LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page1 loire océan MEDICAL B U L L E T I N D ’ I N F O R M AT I O N S DU CONSEIL D E L ’O R D R E D E S MÉDECINS DE L O I R E -A T L A N T I Q U E 131 sommaire n° JUILLET 2011 LE MOT DU PRÉSIDENT : 2 COMPTE-RENDUS DES SÉANCES : 6 LE BILLET DU CONSEILLER NATIONAL : 8 LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ : 10 EFS : LE DON DE MOELLE OSSEUSE : 15 J.L. CLOUET M. LONGUESPÉ J. LUCAS J.L. HAROUSSEAU L.HENRY BAUDOT - T. SCHNEIDER COMMENTAIRES DE L’ARTICLE 37 : 17 9ÈME JOURNÉE D’ÉTHIQUE : 24 C.N.O.M. J.J. FERRON SELARL : MYTHE OU DURE RÉALITÉ : DOSSIER PRATIQUE PROFESSIONNEL : 26 28 L’HUMEUR DES DRUIDES : 30 PROBLÈME DE BRIDGE : J.M. PALLIER MOTS CROISÉS : 31 31 PETITES ANNONCES : MISES À JOUR DU TABLEAU : 32 32 E. PIGEON-AVERTY - C. JOSSE M. CHUPIN, Illustration P. LEVÊQUE M. CHUPIN P R AT I Q U R E I S S O D E une est suivie d’r le collan libéralede pa tio té ra ni bo m lla ne co ement d’une in geable ? - Lorsqu’un, le vers t est-il envisa associatioau titulaire du cabine ssier de o d n borateur ir accès à so vo a il teu rié p vail ? - Un salae du tra médecin UNELLES GAULE ARMORIQUE BAJOCASSES CORIOSOLITES OSISMES ABRINCATES REDONES VENETES DIABLINTES ANDECAVES Namnètes AMBILATRES LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page2 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page3 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique Le mot >>> du Président “ Certificats de cantine et de crèche : La crise ! ” Le mois de Juin est la période où les patients viennent consulter pour l’établissement des certificats médicaux de non contre-indication à la pratique d’un sport. blèmes médicaux qui souvent passent au second plan par négligence ou par manque de temps. " C’est juste pour un papier " C’est l’occasion pour le Conseil départemental de rappeler quelques consignes simples pour la rédaction de ces certificats. Un autre domaine d’agacement maximal dans ce fatras d’administratif est bien celui où l’on vient exiger du praticien la rédaction (gracieuse) de certificats destinés aux cantines Il est important de scolaires, au service connaître les contre“restauration, petite Comme vous le savez tous, la indications à la praenfance“ des mairéponse univoque des administratifs à la population tique sportive et pour ries, à l’aptitude devant n’importe quel procela les fédérations et pour un nourrisson blème est : " adressez-vous à les directions de la à séjourner dans votre médecin traitant ". Jeunesse des Sports une crèche (quid de établissent sur leur la contre indication site Internet les consignes à respecter. à une vie en collectivités à cet âge ??). La rédaction de ces certificats ne pose guère de problème aux praticiens entraînés eux aussi à ce genre de sport, et qui fait partie de notre pratique. Cela permet au moins une fois par an de faire le point avec les jeunes sur leur état de santé ainsi que sur les mesures préventives à adopter pour éviter les accidents sportifs. C’est aussi l’occasion de faire le tour de nombreux menus pro- 2 Afin de mieux illustrer ce thème récurrent d’énervement des confrères, vous trouverez ci-après un exemple de certificat médical rédigé sous le coup d’un gros coup de colère. Cela lui a valu le courroux d’un élu local qui a interpellé le Conseil départemental. Nous vous joignons un extrait de la réponse du Conseil. Bien sûr nous avons demandé l’autorisation à ce confrère de publier ses écrits car si nous ne pouvons que convenir de l’expression peu déontologique de la rédaction, nous comprenons parfaitement pourquoi nous en sommes arrivés à ce point de rupture. Dans ce domaine particulier, le Conseil départemental insiste sur le fait que la rédaction d’un certificat engage son signataire. Nulle part il est écrit que nous soyons dans l’obligation de remettre à un patient un certificat dont la nature nous paraît totalement stupide ou inappropriée. Comme vous le savez tous, la réponse univoque des administratifs à la population devant n’importe quel problème est : " adressez-vous à votre médecin traitant ". C’est pourquoi le Conseil départemental s’engage auprès de tous les confrères pour les soutenir et les assurer de son indéfectible appui devant ce qui est un abus manifeste de détournement de la responsabilité individuelle. L’Inspection académique a déjà rappelé à de nombreuses reprises, ainsi que dans une circulaire, que seuls les retours scolaires post-maladies infectieuses listées devaient faire l’objet de l’établissement d’un certificat médical. Pour tout le reste, cantine, crèche, garde à domicile, une attestation sur l’honneur des parents suffit. Il est vrai que, grâce aujourd’hui à notre informatique, nous disposons de tous les certificats préenregistrés, il nous est facile de délivrer aux patients une attestation qui leur permet de faire valoir leurs droits et sûrement de leur faciliter la vie et leurs relations avec l’administration. Nous ne devons pas devenir non plus une sorte de robot à délivrer des bons, des attestations au motif plus ou moins farfelu, ce qui achèverait de vider l’importance de la notion de certificat médical. Nous ne vous demandons pas évidemment de nous faire part de toutes vos expériences qui pourraient tenir dans un bêtisier, car nous en sommes parfaitement conscients, mais nous vous demandons de faire remonter au Conseil départemental vos expériences les plus 3 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page4 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page5 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique conflictuelles. A ce moment, nous pourrions être à vos cotés pour vous apporter expérience et soutien. Pour terminer, je souhaite vous rappeler qu’en aucun cas vous ne devez signer des bons de commande pour des " annuaires " qui vous engagent et vous entraînent dans des démarches administratives lourdes et complexes. Le Conseil départemental a mis en ligne sur son site la procédure à suivre pour vous permettre d’assurer votre défense. Voilà deux à trois ans que nous vous aler- tons et que certains confrères continuent à se laisser piéger. C’est clairement agaçant voire désespérant… Nous vous souhaitons à tous de bonnes et joyeuses vacances reposantes. DOCTEUR JEAN-LOUIS CLOUET [email protected] … Et voici la réponse qui lui a été faite : Monsieur le Maire, … " Vous nous adressez une copie d'un certificat établi par le Docteur X, remis à des parents en vue de l’admission d’enfants de trois mois à trois ans dans votre structure de multi-accueil. La rédaction inhabituelle et fantaisiste de ce certificat traduit visiblement l’exaspération de toute une profession devant la multiplicité de demandes de certificats médicaux pour des motifs tout à fait incompréhensibles et de plus en plus surprenants. Il est certain que les médecins ne sont pas dans l’obligation de les délivrer. Toutefois, la pression qu’exercent sur eux les parents, les services administratifs, par exemple les municipalités, sont tout à fait insupportables. Elle correspond à une augmentation de charges administratives, d'autant qu'ils sont remis à titre gracieux. Et ceci pour des motifs que vous nous permettrez de qualifier d’inadaptés, traduisant un certain mépris vis à vis de notre profession en disqualifiant le terme de " certificat ". Certificat incriminé, rédigé par un médecin excédé… Je soussigné, Docteur X, certifie que l'enfant Y, 3 ans, ne présente actuellement aucun signe clinique décelable d'affection contagieuse, et est donc apte à la vie en collectivité. Au passage, et pour éviter que vous ne me le redemandiez plus tard, je vous précise qu'il me paraît également apte à la pratique de la trottinette, de la patinette, de la bicyclette, du jardin des neiges, de l’initiation au poney, etc., c’est-à-dire de toutes activités normales habituelles à cet âge ! Docteur X Ce certificat provocateur nous a évidemment été envoyé immédiatement par l'administration en question, pour que nous prenions les mesures qui lui semblaient s'imposer ! Vous essaierez de nous expliquer comment un médecin, ou n’importe qui d’autre d’ailleurs, peut juger de l’admission d’un enfant dans votre structure multi-accueil ? Quels sont les motifs de non admission dans cette structure ? Si nous comprenons votre agacement, nous espérons que vous partagerez l’exaspération de la profession devant cette inflation de demandes qui, pour garder un enfant, administrer un comprimé de paracétamol, justifier une absence à la cantine, autoriser un séjour en centre aéré, nécessite la rédaction et la délivrance d’un certificat médical. Déjà, en collaboration avec les services de l’académie, nous avons demandé à tous nos confrères de cesser de remettre les documents pour la justification d’absence de maladie d’un enfant. Cette absence est de la responsabilité des parents. Le seul certificat justifié par la loi est le retour en collectivité après une maladie contagieuse listée dans une circulaire de l’éducation nationale. Le Conseil départemental, est tout à fait disposé à rencontrer l’association des élus, avec laquelle nous entretenons d’excellentes relations pour harmoniser de nouveaux services. " … LE PRESIDENT : Docteur Jean-Louis CLOUET 4 5 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page6 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page7 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique COMPTE-RENDUS DES SÉANCES PLÉNIÈRES du Conseil départemental des médecins de Loire-Atlantique SÉANCE DU 3 MARS 2011 Au cours du mois de février 2011, le Conseil départemental a étudié 143 contrats dont : - 89 contrats de remplacement - 54 autres contrats dont 1 contrat de collaboration libérale, 6 contrats conclus avec les hôpitaux (PH, activité libérale…), 11 contrats de travail, 14 contrats relatifs aux sociétés (SEL, SCM…), 3 contrats d’association, 2 contrats de cession, 2 contrats de médecin coordonnateur, 2 contrats d’intervention des médecins libéraux en EHPAD et 13 divers (épreuves sports, crèches…). Après étude des dossiers par la Commission départementale de qualification, le Conseil a procédé à l’enregistrement de 5 qualifications de spécialistes en Médecine Générale. Le Président a fait le point sur le problème des contrats types portant sur les conditions d'intervention des médecins libéraux en EHPAD. Il a rappelé que le Conseil national de l’Ordre des médecins a déposé un recours contre le décret 2010-1731 du 30 décembre 2010 et que la position du Conseil départemental est de ne pas signer ce type de contrat. Une affaire disciplinaire a été évoquée lors de cette séance. Le Conseil a décidé de transmettre cette plainte (pour publicité) à la Chambre Disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire en s’y associant. La plainte des Caisses primaires 6 d’assurance maladie de NANTES, de SAINT-NAZAIRE, de CHOLET et de Vendée, des médecins-conseils chefs de service des échelons locaux du service médical de NANTES, de SAINT-NAZAIRE, de CHOLET et de Vendée à l’égard d’un praticien est rejetée. Le Docteur CLOUET informe le Conseil que la mise en place du " Médecin mobile " qui devait être effective au 28 février 2011 pour le secteur rural et péri-urbain en Loire Atlantique est reportée au 1er avril 2011. Un praticien a interjeté appel de la décision de la Chambre Disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire du 11 janvier 2011. Suite à la demande de l’Association des médecins retraités et des veuves de médecins des Pays de Loire, le Conseil a accordé une subvention de 750 € pour l’année 2011, comme les années précédentes. Le Conseil a attribué une aide d’un montant de 300 € à 4 étudiants en DCEM2 pour leur stage hospitalier de 7 semaines cet été à Johannesburg. Le Conseil a accordé trois autorisations de disposer d’un second site d’exercice. Le Docteur Jean-Louis CLOUET a fait le point sur la mise en œuvre de la réforme de la médecine légale. Le Conseil départemental s’est prononcé favorablement concer- nant deux candidatures en tant que médecin agréé. SÉANCE DU 7 AVRIL 2011 Au cours du mois de mars 2011, le Conseil départemental a étudié 219 contrats : - 133 contrats de remplacement - 86 autres contrats dont 10 contrats de collaboration libérale, 15 contrats conclus avec les hôpitaux (PH, activité libérale…), 14 contrats de travail, 20 contrats relatifs aux sociétés (SEL, SCM…), 8 contrats d’association, 4 contrats de cession, 1 contrat de médecin coordonnateur, 8 contrats d’intervention des médecins libéraux en EHPAD, 1 contrat de médecin du travail, 1 bail professionnel, 2 contrats conclus avec des cliniques et 2 divers (épreuves sports, crèches…). Après étude des dossiers par la Commission départementale de qualification, le Conseil a procédé à l’enregistrement de 4 qualifications de spécialistes en Médecine Générale. Le Conseil a autorisé trois praticiens à disposer d’un second site d’exercice. Par une décision du 24 février 2011, la formation restreinte du Conseil Régional de l'Ordre des Médecins des Pays de la Loire a prononcé une mesure de suspension du droit d’exercer la médecine pour une durée d’un an à l’égard d’un praticien. L’état de santé d’un praticien paraissant totalement incompatible avec l’exercice de la médecine et exposant ses patients à un danger évident, le Conseil départemental a décidé de saisir la Directrice de l’A.R.S. des Pays de la Loire conformément à l’article L 4113-14 du code de la Santé Publique. Par une décision du 28 mars 2011, la Chambre Disciplinaire Nationale a réformé la décision de la Chambre Disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire et a infligé à un praticien la peine de l’interdiction d’exercer la médecine pendant une durée de 12 mois (dont 3 mois fermes) pour des faits condamnés par un tribunal correctionnnel. Par un arrêt rendu le 18 mars 2011, la Cour d’Assises de LoireAtlantique a condamné un praticien (accusé de viols par une personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions) à une peine de 8 années d’emprisonnement et à verser au Conseil départemental, qui s’était constitué partie civile, 2 000 € au titre de dommages et intérêts et 3 000 € en application de l’article 375 du Code de Procédure Pénale. Aucun appel n’ayant été formé, cette décision est définitive. Le Docteur Pierre JEGO ayant donné sa démission au poste de responsable de la Commission de la Garde, le Docteur Denis GUITTON a accepté de le remplacer à ce poste et représentera donc le Conseil au CODAMUPS. Le Docteur Christian PELLERAY, Trésorier, a présenté le bilan/budget 2010. Celui-ci a été approuvé à l’unanimité. Le Conseil départemental s’est prononcé concernant des candidatures en tant que maître de stages. SÉANCE DU 5 MAI 2011 Le Conseil a décidé de refuser d’inscrire un praticien, estimant qu’il ne répondait pas aux conditions de probité et de moralité requises par l’article R 4112-2 du Code de la Santé Publique. Suite au rapport des experts il a été procédé à l’inscription d’un praticien, l’expertise ne retrouvant pas d’état pathologique rendant dangereux l’exercice de la profession. Au cours du mois d’avril 2011, le Conseil départemental a étudié 155 contrats : - 107 contrats de remplacement - 48 autres contrats dont 2 contrats de collaboration libérale, 4 contrats conclus avec les hôpitaux (PH, activité libérale…), 10 contrats de travail, 13 contrats relatifs aux sociétés (SEL, SCM…), 2 contrats d’association, 12 contrats d’intervention des médecins libéraux en EHPAD, 1 bail professionnel et 4 divers (épreuves sports, crèches…). Régional de l'Ordre des Médecins des Pays de la Loire en vertu des articles L. 4124-11 et R. 4124-3 du code de la Santé Publique, afin qu’une expertise soit diligentée à l’égard d’un praticien. Le Conseil départemental a décidé de saisir le Conseil régional de l'Ordre des médecins des Pays de la Loire en vue de la mise en œuvre de la procédure de l’article R. 4124-3 du code de la Santé Publique suite au comportement d’un praticien lors d’une garde. Le Conseil a autorisé un praticien à disposer d’un second site d’exercice. Le Conseil départemental s’est prononcé favorablement concernant une candidature en tant que médecin agréé. Martine LONGUESPÉ Après étude du dossier par la Commission départementale de qualification, le Conseil a procédé à l’enregistrement d’une qualification de spécialiste en Médecine Générale. Le Conseil a décidé de suivre l’avis favorable des Commissions