Ordre des médecins Sommaire du Calvados 01 Le mot du Président 02 Le mot de la Trésorière 03 Le mot du Conseil Régional de l’Ordre 04 Le mot du Président de l’ARS 05 Contrats 08 Messagerie sécurisée 09 Informations médicales 11 Informations diverses 15 La loi HPST 22 Carnet médical 2010 Ordre des médecins du Calvados Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins du Calvados 13 rue Le Verrier 14000 CAEN Tél. : 02 31 86 38 28 Fax : 02 31 38 29 01 Email : [email protected] Rue de Geôle Av. Place du Canada da na Ca Place Saint-Martin Ru Sa e de in s F t-J o ul ssé ien s u .d Av er eV L e Ru e ar ém t eG on Ru m au Be de lie eE r de aye Ba rR ga D tel Rue du r le rie Ru e ie Ru agn m Pé ur te as r P e veu au Ru S t ain eS Ru Place Saint-Sauveur Secrétariat : • Secrétaire Administrative : Mme Myriam HERVIEU-CATHERINE • Accueil : Mmes Catherine BECMONT, Anne BREGEON et Annie LECLERC Heures d’ouverture du secrétariat : • du lundi au jeudi de 9h.30 à 12h.00 • les lundis, mardis, jeudis et vendredis après-midi de 13h30 à 16h00 Comité de Rédaction du Bulletin : Drs BOURDELEIX Sylvie - CANTAU Guy - CENDRIER-SCHAEFFERT Eliane - DEMONTROND Jean-Bernard GAUDIN Jacques - HUREL-GILLIER Catherine - HURELLE Gérard - SALAUN-LE MOT Marie-Anne - VALENTIN Eric 1 L es Agences Régionales de Santé (A.R.S) ont succédé au 1er avril 2010 aux A.R.H. (Agences Régionales de l’Hospitalisation), C.R.A.M. (Caisses Régionales d’Assurance Maladie), D.D.A.S.S (Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales), D.R.A.S.S. (Directions Régionales des Affaires Sanitaires et Sociales), GRPS (Groupements Régionaux de Promotion de la Santé), MRS (Missions Régionales de Santé), et autres URCAM (Union Régionale des Caisses Assurance Maladie). Place, dorénavant, à un pilotage unique en région, chapeautant la médecine ambulatoire, l’hôpital, le médico-social, la sécurité sanitaire et la prévention. L’Ordre des Médecins a soutenu ce point de la réforme, car les A.R.S. devraient permettre une plus grande cohérence public/privé, un décloisonnement et une mutualisation des moyens qui faisaient jusqu’à présent défaut. Cette décentralisation constitue une avancée nécessaire. De fait, les A.R.S. sont amenées à piloter localement, entre autres, la permanence des soins et établir les schémas régionaux de l’organisation des soins élargis à la médecine ambulatoire. Dans le cadre de cette organisation régionale, nous aurons des leviers et des outils pour construire des projets utiles au plus près des besoins de terrain, les contrats locaux ou des expérimentations par exemple. Monsieur Pierre-Jean LANCRY, Directeur de l’A.R.S., nous exposera dans ce bulletin les grandes lignes de la future politique régionale de santé. L’Ordre sera présent à la conférence de territoire qui contribue à mettre en cohérence les projets territoriaux et sanitaires avec le projet régional de santé et les programmes nationaux de santé publique. Cette conférence pourra faire toute proposition au directeur général de l’A.R.S. sur l’élaboration, la mise en œuvre, l’évaluation, la révision du projet régional de santé. L’Ordre participera à la conférence régionale de santé et de l’autonomie, organisme consultatif contribuant également, par ses avis à la politique régionale de santé et pouvant effectuer toutes propositions dans ce domaine. Notre présence dans ces différentes instances est l’aboutissement d’un long travail de persuasion des pouvoirs publics sur la place nécessaire que joue l’Ordre des Médecins dans l’organisation des soins. L’Ordre des Médecins, comme il l’a déjà démontré maintes fois dans un passé récent, sera un partenaire actif mais vigilant auprès de l’Agence Régionale de Santé. Nous avons les outils pour l’amélioration de la santé de nos concitoyens. Saisissons-les ! . Le Président Docteur Gérard HURELLE Le mot du Président 2 Le mot de la Trésorière Une nouvelle gestion I l appartient au Conseil départemental de suivre