sommaire : sciences – cm

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SOMMAIRE : SCIENCES – CM
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS
DOCUMENTS ET TRACES ÉCRITES
1. Les poumons : l’appareil respiratoire + schéma
2. La respiration : le rôle des poumons
3. La respiration : le rôle du diaphragme
4. Expérimentations : révéler le CO2, le fonctionnement du diaphragme
5. La pompe circulatoire : le couple cœur/poumons
6. Respiration et hygiène de vie
7. Compléments
d’informations :
les
principaux
agresseurs
de
l’appareil
respiratoire et comment les combattre (le tabac, la pollution de la maison, la
prévention des infections, les allergies)
8. Expériences pour révéler le lien de l’activité cœur/poumons
9. Activités de révisions sur la respiration
1 ÉVALUATION
•
L’appareil respiratoire, la respiration, hygiène de vie, application
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS
1°) LES POUMONS : l’appareil respiratoire (document 1)
Il comporte :
- Les voies respiratoires, qui conduisent l’air inspiré de l’extérieur vers les poumons, et l’air expiré
des poumons vers l’extérieur.
- Les alvéoles pulmonaires, là où s’effectuent les échanges de gaz.
A. Les voies respiratoires :
Explication : L’air ambiant est un mélange de deux gaz, l’azote pour 80%, l’oxygène pour 20% ; mais il est chargé
d’autres gaz : gaz carbonique, gaz sulfureux, oxyde de carbone, poussières minérales, végétales et animales. Sa
température est variable ainsi que son degré d’humidité.
Les voies respiratoires doivent apporter aux poumons un air sans impuretés (bonne température et
bonne humidité) donc l’appareil respiratoire dispose d’un système d’épuration perfectionné.
•
•
•
•
Le nez : premier filtre de l’air respiré.
le pharynx et les amygdales : s’attaquent aux virus.
le larynx : protége les voies respiratoires contre les fausses routes alimentaires.
la trachée et les grosses bronches : elles conduisent aux alvéoles.
B. Les alvéoles pulmonaires
Elles sont au bout des plus petites bronches, ce sont de petits sacs aux parois minces et
élastiques, entourés de vaisseaux sanguins.
Les alvéoles sont le lieu des échanges gazeux :
• à l’inspiration, les globules rouges du sang se rechargent en oxygène
• à l’expiration, le gaz carbonique apporté par les globules rouges est rejeté vers
l’extérieur.
Cet échange gazeux, c’est la respiration, indispensable à la vie.
EXPERIMENTATION N°1 : la bougie et le CO2
Document 1 : La respiration
Document 1 : La respiration
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS
2°) LA RESPIRATION : le rôle des poumons
Les poumons ont dans notre organisme une double fonction :
• L’oxygénation du sang par un apport continu d’oxygène (de l’ordre de 10m3 par jour !)
• L’élimination continue de gaz carbonique.
Ils retirent de l’air l’oxygène nécessaire pour brûler les aliments et fournir à notre organisme
l’énergie qui lui est indispensable.
Ils rejettent vers l’air extérieur l’eau et le gaz carbonique produits par la combustion des aliments
en présence d’oxygène.
La respiration est donc une fonction vitale, puisque toutes les autres fonctions de notre corps
dépendent d’un apport constant d’oxygène. Cet apport doit être ininterrompu, à la différence de
celui de la nourriture et de l’eau. Un arrêt de la fonction respiratoire produit au bout de quelques
minutes des dégâts irréversibles, notamment dans le cerveau. De même, les déchets doivent être
éliminés rapidement : l’accumulation du gaz carbonique produit également des troubles importants
du cœur et du cerveau.
3°) LA RESPIRATION : le rôle de pompe du diaphragme
Pour assurer le remplacement continu de l’air au niveau des alvéoles, interviennent des muscles
qui assurent le mouvement de la cage thoracique (les côtes). Les poumons sont attachés au thorax
par la plèvre. Ce muscle est le diaphragme, qui sépare la cage thoracique de l’abdomen.
A chaque inspiration, le diaphragme descend ; l’air est aspiré dans les poumons ; les alvéoles se
gonflent d’air.
Le diaphragme monte à chaque expiration : l’air est rejeté vers l’extérieur ; les alvéoles se vident de
leur air.
Le contrôle de la respiration est assuré par le cerveau qui mesure régulièrement dans le sang la
quantité en oxygène et en gaz carbonique.
