, la grand-mère, la mère, la promeneuse
Dominique Richard : Le frère, le jardinier, l'autre
Raphaël Mondon : l'ami, le cousin, le garçon inconnu, l'ami retrouvé
Avec le soutien de la Ville de Joué-lès-Tours, de l’ADAMI
En partenariat avec le Théâtre Jean Vilar / Vitry-sur-Seine, l’Espace Malraux / Joué-Lès-Tours
Site : www.collectifra.asso-web.com
Le projet
Grosse Patate, Rosemarie, Hubert… autant de personnages de la saga des âges transitoires de Dominique Richard.
Rémi, le souffre-douleur, a grandi lui aussi. Ses différents cahiers (de classe, de renoncements, d’expériences…)
confient son passage, de ses onze ans à ses vingt ans : les préoccupations scolaires sont vite remplacées par la
découverte de l’amour et par des revendications pleines de colère et d’espoir.
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Ses parents, ses amis, ses amours et des inconnus croisés gravitent autour de la planète Rémi, dans une danse
émouvante à laquelle nous assistons avec plaisir.
Par une langue toujours aussi inventive et simple, Dominique Richard s’émancipe des situations quotidiennes et
cocasses. Un détour poétique empreint de philosophie.
Les cahiers dessinés par Vincent Debats parachèvent une oeuvre touchante de sincérité et d’intelligence.
« La constellation de textes que j'ai écrits sur l'enfance aborde souvent la question de grandir et ses difficultés :
passer d'un âge à un autre, les métamorphoses du corps et de l'esprit, la fin de l'enfance... Les cahiers de Rémi
montrent cette exaltation et cette complexité de grandir, de se transformer, de onze ans jusqu'à la fin de
l'adolescence.
Il s'agit donc, par le spectacle, de raconter ces âges de passage, en proposant différentes versions de la même
histoire. Pour les plus jeunes (10 à 12 ans) avec les Cahiers 1 et 2 , Rémi a onze/douze ans, il cesse petit à petit d'être
un garçonnet pour entrer dans la préadolescence.
Pour les plus grands collégiens et les lycéens (à partir de 12 ans) avec l'intégrale des cahiers où Rémi a ensuite quinze
ans puis presque vingt ans, il quitte l'adolescence pour devenir un jeune homme. Cette version familiale, offerte aux
jeunes dès douze ans et à leurs proches, raconte le devenir de Rémi, depuis sa première année de collège jusqu'à ses
vingt ans environ, en un spectacle de une heure trente environ. »
Dominique Richard
Rêve de spectacle Cahiers de Rémi
La question que je voudrais mettre en avant est celle de la construction de l'identité, et des passages d'une identité
provisoire à une autre, des doutes et incertitudes qui naissent du fait de grandir, de changer, des peurs et des
espoirs que les transformations du corps et de l'esprit du jeune suscitent. Pour moi, le théâtre est le lieu privilégié de
cette interrogation, espace de la rencontre des autres, du ludique et des métamorphoses, exercice et métaphore de
cette construction du soi.
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Le personnage de Rémi est omniprésent, il ne cesse de croiser des figures qui le surprennent, l'étonnent ou
l'inquiètent. Il se construit par les autres, qui sont ses miroirs déformants, de rencontre en rencontre. Des vies
possibles se dressent devant lui, qu'il n'avait même pas deviné, et dont il écarte ou retient des fragments, des bouts,
des bribes de dialogue, des mots, des attitudes... Il tisse sa vie de rencontre en rencontre...
Les seules figures récurrentes sont celles de sa mère, de son frère et de son cousin. Ce sont ceux dont Rémi doit se
détacher : sa mère un peu trop proche de lui et qui le couve, son frère qui l'a abandonné et qui demeure pour lui un
double mystérieux, son cousin plus âgé qui le précède dans l'apprentissage du grandir et qui modèle ses expériences
et ses a-priori et dont Rémi voit ou devine les errances, les peurs, les difficultés.
C'est un théâtre d'acteurs, tout part des acteurs pour susciter l'émotion, la réflexion et l'imagination du spectateur.
Le texte, les images, les signes naissent des acteurs, des postures des corps et des frottements des voix, et se
développent par eux. Une question centrale du texte est celle du corps, ce corps qui se métamorphose et qui
échappe, corps mystérieux et effrayant, corps propre dont on explore maladroitement les limites, corps de l'autre
qui fascine ou intrigue, qui attire ou fait peur.
Le texte évoque la sensualité naissante du corps, le saisissement des sensations de l'enfance, en dehors de toute
sexualité (la sexualité concerne l'adolescence, elle est une toute petite part de la sensualité et du rapport intime au
corps, quand l'enfance se termine).
Il s'agit de raconter ce développement organique de l'espace et des figures à partir des toutes premières répliques
du texte : ce fragment dialogué de la déclaration d'amour, les quatre répliques reconstituées difficilement par la
mémoire de Rémi et de l'Ami, ce moment bref et presque ridicule qui ravive la chaîne des souvenirs.
La mère apparaît, puis le frère dans les rêves de l'époque, puis le cousin, la voisine de l'immeuble...
On passe du récit théâtralisé à l'incarnation et au revivre, jusqu'à ce que la nappe entière de passé soit développée,
avec ses moments saillants de rencontres, pour retourner au présent et au récit.
L'espace est fragmenté, ouvert sur l'imaginaire, une sorte de kaléidoscope, comme une boite à rêves...
Toutes les scènes sont des bouffées d'enfance, des souvenirs reconstitués dont on ne sait jamais la part réelle. Rémi
rêve les figures qu'il croise, celles-ci se métamorphosent par son regard, s'échappent de la réalité et s'entourent
d'une brume de magie. Certains passages ressemblent à des hallucinations, les personnages surgissant de
l'imagination débridée de Rémi qui déambule dans les rues de la ville ou à la campagne, comme un somnambule
éveillé.
Le ton du spectacle est poétique. Il s'agit de partir d'un réel possible (qui n'est pas le conte, le merveilleux ou le
fantastique) mais pour s'en détacher aussitôt. La voisine devient une sorte de fée étrange, le caïd un frère rêvé et
plein de douceur, le jardinier un sage poète, gardien des vivants et des morts. On n'est jamais dans le naturalisme et
la reconstitution du réel mais dans un monde évoqué, qui s'échappe toujours vers le rêve et le jeu, l'imaginaire et
l'humour.
Le ton du spectacle tendra à saisir l'intime impersonnel du jeune en train de grandir : raconter le plus sensible de
chacun et que pourtant nous partageons tous. Il s'agira de rendre un univers teinté de réalisme poétique, entre rêve
éveillé et souvenir reconstitué.
Le spectacle sera une comédie, joyeuse et drôle. Jamais Rémi ne s'abandonne à la tristesse, même quand il croise
des figures sombres ou inquiétantes. Il garde toujours une trace d'humour, de distance, d'enthousiasme et de vie...
Dominique Richard
Scénographie
Le lieu des rencontres, Rémi est le seul point fixe où tout converge. C'est lui qui fait apparaître les figures
rencontrées au hasard, en lisant, en écoutant de la musique, en écrivant ou en dessinant, en rêvant...
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