le règlement de trésorerie imposé par le Conseil national et revu chaque année lors de la réunion des trésoriers de décembre. Cette année le délai de paiement de la cotisation a été avancé à la date du 15 avril. Nous sommes conscients que ce changement a surpris voire dérangé un certain nombre de confrères et nous saurons être patients cette année pour les rappels de cotisation. Néanmoins, étant soumis à la gestion nationale nous devrons être plus exigeants en 2011. La procédure de rappel des cotisations non réglées a également été modifiée. Plus simple, moins coûteuse et plus efficace, nous ferons désormais appel à un huissier après injonction judiciaire. Malgré tout nous sommes toujours à l’écoute des difficultés individuelles et nous traitons nombre de dossiers chaque année aboutissant à des réductions voire exonérations de cotisation, sans oublier notre service d’entraide auprès des confrères malades ou en difficultés passagères. C’est pourquoi nous vous rappelons de vous manifester rapidement dès réception de l’appel de cotisations pour nous signaler vos cas particuliers afin d’éviter des relances non justifiées. Salle de réunion du Conseil de l’Ordre une année de transition vers plus de rigueur mais une écoute permanente en cas de difficultés. Bureau d’accueil Nous vous avions annoncé l’an passé un projet de rénovation de nos locaux. Ces travaux ont été réalisés durant le dernier trimestre 2009. L’accueil y a été repensé, plus ouvert, plus lumineux. L’accès est désormais aisé pour les personnes à mobilité réduite et les plages horaires d’ouverture ont été élargies, avec un accueil désormais tous les jours, sauf le mercredi après-midi, ou éventuellement sur rendez-vous. Voici quelques images de ces lieux, ces locaux vous concernent tous et vous appartiennent, n’hésitez pas à venir les découvrir n Le mot du Conseil Régional de l’Ordre 3 L’Ordre des médecins est garant de la qualité des soins, de la probité des médecins, et veille à la défense de l’honneur de notre profession. L e Conseil Régional de l’Ordre assure une partie de cette fonction dans le cadre de la Chambre disciplinaire de 1ère instance. La loi Kouchner de 2002 lui a donné en plus un rôle administratif : la représentation de l’Ordre des médecins auprès des instances régionales de Santé. Les Conseils départementaux du Calvados, de la Manche et de l’Orne, nous voient donc les épauler dans leurs relations officielles avec les diverses administrations et le Conseil Régional prend sa place dans la coordination déjà existante de nos trois Conseils départementaux. Que les Docteurs Bureau, Gal et Hurelle soient remerciés pour leur accueil bienveillant parmi eux. Des relations confraternelles fructueuses se sont aussi nouées avec le Président de l’URML, le Président de la CME du CHU et des hôpitaux périphériques, et Monsieur le Doyen de la Faculté de médecine. Grâce à Internet, il est possible actuellement d’avoir une concertation rapide voire instantanée, entre médecins. Echanges d’idées, transmissions de documents permettent une réflexion commune et un front uni de l’ensemble des représentants de la profession lors des réunions où se dessine l’avenir de la Santé. On peut citer parmi les sujets d’actualité : les PSLA, la PDS, la télémédecine (dont le projet de site internet Bas-Normand se dessine), le rejet du CAPI, la gestion de la vaccination contre la grippe A, etc. Le Conseil régional a pris constamment part aux réunions sur ces divers sujets. La nouvelle Loi Hôpital Patient Santé et Territoire apporte des modifications au système de Santé qui intéressent le Conseil Régional à un double titre : l Sur le plan disciplinaire, elle permet entre autres aux médecins hospitaliers d’être poursuivis par leurs pairs, même dans le cadre d’une fonction de service public si des faits susceptibles de constituer un manquement à la déontologie médicale leur sont reprochés. l S ur le plan administratif, elle crée les