EXPERIMENTATION N°2 : le fonctionnement du diaphragme
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS
EXPERIMENTATION N°1 :
La bougie et le GAZ CARBONIQUE (CO2)
Observation n°1 : la bougie dans l’air ambiant
Le gaz que j’aspire autour de moi permet à la bougie de brûler.
Observation n°2 : la bougie dans le gaz qui sort de mes poumons
Le gaz qui sort de ma bouche éteint la bougie
Conclusion : Le gaz qui sort de ma bouche n’est pas le même que celui que j’ai aspiré dans mes poumons.
EXPERIMENTATION N°2 : le fonctionnement du diaphragme
Observation n°1 : le diaphragme se contracte et descend
Le ballon à l’intérieur se gonfle avec l’air ambiant.
Observation n°2 : le diaphragme se relâche et remonte
Le ballon à l’intérieur se dégonfle et relâche l’air à l’extérieur.
Conclusion :
Qd mon diaphragme se contracte et descend mes poumons se remplissent d’air,
qd il se relâche, mes poumons se vident par la bouche et le nez.
EXPERIMENTATION N°1 :
La bougie et le GAZ CARBONIQUE (CO2)
EXPERIMENTATION N°1 :
La bougie et le GAZ CARBONIQUE (CO2)
Le feu de la bougie a besoin d’…………………………pour ……………..
Le feu de la bougie a besoin d’…………………………pour ……………..
Observation n°1 : la bougie dans …………………………..
Observation n°1 : la bougie dans …………………………..
Observation n°2 : la bougie dans …………………………..
Observation n°2 : la bougie dans …………………………..
Conclusion :
Conclusion :
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
EXPERIMENTATION N°2 : le fonctionnement du diaphragme
EXPERIMENTATION N°2 : le fonctionnement du diaphragme
Observation n°1 : le diaphragme se …………………………
Observation n°1 : le diaphragme se …………………………
Observation n°2 : le diaphragme se …………………………
Observation n°2 : le diaphragme se …………………………
Conclusion :
Conclusion :
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS
4°) LA POMPE CIRCULATOIRE : le couple cœur / poumons
L’artère pulmonaire sort du cœur (côté droit), se divise en artères de plus en plus petites,
jusqu’aux capillaires qui entourent l’alvéole.
Le côté droit du cœur apporte le « sang bleu » chargé en gaz carbonique. Dans l’alvéole, le gaz
carbonique du sang passe dans l’air expiré.
L’oxygène frais de l’air inspiré passe dans les capillaires veineux du poumon. Le sang oxygéné
revient ainsi au cœur (côté gauche) par les veines pulmonaires ; le cœur gauche le distribue à
l’ensemble des organes.
Observation : qd on fait un effort musculaire, le rythme cardiaque augmente et l’activité des
poumons aussi.
Pourquoi ?
1 effort musculaire = les muscles doivent travailler = ils ont besoin de plus d’énergie.
Plus d’énergie = besoin d’oxygène pour produire de l’énergie = le cerveau enregistre une forte
baisse de l’oxygène ds le sang.
!! Le cerveau commande le diaphragme = l’activité des poumons augmentent.
!! Il y a + d’oxygène qui arrive = il faut plus de globules rouges = le cœur pompe à gauche = le
rythme cardiaque augmente.
!! Il y a + de CO2 qui arrive = il faut l’éliminer = le cœur pompe à droite = le rythme cardiaque
augmente.
5°) RESPIRATION ET HYGIENE DE VIE
Les poumons sont des organes vitaux, donc il faut en prendre soin et les protéger.
Les 5 principaux agresseurs de l’appareil respiratoire sont :
" Le tabac (tabagisme actif ET passif)
# La pollution
$ La poussière
% Les acariens
& Les pollens (en particulier ceux qui y sont allergiques).
Le tabac est la cause quasi unique du cancer du poumon et d’autres cancers aussi. Le tabagisme
passif (par la fumée des autres) est tout aussi dangereux. Le danger est accru pour les enfants,
dont les poumons sont en développement. La future maman qui fume fait encourir de graves
conséquences au fœtus : fausse couche, faible poids à la naissance, mort subite du nourrisson,
mort pendant la petite enfance.