Nationales de 1ère Instance de qualification en Psychiatrie et Chirurgie Générale et a donc procédé à l’enregistrement de deux qualifications en Psychiatrie et d’une qualification en Chirurgie Générale. Le Conseil a décidé d’autoriser un praticien de cumuler en individuel une activité de missions d’évacuations sanitaires avec son activité en SEL, les conditions dérogatoires de l’article R.4113-3 du Code de la Santé Publique étant remplies. O RDONNANCES DES MÉDECINS RETRAITÉS - METTRE LE NUMÉRO RPPS… CAR LE LOGICIEL DES PHARMACIENS REFUSE LE NUMÉRO ADELI. L’A.R.S. a décidé de saisir le Conseil 7 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page8 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page9 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique LE BILLET DU CONSEILLER NATIONAL SOMMES-NOUS DONC DES ENFANTS DE VICHY ? Le prêt à penser Express dans sa dernière livraison classe l’Ordre, excusez du peu, parmi les dix plaies qui affectent la Médecine. C ’est l’argument qu’en cassant le thermomètre on fait baisser la température. Je ne m’attarderai pas sur l’injure de la classification vichyste de l’institution : " de minimis non curat praetor ". Je n’étais pas né à l’époque du bris du vase de Soissons, ni à celle des lois ignobles excluant les juifs des fonctions médicales. Bernard Glorion avait d’ailleurs fait Repentance, en son temps, au nom de l’Ordre. Quelle repentance d’ailleurs ? Ce n’est pas l’Ordre professionnel tel qu’il est aujourd’hui qui a appliqué ces lois, mais une création du Ministère de l’Intérieur de l’époque. Mais, il y eu de tout sous l’occupation nazi, des lâchetés et des actes héroïques, des résistances et des collaborations, dans toutes les couches de la société et des institutions, y compris dans les conseils ordinaux. Ce procès sur le " péché originel supposé " stigmatise une institution faute d’exposer des arguments. Certes, je ne méconnais pas les marges d’amélioration du fonctionnement de l’Ordre professionnel, à tous ses échelons. Avec d’autres, je me suis même employé à les réduire, avec des succès et des échecs, comme dans toute entreprise de cette nature. Le principal échec reste néanmoins la faiblesse de la participation aux élections : 30 % du corps électoral en moyenne nationale. Je reprends donc ci-dessous, in extenso, un Billet publié en 2007, pour rétablir une vérité, c’est tout. C'est en 1845, sous le règne de Louis Philippe, lors d'un Congrès médical, que l'idée de création d'un " Conseil médical départemental " fut évoquée. Le texte réglementaire fut même voté à la Chambre des Pairs en 1847, mais alors qu'il devait 8 venir devant la Chambre des députés, la révolution de 1848 écarta Louis Philippe du trône et le projet de son aboutissement... L'idée fut reprise en 1885 sous l'appellation de " Société centrale de déontologie " et, en 1896, le professeur Grasset rapporte dans la publication de ses Consultations médicales qu' " il est regrettable qu'il n'existe pas un Conseil de l'Ordre dans notre corporation. La médecine et les médecins ne seront honorés et estimés à leur valeur que si les médecins eux-mêmes donnent l'exemple de la considération réciproque et suivent scrupuleusement les règles de haute convenance que la coutume, à défaut de la loi, impose à la conscience de chacun ". E n 1898, M. Barthou, Ministre de l'Intérieur, dépose une proposition de loi visant à créer un Conseil de l'Ordre des médecins. Tout cela resta sans lendemain jusqu'en 1928. A cette date, le député socialiste du Nord, Ernest Couteaux, reprend cette proposition, alors que l'écrivain Paul Bourget écrit dans Le Figaro : " une seule mesure, parmi celle que l'Etat peut prendre, garantirait la profession médicale contre tous les abus : la reconnaissance d'un Ordre des médecins ". Les choses s'accélèrent en 1929. L'idée est exposée au Conseil des ministres et le 5 mars M. Loucheur, Ministre socialiste du Travail soumet un projet à la concertation de la Confédération des syndicats médicaux français qui, le 2 juin 1929, lors de sa 2ème assemblée générale, " considérant que seule la profession médicale, obligatoirement organisée, peut être la fidèle gardienne de la moralité professionnelle, se déclare partisan d'un Ordre des médecins ". Dans le même temps, l'Académie de médecine demande au gouvernement " que soit soumise aussi rapidement que possible au vote du Parlement la création de l'Ordre des médecins qui contribuerait à conserver à la pratique médicale son caractère de profession libérale [...] et que soit donné régulièrement un enseignement de déontologie [...] ". Si la Confédération des syndicats médicaux français rédige en 1930 pour ses adhérents un " règlement de déontologie médicale ", le texte de loi s'enlise dans ses pérégrinations de 1932 à 1939 entre les Commissions parlementaires, le Sénat et la Chambre des députés. L a conception corporatiste de l'organisation de la société et de l'Etat par le régime de Vichy l'amène à promulguer en 1940 la création d'un Conseil supérieur de la Médecine et des Conseils départementaux. Les membres en seront nommés par le Ministre de l’Intérieur jusqu'en 1942. De ces jours de l'histoire nationale date le procès récurrent fait à l'Ordre d'être une survivance du régime de Vichy et de ses orientations. En réalité, une Ordonnance du gouvernement provisoire de la République établi à Alger avait annulé formellement les dispositions de " l'autorité de fait de Vichy, contraire à la légalité républicaine ". L'Ordre national des médecins, dans sa forme actuelle, sera fondé par l'Ordonnance du général de Gaulle du 24 septembre 1945. Cet Ordre, " chargé de défendre l'honneur et l'indépendance de la profession " sera composé de médecins élus, dans les instances départementales, régionales disciplinaires et nationales. Enfin, la loi du 4 mars 2002, à laquelle des personnalités de sensibilités aussi différentes que J.F. Mattei, B. Kouchner et C. Evin ont apporté leurs contributions, porte principalement sur les droits des malades mais porte également une réforme de l'organisation de l'Ordre. Elle établit une distinction complète entre les instances juridictionnelles et les organes de représentation de la profession, tant au niveau régional que national. A insi qu'on le voit dans ce rapide survol historique, le besoin d'un Ordre professionnel a été exprimé par les médecins eux-mêmes et soutenu par des sensibilités politiques très diverses. Le plus grand nombre des médecins aujourd'hui en exercice, et leurs conseillers ordinaux, n'ont pas connu les errements de la société civile et politique de 1940 à 1944. L'Ordre d'aujourd'hui est chargé, par l'Ordonnance de 1945 et la loi du 4 mars 2002, " du maintien des principes de moralité, de probité, de dévouement et de compétence indispensables à l'exercice de la médecine ". Nous lui avons également donné pour objectif de représenter le plus activement possible l'ensemble des médecins devant les pouvoirs publics et les différentes instances du monde de la santé et comme ligne de conduite celle d'aider les médecins au service des personnes malades et de la santé publique. Docteur Jacques LUCAS Conseiller national de la région des Pays de la Loire Vice président du Conseil national de l’Ordre R ÉSEAU S ÉCURITÉ N AISSANCE - N AÎTRE E NSEMBLE CE RÉSEAU QUI EXISTE DEPUIS 1998 REGROUPE LES 24 MATERNITÉS PUBLIQUES ET PRIVÉES DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE ET COORDONNE DES ACTIONS RÉGIONALES DANS LE DOMAINE DE LA PÉRINATALITÉ. SES STATUTS VIENNENT D’ÊTRE MODIFIÉS POUR PERMETTRE L’ADHÉSION DE TOUS LES PROFESSIONNELS DE LA PÉRINATALITÉ, ÉTANT BIEN ENTENDU QUE LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES EN FONT PARTIE. CETTE ÉVENTUELLE ADHÉSION LEUR PERMETTRA DE PARTICIPER AUX DIFFÉRENTES ACTIONS DU RÉSEAU, À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET AU CONSEIL D’ADMINISTRATION. COORDONNÉES : TÉL. 02.40.48.55.81 FAX. 02.40.12.40.72 WWW.RESEAU-NAISSANCE.FR 9 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page10 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page11 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique La Haute Autorité de Santé 1 - Qu’est-ce que la Haute Autorité de Santé ? La Haute Autorité de Santé (HAS) est une institution récente. Créée en 2004 à l’initiative du Parlement et mise en place le 1er Janvier 2005, c’est une Autorité Publique Indépendante à caractère scientifique dont l’objectif essentiel est la qualité des soins et la sécurité des patients. Contrairement aux agences de santé sous la dépendance de l’Etat elle a peu de pouvoirs de décision mais elle a surtout une mission de conseil qui concerne trois catégories de partenaires : - les décideurs publics (directions ministérielles, assurance maladie, comité économique des produits de santé), - les professionnels de santé, - les patients et le grand public. le Collège fixe les grandes orientations et prend les décisions préparées par les services, • de services (environ 450 salariés) regroupés en quatre grandes Directions : - deux directions thématiques (Direction consacrée à l’Evaluation des Médicaments et Technologies de Santé, Direction consacrée à la Qualité des Soins et à la Sécurité des Patients), - la Direction de la Communication et de l’Information des Publics, - la Direction de l’Administration Générale et des Ressources Internes. La HAS s’appuie par ailleurs sur des experts extérieurs regroupées en Commissions placées chacune sous la responsabilité d’un des membres du Collège. Ces Commissions comprennent des professionnels de santé d’horizons et de formation différents (y compris des représentants des usagers) pour permettre l’expression la plus large de tous les points de vue sur tous les sujets. En un peu plus de six ans d’existence depuis sa mise en place, la HAS est devenue un élément incontournable du système de santé français. Elle a acquis une notoriété indiscutable qui repose : - sur sa rigueur scientifique fondée sur l’analyse exhaustive de la littérature et le recueil éventuellement contradictoire des avis d’experts, Cette mission se décline en trois types d’actions : - évaluer, - recommander, - informer. 10 - sur son indépendance intellectuelle vis à vis non seulement de l’industrie pharmaceutique mais aussi des décideurs notamment politiques et des groupes de pression professionnels ou d’usagers. Cette indépendance repose sur une gestion stricte des conflits d’intérêt de l’ensembles des intervenants (membres du Collège, des services et des commissions). La HAS est constituée : La politique de prévention des conflits d’intérêts repose sur un Guide dont les dispositions ont été renforcées en 2010. Les problèmes sont gérés par un Comité indépendant de déontologie et de gestion des conflits d’intérêt. • d’un Collège de huit membres nommés pour 6 ans par les plus hautes instances de la Nation (Président de la République, Président du Sénat et de l’Assemblée Nationale, Président du Conseil Economique, social et environnemental ), dont le Président. Sous la responsabilité du Président, Les avis de la HAS sont considérés comme l’état de l’art et respectés en tant que tels par ses partenaires. Les saisines sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses dans des sujets très variés ce qui pose le problème de la réactivité de l’institution parfois accusée de trop grande lenteur. 2 - Les Actions de la HAS l’information aux professionnels de santé sur le Bon Usage du Médicament. Les nombreuses actions de la HAS peuvent être séparées en deux grands groupes et sont attribuées aux commissions spécialisées et aux services correspondant : B) La Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (CNEDIMTS) - l’Evaluation des Technologies de Santé, - l’Amélioration de la Qualité des Soins et de la Sécurité des patients. II - 1 L’Evaluation des technologies de santé (Direction de l’Evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique) A) La Commission de la Transparence Son rôle est de conseiller les décideurs publics sur la prise en charge par la collectivité des médicaments qui disposent d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) : évaluation des AMM récentes et réévaluation des AMM anciennes. Cette évaluation repose sur une comparaison avec les traitements existants par l’étude du rapport bénéfice/risque mais aussi d’autres données (gravité de la maladie traitée, innovation, accessibilité, intérêt de santé publique…). La commission de la Transparence donne ainsi des recommandations qui permettent de décider : - le remboursement par l’Assurance Maladie (et son taux) lié à un indice coté en cinq niveaux appelé SMR (Service Médical rendu), - le prix par le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) lié à un autre indice également coté en cinq niveaux appelé ASMR (Augmentation du Service Rendu). Le rôle de la Commission de la Transparence et sa localisation au sein de la HAS ont fait l’objet de discussions au cours des récentes Assises du Médicament et par les différentes missions mises en place à la suite du drame du Médiator. Dans la mesure où son rôle est de déterminer l’intérêt thérapeutique d’un médicament (voire son avantage) par rapport aux traitements existants notamment dans le cadre d’un stratégie globale de traitement, elle devrait rester au sein de la HAS mais sera probablement rebaptisée et l’évaluation de l’intérêt thérapeutique sera simplifiée. De même les rapports entre la Commission de la Transparence et l’actuelle AFSSAPS en charge de l’AMM et de la pharmacovigilance devront être clarifiés et organisés notamment pour ce qui concerne Son rôle est d’évaluer, de nouveau dans une optique de remboursement, l’intérêt de la multitude de dispositifs médicaux depuis les plus simples et les plus anciens jusqu’aux dispositifs innovants (plus de 100 000 aussi variés que les pansements ou les brancards d’un côté, les prothèses ou les stimulateurs cardiaques de l’autre). Un exemple récent est l’évaluation des stents actifs. Elle évalue aussi les actes à visée diagnostique (biologiques ou radiologiques) ou thérapeutique (notamment chirurgicaux). La Loi HPST a confié à la HAS la responsabilité d’évaluer la dangerosité des actes à visée esthétique (par exemple récemment la lipolyse adipocytaire). La HAS est actuellement sollicitée pour l’évaluation de la pertinence d’actes chirurgicaux de réalisation fréquente mais inégalement répartie sur le territoire. Le but est de préciser les indications d’actes tels que l’appendicectomie, l’adénoidectomie, la césarienne programmée ou la libération du canal carpien. C) La Commission d’Evaluation Economique et de Santé Publique (CEESP) Cette mission a été confiée plus récemment à la HAS par le Parlement (2008). Elle consiste à évaluer l’aspect médico-économique et parfois l’intérêt de santé publique de stratégies diagnostiques et thérapeutiques ou d’évaluer dans une optique médico-économique des classes thérapeutiques (inhibiteurs de la pompe à protons, sartans/IEC par exemple). II - 2 L’amélioration de la qualité des soins et de la sécurité des patients A) La Commission de Certification des Etablissements de Santé (CCES) Son rôle est d’évaluer et de certifier tous les Etablissements de Santé publics et Privés français y compris les Etablissements psychiatriques. La procédure en cours appelée V2010 a débuté en 2010 et se poursuivra jusqu’en 2014. Elle intègre la réalisation d’indicateurs de qualité qui sont rendus publics, et focalise sur des Pratiques Exigibles Prioritaires (PEP) mais aussi sur des actions nou- 11 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page12 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page13 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique velles (intégration des besoins des usagers, checklist opératoire par exemple). La certification est donnée après visite sur site par des experts-visiteurs (professionnels de santé formés spécifiquement par la HAS) et validation par la CCES. Elle peut être attribuée d’emblée ou en cas de recommandations ou de réserves après réexamen par la CCES. Les versions successives de ces procédures de certification ont abouti à une prise en compte de la notion de qualité des soins maintenant bien admise non seulement par les équipes de direction mais aussi par les professionnels de santé. La certification a entrainé des habitudes nouvelles en matière de procédures et d’auto-analyse par les équipes, voire