Agences Régionales de Santé aux compétences accrues (comparativement aux ARH) avec une participation élargie à la médecine libérale et aux collectivités territoriales. Quelle sera la place de l’Ordre dans cette nouvelle organisation ? De récents contacts entre notre ministre de la Santé et le Président du CNOM, le Docteur Legmann, laissent à penser que les Conseils régionaux auront une représentation au sein des ARS, et en particulier à la Conférence de Territoire ainsi qu’à la Conférence Régionale de la Santé. Ceci sera précisé dans les décrets d’application dont nous attendons impatiemment la publication. La loi HPST nous préoccupe et sera le chantier important de cette année. Les 4 000 médecins Bas-Normands ne peuvent que se sentir concernés par cette loi. Son étude va être faite, avec attention, en collaboration étroite avec les Conseils départementaux, l’URML, la Faculté de médecine, et les centres hospitaliers. Notre union représente une force incontournable dans la politique régionale de santé. Je remercie le Conseil départemental du Calvados d’ouvrir ses colonnes aux communications du Conseil régional n Docteur Leroy Guy Président du Conseil régional de l’Ordre des Médecins de Basse-Normandie 4 Le mot du Président de l’ARS La parole est au nouveau Directeur général de l’Agence Régionale de Santé T out d’abord, je tiens à remercier chaleureusement le Président HURELLE pour m’avoir proposé de m’exprimer dans les colonnes de votre revue ordinale. Comme vous le savez, l’agence régionale de santé Basse-Normandie est de création récente. En fait, si l’aventure a commencé il y a plus d’un an pour les vingt-six « préfigurateurs » des agences, l’acte de naissance officiel date du 1er avril 2010. L’idée de ces agences est avant tout de simplifier l’organisation du système de santé français afin de mieux répondre aux besoins de santé de nos concitoyens. La logique en « tuyaux d’orgue » (médecine libérale - Assurance Maladie ; soins hospitaliers – État ; médico-social – Conseils généraux) ne permettait pas une approche transversale et complète de l’organisation de la santé. La loi du 21 juillet 2009 dite loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) a profondément modifié le cadre institutionnel afin d’assurer un pilotage régional unique. De nombreuses administrations ont été regroupées pour donner naissance aux ARS : agence régionale de l’hospitalisation, direction régionale et directions départementales de l’action sanitaire et sociale (partie santé), union régionale des caisses d’assurance maladie, groupement régional de santé publique, mission régionale de santé, ainsi que les services régionaux de l’assurance maladie en charge de l’hospitalisation et du médicosocial. Le champ d’action des ARS est très vaste, depuis les tatouages et maquillages permanents, jusqu’à la surveillance de la qualité des eaux de baignade (471km de littoral pour la Basse-Normandie !), en passant par la prévention, l’éducation thérapeutique, la veille et sécurité sanitaire, l’impact sanitaire de l’environnement, l’organisation des soins, etc. Sans exagérer, on peut dire que, dès qu’on parlera de « santé », il faudra maintenant penser « ARS ». Quelles vont être les priorités de l’Agence Régionale de Santé de Basse-Normandie ? Il faut garder présent à l’esprit que la mise en place des ARS se fait autour de quatre objectifs stratégiques : contribuer à réduire les inégalités territoriales en santé ; assurer un meilleur accès aux soins ; organiser les parcours de soins en fonction des patients ; assurer une meilleure efficacité des dépenses de santé, autrement dit assurer l’efficience de notre système de santé. D’ores et déjà, deux dossiers retiennent tout particulièrement mon attention : l’accès aux soins (permanence des soins, continuité des soins) et les soins hospitaliers. Sur l’accès aux soins, la Basse-Normandie a montré qu’on pouvait, en travaillant ensemble, apporter des solutions