Enfin, il existe une maladie grave et contagieuse du poumon, la tuberculose pulmonaire, qui
était en voie de disparition en France. Elle est de nouveau en augmentation ces dernières
années. La meilleure prévention est le vaccin BCG dès l’enfance, associé à une hygiène
rigoureuse (des mains en particulier).
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS (compléments d’infos)
III. LES PRINCIPAUX AGRESSEURS DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE ET LES
MESURES D’HYGIÈNE INDIVIDUELLE POUR LES COMBATTRE.
1. Le tabac est le pire ennemi de notre appareil respiratoire.
Le tabac tue 60 000 personnes chaque année en France.
Il est la cause quasi exclusive du cancer des bronches ; c’est le seul cancer qui soit en
augmentation en France, alors qu’il serait le plus facile à éviter, par une mesure simple : l’arrêt du
tabac. Sans tabac, 1/3 des cancers, la maladie la plus redoutée des Français, disparaîtraient dans notre
pays. Le cancer du poumon de la femme sera le grand problème du 21ème siècle, si celles-ci ne
prennent pas conscience du danger auquel elles s’exposent.
Le risque encouru par les non-fumeurs exposés à la fumée des autres, ce qu’on appelle
tabagisme passif, est considérable.
L’excrétion urinaire des produits de dégradation de la nicotine augmente, chez les non-fumeurs, en
proportion directe du nombre de cigarettes fumées dans leur entourage. Le risque est accru en milieu
clos, comme le domicile ou la voiture.
La fumée de tabac, outre ses effets cancérigènes liés au goudron qu’elle véhicule, inhibe les
défenses de notre appareil respiratoire : le mouvement des cils vibratiles s’arrête pendant 4
heures pour l’inhalation de la fumée d’une seule cigarette. Il en résulte une accumulation de mucus
et de bactéries favorisant la survenue d’infections pulmonaires traînantes et récidivantes.
La fumée de tabac est le plus puissant des agresseurs du poumon profond. Ses particules sont très
petites, de l’ordre d’un micron, et pénètrent jusqu’aux alvéoles.
Le tabac est, de ce fait, la cause principale de la bronchite chronique, maladie qui prend chez
le fumeur une gravité particulière, et conduit beaucoup plus vite à l’emphysème et à l’insuffisance
respiratoire, dont l’aggravation se poursuit aussi longtemps que le sujet continue de fumer.
L’enfant est particulièrement vulnérable au tabagisme de l’entourage. Ses poumons sont en
effet en plein développement. Le nombre de ses alvéoles pulmonaires, de 24 millions à 1 an, passe à
300 millions à l’âge adulte.
Les maladies respiratoires sont accrues dans leur fréquence et aggravées dans leur évolution par
l’exposition du nourrisson et du jeune enfant au tabagisme de son entourage.
Ces infections bactériennes ou virales répétées compromettent le développement respiratoire de
l’enfant.
« Quand les parents fument, les enfants toussent. »
Le tabagisme passif représente aussi un risque sérieux d’aggravation pour toutes les
personnes qui souffrent d’une fragilité respiratoire, en particulier chez les asthmatiques et les
malades atteints de bronchite chronique et de dilatation des bronches.
Le fumeur ne doit jamais imposer sa fumée à son entourage familial, professionnel ou autre.
Supprimons la fumée de tabac :
- en ne fumant pas nous-mêmes,
- en n’incitant pas les autres à fumer,
- en aérant régulièrement les pièces où l’on a fumé,
- en protégeant de la fumée les jeunes enfants et les personnes souffrant d’une maladie
cardiaque ou respiratoire.
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS (compléments d’infos)
2. La pollution à la maison
La lutte contre la pollution domestique dépend pour une grande part de chacun d’entre nous.
Nous souffrons à domicile, selon les cas, d’un excès d’humidité, ou d’une trop grande sécheresse.
- L’excès d’humidité est surtout le fait des maisons anciennes, construites à ras du sol, sans
vide sanitaire. Ces maisons ont besoin d’aération fréquente, de lumière, d’ensoleillement.
- L’excès de sécheresse s’observe plutôt dans les habitations modernes à usage collectif, où le
chauffage se fait par le sol ou par climatiseurs. Il convient alors d’humidifier l’atmosphère par
saturateur ou plante verte, de modérer la température nocturne dans la chambre sans dépasser
18°, de limiter la température à 20° dans la salle de séjour en période de chauffage. L’usage de
climatiseurs demande un entretien régulier et impeccable de l’installation. Une attention particulière
doit être portée aux filtres, qu’il faut entretenir et changer régulièrement pour éviter
l’accumulation des microbes et de moisissures.