un changement de mentalité au sein des équipes médicales. Cependant la certification reste une procédure lourde qui repose essentiellement sur l’amélioration des procédures mais pas sur des indicateurs évaluant l’impact clinique. Une réflexion est en cours pour faire évoluer le dispositif dans sa périodicité, son périmètre et les paramètres d’évaluation. Mais d’ores et déjà le succès de l’approche est confirmé par la multiplicité des classements en tous genres qui font augmenter le chiffre de vente des hebdomadaires nationaux (et qui ne s’appuient pas toujours sur des critères aussi objectifs que ceux recueillis lors des visites officielles de la HAS). B) La Commission des Recommandations de Bonnes Pratiques C’est sans doute celle dont les travaux sont le plus connus par les médecins. Son rôle est d’indiquer l’état des connaissances sur un sujet médical et de donner les recommandations pratiques utiles pour les médecins. Le produit final validé par la Commission puis le Collège fait suite à une longue procédure utilisant la revue de la littérature, la rédaction par un groupe de travail et la discussion par un groupe de relecture. pendante par la validation de Logiciels d’Aide à la Prescription, du contenu des éléments apportés par la visite médicale et de l’information véhiculée par l’internet. Ces taches sont complexes à mettre en œuvre dans le paysage actuel de l’information. • le climat général de suspicion né de l’affaire Médiator qui entrainent des plaintes ou actions provenant soit de groupement professionnels mécontents des choix proposés soit d’associations de patients. Récemment une recommandation de la HAS sur le traitement du diabète de type 2 a été abrogée par le Conseil d’Etat et la HAS a d’elle même retiré sa recommandation sur la maladie d’Alzheimer qui faisait l’objet d’un recours similaire. La HAS remplit plusieurs rôles en ce qui concerne la liste des 30 affections de longue durée. Tout d’abord elle doit fixer les critères d’entrée et de sortie (durée d’exonération) dans la liste. Ensuite elle rédige des guides de prise en charge destinés aux médecins mais aussi aux patients (avec un message beaucoup simple et contenant des renseignements très pratiques). Elle rédige aussi des Listes d’Actes et de Prestations nécessaires pour le diagnostic et le suivi des ALD. Dans le cadre du cancer, ces actions sont menées en partenariat étroit avec l’Institut National du Cancer. C) la Commission de l’Amélioration des Pratiques Professionnelles Cette commission récemment créée étudie notamment les demandes d’accréditation émanant de médecins travaillant dans des spécialités à risque (chirurgiens orthopédistes, anesthésistes, obstétriciens, plasticiens…). Initialement cette accréditation avait surtout un intérêt financier pour les professions concernées en relation avec la prise en charge de leur assurance professionnelle. L’accréditation repose sur un engagement en matière de sécurité (déclaration d’évènements porteurs de risques) et de formation et est gérée par des organismes d’accréditation par discipline. Environ 10 000 professionnels sont actuellement engagés dans la procédure d’accréditation, principalement dans le secteur privé. Une réflexion est en cours à la fois pour modifier les objectifs de l’accréditation et augmenter la cible et pour améliorer les critères d’évaluation. Les recommandations de la HAS sont généralement considérées par les Sociétés savantes et par les Collèges professionnels comme faisant foi. Plus généralement la HAS qui joue un rôle majeur dans l’amélioration des connaissances et des moyens pour augmenter la sécurité des soins, se prépare à la mise en place du Développement Professionnel Continu (DPC) prévu dans la Loi HPST et dont les décrets d’application doivent paraître très prochainement. L’objectif du DPC est de regrouper l’Evaluation des Pratiques Professionnelles et la Formation Continue. Le rôle de la HAS, en association avec les professionnels, doit être précisé par ces décrets. De plus en plus souvent elles sont établies à la demande de sociétés savantes qui utilisent la méthodologie et demandent le label HAS. La HAS doit aussi améliorer ses actions dans le domaine de l’information médicale. Elle doit contribuer à délivrer une information scientifique et indé- Le choix des experts consultés est capital puisqu’il doit non seulement éviter les conflits majeurs d’intérêt mais il doit aussi tenir compte des différentes spécialités impliquées dans la prise en charge des patients concernés (qui peuvent parfois avoir un avis différent). 12 Les professionnels de santé considèrent parfois que ces recommandations sont trop longues et pas assez pratiques. Un effort de simplification est actuellement en cours mais deux autres problèmes se posent à la HAS : • la nécessité d’actualiser les recommandations en raison des progrès rapides de la médecine dans certains domaines, D) La Commission des Affections Longue Durée (ALD) et des Parcours de Soins Depuis 3 ans la HAS réfléchit aussi au parcours de soins dans certaines affections justifiant l’intervention de plusieurs types de professionnels de santé (comme l’Infarctus du Myocarde, les Accidents Vasculaire Cérébraux, la maladie d’Alzheimer). Cette action intitulée Programmes Pilotes a notamment permis de définir des Indicateurs de Pratique Clinique , ce qui devrait à l’avenir permettre d’améliorer la qualité de la prise en charge multidisciplinaire. Un des apports majeurs de ces Programmes a été la mise en évidence de la nocivité des neuroleptiques chez les patients atteints d’Alzheimer ce qui constitue un indicateur chiffré essentiel dans l’amélioration des pratiques inscrites comme axe stratégique du Plan Alzheimer. La Loi HPST a donné deux nouvelles responsabilités à la HAS, en association avec les ARS : la coopération entre professionnels de santé sur la base de programmes validés par la HAS et l’éducation thérapeutique des patients. Pour les maladies chroniques et les maladies rares la HAS évalue des médicaments ou dispositifs médicaux qui peuvent être pris en charge par l’assurance maladie à titre dérogatoire et transitoire en l’absence d’autres possibilités (Article 56 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale de 2007). E) La Communication et l’Information des Publics La HAS utilise divers moyens pour véhiculer l’in- formation contenue dans ces productions : • la mise en ligne sur son site, • les actions Presse (communiqués et conférences de presse), • la Lettre Actualités et Pratiques, • les mailings et pour des publics ciblés l’impression et le routage, • l’organisation des Rencontres Annuelles de la HAS. 3 - Conclusions et Perspectives d’Avenir On le constate, les actions de la HAS sont nombreuses et en peu de temps elle a acquis une incontestable notoriété auprès des décideurs publics et des professionnels de santé. Cependant son rapide succès crée des difficultés pour lesquelles il faut trouver rapidement des solutions. Le nouveau Collège mis en place en Février 2011 a ainsi défini trois mots clés qui vont guider ses actions pour les six prochaines années. - Réactivité Pour réduire le temps qui sépare une saisine de la production (qui peut atteindre 2 ans et demi), le Collège de la HAS travaille sur des procédures raccourcies et sur une hiérarchisation des sujets après accord avec les demandeurs. Il faut cependant comprendre que la longueur de certaines publications est liée à la difficulté de trouver des experts sans conflits majeurs d’intérêt et à la lourdeur des procédures mises en place pour assurer la rigueur scientifique. La réactivité ne doit pas s’accompagner d’une baisse du niveau scientifique. - Lisibilité Les professionnels de santé considèrent parfois que les productions de la HAS sont trop longues, trop complexes, de présentation peu pratique ou peu didactique. Un effort est donc en cours pour simplifier et clarifier les messages pour les rendre plus facile à utiliser en pratique avec en particulier des notes de synthèse. De même le site de la HAS doit être d’utilisation plus simple. Les professionnels de santé ne savent pas toujours choisir parmi la multitude d’informations qui leur est transmise et la HAS devrait être le portail des informations provenant des différentes Agences de Santé notamment dans le domaine du médicament. Mais l’effort principal va être en direction des patients et du grand public. L’information du public sur les problèmes de santé est multiple via les média audiovisuels, la presse grand public et bien sur l’in13 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page14 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page15 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique DEVENIR DONNEUR VOLONTAIRE DE MOELLE OSSEUSE : ternet. La HAS en tant qu’autorité scientifique indépendante est en position pour transmettre une information scientifiquement crédible et libre de toute influence notamment celle de l’industrie pharmaceutique. - Complémentarité La HAS travaille en coopération avec les directions du Ministère de la Santé (DGOS, DGS, DSS), avec les trois organismes d’Assurance-Maladie, avec les agences sanitaires nationales. Les rôles de chacune de ces institutions doivent être clarifiés, les doublons et compétitions doivent être évités et les coopérations encouragées. C’est en particulier le cas pour le système du Médicament. Les Assises du Médicament qui viennent de s’achever ont travaillé sur les rapports entre AFSSAPS et HAS et insisté sur la nécessité de maintenir chaque institution dansson rôle et d’organiser la coordination des actions qui doivent être complémentaires et non redondantes. La période à venir est capitale pour l’avenir de la HAS non seulement parce qu’un nouveau cycle débute avec un nouveau collège mais surtout parce que le paysage de la santé va changer. La mise en place de la Loi HPST, l’informatisation complète tant attendue, les nouvelles modalités d’exercice vont modifier non seulement les modalités d’action de la HAS mais aussi probablement l’organisation. Ceci amène à réfléchir sur de nouvelles prises en charge plus axées vers la notion de parcours de soins et sur la coopération entre professionnels de santé. Mais surtout, les ressources financières devenant de plus en plus restreintes, la HAS doit évoluer dans ses objectifs. Initialement ses actions se situaient exclusivement dans le domaine médical et scientifique et se résumaient à " comment mieux soigner ". Elles devront à l’avenir intégrer la dimension économique et se définir par " comment mieux soigner et mieux utiliser les ressources financières ". La HAS a également besoin d’une étroite coopération avec les professionnels de santé, sociétés savantes ou collèges professionnels. Elle souhaite en particulier s’appuyer sur la Fédérations des Spécialités Médicales et sur le Collège de la Médecine Générale pour toutes les actions de formation et pour la mise en place du DPC. De même, la HAS entend développer ses relations avec les organismes représentants les associations de patients et d’usagers. A un moment où la confiance du public envers les médecins et le système de santé a été de nouveau ébranlée par l’affaire Médiator, une plus grande participation des usagers aux actions de la HAS est indispensable. La HAS doit à la fois renforcer ses liens avec les Agences Régionales de Santé non seulement dans le cadre de la certification des établissements de santé mais aussi pour les nouveaux programmes concernant les parcours de soins (coopérations entre professionnels de santé, éducation thérapeutique des patients). Enfin la HAS doit développer ses actions à l’international et en particulier occuper une place de leader dans les organisations qui se mettent en place à l’échelle Européenne dans le domaine de l’évaluation des technologies de santé et dans celui de la qualité des soins. Elle a déjà un rôle actif dans les actions conjointes de l’Union Européenne et rencontre régulièrement ses partenaires principaux (le NICE en Angleterre, l’IQWIG en Allemagne). 14 Pr Jean-Luc Harousseau Directeur de l’HAS O RDONNANCES AVEC CODES À BARRES POUR ÉVITER LES FALSIFICATIONS D’ORDONNANCES, UN ARRÊTÉ DU 1ER SEPTEMBRE 2010 PRÉVOIT QUE LES ORDONNANCES PAPIER DOIVENT COMPORTER DEUX CODES À BARRES CORRESPONDANT À : - LE NUMÉRO RPPS DU PRESCRIPTEUR… - L’IDENTIFIANT DE LA STRUCTURE D’ACTIVITÉ AU TITRE DE LAQUELLE EST ÉTABLIE L’ORDONNANCE (POUR L’ACTIVITÉ LIBÉRALE : IL S’AGIT DU NUMÉRO ADELI). LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ INDIQUE QUE LA MISE EN ŒUVRE DE CETTE OBLIGATION SE FERA PROGRESSIVEMENT, ET QUE LES MÉDECINS PEUVENT INDIQUER LEUR NUMÉRO D’ASSURANCE MALADIE ET RPPS SOUS FORME NUMÉRIQUE OU SOUS FORME DE CODES À BARRES TOUT AU LONG DE CETTE PÉRIODE DE MISE EN ŒUVRE ET DE TRANSITION. D’ORES ET DÉJÀ, LES ÉDITEURS D’ORDONNANCES IMPRIMENT LES DEUX CODES BARRES EN QUESTION. ETABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG PAYS DE LA LOIRE Un enjeu de santé publique C haque année, en France, près de 2 000 patients, ont besoin d’être traités grâce à une greffe de moelle osseuse. Les objectifs sont de recruter 18 000 nouveaux donneurs volontaires de moelle osseuse en 2011. Le registre national des donneurs de moelle Créé en 1985, le Registre français des donneurs de moelle osseuse comprend aujourd'hui près de 190 000 personnes. C’est encore insuffisant pour permettre à tous les malades, en attente de greffe en France, de trouver un donneur compatible. Pour augmenter ces chances, les recherches sont également effectuées sur une base de données mondiale. Grâce à la coopération des 76 Registres existants dans le monde, cette base de données rassemble les cartes d’identité génétiques des 14 millions de donneurs volontaires de moelle osseuse dans le monde. Elle permet à la fois aux Registres, mais aussi aux médecins greffeurs, d’avoir une idée globale de la probabilité qui existe dans le monde d’identifier un donneur compatible pour un patient considéré. Aujourd’hui, seuls 30 % des patients français reçoivent un greffon français. Augmenter le nombre de donneurs volontaires sur le registre et diversifier le profil des inscrits sur le registre. Pour répondre aux besoins des malades, l’Etat français s’est engagé sur un plan d’action visant à recruter 18 000 donneurs supplémentaires par an, durant les dix prochaines années. Dans les Pays de la Loire l’objectif est d’inscrire 1 400 nouveaux donneurs en 2011. Ce recrutement devrait conduire à augmenter le taux d’allogreffes non apparentées réalisées à partir du Registre français de 30 % à 50 %. Ce plan doit permettre également de rééquilibrer le Registre français : actuellement plus de 60 % des personnes inscrites sont des femmes. Ainsi, le recrutement cherche volontiers à intégrer au Registre des hommes de moins de 40 ans d’origines géographiques diverses car la France a la chance de disposer d’une population qui a bénéficié au fil des siècles des apports des populations migrantes. Cette diversité est actuellement insuffisamment représentée au sein du Registre. S’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle Plusieurs étapes sont nécessaires afin d’être officiellement inscrit sur le registre français des donneurs. PREMIÈRE ÉTAPE : s’informer Trouver un donneur non apparenté, dont les caractéristiques génétiques et tissulaires sont suffisamment proches du receveur pour autoriser la greffe reste rare du fait de la complexité du système HLA. Le donneur peut donc être appelé très rapidement ou plusieurs années après son inscription sur le fichier… ou bien jamais. Quand un donneur est contacté, le prélèvement pourra être réalisé dans un délai d’environ 1 mois. L’engagement que prend un donneur en s’inscrivant sur le Registre des donneurs volontaires de moelle osseuse doit être réellement fort et durable. Le donneur s’engage à communiquer au Registre ses éventuels changements de domicile. L’engagement est révocable à tout moment. Le site Internet www.dondemoelleosseuse.fr permet de trouver toute l’information utile et faire une demande d’inscription en ligne. On peut également demander une brochure et un formulaire d’inscription en appelant gratuitement le 0 800 20 22 24 (Numéro Vert, appel gratuit) ou l’Etablissement Français du Sang - Pays de la Loire (02.40.12.33.00.). DEUXIÈME ÉTAPE : s’engager Remplir la demande d’inscription, la signer et le retourner à l’Etablissement Français du Sang - Pays 