FPI
II – Physiologie de l’oreille.
Les sons sont produits par des vibrations qui se transmettent dans l’air à la vitesse d’environ
330m/s. Les ondes sonores sont semblables aux ondes liquides provoquées par la chute d’une pierre dans
l’eau. Le son présente une intensité et une fréquence :
- Plus le son est fort, plus l’intensité est importante.
- Plus le son est aigu, plus la fréquence est importante.
II – 1 – Audition.
Dans l’oreille externe, le pavillon capte les sons et les concentre vers le conduit auditif. Au fond
de celui-ci, se trouve une membrane tendue : le tympan vibre sous l’action des ondes sonores.
Dans l’oreille moyenne, les vibrations sont transmises et amplifiées par une chaine de 3 osselets
(marteau, enclume et étrier). Le dernier osselet transmet les vibrations à la fenêtre ovale.
A partir de la fenêtre ovale, les sons pénètrent dans le labyrinthe de l’oreille interne. Les sons
traversent alors les cavités remplies de liquide. C’est dans le limaçon que les vibrations excitent les
cellules auditives. L’influx nerveux ainsi créé est conduit par le nerf auditif jusqu’à l’aire auditive du
cerveau où il est interprété.
II – 2 – L’équilibration.
C’est l’oreille interne, et en particulier les canaux semi-circulaires qui assurent ce rôle, nous
rendant sensibles à la pesanteur, aux accélérations et au vertige.
Les mouvements de la tête font déplacer l’endolymphe (liquide à l’intérieur des canaux semi-
circulaires). Ces déplacements influent sur des cellules sensorielles qui nous donnent divers
renseignements (sensation de vitesse, immobilité…). Ces renseignements sont associés avec ceux de
l’appareil de l’appareil de la vision. Le cerveau et le cervelet vont alors coordonnés toutes ces données
qui nous permettent de nous situer par rapport à ce qui nous entoure.