- La poussière se niche avec prédilection dans les recoins et les angles des pièces, au-dessus et
au-dessous des meubles, en particulier des armoires, dans les lourdes tentures des rideaux. Mieux vaut
des tissus légers, qu’on lavera toutes les 6 semaines. Les rainures des parquets accumulent les
poussières des générations successives. La vitrification du parquet diminue ce risque. On peut leur
préférer le carrelage ou le revêtement vinyle, ou à défaut, les recouvrir de tapis ou de moquettes en
fibres synthétiques.
Pour faire le ménage, il ne faut se servir que de l’aspirateur ou de linges mouillés (serpillière).
Pour les meubles en bois, l’encaustique est un bon isolant. Matelas et literie doivent être aérés tous les
jours et les fenêtres de la chambre ouvertes chaque jour matin et soir.
La cuisine doit être séparée de la salle de séjour. La cuisine électrique est préférable, afin d’éviter
la fumée du gaz.
Limitons l’usage des produits sous forme de bombes ou de « sprays », qu’il s’agisse de produits
ménagers, de produits de toilette, ou de médicaments.
- Pour éviter la pollution par les fumées et les suies, il faut faire ramoner les cheminées
régulièrement, au moins une fois par an.
Les appareils de chauffage seront aussi régulièrement révisés.
Pour bricoler sans risque, il est préférable d’utiliser un masque, de ventiler suffisamment la pièce
où l’on travaille ; il faut aussi penser à protéger l’entourage et surtout les enfants.
N’aggravons pas la pollution urbaine : faisons réparer nos pots d’échappement, réviser
régulièrement le moteur de notre voiture ; évitons de faire tourner le moteur à froid avec un starter
ouvert. Mieux encore, préférons les transports en commun ou la marche à pied chaque fois que
c’est possible. N’utilisons notre véhicule individuel que lorsque c’est indispensable, pour transporter
des objets lourds ou faire de longs trajets.
3. Prévention des infections respiratoires
• La meilleure prévention contre l’infection respiratoire est la vaccination effectuée et renouvelée
selon la prescription du médecin, dès l’enfance. La vaccination antigrippale réalise une protection
efficace chez la plupart des sujets, notamment les personnes âgées, ou celles qui souffrent d’une
fragilité respiratoire particulière.
• La tuberculose pulmonaire, qui a représenté pendant des siècles un fléau majeur, était en voie de
disparition en France grâce à l’hygiène, la vaccination par le B.C.G., la maîtrise des traitements par les
médications antituberculeuses. On note, depuis quelques années, une recrudescence dans certains
milieux : exclus et marginaux, personnes âgées, séro-positifs au virus H.I.V. du sida. Il ne faut pas
oublier la contagiosité de cette maladie, et la nécessité d’une hygiène rigoureuse pour contribuer à en
enrayer le développement.
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS (compléments d’infos)
• Il convient d’insister sur l’hygiène des mains. On note à l’heure actuelle une recrudescence
significative des maladies respiratoires (et digestives) transmises par les mains : rhinoconjonctives
virales, rhinosinusites, rhinopharyngites. Les mains doivent être lavées régulièrement avant les repas
et après le passage aux toilettes, plusieurs fois dans la journée. Le lavage doit se faire à l’eau et au
savon ; le lavabo propre doit être accessible. Le séchage sera soigneux, avec un essuie-mains
propre ; il sera minutieux . Les enfants doivent être instruits de l’importance d’une bonne hygiène des
mains. Le savon doit prendre pour eux une dimension ludique.
Un grand nombre d’infections respiratoires récidivantes trouvent leur origine dans la persistance
d’une infection haute, connue ou méconnue : sinusite, rhino-pharyngite, amygdalite, foyer
d’infection bucco-dentaire. La surveillance régulière de l’état dentaire et de celui des premières voies
respiratoires, une hygiène rigoureuse de l’appareil bucco-dentaire, du nez et de la gorge sont
nécessaires :
- lavage régulier et soigneux des dents matin et soir, et après les repas,
- gargarisme à l’eau chaude 2 à 3 fois par jour,
- lavage des fosses nasales à la pipette avec une eau chaude et salée en cas d’encombrement du
nez et de l’arrière nez par des sécrétions stagnantes.