15 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page16 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page17 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique de la Loire (34 boulevard jean Monnet - 44011 Nantes cedex 1) ou bien remplir la demande via le site Internet www.dondemoelleosseuse.fr. TROISIÈME ÉTAPE : s’inscrire sur le Registre des Volontaires au don de moelle osseuse A réception de la demande d’inscription, le laboratoire HLA contacte la personne pour fixer un rendez-vous pour l’entretien médical et le bilan biologique dans l’un des sites suivants de l’Etablissement Français du Sang - Pays de la Loire : Angers, Laval, Le Mans, Nantes, Saint-Nazaire, La Roche sur Yon. L’entretien médical permettra de vérifier l’aptitude du volontaire au don de CSH. Le bilan biologique est indispensable pour déterminer le groupage tissulaire du donneur et l’absence de maladies transmissibles. Ils rendent effective l’inscription sur le Registre français des volontaires au don de moelle osseuse. Conditions à remplir : • être en bonne santé, • avoir plus de 18 ans et moins de 50 ans lors de l’inscription, même si l’on peut ensuite donner jusqu’à 60 ans, • accepter de répondre à un entretien médical sur ses antécédents médicaux et sur son mode de vie. • principales contre-indications au don de CSH Cardiaques : hypertension artérielle, respiratoires, maladies du système nerveux, oncologiques, métaboliques, antécédents de sciatique, surcharge pondérale (IMC>35), traitements par anticoagulants, antécédents de phlébite ou embolie pulmonaire et certaines allergies sévères. Les différents modes de prélèvements Il existe deux modes de prélèvement possibles pour le donneur. Celui-ci est déterminé par le médecin greffeur. Quelle que soit la technique choisie, elle n’est mise en œuvre qu’après avoir bien vérifié l’aptitude du donneur et obtenu son accord. Dans les deux cas, le prélèvement se planifie entre un et trois mois à l’avance. La législation prévoit la prise en charge de l’ensemble des frais liés au prélèvement et à un arrêt de travail lorsque nécessaire. Le prélèvement par ponction iliaque, permet d’obtenir à la fois des cellules souches hématopoïétiques et leur milieu environnant. L’intervention nécessite 48 heures d’hospitalisation et est réalisée sous anesthésie générale. Après 16 le prélèvement, les cellules de moelle osseuse du donneur se reconstituent en quelques jours. Le prélèvement dans le sang par cytaphérèse, permet de recueillir les CSH par méthode périphérique. Il s’agit d’un prélèvement de sang au cours duquel le donneur est prélevé par un automate destiné à séparer les cellules. Le donneur reçoit au préalable des injections de facteurs de croissance hématopoïétique. Les cellules extraites constituent le greffon. Les autres éléments sanguins sont restitués immédiatement au donneur. Le prélèvement par cytaphérèse se déroule en une séance d’une durée de trois à quatre heures, renouvelable une fois si la quantité de cellules de moelle osseuse prélevée est insuffisante. Cette intervention ne nécessite ni anesthésie générale ni hospitalisation. En l’absence de donneurs compatibles, la greffe de sang placentaire est une alternative thérapeutique. Madame Laure HENRY BAUDOT Docteur Thierry SCHNEIDER Directeur de l’E.F.S. des Pays de la Loire QUELQUES CHIFFRES CLÉS • 14 MILLIONS DE DONNEURS VOLONTAIRES INSCRITS DANS LE MONDE. • 190 000 DONNEURS INSCRITS EN FRANCE. •13 140 DONNEURS INSCRITS DANS LES PAYS DE LA LOIRE •1 CHANCE SUR 4 DE TROUVER UN DONNEUR COMPATIBLE DANS LA FRATRIE. •1 538 GREFFES DE MOELLE OSSEUSE RÉALISÉES EN 2009 EN FRANCE DONT 60 % À PARTIR DE DONNEURS NON FAMILIAUX ET 40 % À PARTIR DE DONNEURS FAMILIAUX. •110 % DE PROGRESSION DU NOMBRE DE GREFFES DE MOELLE OSSEUSE RÉALISÉES DEPUIS 2000. ARTICLE 37 S OULAGEMENT DES SOUFFRANCES LIMITATION OU ARRÊT DES TRAITEMENTS Article 37 (article R.4127-37 du code de la santé publique) modifié par le décretn° 2010-107 du 29 janvier 2010. médecin recueille en outre, selon les cas, l'avis des titulaires de l'autorité parentale ou du tuteur, hormis les situations où l'urgence rend impossible cette consultation ". I. - En toutes circonstances, le médecin doit s'efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l'assister moralement. Il doit s'abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n'ont d'autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie. " La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est motivée. Les avis recueillis, la nature et le sens des concertations qui ont eu lieu au sein de l'équipe de soins ainsi que les motifs de la décision de limitation ou d'arrêt de traitement sont inscrits dans le dossier du patient. " II. - " Dans les cas prévus au cinquième alinéa de l'article L. 1111-4 et au premier alinéa de l'article L. 1111-13, la décision de limiter ou d'arrêter les traitements dispensés ne peut être prise sans qu'ait été préalablement mise en œuvre une procédure collégiale. Le médecin peut engager la procédure collégiale de sa propre initiative. Il est tenu de le faire au vu des directives anticipées du patient présentées par l'un des détenteurs de celles-ci mentionnés à l'article R. 1111-19 ou à la demande de la personne de confiance, de la famille ou, à défaut, de l'un des proches. Les détenteurs des directives anticipées du patient, la personne de confiance, la famille ou, le cas échéant, l'un des proches sont informés, dès qu'elle a été prise, de la décision de mettre en œuvre la procédure collégiale. " ; " La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient, après concertation avec l'équipe de soins si elle existe et sur l'avis motivé d'au moins un médecin, appelé en qualité de consultant. Il ne doit exister aucun lien de nature hiérarchique entre le médecin en charge du patient et le consultant. L'avis motivé d'un deuxième consultant est demandé par ces médecins si l'un d'eux l'estime utile ". " La décision de limitation ou d'arrêt de traitement prend en compte les souhaits que le patient aurait antérieurement exprimés, en particulier dans des directives anticipées, s'il en a rédigé, l'avis de la personne de confiance qu'il aurait désignée ainsi que celui de la famille ou, à défaut, celui d'un de ses proches ". " Lorsque la décision de limitation ou d'arrêt de traitement concerne un mineur ou un majeur protégé, le " La personne de confiance, si elle a été désignée, la famille ou, à défaut, l'un des proches du patient sont informés de la nature et des motifs de la décision de limitation ou d'arrêt de traitement. " III. - " Lorsqu'une limitation ou un arrêt de traitement a été décidé en application de l'article L. 1110-5 et des articles L. 1111-4 ou L. 1111-13, dans les conditions prévues aux I et II du présent article, le médecin, même si la souffrance du patient ne peut pas être évaluée du fait de son état cérébral, met en œuvre les traitements, notamment antalgiques et sédatifs, permettant d'accompagner la personne selon les principes et dans les conditions énoncés à l'article R. 4127-38. Il veille également à ce que l'entourage du patient soit informé de la situation et reçoive le soutien nécessaire. " COMMENTAIRES INTRODUCTION " Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères pour l’homme ce n’est pas la mort, mais la crainte de la mort ? " Epictète (50 – 125 après J. C.) Nul ne peut être le spectateur de sa mort, c’est la mort de l’autre qui cause l’effroi. Notre société ne veut plus assumer l’agonie, elle a, peu à peu, fait disparaître les rituels entourant la mort pour en faire un événement banal, une abstraction qui ne trouble pas les bien portants. L’être humain redoute la mort mais plus encore le spectacle de la souffrance, de la déchéance, il désire pour les autres et pour lui-même une mort apaisée et rapide. 17 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page18 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page19 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique La médiatisation de ces idées a suscité une réflexion politique avec la création d’une commission parlementaire présidée par monsieur Jean LEONETTI, cardiologue de formation. Cette commission a procédé à de nombreuses auditions avec des personnalités de la vie civile. Au terme de ces consultations, une proposition de loi a été proposée, votée par les deux chambres, pour aboutir à un dispositif juridique relatif aux droits des malades et à la fin de vie : la loi n°2005-310 du 22 avril 2005. Cette loiqui peut être considérée comme un laisser mourir, sans faire mourir, en accompagnant le malade vers une fin paisible constitue une évolution de la pensée médicale. Le législateur a fixé les règles qui permettent au médecin de limiter ou d’arrêter des traitements devenus inutiles en évitant soigneusement de lui octroyer le droit de donner volontairement la mort. Il était légitime que, pour prendre une telle décision, la procédure collégiale à suivre, soit définie par le Code de Déontologie Médicale ; l’article 37 consacré à la prise en charge de la douleur répond à cet impératif. Il conserve une première partie proche de l’ancienne rédaction sur l’obstination déraisonnable et la prise en charge de la douleur, à laquelle fut ajoutée une seconde partie où est définie la procédure collégiale prévue par la loi puis plus récemment une troisième qui traite du traitement de la douleur et de la sédation en fin de vie. Ni la loi du 22 avril 2005, ni l'article 37 du code de déontologie, ne modifient les règles pénales. Le médecin en charge du malade reste libre de sa décision, il en reste le seul responsable et doit pouvoir la justifier a posteriori. I - DOULEUR ET OBSTINATION DÉRAISONNABLE 1 - Douleur Le soulagement de la douleur fait partie des missions principales de la médecine. Au cours du siècle passé, l’enthousiasme soulevé par les technologies nouvelles, une certaine philosophie du dolorisme, la crainte de nuire avec les prescriptions d’antalgiques majeurs diabolisés par la loi de 1916 sur les médicaments dits stupéfiants, le respect de la " douleur symptôme " alors nécessaire au diagnostic [1] ont occulté ce devoir primordial. Pourtant de tout temps, les médecins s’étaient attachés à soulager la douleur. Hippocrate disait que " c’est faire œuvre divine que soulager la douleur " et souvenons-nous qu’à son époque les médecins 18 se disaient d’ascendance divine par Asclépios fils d’Apollon. Au XVIIème siècle, c’est Sydenham qui déclare : " Praxim nolim exercere si carerem opi ". Ce que Trousseau traduit deux siècles plus tard : " Sans opium, il n’y a pas de médecine possible ". Dans la deuxième partie du XXème siècle, sous l’impulsion des anglo-saxons, mais également en France grâce à des pionniers tels que le Dr François Bourreau, la douleur n’a plus été considérée seulement comme un symptôme d’alerte, mais comme un élément important de l’affection du malade, devenant même parfois maladie à part entière qu’il fallait prendre en compte et traiter. Le comportement du patient, en réponse à la douleur physique, varie en fonction de sa personnalité, de sa culture, de son niveau émotionnel, de son angoisse existentielle ; révolte ou résignation, plainte ou silence, repliement sur soi, agressivité sont les manifestations extérieures classiques de la souffrance du malade, que devra interpréter le médecin. Il doit tenir le plus grand compte de ce qu’exprime le malade, même s'il ne trouve pas de cause à la douleur. La loi [2] consacre le droit de toute personne malade dont l'état le requiert à accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement, et à s'opposer à toute investigation ou thérapeutique. Prolongeant les efforts faits depuis 1980 par la communauté médicale française, elle impose le développement des services et unités de soins palliatifs dans les établissements hospitaliers, organise la formation initiale et continue des médecins à cette prise en charge, la recherche et l'évaluation dans ce domaine [3]. 2 - Rôle du médecin Devant le malade qui souffre, l'incurable ou le mourant (art. 38), le médecin obéit à un double impératif : assurer le contrôle de sa douleur et sa prise en charge psychologique. L'intervention du médecin ne peut se réduire aux seuls actes techniques qui mettent en jeu sa compétence et son expérience. Il aura une écoute attentive, de la compréhension, de la discrétion et manifestera tout ce que lui dictent sa conscience et son humanité [4]. a) L'approche du patient ayant une douleur aiguë ou celle du malade douloureux chronique, évoluant depuis plusieurs mois ou même années et dont l'histoire est parsemée d'échecs thérapeutiques, demande au praticien une attention particulière pour évaluer la douleur et décrypter l'expression de la souffrance. L'importance de l'entretien initial doit être soulignée. Certains repères [5] méritent d'être cités : le praticien doit montrer au malade qu'il reconnaît la réalité de sa souffrance, lui faire exprimer les interprétations qu'il a pu faire du discours médical antérieur, ne pas se présenter comme " le sauveur " d'une situation que le malade considère comme désespérée, éviter certains préjugés en faveur d'une organicité ou d'une cause psychologique systématique ou de la recherche par le malade d'un avantage économique ; donner au patient sur " son mal " toutes les précisions qu'il sollicite, ses causes et leurs conséquences, dans un langage clair et adapté à son niveau de compréhension (art. 35) [6]. La démarche étiologique est l'étape suivante ; elle demande une réflexion clinique approfondie et le recours à des investigations complémentaires accompagnées d'un traitement simultané de la douleur. b) Le traitement de la douleur fait appel à des moyens thérapeutiques variés, dont la mise en œuvre est actuellement bien codifiée : médicaments antalgiques et co-analgésiques, techniques anesthésiques et neurochirurgicales, kinésithérapie, etc. ; l'emploi des stupéfiants tient une place importante. médecin " ne doit pas provoquer délibérément la mort ". Si le malade est conscient, il doit recevoir des explications claires sur le traitement et ses risques. Il ne s’agit pas d’abréger les derniers instants, il ne s’agit pas de " voler la mort " du patient qui peut, au terme de son existence, avoir encore à vivre des moments de relation intenses. La prescription de morphiniques ou de sédatifs chez ce malade, dont la souffrance peut être évaluée, n'est pas systématique, mais répond à un besoin et à une indication médicale précise. 