L`oreillette : l`audition

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L’oreillette : l’audition
Les oreillettes font partie des organes des sens. 11% des informations reçues par le cerveau sont
d’origine auditive. Les oreilles sont les organes de l’ouïe mais aussi celui de l’équilibration. Ces deux
fonctions concourent au sens de l’orientation.
I – L’anatomie de l’oreille.
L’oreille comprend une partie visible qui est l’oreille externe, et une partie cachée constituée par
l’oreille moyenne et interne logées dans une cavité de l’os temporal.
Doc1 : Coupe schématique de l’oreille
L’oreille externe comprend :
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Le pavillon qui est la partie visible de l’oreille, d’une hauteur de 5 à 8 cm. Elle est constituée par
un cartilage recouvert de peau. Il présente de nombreux replis qui captent les sons.
Le conduit auditif externe : c’est un petit tuyau de 2 à 4 cm de longueur et de 0,5 à 1cm de
diamètre. La peau qui le tapisse contient de très nombreuses glandes qui sécrètent le cérumen.
Enfin des poils retiennent les poussières qui pourraient pénétrer dans le conduit.
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L’oreille moyenne :
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Elle est séparée du conduit externe par le tympan, qui est une fine membrane.
Elle comprend une chaîne d’osselets que sont le marteau, l’enclume et l’étrier.
Elle communique avec l’arrière-bouche par la trompe d’Eustache et avec l’oreille interne par la
fenêtre ronde et la fenêtre ovale.
L’oreille interne comprend :
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Le labyrinthe osseux plein de liquide plein de liquide (la périlymphe). Chacun des labyrinthes
comprend des canaux semi-circulaires et le limaçon ou cochlée. C’est à l’intérieur que se
trouve les cellules auditives.
Le conduit auditif interne qui est creusé dans le rocher (os temporal) qui permet le passage du
nerf auditif, du nerf de l’équilibration et du nerf facial.
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II – Physiologie de l’oreille.
Les sons sont produits par des vibrations qui se transmettent dans l’air à la vitesse d’environ
330m/s. Les ondes sonores sont semblables aux ondes liquides provoquées par la chute d’une pierre dans
l’eau. Le son présente une intensité et une fréquence :
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Plus le son est fort, plus l’intensité est importante.
Plus le son est aigu, plus la fréquence est importante.
II – 1 – Audition.
Dans l’oreille externe, le pavillon capte les sons et les concentre vers le conduit auditif. Au fond
de celui-ci, se trouve une membrane tendue : le tympan vibre sous l’action des ondes sonores.
Dans l’oreille moyenne, les vibrations sont transmises et amplifiées par une chaine de 3 osselets
(marteau, enclume et étrier). Le dernier osselet transmet les vibrations à la fenêtre ovale.
A partir de la fenêtre ovale, les sons pénètrent dans le labyrinthe de l’oreille interne. Les sons
traversent alors les cavités remplies de liquide. C’est dans le limaçon que les vibrations excitent les
cellules auditives. L’influx nerveux ainsi créé est conduit par le nerf auditif jusqu’à l’aire auditive du
cerveau où il est interprété.
II – 2 – L’équilibration.
C’est l’oreille interne, et en particulier les canaux semi-circulaires qui assurent ce rôle, nous
rendant sensibles à la pesanteur, aux accélérations et au vertige.
Les mouvements de la tête font déplacer l’endolymphe (liquide à l’intérieur des canaux semicirculaires). Ces déplacements influent sur des cellules sensorielles qui nous donnent divers
renseignements (sensation de vitesse, immobilité…). Ces renseignements sont associés avec ceux de
l’appareil de l’appareil de la vision. Le cerveau et le cervelet vont alors coordonnés toutes ces données
qui nous permettent de nous situer par rapport à ce qui nous entoure.
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