4. L’allergie respiratoire est en augmentation dans la vie moderne.
- L’asthme, qui en constitue la principale manifestation, touche 20% des Français.
- L’allergie résulte d’une sensibilisation progressive à certaines substances, dénommées
allergènes ; elle survient sur un terrain particulier, l’atopie, à caractère nettement familial.
- Les principaux allergènes venant de l’air ambiant (dénommés pneumallergènes) et
responsables de l’asthme, sont par ordre de fréquence :
∗ les acariens de la poussière de maison (60 à 70 % des cas)
∗ les pollens (20% des cas)
∗ les poils et plumes d’animaux (5% des cas)
∗ Les acariens de la poussière de maison sont des arthropodes de la classe des arachnides, de
très petite taille, invisibles à l’œil nu.
Ils se nourrissent essentiellement de débris de peau humaine.
Leur lieu d’élection est donc la literie. Les conditions les plus favorables à leur développement sont
une température de 20° à 30° et un degré hygrométrique élevé, supérieur à 80% ; une maison
humide contient 10 fois plus d’acariens qu’une maison sèche.
L’habitat idéal de l’acarien est le matelas, où ils trouvent chaleur, humidité et nourriture !
Ils sont présents toute l’année, mais plus abondants à l’automne, leur période de reproduction.
Moins nombreux en altitude, à partir de 1000 mètres, ils disparaissent au-dessus de 1500 mètres.
On les trouve également dans les vêtements, rideaux et tentures, rainures des parquets et fissures
du sol.
L’aspirateur est la meilleure arme contre l’acarien : le ménage doit être fait à fond une fois
par semaine, l’aspirateur doit aussi être passé sur le matelas et la literie.
L’acarien déteste le soleil. Profitez du soleil pour sortir matelas et couvertures et pour sécher
votre literie. Ouvrez vos volets !
Le lit doit faire l’objet d’un nettoyage soigneux et quotidien. Le matelas sera découvert tous les
jours.
Un chiffon humide est une véritable douche écossaise pour l’acarien.
Aération et ménage régulier sont indispensables au bien-être de l’asthmatique.
LA RESPIRATION CHEZ LES HUMAINS (compléments d’infos)
∗ Les pollens et en particuliers les pollens de graminées sont la cause du rhume des foins.
Beaucoup d’asthmatiques sont également sensibles aux pollens. La grande saison des pollens se situe
de mai à juillet. Les personnes sensibilisées aux pollens doivent s’informer du calendrier des
pollens, dans la région où ils habitent, et aussi dans celle où ils passent leurs vacances.
Pendant la saison pollinique, il convient d’éviter les contacts avec les herbes et le foin, porter
lunettes et chapeaux, ne pas aérer la maison aux heures de la journée où la concentration de
pollens est la plus importante. Les graminées interviennent aussi comme agresseurs des voies
respiratoires à l’intérieur des maisons. On retrouve souvent une quantité importante de pollens dans les
habitations des asthmatiques.
∗ En cas d’allergie aux poils et aux plumes d’animaux, il faut se méfier des édredons et
oreillers en plume, ainsi que des matelas de laine. A défaut de les supprimer, on pourra les envelopper
dans une housse plastique. Les animaux domestiques, chat, hamster, lapin, chien peuvent être une
source d’asthme sévère, surtout le chat. Les animaux doivent être gardés à l’extérieur de la chambre
à coucher.
∗ Les moisissures sont aussi parfois la source possible d’allergie respiratoire. Evitons
l’humidité, les climatiseurs mal entretenus.
∗ Rappelons enfin que la fumée de tabac, toujours nocive pour l’entourage du fumeur, constitue
un risque majeur pour l’enfant allergique.
Une mère qui fume est dangereuse pour l’enfant asthmatique
EXPERIENCE SUR LE LIEN DE L’ACTIVITE CŒUR/POUMONS
Equipe de 4 enfants :
5ème observation : le sujet fait 1 tour de cour en courant.
Sujet d’observation :…………………………………………………………
Nombre de mouvement respiratoire pendant 1 minute : ……….. MR / min
Compteur de pulsation :……………………………………………………..
Etat du sujet : ……………………………………………………………………………..
Compteur de mouvement respiratoire : ……………………………………
Secrétaire et chronomètre : …………………………………………………
EXPERIENCE EXPERIENCE
1ère observation : le sujet est au repos.