3 - Obstination déraisonnable La complexité de la décision médicale, devant le malade en fin de vie, est abordée dans cet article. Il précise, en effet, que le médecin doit éviter toute obstination déraisonnable dans les investigations et la thérapeutique ; en d'autres termes, il doit se garder de l'acharnement thérapeutique. La question se pose avec acuité lorsque le praticien se prononce sur l'incurabilité. Deux possibilités d'erreur sont à évoquer. L'erreur par défaut : l’affection est curable et le médecin renonce trop Les obstacles, de principe ou pratiques, à la prescription adéquate d'antalgiques doivent être levés, sans pour autant que soient favorisés des abus ou détournements à des fins de toxicomanie. L'assouplissement de la délivrance des stupéfiants ne supprime pas les risques auxquels sont exposés médecins et pharmaciens, mais ces professionnels connaissent d'autres risques et doivent prendre toutes dispositions pour faciliter le traitement des malades qui en ont besoin. La loi du 22 avril 2005 rappelle, s’il en est besoin, que le médecin, lorsqu’il prescrit un traitement peut prendre, pour soulager la douleur, les risques nécessaires et proportionnés à l’état du patient [7]. Mais n’est ce pas là le fait de toute prescription médicale qui comporte une évaluation rigoureuse des risques et bénéfices escomptés ? L’intention doit être le soulagement de la douleur, à l’exclusion de tout autre but inavoué. Bien prescrits, d’ailleurs, les morphiniques ne comportent pas les risques qu’on leur attribue trop souvent et il serait regrettable que les médecins, comme le public, reviennent aux vieilles craintes dans ce domaine. Ce que l’on appelle, sans doute à tort, " le double effet " doit être compris comme l’application d’un traitement dans le seul but de soulager le patient même si le risque de complication existe. L’article 38 du Code de déontologie médicale affirme que le tôt ; ou au contraire, l'erreur par excès : le médecin impose des investigations invasives, sans projet thérapeutique, et des soins douloureux, difficiles à supporter pour le patient, afin de prolonger sa vie de quelques jours. Le chemin est souvent étroit entre soigner, ce qui est la vocation du médecin et l’obstination déraisonnable qui peut le conduire à faire endurer à son patient des épreuves aussi inutiles que pénibles et souvent douloureuses. Dans cette prise de décision interviennent non seulement le médecin, grâce à l'évaluation médicale de la situation, du pronostic, des résultats attendus, mais aussi le patient et ses proches. Là encore, une écoute attentive du malade, de ses souhaits, de sa souffrance, un profond respect de sa liberté et de sa volonté, une bonne communication avec sa famille, sont nécessaires pour main- 19 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page20 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page21 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique tenir un climat de confiance. La loi du 22 avril 2005 confirme tout en la précisant, la liberté de chacun de refuser un traitement [8]. Mais le médecin ne doit pas se contenter d’un refus, même écrit et signé, pour dégager sa responsabilité tant morale et déontologique que civile et pénale. Il doit tout faire pour convaincre le patient d’accepter l’intervention ou les soins utiles, a fortiori lorsque leur refus ou leur interruption met la vie du patient en danger. Il dispose d’un délai raisonnable et il ne doit pas hésiter à demander l’intervention d’un confrère. Le législateur n’a pas désiré fixer la durée de ce délai, conscient que celui-ci est fonction de la situation et du degré d’urgence éventuel. Il appartient au médecin de l’apprécier en conscience. Lorsque le malade persiste dans son refus des soins proposés, la mission du médecin ne prend pas fin pour autant. Le traitement des souffrances physiques comme psychologiques doit rester sa préoccupation, après avoir manifesté avec humanité son désaccord sur cette décision. Si le lien de confiance est rompu, le praticien peut faire appel à un confrère sans jamais laisser penser qu'il abandonne son patient. II - MALADE HORS D’ÉTAT D’EXPRIMER SA VOLONTÉ La loi du 22 avril 2005 pose en principe, dans son article 1, que les actes médicaux " ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris… ". Il appartient au médecin de juger de la nécessité d’entreprendre, poursuivre ou limiter les investigations ou le traitement. L’appréciation de la pertinence d’un traitement relevant de sa seule compétence, il doit en conscience et dans l’intérêt du patient proposer le traitement le plus adapté à son état (art. 8). Comment ce principe se décline-t-il lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté ? Chez un malade hors d’état de communiquer, lorsqu’il s’agit d’entreprendre un traitement, particulièrement dans l’urgence, le médecin décide de son opportunité et peut s’abstenir de toute thérapeutique ou investigation qu’il juge inutile. L’absence d’indication d’un traitement dans ces 20 conditions ne relève pas de la procédure collégiale. 1 - La procédure collégiale Lorsque la poursuite d’un traitement se révèle inutile ou disproportionnée, et que le patient ne peut ni être informé ni consentir, la loi du 22 avril 2005 a prévu des garanties procédurales particulières [9] qui s’imposent lorsqu’il s’agit de " limiter ou d’arrêter des traitements dispensés " donc déjà entrepris (art. 37-II 1° alinéa). Une appréciation collégiale de l’état du patient estprévue par la loi qui a confié à la profession médicale le soin de définir cette procédure dans le code de déontologie. C’est l’objet du II de l’article 37 qui prévoit en outre la consultation de l’équipe soignante. Sa présence quotidienne auprès des malades dans les services hospitaliers, comme au domicile ou dans les institutions de soins, donne aux personnels paramédicaux une connaissance aiguë du ressenti et de l’état d’esprit du patient et de son entourage. Il est indispensable de recueillir leur avis. La cohésion de l’équipe médicale et paramédicale d’un service nécessite cette concertation. Le médecin traitant habituel doit, si possible, être consulté quand il ne fait partie de l’équipe soignante en charge du patient. Elle comporte plusieurs étapes : • Le médecin doit s’enquérir des souhaits du malade antérieurement exprimés à travers d’éventuelles directives anticipées telles qu’elles ont été définies par la loi[10]. Si le malade a souhaité dans ses directives anticipées que la procédure prévue lui soit appliquée, celle-ci s'impose au médecin, sans que toutefois il soit tenu d'adopter telle ou telle attitude. (II-1) Car la décision du médecin n’est pas liée par ces directives mais la loi prévoit clairement qu’il doit en tenir compte après en avoir vérifié la validité. Leur valeur peut apparaître relative, dans certains cas, car nul ne peut préjuger de son attitude dans telle ou telle situation tant qu’elle ne s’est pas effectivement présentée à lui. Néanmoins le contexte dans lequel elles ont été rédigées, particulièrement la connaissance éclairéeque le malade avait de la maladie en cours et de son évolution, prendra ici une importance toute particulière. Si, à terme la décision n'apparaît pas conforme aux désirs exprimés dans les directives anticipées le médecin doit d'autant plus la motiver dans le dossier du patient. • La personne de confiance doit être consul- tée et selon la loi, son avis sur les décisions d’investigations, d’intervention ou de traitement [11] prévaut sur tout autre avis non médical, elle peut demander la mise en route de la procédure ; à défaut la famille et les proches sont entendus et peuvent demander cette mise en route, une telle demande doit toujours être prise en considération et entraîner la mise en œuvre de la procédure. Dans ces circonstances difficiles, l’entourage du patient a besoin d’être entendu et soutenu ; il pourra informer sur l’opinion qu’aurait antérieurement exprimée le patient ; toutes les explications nécessaires lui sont apportées, avant et au moment de la décision. La prise en charge des proches ne s’arrête pas avec le décès ; rester disponible à l’accueil et à l’écoute, favoriser le travail de deuil. un lien administratif de nature hiérarchique. • C’est une appréciation médicale de l’état global du patient qui est demandée ; elle peut se faire, par exemple, en référence aux " règles de bonnes pratiques " élaborées par les sociétés savantes. Ni la loi ni le code n’exigent le consensus entre les médecins mais il est difficile d’imaginer qu’une telle décision soit prise par le praticien en charge du patient en cas de désaccord. Aussi l’article 37 • La procédure collégiale proprement dite prévoit de recueillir l’avis motivé d’au moins un autre médecin appelé à titre de consultant : Définie dans le code de déontologie (art. 60), la notion de " consultant " renvoie à un médecin qui dispose des connaissances, de l’expérience, et, puisqu’il ne participe pas directement aux soins, du recul et de l’impartialité nécessaires pour apprécier la situation dans sa globalité. Ce praticien est étranger à l’équipe en charge du patient [12] et s’il doit être compétent dans le domaine de l’affection en cause, il n’est pas obligatoirement un spécialiste ou un expert de la question. Non pas que les avis techniques d’experts soient superflus, mais ils interviennent plus tôt, en amont de la décision. Il n’est pas non plus nécessairement un spécialiste de l’éthique, mais son expérience, ses capacités professionnelles et humaines doivent lui permettre une analyse claire de la question. En possession de toutes les données concernant la situation du malade, il doit, non seulement apporter un avis éclairé, mais aussi aider, par un échange confraternel, le praticien qui le consulte à mener à terme sa réflexion dans l’intérêt du malade. Par sa présence auprès du malade, il conforte les proches dans l’assurance qui leur est due que la décision sera, en tout état de cause, prise de manière raisonnée et raisonnable. Bien que, comme le code de déontologie l’affirme par ailleurs (art. 5, 69), il ne puisse exister aucun lien de dépendance professionnelle entre ces deux médecins, l’article 37 précise, pour éviter tout risque de pression, réel ou redouté, qu’il ne doit exister " aucun lien de nature hiérarchique " entre les deux médecins. Cela exclut en particulier du rôle de consultant les médecins qui auraient entre eux prévoit-il la consultation d’un troisième praticien si l’un des deux médecins le juge utile. Dans les cas difficiles, même si l’appréciation de la situation du patient est dans l’ensemble partagée entre les deux premiers praticiens, il peut persister des incertitudes justifiant de faire appel à un avis complémentaire. In fine la décision appartient au seul médecin en charge du patient après qu’il a respecté la procédure collégiale ici définie. Comme toute décision médicale, il s’agit d’une décision individuelle (art. 69) qui engage la responsabilité de celui qui la prend. Les noms et qualités des personnes consultées sont mentionnés, le médecin consultant rédige son avis et le signe, les étapes de cette procédure et les éléments qui motivent la décision sont consignés dans le dossier médical du patient, des explications claires et adaptées sont fournies à l'entourage. 2 - Accompagnement du patient Lorsque cette procédure collégiale aboutit à une décision d'arrêt des soins qui maintiennent le malade artificiellement en vie, la prise en charge médicale ne cesse pas pour autant. C’est ce que rappelle le 21 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page22 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page23 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique III de l’article 37 ajouté par le décret du 29 janvier 2010. Il est des cas où l'évaluation de la douleur devient impossible bien que les médecins, les autres soignants, l'entourage, aient des doutes sur une possible souffrance. Dans l'incertitude, la prescription d'antalgiques et de sédatifs devient nécessaire, elle doit être adaptée et proportionnée, il ne s'agit en aucun cas de provoquer délibérément la mort comme le condamne l'article 38 du présent code. Il s'agit d'assurer, autant que faire se peut, à ce malade dont l'état cérébral trop altéré ne permet pas de mesurer la souffrance, une prise en charge comparable à celle d'un patient encore capable de communiquer. Rien n'est plus difficile à supporter, pour la famille, les proches, mais les soignants aussi, que la pensée que ce patient a beaucoup souffert dans ses derniers moments. La transparence est de la plus haute importance, nul ne doit pouvoir croire qu’une telle décision a pu être prise sans avoir été pesée et discutée. A toutes les étapes de la procédure, la personne de confiance, la famille ou à défaut l'entourage le plus proche doivent être tenus au courant des questions qui se posent et des démarches entreprises, des décisions prises et de leurs motivations. Ils doivent être consultés et écoutés, leur demandes si elles ne peuvent pas toujours être satisfaites doivent être accueillies et considérées. Consulter la rubrique du CNOM : Fin de vie : application de la loi. www.conseil-national.medecin.fr [1] " L’injection immédiate de morphine, en effet, équivaut à éteindre sa lampe au moment de chercher quelque chose dans l’obscurité " Henri Mondor : " Diagnostics urgents de l’abdomen " [2] Art. L.1110-5, 3ème alinéa du code de la santé publique : " Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée et traitée. ". Art. L.1110-9 du code de la santé publique : " Toute personne malade dont l'état le requiert a le droit d'accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement. " [3] Art. L.6114-2 du code de la santé publique ; Art. L. 313-2 et L.313-12.du code de l’action sociale et des familles [4] Déontologie médicale et soins palliatifs - Ordre natio- nal des médecins, 1996. [5] Quéneau P., Ostermann G., Le médecin, le patient et sa douleur - Paris : Masson, 1994 - Comment abor- 22 der le malade souffrant p.45-51. [6] Art. L.1111-2, 1er alinéa du code de la santé publique : " Toute personne a le droit d'être informée sur son état de santé… " [7]Art. L.1110-5, deuxième alinéa du code de la santé publique " Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10." [8] Art. L. 1111-4 du code de la santé publique "Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre tout traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. Il peut faire appel à un autre membre du corps médical. Dans tous les cas, le malade doit réitérer sa décision après un délai raisonnable. Celle-ci est inscrite dans son dossier médical. Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, la limitation ou l'arrêt de traitement susceptible de mettre sa vie en danger ne peut être réalisé sans avoir respecté la procédure collégiale définie par le code de déontologie médicale et sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6 ou la famille ou, à défaut, un de ses proches et, le cas échéant, les directives anticipées de la personne, aient été consultés. La décision motivée de limitation ou d'arrêt de traitement est inscrite dans le dossier médical. " [9] Art. L.1111-4, 4ème alinéa du code de la santé publique : " Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. " Art. L.1111-13 du code de la santé publique : " Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin peut décider de limiter ou d'arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n'ayant d'autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie de cette personne, après avoir respecté la procédure collégiale définie par le code de déontologie médicale et consulté la personne de confiance visée à l'article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un de ses proches et, le cas échéant, les directives anticipées de la personne. Sa décision, motivée, est inscrite dans le dossier médical. Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10. " [10] Art. L.1111-11 : " Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. Ces directives anticipées indiquent les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie concernant les conditions de la limitation ou l'arrêt de traitement. Elles sont révocables à tout moment. A condition qu'elles aient été établies moins de trois ans avant l'état d'inconscience de la personne, le médecin en tient compte pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement la concernant. ACTES DE CONSULTANT : Un décret en Conseil d'Etat définit les conditions de validité, de confidentialité et de conservation des directives anticipées. " Voir décret n° 2006-119 du 6 février 2006 : art. R.111117 à R.1111-20 du code de la santé publique. [11] Art. L.1111-12 du code de la santé publique : "Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause et hors d'état d'exprimer sa volonté, a désigné une personne de confiance en application de l'article L. 1111-6, l'avis de cette dernière, sauf urgence ou impossibilité, prévaut sur tout autre avis non médical, à l'exclusion des directives anticipées, dans les décisions d'investigation, d'intervention ou de traitement prises par le médecin. " [12] HECQUARD Pierre " Article R.4127-37 du code de la santé publique et médecins coordonnateurs d’EHPAD, de réseaux de soins palliatifs et de services d’Hospitalisation à Domicile ", adopté par le CNOM le 26 juin 2009. MODIFICATION DE LA NOMENCLATURE L’ACTE PONCTUEL DE CONSULTANT EST ACCESSIBLE À TOUS LES MÉDECINS SPÉCIALISTES (SAUF LES SPÉCIALISTES EN MÉDECINE GÉNÉRALE ! ) SOUS LES CONDITIONS SUIVANTES : - LE PATIENT EST REÇU SUR DEMANDE DU MÉDECIN TRAITANT OFFICIEL (OU SON REMPLAÇANT OU SON ASSOCIÉ), - LE CONSULTANT ADRESSE SES CONCLUSIONS AU MÉDECIN TRAITANT ET LUI LAISSE LE SUIVI, - ENTRE DEUX ACTES DE CONSULTANT, UN DÉLAI MINIMUM DE SIX MOIS DOIT S’ÉCOULER, - LA COTATION LA PLUS FRÉQUENTE EST C 2… ELLE EST PORTÉE À C 2,5 POUR LES PSYCHIATRES, NEUROPSYCHIATRES ET NEUROLOGUES… ET À C 3 POUR LES PUPH. IL EXISTE DÉSORMAIS DES DÉROGATIONS À LA RÈGLE DU DÉLAI DE SIX MOIS : - LES CHIRURGIENS PEUVENT OPÉRER DANS LE DÉCOURS D’UN C 2, - LES SPÉCIALISTES AYANT AU MOINS 90% DE LEUR ACTIVITÉ TOTALE EN CONSULTANT PEUVENT FAIRE SUIVRE LEUR PREMIÈRE CONSULTATION C 2 : SOIT D’UNE DEUXIÈME CONSULTATION CS APRÈS RÉCEPTION D’UN BILAN COMPLÉMENTAIRE PRESCRIT PAR EUX-MÊMES, SOIT D’UN ACTE TECHNIQUE EFFECTUÉ PAR EUX-MÊMES. - UN PSYCHIATRE PEUT ÉGALEMENT FAIRE SUIVRE UNE PREMIÈRE CONSULTATION C 2,5 D’UNE DEUXIÈME CONSULTATION CNPSY, MAIS DANS LA LIMITE DE DEUX CONSULTATIONS. 