Le rapport - Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité

Fabien Milanovic
De la diversité des modes
d’existence du vivant :
une approche sociologique
© Photos (sauf mentions contraires) : Fabien Milanovic
© FRB 2014
Direction artistique : Elisabeth Paymal, FRB
Mise en page et graphisme : Mathilde Letard, FRB
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) est un point de convergence entre
les diérents acteurs scientiques et de la société concernés par la biodiversité. La FRB
assure un dialogue entre pouvoirs publics, acteurs de la société et acteurs de la recherche
sur la biodiversité, au niveau national, européen et international pour cadrer et soutenir la
recherche scientique dans ce domaine, en lien avec les enjeux de la société. Développer
études et synthèses, mobiliser l’expertise interdisciplinaire, et diuser les connaissances
sont autant d’actions au cœur de son dispositif. La FRB a été lancée en 2008, suite au
Grenelle de l’environnement, par les Ministères en charge de la recherche et de l’écologie,
et créée par 8 établissements publics de recherche (BRGM, CIRAD, CNRS, IFREMER,
INRA, IRD, IRSTEA, MNHN). Une centaine de structures, associations, entreprises,
gestionnaires ou collectivités, ont rejoint la FRB autour d’un but : relever ensemble les
dés scientiques de la biodiversité.
LA FRB
De la diversité des modes
d’existence du vivant :
une approche sociologique
Fabien Milanovic
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Ce rapport présente une recherche post-doctorale co-encadrée par François
Lefèvre (de janvier 2011 à l’été 2013) et Igor Babou (de janvier à l’été 2011).
Je tiens à vivement les en remercier. Xavier Le Roux en a porté l’intérêt
auprès de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, et par la suite
Bénédicte Herbinet en a assuré le suivi, tout deux en tant que directeur
et directrice de la FRB. Qu’ils en soient remerciés, ainsi que la FRB qui a
nancé ce travail, et son équipe: notamment Isabelle Bonnin, Claude-Anne
Gauthier, Eléonore Charvolin et Robin Goaux.
Par ailleurs et dès son début, un Comité de Pilotage a été établi: André
Charrier, Etienne Verrier, Elise Demeulenaere, Raphaël Larrère, Isabelle
Doussan, Pierre-Henri Gouyon et Joelle Le Marec m’ont donné de leur
temps et ont partagé leurs compétences et points de vue lors de réunions,
d’entretiens téléphoniques et de (re)lectures de versions antérieures à ce
texte. Je leur suis reconnaissant de leur implication et de leur intérêt.
De plus, j’ai été accueilli durant l’année 2011 par l’équipe « Communica-
tion, culture et société » du Centre Norbert Elias, au sein de l’Ecole Normale
Supérieure de Lyon. Je sais gré à Joelle le Marec et Igor Babou de leur accueil
et de m’avoir permis de présenter certains aspects de cette recherche lors
de séminaires et journées d’étude. Ioan Negrutiu, professeur de biologie à
l’Ecole, m’a fait une place au sein de son séminaire sur les ressources biolo-
giques (juin 2011), et m’y a invité l’année suivante pour communiquer au
sujet de cette recherche. Sa passion communicative a contribué à la réalisa-
tion de ce travail, je lui exprime ici ma gratitude. Ma reconnaissance va éga-
lement à l’équipe Médiations de l’Unité Agir de l’INRA, en agglomération
toulousaine, qui m’a accueilli quelques temps lors de la phase de rédaction
du rapport.
Enn, la composante empirique de ce travail n’aurait pas été réalisable sans
le concours des personnes rencontrées dans le cadre de leurs activités profes-
sionnelles (cf. la liste nominative en annexe) : je les remercie chaleureusement
pour leur accueil, le temps qu’elles m’ont consacré, et l’intérêt qu’elles ont
manifesté.
REMERCIEMENTS
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La conception d’une nature composée de ressources illimitées au service
des humains est un mythe qui n’a cessé de s’étioler ces dernières décennies.
A partir de ce constat, une recherche sociologique qualitative a été réalisée
au sujet des relations que les humains nouent avec d’autres (vivants) non
humains sur le plan des usages qu’ils font de la nature. Que deviennent les
entités composant la biodiversité quand elles ne sont plus considérées comme
des ressources ou de simples moyens ? Explorer empiriquement la multiplicité
des relations entre les humains et leur environnement, entre humains et non
humains, an de documenter l’existence d’une diversité de régimes et leurs
modalités de coexistence, constitue l’horizon analytique de cette recherche.
En s’appuyant sur ces données empiriques, ce rapport travaille la thèse
relative à la diversité des modalités d’existence des ressources génétiques et
de la biodiversité dans les dispositifs concernés. L’évolution du rapport au
vivant, au sens d’une multiplication-diérenciation des relations entre nature
et société, génère de nouvelles pratiques (et lieux) de socialisation du vivant,
de nouvelles connexions entre processus écologiques, activités humaines et
territoires, où sont redistribuées les capacités d’agir entre entités humaines et
non humaines. C’est alors aux formes de recomposition de notre collectif, où
les enjeux politiques de gouvernement du vivant sont centraux, qu’ouvrent
les perspectives nales.
RÉSUMÉ
MOTS-CLÉ
• ressources génétiques
• biodiversité
• sociologie
• entités biotiques
• modes d’existence
• nature
• humains – non humains
• vivant
• socialisation
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