Nombre de pulsations du cœur pendant 1 minute : ……… pulsations / min
Nombre de mouvement respiratoire pendant 1 minute : ……….. MR / min
Nombre de pulsations du cœur pendant 1 minute : ……… pulsations / min
COMPARER L’ACTIVITE DU CŒUR ET DES POUMONS :
1ère observation : C’est votre observation de référence de l’activité du cœur et
des poumons normale, pour comparer avec les autres observations.
2ème observation : le sujet reste en apnée aussi longtemps qu’il peut.
Cœur [plus -
moins]
rapide
/
M R [plus -
Le cœur semble plus actif que les poumons
[OUI
Etat du sujet : ……………………………………………………………………………..
3ème observation : le sujet fait 20 flexions sur place.
2ème observation : le sujet reste en apnée aussi longtemps qu’il peut.
Cœur [plus -
Nombre de pulsations du cœur pendant 1 minute : ……… pulsations / min
Nombre de mouvement respiratoire pendant 1 minute : ……….. MR / min
Etat du sujet : ……………………………………………………………………………..
moins]
rapide
/
Le cœur semble plus actif que les poumons
M R [plus -
Cœur [plus -
moins]
rapide
/
M R [plus -
Nombre de pulsations du cœur pendant 1 minute : ……… pulsations / min
5ème observation : le sujet fait 1 tour de cour en courant.
4ème observation : le sujet fait un aller-retour (mur-portail).
Nombre de pulsations du cœur pendant 1 minute : ……… pulsations / min
Nombre de mouvement respiratoire pendant 1 minute : ……….. MR / min
Etat du sujet : ……………………………………………………………………………..
nombreux
NON]
4ème observation : le sujet fait un aller-retour en courant.
Le cœur semble plus actif que les poumons
Etat du sujet : ……………………………………………………………………………..
nombreux
NON]
moins]
[OUI
3ème observation : le sujet fait 20 flexions sur place.
Nombre de mouvement respiratoire pendant 1 minute : ……….. MR / min
moins]
Cœur [plus -
moins]
rapide
/
Le cœur semble plus actif que les poumons
moins]
[OUI
M R [plus -
NON]
moins]
[OUI
nombreux
nombreux
NON]
CONCLUSION : que pouvez-vous dire du lien cœur / poumons ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
ACTIVITE DE REVISIONS SUR LA RESPIRATION
CONSEIL : Fais l’activité sans ton cahier, puis vérifie après seulement.
CM2
Prénom : ……………………………………
Évaluation de sciences : La respiration et l’appareil respiratoire (S5)
LA RESPIRATION
1°) Coche la ou les bonnes réponses
…/3
2°) Complète ce schéma (légende + couleurs)
…/6
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
1°) Complète :
2°) Remets dans l’ordre le circuit de l’air dans le corps
…/9
…/5
Prénom : ……………………………………
CONNAISSANCES SUR L’HYGIÈNE DE VIE
…/7
1°) Nomme les 5 éléments que tu dois éviter pour préserver tes
&
&
&
&
poumons :
! …………………………………
On utilise des aérosols qui dilatent les voies respiratoires.
On porte un masque en permanence.
On prend des médicaments qui diminuent la sensibilité du malade
aux allergènes (pollen, …).
On supprime les plantes et les acariens.
APPLICATION 2
…/6
" …………………………………
Lis le document, d’après
# …………………………………
tes connaissances, réponds
$ …………………………………
aux questions.
% …………………………………
2°) Nomme une maladie grave et contagieuse du poumon prévenue par
le vaccin BCG : …………………………………………………………..
3°) Quelle maladie risque-t-on en fumant ? ………………………………
APPLICATION DANS LE MONDE QUI NOUS ENTOURE
APPLICATION 1
…/4
Lis le document, d’après tes connaissances, réponds aux questions.
1°)
Sous
l’oxygène
quelle
est-il
forme
disponible
dans l’eau ?
…………………………………
…………………………………
2°) Pourquoi les branchies
des
poissons
sont-elles
rouges ?
…………………………………
…………………………………
…………………………………
…………………………………
…………………………………
3°) A quels organes de l’homme ressemblent les branchies des poissons ?
……………………………………………………………………………………
1°) Que peut-il se passer si le rétrécissement est trop important ?
……………………………………………………………………………………..
2°) Coche LES bonnes solutions pour soigner l’asthme :
…………………………………………………………………………………….
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