23 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page24 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page25 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique 9 ème Samedi 28 janvier 2012 journée d’éthique Programme PROCRÉATION : LE MÉDECIN, LA LOI ET L’ÉTHIQUE Réflexion et débats sur des questions éthiques contemporaines et les lois de bioéthique 8H30 9H00 9H10 9H30 L Les débats sont souvent vifs, tranchés avec des arguments d’ordre politique, social et éthique qui séparent nos contemporains en 2 catégories : les " pour " et les " contre " telle ou telle technique avec parfois des positionnements d’ordre idéologique ou dogmatique qui nous empêchent de nous faire une opinion éclairée. Il était important que le Groupe Nantais d’Ethique dans le Domaine de la Santé (GNEDS) s’empare de cette actualité et propose aux professionnels de santé et au grand public de réfléchir sur quelques unes de ces questions. Le choix s’est porté sur la procréation dans deux de ses aspects importants : le don de gamètes et la gestation pour autrui (GPA). Les questions posées par ces techniques et les décisions d’y recourir sont souvent vertigineuses. Il est important de connaître et de comprendre les techniques médicales utilisées et les problèmes qu’elles posent. Il est tout aussi important de connaître la loi française sur ces techniques et leur fondement mais il nous importe aussi de savoir ce que disent les lois des autres pays et d’en connaître les différences avec leurs raisons et leurs conséquences. Le choix de ces techniques pour un couple n’est pas sans conséquences psychologiques, en particulier sur la paren24 talité, il convient donc d’en aborder les aspects les plus importants. 10H30 11H00 E 12H30 13H45 nfin, puisqu’il y a controverses sur ces questions, en particulier éthiques, il convient de savoir pourquoi, en mettant face à face des personnalités connues pour leurs prises de position opposées. C’est de tout cela dont il sera question au cours de la 9ème journée d’éthique qui se déroulera à la faculté de Médecine et au cours de laquelle vous serez invités à débattre avec les intervenants. C’est un programme (voir encadré) qui s’annonce d’ores et déjà prometteur. ALLOCUTION D’ACCUEIL INTRODUCTION : PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE : LE DON DE SPERME ET LE DON D’OVOCYTE • LE POINT SUR LA SCIENCE ET LES TECHNIQUES : CE QUE NOUS DEVONS SAVOIR • CE QUE DIT LA LOI • LE DON DE GAMÈTES : QUEL RETENTISSEMENT PSYCHOLOGIQUE ? Organisée par le Groupe Nantais d’éthique dans le domaine de la santé a révision des lois de bioéthique est sous les feux de l’actualité depuis de nombreux mois suscitant de nombreuses controverses et prises de position sur le plan éthique qu’il n’est pas toujours facile d’appréhender pour le commun des mortels. ACCUEIL DES PARTICIPANTS PAUSE LE DON DE SPERME ET LE DON D’OVOCYTE • CONTROVERSE ÉTHIQUE • LE DÉBAT AVEC L’AUDITOIRE 16H15 16H35 16H50 REPAS LA GESTATION POUR AUTRUI : • LE POINT SUR LA SCIENCE ET LES TECHNIQUES : CE QUE NOUS DEVONS SAVOIR • CE QUE DIT LA LOI • LA GESTATION POUR AUTRUI : QUEL RETENTISSEMENT PSYCHOLOGIQUE SUR LA PARENTALITÉ ? • CONTROVERSE ÉTHIQUE • LE DÉBAT AVEC L’AUDITOIRE L’INTERMÉDIAIRE EN MÉDECINE PROCRÉATIVE : AIDE VÉRITABLE OU INSTRUMENTALISATION ? SYNTHÈSE DE LA JOURNÉE ET CONCLUSIONS FIN DE LA JOURNÉE Retenez cette date et notez-la sur vos agendas ! A la différence des autres années, vous ne recevrez pas d’invitation par courrier. Les inscriptions se feront directement en ligne sur le site Internet du CHU à partir du 1 er novembre (les modalités d’inscription seront précisées dans le bulletin LOM d’octobre). Dr J.J. FERRON Conseiller ordinal Membre du GNEDS [email protected] AIDONS LA MÉDECINE EN AFRIQUE... NOTRE CONFRÈRE XAVIER BRUNIER ET SON ÉPOUSE, SONT AU CAMEROUN DEPUIS DÉJÀ UN AN POUR RELANCER UN HÔPITAL DE BROUSSE. L'ASSOCIATION ALMEDEA, INITIÉE PAR SES ANCIENS PATIENTS DE PONT SAINT MARTIN, COLLECTE DU MATÉRIEL ET RECHERCHE DES MOYENS FINANCIERS POUR DES TRAVAUX. ACTUELLEMENT, C'EST LE BLOC CHIRURGICAL QUI REPRÉSENTE UNE URGENCE, ET NOTAMMENT LES LAVABOS, ROBINETS ET TUYAUTERIES ENTIÈREMENT À REFAIRE PAR LES ENTREPRISES LOCALES. NOUS FAISONS DONC APPEL AUX GÉNÉREUX DONATEURS, ET NOUS NOUS ENGAGEONS À VOUS INFORMER RÉGULIÈREMENT. CES DONS SONT À FAIRE À L'ORDRE DE "ASSOCIATION AIDONS LA MÉDECINE EN AFRIQUE", 5 RUE DE LA BASSE RINCÉE, 44680, PONT SAINT MARTIN... WWW.ALMEDEA.ORG POUR DU MATÉRIEL MÉDICAL OU DES ÉCHANTILLONS PHARMACEUTIQUES, CONTACTER LE DOCTEUR DENIS LAHALLE, 06.48.25.76.06. 25 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page26 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page27 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique SELARL : MYTHE OU " DURE " RÉALITÉ D epuis le début des années 2000, nombre de mes confrères me vantaient les avantages d’une SELARL au regard d’un autre type d’installation en association ou pas. C’est ainsi que j’ai vu bon nombre de radiologues, de biologistes, d’ophtalmologues, de dentistes passer le pas. Jusqu’au jour où la mode a gagné le monde habituellement si frileux des chirurgiens. Je me vois encore discuter avec certains confrères chirurgiens qui venaient de modifier leur structure juridique d’exercice : " on allait enfin pouvoir s’exonérer significativement de nos charges abyssales ", en clair les cotisations URSSAF fondaient comme neige au soleil, les cotisations CARMF pouvaient dans certains cas extrêmes purement et simplement disparaître, plus de taxe professionnelle et, cerise sur le gâteau, on vendait sa clientèle au moins une fois contre une somme coquette, en un mot, le bonheur et la " fortune " assurés. Alors, en 2006, je me suis lancé à mon tour, nous étions deux associés au sein d’une SDF, nous avions une bonne activité en augmentation régulière, comme tous les jeunes chirurgiens j’avais tendance à confondre chiffre d’affaires et bénéfices. Avec quatre enfants déjà grands, des emprunts professionnels par dessus la tête et l’envie légitime de vouloir enfin profiter de la vie après 15 ans d’exploitation outrageuse au CHU pour obtenir le sésame de chirurgien tant convoité et des premières années d’installation normalement difficiles, je m’étais imaginé pouvoir à mon tour profiter du " système " et améliorer sensiblement mon train de vie. Pour être très honnête, l’idée venait de moi et il m’a fallu convaincre mon associé plus sage et donc plus réticent ainsi que mon expert comptable qui lui aussi était assez peu 26 favorable à cette transformation. Notre SELARL a vu le jour au début des années 2006 après plusieurs mois de discussions avec des juristes, des banquiers, notre expert comptable, le Conseil de l’Ordre des médecins. Toutes ces démarches n’ont évidemment pas été gratuites toute proportion gardée, mais quand on aime, on ne compte pas. J’ai touché une somme pour la vente de ma patientèle à ma SELARL correspondant à une année de BNC soit environ 120.000 euros, de même la SELARL a racheté les emprunts que j’avais contractés pour l’achat de parts dans ma clinique. A u total la SELARL a emprunté une somme avoisinant 350.000 euros remboursables sur 7 ans, emprunt qui actuellement court toujours. Il est vrai que cette somme importante m’a permis de me remettre à flot à une période où ma situation financière était peu enviable. Très vite, les premières déconvenues sont apparues. J’avais une activité secondaire au sein d’un département non limitrophe du mien, cette activité s’avérait prometteuse, en plein essor et constituait pour moi une source de revenus non négligeable. J’ai dû y renoncer en raison d’un sombre article du droit de la santé publique interdisant à un praticien exerçant en SELARL d’intervenir en son nom propre sur un plateau technique, de surcroît le caractère non limitrophe des départements d’exercice représentait un obstacle insurmontable. Pire encore et pour les mêmes raisons, il m’a été impossible d’aller remplacer un confrère au pied levé qui en avait besoin. J’ai très vite déchanté sur la diminution attendue de mes charges. Concernant la CARMF où l’on ne devait payer de cotisations que sur la base des rémunérations de gérant majoritaire que l’on pouvait choisir de réduire à sa plus simple expression au profit des dividendes versés au titre des bénéfices qui eux ne devaient pas être soumis à cotisation, les règles du jeu ont très vite changé et à ce jour, les dividendes sont également soumis à cotisation ce qui ne change rigoureusement rien avec avant. C oncernant les cotisations dues à l’URSSAF, là aussi même si les sommes dues sont relatives à la rémunération de gérant et donc normalement moins importantes et facilement contrôlables, par des tours de passe-passe fiscaux inhérents à cette bonne vieille CSG et sa petite sœur CRDS, n’allez pas vous imaginer que vous gagnerez le moindre centime, tout ceci dépasse le seuil de compréhension du QI d’un chirurgien mais votre comptable saura parfaitement vous l’expliquer. Aussi ubuesque que cela puisse paraître, il m’est actuellement impossible d’envisager toute nouvelle installation libérale en mon nom propre tant que cette SELARL existera. Je ne suis donc pas au bout de mes soucis financiers et administratifs. Voici mon expérience malheureuse, mon cas n’est probablement pas orphelin, je souhaitais apporter mon témoignage pour que les confrères tentés par cette aventure pèsent bien le poids de leur choix avant de se décider. A bon entendeur… Un chirurgien libéral N’allez pas vous imaginer non plus que vous ne payerez plus de taxe professionnelle, vous non mais votre société oui et dans des proportions sensiblement identiques. Et les dividendes s’ils existent, vous les toucherez après que le fisc ait touché son dû de 30% au titre de l’impôt sur les sociétés y compris sur le capital de l’emprunt remboursé annuellement, si si car il semblerait que l’on s’enrichisse. Ces dividendes seront à nouveau imposables pour une grosse part au titre de votre impôt sur le revenu. A u final, les avantages financiers attendus du passage en SELARL sont bien loin de ceux que j’escomptais et ce résultat neutre sur ma trésorerie n’aurait eu comme seule conséquence que le sentiment d’avoir été leurré par un miroir aux alouettes aux prix de démarches administratives aussi coûteuses qu’inutiles si à ce jour je ne me trouvais pas dans une situation professionnelle délicate qui m’interdit de dissoudre cette SELARL tant que ses emprunts ne sont pas soldés et ce alors que mon établissement est au bord d’un dépôt de bilan mettant en péril immédiat mon outil de travail et mes revenus. P RÉCISIONS À PROPOS DU LIVRE " T ÉMOIGNAGE AU CŒUR DU SÉISME " DU D R O LIVIER ARMSTRONG (LOM N°130 PAGE 25) CET OUVRAGE EST VENDU EXCLUSIVEMENT DANS UN BUT HUMANITAIRE, AU PROFIT DE L’ASSOCIATION. AIDE ET PARTAGE DANS LE MONDE (APM) 18 RUE GABRIEL LUNEAU 44000 NANTES [email protected] 27 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page28 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page29 Dossier Pratique Professionnel Lorsqu’une collaboration libérale est suivie d’une association, le versement d’une indemnité par le collaborateur au titulaire du cabinet est-il envisageable ? L’article 18 de la Loi 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises a créé le statut de collaborateur libéral pour l’ensemble des professions libérales (pour les médecins : article R.4127-87 du Code de la Santé Publique*). Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a donc élaboré un contrat-type de médecin collaborateur libéral et ce statut a, depuis, été adopté par de nombreux médecins. Le Conseil de Loire-Atlantique est de plus en plus souvent interrogé par des médecins (collaborateur ou titulaire du cabinet) concernant la possibilité de prévoir le versement d’une indemnité par le collaborateur au titulaire lorsqu’une association est envisagée. Plusieurs éléments nous semblaient devoir être pris en compte (durée de la collaboration, engagement par le titulaire à une diminution de son activité en cas d’association…) et nous avions donc sollicité l’avis du Conseil National qui vient de nous apporter des précisions. Tout d’abord, le Conseil National nous indique que lorsqu’une association est prévue à l’issue d’une collaboration libérale, le versement d’une indemnité par le collaborateur au titulaire du cabinet est envisageable. Il attire néanmoins notre attention sur le fait qu’il est déconseillé d’en fixer le montant dès la conclusion du contrat de collaboration car le calcul de cette indemnité va dépendre de nombreux facteurs qui ne peuvent être appréciés avec anticipation : durée de la collaboration, temps consacré à celle-ci (temps plein, temps partiel), clientèle personnelle développée par le collaborateur… 1 - L’association est envisagée après une collaboration d’un ou deux ans, et l’associé ne disposera pas de plus de demi-journées que lorsqu’il était collaborateur libéral : Comme vu précédemment, pour le calcul de l’indemnité, tout va dépendre de la durée de la collaboration écoulée, du temps consacré à celle-ci (partiel, plein) et de la clientèle personnelle développée par le collaborateur. Ainsi, si le collaborateur à temps partiel devient associé sur un temps partiel équivalent, l’indemnité couvrira un certain nombre de mesures effectives d’intégration du nouvel associé : - présentation à la clientèle comme associé et invitation de celle-ci à lui accorder la même confiance (envoi de carte de visite, ordonnances communes), - présentation aux médecins correspondants comme 28 associé (lettre personnalisée), - orientation des nouveaux malades en priorité vers le nouvel associé sans déroger au principe absolu du libre choix du patient, - égalisation totale ou partielle des honoraires envisagée. Elle tiendra également compte de la clientèle personnelle que le collaborateur libéral aura développée pendant deux ans au cours de son temps partiel d’activité. Ainsi, afin de prévenir les litiges, il est indispensable que les parties procèdent régulièrement (tous les trimestres) au recensement de leur clientèle respective conformément à l’article 3 du contrat-type de collaboration libérale. 2 - Le titulaire du cabinet s’engage à réduire son activité et le futur associé disposera de plus de plages horaires que lorsqu’il était collaborateur libéral : L’indemnité d’intégration pourra être plus importante puisqu’au titre des mesures d’intégration, le titulaire s’engage à diminuer son temps de présence au cabinet, facilitant ainsi la constitution par son nouvel associé de sa clientèle propre. 3 - Dans l’hypothèse d’une association après une collaboration d’une courte durée : Les contrats d’une courte durée (3 à 6 mois) à temps plein sont souvent utilisés comme une période d’essai à une association. L’intégration d’un collaborateur comme associé donnera également lieu à une indemnité d’intégration en contrepartie des mesures effectives d’intégration (cf.ci-dessus). Cependant, on peut imaginer qu’en six mois, le collaborateur n’aura pas développé une clientèle personnelle conséquente. Un salarié peut-il avoir accès à son dossier de médecine du travail ? Nous sommes régulièrement interrogés par les médecins du travail à ce sujet. mations susceptibles de dévoiler un secret de fabrique ou des informations confidentielles de l’entreprise. La loi du 4 mars 2002 et le décret du 30 avril de la même année marquant l’entrée en vigueur du droit d’accès direct du patient à son dossier médical sont applicables en médecine du travail. En ce qui concerne les notes personnelles du médecin, selon l’arrêté du 5 mars 2004 "c’est dans la mesure où certaines des notes des professionnels de santé ne sont pas destinées à être conservées, réutilisées ou le cas échéant échangées, parce qu’elles ne peuvent contribuer à l’élaboration et au suivi du diagnostic et du traitement ou à une action de prévention, qu’elles peuvent être considérées comme "personnelles" et ne pas être communiquées : elles sont alors intransmissibles et inaccessibles à la personne concernée comme aux tiers, professionnels ou non". Les informations auxquelles le salarié a accès sont celles qui ont contribué à l’élaboration et au suivi du diagnostic et du traitement, ou d’une action de prévention, ou celles ayant fait l’objet d’échanges écrits entre professionnels de santé. Concrètement, il s’agit notamment : de la fiche d’identification du salarié, des antécédents médicaux personnels, des conclusions de l’examen clinique initial et des examens cliniques successifs pratiqués par tout médecin appelé à surveiller ce salarié, des comptes-rendus des explorations para-cliniques et examens complémentaires significatifs, de la correspondance technique qui équivaut à un compte-rendu et qui est une pièce du dossier médical, des avis d’aptitude, d’inaptitude et les réserves faites... Cependant, il existe une exception concernant les informations mentionnant qu’elles ont été recueillies auprès de tiers n’intervenant pas dans la prise en charge thérapeutique ou concernant un tel tiers. Ces informations n’ont pas à être communiquées au salarié. Ne sont également pas communicables les informations sans relation avec l’activité de prévention, les courriers de l’employeur au médecin du travail et les infor- Les informations doivent être communiquées après quarante-huit heures de réflexion et dans un délai maximum de huit jours (à compter de la réception de la demande). Si les informations datent de plus de cinq ans, le délai est porté à deux mois. L’accès à ces informations doit être gratuit, mais les frais de délivrance des copies peuvent être à la charge du salarié. Si vous souhaitez en savoir plus, le Conseil National de l'Ordre des Médecins a mis en ligne le rapport " Le dossier médical en médecine du travail " du Docteur François-Xavier LEY (http://www.conseil-national.medecin.fr, rubrique rapports, 2004). Carole JOSSE Elodie PIGEON-AVERTY * Article R.4127-87 du Code de la Santé Publique (modifié par le Décret n°2006-1585 du 13 décembre 2006 - art. 1 JORF 14 décembre 2006) Le médecin peut s'attacher le concours d'un médecin collaborateur libéral, dans les conditions prévues par l'article 18 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises. Chacun d'entre eux exerce son activité en toute indépendance, sans lien de subordination, et dans le respect des règles de la profession, notamment le libre choix du médecin par les patients et l'interdiction du compérage. 29 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page30 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page31 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique AV75 84 A73 7642 PROBLÈME DE BRIDGE LES ENCHÈRES L’HUMEUR DES DRUIDES Un petit rapport élyséen : et les mandarins honoraires rajeunissent de 30 ans ! Dans son numéro 8926, le Quotidien fait un résumé du rapport Debré (Bernard) - Even (Philippe), un duo déjà bien connu, sur les médicaments. Des éléments positifs (côté Chevalier de l'Apocalypse = je lave plus blanc que blanc) : la notion que de nombreux médicaments peu utiles ne devraient pas donner lieu à remboursement... Les critiques sévères des différentes agences de l'Etat (sous-entendu : car elles ne sont pas CHU-dépendantes )... Et une phrase très drôle : " la majorité des bons experts ne sont pas indépendants (en clair : conflits d'intérêts avec l’industrie), et ceux qui sont indépendants sont rarements bons (en clair : sinon ils auraient également été approchés par l'industrie) ? ". Mais aussi des éléments négatifs (côté bon fils = je défends la loi de Papa sur les CHU-bunkers) : la suggestion d'un recrutement des experts uniquement dans le corps des hospitalo-universitaires... ou surtout, pire, d'une formation médicale continue dispensée uniquement par des universitaires ou, à défaut, des hospitaliers... Au passage, il est bien évident qu'on ne touche pas au monopole de la formation initiale : ce serait un crime de lèse-majesté ! ... bref, tous ceux qui ont préféré une carrière libérale, ou tous ceux qui ont été insuffisamment politiques (tout le monde ne peut pas naître dans un chaudron de potion magique, comme les Debré...) pour réussir à se faire coopter dans le microcosme mandarinal sont des médecins de deuxième zone... Il est vrai que le mandarinat des deux rapporteurs en question remonte à loin, c'est-à-dire aux débuts de la vieille loi en question ! Les générations plus jeunes sont moins atteintes par la maladie, ou de façon plus brève ! Dis-moi, Hyper Druide, quel est le secret de ta potion magique ? En résumé, on se rend compte que ces vieux mandarins n'ont rien perdu : ni, heureusement, leur verdeur et leur vivacité d’esprit... ni, malheureusement, leur morgue. La mandarine, bien sûr, et c’est bon pour le transit ! Et pourtant, il faudra bien un jour finir par re-looker ce tabou quasi-sacré qu'est devenue la loi Debré et, en particulier, redéfinir ce que devrait être l'enseignement des futurs médecins de terrain... Par exemple, recréer des Ecoles de médecine plus autonomes, en lien avec la profession en général, et moins tributaires des deux autres piliers des CHU que sont les grands instituts de recherche et les grands hôpitaux (et la toute récente réaction des responsables de l'hospitalisation publique, vis-à-vis de la formation des internes dans le privé, montre bien que cela va être difficile !). SUD Passe 3 Passe OUEST Passe 4 Passe NORD 1 4 Dr P. LEVEQUE EST 2 Passe N O Vulnérabilité : NORD-SUD E S RD983 6 R65 A V 10 9 L’ENTAME LE POINT DE LA SITUATION Ouest entame de l’As de Cœur et continue du Roi, Est fournissant le 3, puis le 7. Vous coupez et vous faites tomber les atouts adverses qui sont partagés 2-2. Comment devez-vous poursuivre ? Apparemment, vous devriez être capable de réduire vos pertes à une levée par couleur en dehors de l’atout, mais vous êtes en danger si Ouest détient RoiDame de Trèfle. Le premier plan qui vient à l’esprit est de donner trois tours de Carreau pour obliger la défense à ouvrir les Trèfles ou à rejouer dans coupe et défausse. N’y aurait-il pas mieux à faire ? SOLUTION Voici la donne complète : Jouer trois fois Carreau a peu de chance de réussir dans le cas dangereux où Ouest aurait Rois-Dame de Trèfle. Il faudrait qu’il prenne la main au troisième tour, c’est-àdire qu’il ait D V 10 ou qu’il oublie de débloquer une Dame troisième. En effet, un seul retour dans coupe et défausse ne vous sert à rien, sinon à défausser le quatrième Trèfle gagnant. En fait, votre seule chace supplémentaire est un singleton Trèfle en Est - ce qui n’a rien d’impossible, car le partage 2-2 des atouts suggère des répartitions irrégulières dans d’autres couleurs pour justifier l’aggressivité adverse -. Est a vraisemblablement une distribution 2-5-5-1, plutôt que 2-5-4-2. En conclusion, ce serait une erreur de jouer trois fois Carreau. Encaissez simplement le Roi, puis l’As, et jouez Trèfle vers le 9. Si Ouest avait initialement quatre Trèfles et deux Carreaux, le mieux qu’il puisse faire est de rejouer Trèfle. Maintenant, quand Est défausse, vous sortez simplement à Carreau et le retour obligé dans coupe et défausse vous apportera la dixième levée. En fin de coup, vous pouvez choisir l’adversaire qui sera obligé de rejouer dans coupe et défausse. Si vous n’avez pas de sympathie pour Ouest, mettez-le en main à Trèfle. AV75 84 A73 7642 10 4 ARV92 94 RD83 La chance supplémentaire tient au partage 5-2 des Carreaux. Vous auriez également gagné si Ouest avait eu un Cœur de plus et un Trèfle de moins. N O E S 62 D 10 7 5 3 D V 10 8 2 5 RD983 6 R65 A V 10 9 Docteur Jean-Marie PALLIER (d’après KELSEY) MOTS CROISÉS A B C 1 2 3 4 D E F G H M. CHUPIN Horizontalement 1 - Du culte ou d’Etat. 2 - Normalement automatique la nuit ! 3 - Du rêve. 4 - Le blé bulgare. / Masculin. 5 - Général de division. 6 - Produits de décomposition des roches. 7 - Province irlandaise. 8 - Brame. / Fatiguer. Verticalement A - ... des mondes, selon Huxley. B - Encore du rêve. C - Irritable. D - Souvent avec la crème anglaise./ Les marges du vent. E - Virage glissant. / Dieu décapité. F - Oraliste... mais mal écrit ! G - Duc de Normandie. H - Voyageur antique. / Crème anglaise. 5 6 7 Provocatix (M. CHUPIN) Donneur : NORD 8 Solutions Horizontalement : 1) Ministre . 2) Erection. 3) Irréelle. 4) Lev. / Mâle. 5) Lee. 6) Eluvions. 7) Ulster. 8) Ree. / User Verticalement : A) Meilleur. B) Irréelle. C) Nerveuse. D) Ice./ VT. E) Stem / ieu. F) tilaeors. G) Rollon. H) Enée. / Sir. 30 31 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page32 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page33 PETITES ANNONCES DIVERS MISES À JOUR DU TABLEAU INSCRIPTIONS - médecin recherché le 18 septembre à l’occasion d’une épreuve de moto, à Ancenis. Sur place : ambulances, secouristes, local… nourriture assurée… honoraires : 350 Euros. Contact : Joël Vrignaud, Président du MOTO CLUB AMORCE 50CC Tél. 06.48.48.48.92. ou [email protected] N° 9265 - l’ADOPS 44 (Association pour l’Organisation de la Permanence des Soins) a mis en place des gardes de médecins généralistes mobiles couvrant les nuits de 20 h à 8 h sur le département. Cinq médecins par nuit sont mis à disposition du Centre 15 qui déclenche les interventions autour de cinq hôpitaux locaux. Il reste plusieurs gardes à pourvoir sur les mois de juillet à octobre. Une réunion est prévue le 8 septembre 2011 à 20 h, salle Jules Verne à Vigneuxde-Bretagne. Coordonnées : ADOPS 44 02.40.48.58.96. ou [email protected] N° 9270 OFFRES D’EMPLOIS SALARIÉS N° 9277 MÉDECINS ORIENTÉS VERS LA GÉRIATRIE ET LES SOINS PALLIATIFS • Centre Le Bodio recherche un médecin gériatre CDI temps plein. Convention collective FEHAP. Contact : 02.40.17.51.00. ou [email protected] • L’association AIMR (8 EHPAD sur la région nantaise) recrute un médecin coordonateur, CDI temps partiel, 80 % (44.000 Euros + ancienneté). Contact : 02.51.84.91.60. ou [email protected] • L’hôpital de Cholet recrute un médecin pour son service de gériatrie soins palliatifs. Contact : 02.41.49.66.97 ou 02.41.49.62.70 ou [email protected] • Le Centre hospitalier F. Robert d’Ancenis recrute un médecin gériatre, temps plein ou 2 médecins gériatres mitemps pour le service de court séjour gériatrique (0,5 ETP) et le service de SSR polyvalent (0,5 ETP). Tél. 02.40.09.44.01. ou 02.40.09.44.79. ou [email protected] N° 9266 N° 9267 N° 9268 N° 9269 N° 9271 N° 9272 N° 9273 N° 9274 N° 9275 N° 9276 N° 9278 N° 9279 N° 9280 N° 9281 N° 9282 N° 9283 N° 9284 N° 9285 N° 9286 N° 9287 N° 9288 N° 9289 N° 9290 N° 9291 MÉDECINS DU TRAVAIL N° 9292 • DCNS recherche un médecin du travail pour son centre de Cherbourg. Contact : Mr Aurélien PARIS : 02.33.92.14.16. ou [email protected] • CDI, temps partiel à Herbignac. Contact : Chantal PONTHIER 02.40.91.88.14. ou 02.40.17.14.88. [email protected] N° 9293 MÉDECINS PSYCHIATRES • Le CHS de Blain cherche un psychiatre temps plein à partir de janvier. Contact : Murielle VITRE 02.40.51.51.00. 32 N° 9294 N° 9295 N° 9296 N° 9297 N° 9298 N° 9299 N° 9300 TAKHI Karim 4 Rue Eric Tabarly - NANTES MEDECINE GENERALE - MEDECINE D’URGENCE AYARI-AJMI Sameh C.H.U. - HOTEL DIEU - NANTES née AYARI HEMATOLOGIE CHARPIAT Alain Direction Interrégionale de la Mer (Nord, Atlantique, Manche Ouest) - 2 bd Allard - NANTES MEDECINE GENERALE DARIEL Anne C.H.U. Service de Chirurgie Infantile - NANTES CHIRURGIE GENERALE DUPON Chloé 4 avenue du Coche d’Eau - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE FONDIN Emilie 6 rue Magnanne - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE GRELIER Hélène 26 Rue de la Mothe - BOUGUENAIS Remplacements de MEDECINE GENERALE HIRT Raphaël Clinique Jules Verne - Maison de la Naissance 2/4 route de Paris - NANTES GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE JEANTEUR Magali SDIS 44 - 12 rue Arago - LA CHAPELLE SUR ERDRE MEDECINE GENERALE - Médecine d’Urgence LIGEN Marc Ministère de la Justice et des libertés - TGI Quai François Mitterrand - NANTES MEDECINE DU TRAVAIL PANNETIER Dominique 13 rue Du Guesclin - CHATEAUBRIANT Remplacements de MEDECINE GENERALE PERES-LEGROS Marine 13 avenue Emile Outtier - PORNICHET née PERES Remplacements d’ANESTHESIE - REANIMATION RODIE-TALBERE Pierre-André C.H.U - Hôpital G. et R. LAENNEC - NANTES ANESTHESIE - REANIMATION ROLLAND Delphine C.H.U. - NANTES ANESTHESIE - REANIMATION YOUSFI-CHARIF Rachid Centre Hospitalier - Service des Urgences - ST-NAZAIRE MEDECINE GENERALE - Médecine d’Urgence POUSSIER Katia 137 rue Paul Bellamy - NANTES MEDECINE GENERALE VAIL Jean-Pierre 135 Bd de la Liberté - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE OPRINA Alina 80 rue des Hauts Pavés - NANTES OPHTALMOLOGIE BANCQUART Julien Centre Hospitalier - Maternité - ST-NAZAIRE GYNECOLOGIE MEDICALE BILLON Marilyne 53 avenue Camus - NANTES BIOLOGIE MEDICALE - N’exerce pas actuellement BUISSON Minh Place Similien Guérin - Appt 7 - LA MONTAGNE Remplacements de MEDECINE GENERALE CAPRON Florent Clinique Jules Verne - 2 rte de Paris - NANTES ANESTHESIE - REANIMATION CHENE Marie-Amélie Centre Hospitalier - ST NAZAIRE PEDIATRIE DENIS Claire 47 avenue de la Ferrière - ORVAULT MEDECINE GENERALE - N’exerce pas actuellement DIGABEL Laurent Centre Hospitalier - Service Gériatrie Heinlex Rue Michel Ange - ST-NAZAIRE MEDECINE GENERALE KORALI Nouri Centre Hospitalier - ANCENIS RADIO-DIAGNOSTIC LAIGLE-QUERAT Valérie Institut de Cancérologie de l’Ouest René Gauducheau née LAIGLE Bd Jacques Monod - ST-HERBLAIN RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE LEVIEUX Karine C.H.U. Service des Urgences Pédiatriques - NANTES MEDECINE GENERALE MICHAUD Laëtitia 14 Rue Yves Bodiguel - NANTES PSYCHIATRIE - N’exerce pas actuellement MORTIER Marion Place Similien Guérin - Appt 7 - LA MONTAGNE Remplacements de MEDECINE GENERALE PEULTIER Anne-Sophie Centre Hospitalier - ST-NAZAIRE GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE SARFATY Laura 10 rue de la Petite Mitrie - NANTES Remplacements de PSYCHIATRIE TREUIL Anne-Sophie Centre hospitalier - ST-NAZAIRE CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES YOUSEF Ramez Centre Hospitalier - CHATEAUBRIANT GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE DUPIRE Marie C.H.U. Service Anesthésie - NANTES ANESTHESIE - REANIMATION LE GLOAN Laurianne C.H.U. - Hôpital G. et R. LAENNEC - NANTES CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES PETITES ANNONCES MISES À JOUR DU TABLEAU N° 9301 N° 9302 N° 9303 N° 9304 N° 9305 N° 9306 N° 9307 N° 9308 N° 9309 N° 9310 N° 9311 N° 9312 N° 9313 N° 9314 N° 9315 N° 9316 N° 9317 N° 9318 TERRIEN Hugues-André 3 Place de Verdun - STE MARIE SUR MER Collaborateur du Dr GIRAUD - MEDECINE GENERALE BINDLER Louis 12 rue Cassini - NANTES PSYCHIATRIE MONTECOT Claire C.H.U. - NANTES MEDECINE GENERALE TOUCHEFEU Yann C.H.U. - NANTES GASTRO-ENTEROLOGIE ET HEPATOLOGIE AGIUS Claire Centre René Gauducheau - bd Jacques Monod MEDECINE NUCLEAIRE - ST-HERBLAIN BARRAIS Justine 6 rue de laTranchée - PIRIAC SUR MER Remplacements de MEDECINE GENERALE BAUMGARTE Sylvie 10 rue J.B. Robert - ST SEBASTIEN SUR LOIRE née PAILLE Remplacements de MEDECINE GENERALE BEYENS Guillaume 17 rue de la Buronnerie - VERTOU Remplacements de MEDECINE GENERALE DEPRET Juliette 5 rue Bergère - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE DRAME Tiguida Hôpital Local - 1 rte Nort sur Erdre - NOZAY MEDECINE GENERALE FERON Bérengère 4 rue Guépin - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE MANDIN Fabienne Hôpital Sèvre et Loire - Rue Pierre Sécher MEDECINE GENERALE - LE LOROUX BOTTEREAU PAPIN Patrick 11-13 rue Jean Duplessis - LA BERNERIE EN RETZ Remplacements de MEDECINE GENERALE RENNUIT-ROSQUET Suzanne Cabinet médical SNCF - 27 Bd Stalingrad - NANTES MEDECINE DU TRAVAIL REYNIER Elise 6 rue de l’Indre - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE VERSTRAETE Marie C.H.U. - NANTES PEDIATRIE LASCARROU Marion 14 rue de Pilleux - NANTES née GARRIGUE Remplacements de MEDECINE GENERALE NAOUM Rachid Centre Hospitalier - CHATEAUBRIANT MEDECINE GENERALE QUALIFICATIONS EN SPÉCIALITÉS N° 4012 COMPAIN Véronique N° 4967 N° 6333 BARTHOLOMOT-FORGEOT Isabelle PILLET Jean-Christophe N° 8321 GERNOUX Gaël N° 8328 MALPHETTES Emmanuel N° 8947 MARCONNET Louis N° 9002 BOUFFAUT Anne-Laure N° 9010 JAMARD Florent N° 9241 SOFRONI Rénata N° 9266 AYARI Sameh N° 9268 DARIEL Anne N° 9269 DUPON Chloé N° 9270 FONDIN Emilie N° 9271 GRELIER Hélène N° 9283 BANCQUART Julien N° 9284 BILLON Marilyne N° 9285 BUISSON Minh N° 9287 CHENE Marie-Amélie N° 9289 DIGABEL Laurent N° 9291 LAIGLE-QUERAT Valérie N° 9294 MORTIER Marion MEDECINE DU TRAVAIL - C.E.S. NANTES 17/06/86 MEDECINE DU TRAVAIL - C.E.S. BESANCON 10/12/84 CHIRURGIE GENERALE Avis Fav. Csion Nale - 1ère inst. 04/04/11 PSYCHIATRIE Avis Fav. Csion Nale - 1ère inst. 28/03/11 PSYCHIATRIE Avis Fav. Csion Nale - 1ère inst. 28/03/11 CHIRURGIE UROLOGIQUE D.E.S.C. NANTES - 01/11/10 CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE - D.E.S.C. NANTES - 21/11/10 CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIE D.E.S.C. NANTES - 02/11/10 OPHTALMOLOGIE Avis Fav. Csion Nale - 1ère inst. 06/05/11 HEMATOLOGIE - Autorisation d’exercice en France Arrêté du 14/02/11 CHIRURGIE GENERALE D.E.S. NANTES - 01/11/10 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 10/02/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 21/03/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 22/02/11 GYNECOLOGIE MEDICALE D.E.S. NANTES - 01/05/11 BIOLOGIE MEDICALE Option Biologie orientée vers une Spécialisation - D.E.S. NANTES - 01/11/10 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 01/11/10 PEDIATRIE D.E.S. TOURS - 30/04/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 07/04/11 RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE D.E.S. NANTES - 01/05/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 09/11/10 • Les APSYADES (Bouguenais) cherchent un psychiatre ou un pédopsychiatre CDI, 0,30 ETP. Salaire : 1.410 Euros Bruts + ancienneté. Contact : Valérie PINEAU 02.40.69.36.48. ou Raphaël VIOLLET : [email protected] MÉDECIN PÉDIATRE • L’ARI (Association Régionale pour l’Intégration des Personnes Handicapées et en Difficultés) recrute un médecin pédiatre, CDI mi-temps pour septembre 2011. Contact : Nathalie MARTY - ARI 26 rue St-Sébastien - 13006 MARSEILLE ou [email protected] DIVERS Centre Catherine de Sienne recherche un généraliste pour assurer le remplacement des congés annuels des actuels médecins d’hospitalisation. Contact : Madame BRAIRE - 02.28.27.20.22. ou [email protected] L’Union des Caisses Nationales de Sécurité Sociale recherche un médecin mi-temps pour son site de Rennes… CDI, 30.270 Euros annuels. Contacts : Laurence PARROT – 02.99.59.67.82 ou Véronique HELIOT – 02.99.59.67.82 L’Education Nationale propose des postes de médecins contractuels sur le département. Contact : Dr CHEYLAN – 02.40.37.32.53. ou 02.40.37.32.60. ou [email protected] La police nationale recherche un médecin inspecteur régional à Rennes. Contact : Gaëlle HERVE - 02.99.87.89.73. ou [email protected] L’Etablissement Français du Sang cherche : a) des médecins sur les sites de Brest et de Quimper (CDI). Contact : Josiane LE RHUN - 02.99.54.83.38. ou [email protected] b) médecin ou pharmacien biologiste recherché sur le site d’Angers, à temps plein. Contact : Christelle BABONNEAU 02.40.12.33.32. ou [email protected] Le Centre Hospitalier de Cholet (49) recrute pour son service de Chirurgie Vasculaire secteur d’Angiologie un praticien attaché, assistant des hôpitaux ou praticien contractuel. Poste à pourvoir immédiatement. Contact : Mr le Docteur GACEM - 02.41.49.66.79. ou [email protected] OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COLLABORATIONS OU DE REMPLACEMENTS POUR LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES • ALPES DE HAUTE PROVENCE (04) - succession gratuite dans cabinet de deux médecins. Tél. 04.92.83.43.20. ou 06.80.89.52.60. • HAUTES ALPES (05) - cause décès, médecin généraliste recherché pour tenue de patientèle à Gap. Tél. 04.92.53.85.29. ou [email protected] 33 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page34 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page35 PETITES ANNONCES • AUDE (11) - successeur recherché à 10 kms de Narbonne. Tél. 04.68.93.62.47. • BOUCHES DU RHONE (13) - successeur recherché à Aix-en-Provence dans cabinet de groupe. C.A. : 106.000 Euros (mi-temps). Tél. 06.86.97.97.80. • CHARENTE MARITIME (17) - successeur recherché près de Royan dans association. Tél. 06.09.95.69.11. • GIRONDE (33) - successeur recherché près de Libourne. Tél. 05.57.51.03.54. - successeur recherché à Lormont. Tél. 06.43.37.10.15. (Dr Véronique LETELLIER) ou 06.03.68.08.04. (Dr Jeannette SUDRAT) ou [email protected] • ILLE ET VILAINE (35) - successeur recherché au sud de Rennes. C.A. : 145.000 Euros. Tél. 02.99.57.63.20. • ISERE (38) - successeur recherché à Echirolles, dans association. Cession gratuite. CA : 92.000 Euros. Tél. 06.66.26.46.58. • LOIRE ATLANTIQUE (44) - Nantes centre : successeur recherché dans cabinet de deux médecins. Tél. 06.14.30.28.25. - Nantes : deux successeurs recherchés dans maison médicale. Pas de reprise de clientèle. Tél. 02.40.49.90.26. ou 06.82.13.50.35. - Nantes agglomération : successeur recherché dans centre médical multidisciplinaire. Tél. 02.40.92.30.00. - Nantes : associé recherché pour fin 2011. Tél. 06.11.17.81.26. - Pornic : associé ou collaborateur recherché. Tél. 06.07.25.44.94. - Sud Loire proche Nantes : remplaçant régulier recherché en vue de succession. Tél. 06.83.03.85.90. - Sud Loire, 20 kms de Nantes, remplaçant ou collaborateur recherché. Tél. 06.07.24.34.69. - Nantes Nord, successeur recherché dans groupe de 4 médecins. Tél. 06.81.93.11.33. - Nord-ouest proche de Nantes, successeur recherché dans cabinet de groupe. Tél. 06.22.24.63.97. - St Etienne de Montluc : remplaçant puis successeur recherché. C.A. : 220.000 Euros. Tél. 02.40.85.95.95. ou 06.71.24.78.23. (Dr Perez) - Sion-Les-Mines : successeur recherché. Tél. 02.40.28.95.60. - La Baule : successeur recherché pour fin 2011 ou 2012 dans maison médicale de 5 médecins. Tél. 02.40.60.17.20. ou 06.62.29.10.20. - SOS St-Nazaire : cession de parts. Tél. 06.12.71.38.77. • MORBIHAN (56) - successeur recherché dans la presqu’île de Gavres. Tél. 06.07.73.92.05. • PYRENEES ATLANTIQUES (64) - successeur recherché à St-Jean-de-Luz dans grand groupe médical. Tél. 05.59.26.22.22. 34 MISES À JOUR DU TABLEAU N° 9295 PEULTIER Anne-Sophie N° 9296 SARFATY Laura N° 9297 TREUIL Anne-Sophie N° 9298 YOUSEF Ramez N° 9299 DUPIRE Marie N° 9300 LE GLOAN Laurianne N° 9303 MONTECOT Claire N° 9305 AGUIS Claire N° 9306 BARRAIS Justine N° 9311 FERON Bérengère N° 9315 REYNIER Elise N° 9317 LASCARROU Marion N° 9318 NAOUM Rachid GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE D.E.S. NANTES - 01/05/11 PSYCHIATRIE D.E.S. NANTES - 01/05/11 CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES D.E.S. NANTES - 04/04/11 GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE Autorisation d’Exercice - 20/04/11 ANESTHESIE REANIMATION D.E.S. NANTES - 01/05/11 CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES D.E.S. NANTES - 31/10/09 MEDECINE GENERALE D.E.S. ANGERS - 19/05/11 MEDECINE NUCLEAIRE D.E.S. ANGERS - 20/04/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 26/05/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 03/05/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 02/05/11 MEDECINE GENERALE D.E.S. NANTES - 26/05/11 MEDECINE GENERALE Autorisation d’exercice - 16/05/11 QUALIFICATIONS EN MÉDECINE GÉNÉRALE Aucune CHANGEMENTS DE TABLEAU N° 1202 N° 1382 N° 1471 N° 1664 N° 1781 N° 1992 N° 2071 N° 2149 N° 2201 N° 2422 N° 2677 N° 2947 N° 3049 N° 4028 N° 4479 N° 5474 MOREAU Pierre PELLERIN Jacques POTIRON-JOSSE Michèle BRESSOLLETTE Bernard DANIEL Michel LEGEAIS Michel GILLES Christian RIBORDY Françoise HOUMARD Marie-Claire MALLET Rémy GROLEAU Bertrand CAUDAL Daniel SIMON Yvonne VILLETTE Marie-Claire JEGO Christiane GAUDIER Chantal N° 6348 N° 6352 SEGARD Laurent HAKEM-WEISS Fatiha N° 6884 VRIGNAUD Christelle N° 7928 GAY-ANDRIEU Françoise Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Reste inscrit " Non Exerçant " Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Reste inscrite " Non Exerçant " Reprend activité - Demande sa réinscription en qualité de Médecin Exerçant. Reste inscrit " Non Exerçant " Reprend activité - Demande sa réinscription en qualité de Médecin Exerçant. Reprend activité - Demande sa réinscription en qualité de Médecin Exerçant. Reste inscrite " Non Exerçant " RADIATIONS N° 226 N° 6584 N° 6773 N° 8416 N° 8521 N° 8540 N° 8584 N° 8799 N° 8863 N° 9091 N° 9186 N° 9217 GROLEAU François Dossier transmis au Conseil NATIONAL Demande radiation complète du Tableau RAIMBAUD Nathalie Dossier transmis au Conseil du MORBIHAN LE CORRE Jean-Yves Dossier transmis au Conseil de la HAUTE GARONNE LION Annie Dossier transmis au Conseil d’ILLE ET VILAINE BELLIARD Sandrine Dossier transmis au Conseil du MORBIHAN STOERI Mathilde Dossier transmis au Conseil du LOIR ET CHER TERRIER Axel Dossier transmis au Conseil de GIRONDE GOSSELIN Morgane Dossier transmis au Conseil d’ILLE ET VILAINE FROLLO DE KERLIVIO Claire Dossier transmis au Conseil du FINISTERE BARREAU Caroline Dossier transmis au Conseil des PYRENEES ORIENTALES PAUCHET Amélie Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIRE de GUILHEM DE LATAILLADE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Françoise DÉCÉDÉS N° 396 N° 555 N° 570 N° 954 GREAUD Henri LERAT Marc WILLIAMSON Françoise CHAPELAIN Yves Médecin retraité - Décédé le 15/04/2011 Médecin retraité - Décédé le 03/05/2011 Médecin retraité - Décédéele 08/05/2011 Médecin retraité - Décédé le 14/04/2011 MISES À JOUR DU TABLEAU N° 1703 N° 3363 N° 3866 N° 4409 N° 6760 N° 8674 WEBER Jean NUNDLOLL Kumar HADDOU Armelle BOCENO Michelle BASTA Alain MOISAN Patricia Médecin retraité - Décédé le 30/04/2011 Décédé le 24/03/2011 Décédée le 09/03/2011 Décédée le 24/05/2011 Médecin retraité - Décédé le 19/04/2011 Décédée le 04/03/2011 SOCIÉTÉS Modifications - " SELARL du Docteur JOANNOT Bernard " (n°61) : Docteur Bernard JOANNOT (spécialiste en ophtalmologie) suite au transfert de son siège social. Siège social : 4, avenue des Sports - 44380 PORNICHET. Lieu d’exercice : 4, allée de la Mer d’Iroise - 44600 SAINT NAZAIRE - SELARL " ORLAN " (n°27) : Docteurs Jean-Jacques BOUTET, Patrice DESSON, Christine HOLER, Serge SEGURA et Judicaël TOQUET (spécialistes en OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE) suite au transfert de son siège social et au changement de son lieu d’exercice. Siège social : Nouvelles Cliniques Nantaises 4 rue Eric Tabarly - 44277 NANTES Cédex 2. Lieu unique d’exercice : Nouvelles Cliniques Nantaises 4 rue Eric Tabarly - 44277 NANTES Cédex 2. PETITES ANNONCES • DEUX-SEVRES (79) - associé recherché dans secteur rural à Oiron. Tél. 05.49.96.52.46. ou 06.20.86.92.40. • VAR (83) - successeur recherché à Collobrières. C.A. : 250.000 Euros. Tél. 06.81.13.44.13. • ESSONNE (91) - successeur recherché à Montgeron, au sein d’un cabinet de 5 médecins. Tél. 01.69.03.18.70. OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COLLABORATIONS OU DE REMPLACEMENTS POUR LES MÉDECINS SPÉCIALISTES • ALLERGOLOGIE - successeur recherché à Foix (09) Tél.05.34.09.81.21. • OPHTALMOLOGIE - successeur recherché à Lyon (69), cession gratuite. Tél. 06.03.98.05.50. - Transformation de la " SELCA CHAUVET-DOUET-LE QUERE-CHEVIET" (n° L-12) en " SELCA LABORATOIRE BIOLIANCE " : Docteurs Franck YVERNOGEAU, Pierre SANGUINET, Christophe RICHARD, Daniel CAUDAL, Guy CHEVIET et Stéphanie MATELOT-MENDES (spécialistes en biologie médicale), et Docteurs Emmanuel LEROUX, Claire LOMONDAIS, Isabelle CHEVILLON, Pierre-Yves PRIMA, Jacques NADEAU, Patrick POUZET, Valérie MAHO, Alphonse THARREAU, Jean-François BONNICI, Marc POUGET, Sylvie LE QUERE, Philippe DOUET, Robert CHAUVET, Jérôme BESSON, Virginie DELAGARDE, Charlotte MARTIN etMarina GESBERT (pharmaciens biologistes), suite à la transmission universelle à son profit du patrimoine de la SELAS " CENTRE DE BIOLOGIE SPECIALISEE (C.B.M.S) " et à la transmission universelle à son profit du patrimoine de la SELAS " EXSEL BIO ". MÉDECINS GÉNÉRALISTES RECHERCHÉS PAR COLLECTIVITÉS LOCALES OU ASSIMILÉS L’objet de cette société est désormais l’exploitation en commun d’un laboratoire de biologie médicale (siège social : 2 avenue Louise Michel - 44400 REZE) implanté sur plusieurs sites (83 boulevard des belges - 44300 NANTES ; 214 Bis Boulevard Jules Verne 44300 NANTES ; 7 Place Robert Schuman - 44980 SAINTE LUCE SUR LOIRE ; 3B Place de la Croix Bonneau - 44200 NANTES ; 76 rue Paul Bellamy - 44000 NANTES ; 1 Place du Cirque 44000 NANTES ; 118 avenue Claude Bernard - 44800 SAINT HERBLAIN ; 134 boulevard de la Fraternité - 44100 NANTES ; 2-4 Route de Paris - 44300 NANTES ; 3 rue de la Béraudière - 44000 NANTES ; 2 Place Delorme 44000 NANTES ; 2 avenue Louise Michel - 44400 REZE ; 10 rue de Plaisance - 44310 SAINT PHILBERT DE GRAND LIEU ; 66 rue de la Commune 44400 REZE ; 2 rue des Ardillets - 44220 COUERON ; 35 Place du Champ de Foire - 85600 MONTAIGU). Dommage Corporel… Année universitaire 2011-2012… 02.40.41.28.33. - FACULTÉ DE MÉDECINE DE RENNES : D.U. Méthodes en Hygiène Appliquée et D.U. Santé Publique et Communautaire. Contact : 02.23.23.49.48. Radiations - " Société Civile Professionnelle de Médecins BARTHOLOMOT-FORGEOT, BERGEROT, DEGUIRAL, DELECROIX et POISSON " (n° 14). - SELAS " EXSEL BIO " (n° L-14). - SELAS " CENTRE DE BIOLOGIE SPÉCIALISÉE (C.B.M.S.) " (n° L-15). Autorisations de sites multiples (art. 85) Docteur Mohamed-Mounir BENGHANEM (médecin spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires) : 1er site : 70 bis boulevard Meusnier de Querlon à NANTES - 2ème site : Nouvelles Cliniques Nantaises, 4 rue Eric Tabarly - 44277 NANTES CEDEX 2. Docteur Sophie PELTIER (médecin spécialiste en pathologie cardio-vasculaire) : 1er site : 70 bis boulevard Meusnier de Querlon à NANTES - 2ème site : Nouvelles Cliniques Nantaises, 4 rue Eric Tabarly - 44277 NANTES CEDEX 2. Docteur Thierry PETIT (médecin spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires) : 1er site : 70 bis boulevard Meusnier de Querlon à NANTES - 2ème site : Nouvelles Cliniques Nantaises, 4 rue Eric Tabarly - 44277 NANTES CEDEX 2. Docteur Axelle COIC-PAHUD (médecin spécialiste en médecine générale effectuant des explorations urodynamiques) : 1er site : Clinique Jules Verne, 2-4 route de Paris, 44 300 NANTES - 2ème site : Polyclinique de l’Atlantique, avenue Claude Bernard - BP 40419 44 819 SAINT-HERBLAIN - 3ème site : Nouvelles Cliniques Nantaises, 4 rue Eric Tabarly 44277 NANTES CEDEX 2. • CROSSAC (44) : 02.40.01.02.85. • TOUVRE (16) : S’ADRESSER À LA MAIRIE. FORMATIONS - FACULTÉS DE MÉDECINE D’ANGERS ET DE NANTES : D.I.U. de Réparation Juridique du LOCAUX DISPONIBLES - Nantes, rue de la Gourmette : 3 bureaux à louer au sein d’un groupe multidisciplinaire. Tél. 02.40.40.45.15. - Banlieue de Carcassonne : local médical neuf à louer, dans groupe multidisciplinaire. Tél. 04.68.24.90.31. - Apt (Vaucluse) : local à louer dans maison multidisciplinaire. Tél. 06.81.75.66.96. - Deux pédiatres recherchent des confrères intéressés pour une installation commune sur Vertou. Tél. 06.82.58.97.12. ou 06.07.39.20.95. - Pamiers (Ariège) : locaux disponibles centre ville. Tél. 05.61.67.01.82. MATÉRIEL - A vendre : mobiliers de bureau, bibliothèque, meuble informatique, table d’examen. Tél. 02.40.48.61.19. 35 LOM131_LOG:LOM131.qxd 04/07/11 09:23 Page1 DOMUS MEDICA CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS DE LOIRE-ATLANTIQUE 8, rue du Cherche Midi B.P. 27504 - 44275 NANTES 2 Tél. : 02 40 20 18 50 Fax : 02 40 20 59 62 Courriel : [email protected] Site internet : www.cdm44.org Heures d’ouverture d’été : de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 (lundi, mardi, mercredi et jeudi) de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h00 (vendredi) pour tous services y compris gardes et remplacements. LE CONSEIL Président : Dr J.L. CLOUET Vice-présidents : Dr J.F. ALLARD, Drs L. CARLIER, M. CHUPIN, J. LUCAS, G. TILLY. Secrétaires Généraux : Drs M. CHUPIN G. MANSAT Trésorier : Dr C. PELLERAY Membres titulaires : Drs J. BODIN, P. BRETONNIERE, J.M. CAZAUBIEL, J. CONTE, J.J. FERRON, J.R. FEVE, D. GUITTON, P. JEGO, E. MAICHE, P. PIETRINI, B. POULIQUEN, M.C. RENOU, P. TOSTIVINT. Vous cherchez une salle de réunion ? Nous vous rappelons que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins dispose de 3 salles de réunion (2 pouvant accueillir une quinzaine de personnes et l’autre une cinquantaine de personnes). Ces salles sont gracieusement mises à la disposition des médecins pour les réunions qu’ils organisent. Pour les réservations : merci de prendre contact directement avec le secrétariat tél. : 02.40.20.18.50 L.O.M. Rédacteur en chef : Dr M. CHUPIN Directeur de la publication : Dr J.L. CLOUET Édition : CARDINAL - courriel : [email protected] Tél. : 02 40 63 19 99 - Fax : 02 51 78 87 56