innovantes, intelligentes et utiles à tous. Je veux parler des PSLA et de la charte régionale des pôles de santé libéraux ambulatoires. Cette forme de coopération entre tous les acteurs de santé est le type de fonctionnement que je souhaite poursuivre avec l’ARS. Il faut bien comprendre que la loi HPST définit, grâce aux ARS, un nouveau cadre de travail pour l’organisation de la santé en région. A nous, collectivement, d’agir. Je prendrai un exemple illustratif du rôle que l’ARS peut jouer, et que je souhaite qu’elle joue. En 2005, la Basse-Normandie, en coopération avec le Québec, a introduit une méthode de suivi des patients insuffisants cardiaques : SCAD, suivi clinique à domicile. Quand j’ai commencé mes rencontres avec les principaux acteurs de la santé de notre région, j’ai découvert l’existence de SCAD. Tout le monde m’en vantait ses vertus : système très simple, enregistrement par le patient de ses caractéristiques sur un écran tactile, télétransmission à un service hospitalier, diminution des ré-hospitalisations et des déplacements du patient, etc. Et pourtant le développement escompté de SCAD n’était pas au rendez-vous. La raison était qu’il n’y avait pas eu suffisamment de gestion partenariale de ce dossier. Aujourd’hui, l’URCAM et l’ARH ayant été toutes deux intégrées dans l’Agence, le dossier SCAD va être relancé sous l’égide de l’ARS et, transversalité oblige, le SCAD associera structures hospitalières et médecine ambulatoire. Comment d’ailleurs envisager un suivi clinique à domicile sans la participation de la médecine ambulatoire ? Enfin, je terminerai mon propos en rappelant que la loi HPST renforce, en même temps qu’elle crée les ARS, des lieux de démocratie sanitaire comme la CRSA, conférence régionale de la santé et de l’autonomie qui sera installée au cours de l’été. Et pour aller plus loin en matière de démocratie sanitaire, l’ARS de Basse-Normandie a créé en son sein une mission permanente dédiée à la démocratie sanitaire qui sera l’interface de tous les acteurs de santé avec l’agence. L’ARS sera ce que nous en ferons. Agir ensemble pour la santé de tous, quoi de plus bel enjeu pour cette nouvelle institution ! n Pierre-Jean LANCRY Directeur général de l’ARS de Basse-Normandie Contrats 5 Contrat des médecins traitants intervenant en EHPAD Le mode de fonctionnement des EHPAD connaît actuellement des évolutions importantes. L es médecins traitants intervenant en établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes s’interrogent sur les propositions de contrat qui leur sont faites. En l’état actuel des textes : I) La signature d’un contrat est-elle obligatoire pour délivrer ses soins à un patient résidant dans un EHPAD ? La réponse est non. II) L a direction de l’établissement peut-elle interdire l’accès de l’EHPAD au médecin refusant de signer le contrat qu’elle lui propose (parfois ce contrat est dénommé « charte ou convention ») ? La réponse est non. De surcroît, le respect du libre choix du patient, principe fondamental de notre législation, doit être respecté par tous y compris par le directeur de l’établissement. III) S i la signature d’un contrat n’est pas obligatoire, est-elle cependant possible ? La réponse est oui, dès lors que cette convention évoque les modalités pratiques d’intervention des médecins traitants au sein de l’EHPAD. de rémunération, lorsque l’établissement a opté pour le forfait global. IV) Les modalités de rémunération des médecins traitants Les EHPAD sont tarifés sur un mode ternaire, leur budget étant composé de trois sections tarifaires distinctes : Le tarif journalier relatif à l’hébergement qui recouvre l’ensemble des prestations d’administration générale (accueil hôtelier, restauration, entretien et animation de la vie sociale de l’établissement ainsi que la totalité du coût immobilier). Il est à la charge de la personne accueillie éventuellement aidée par l’aide sociale départementale. Le tarif afférent à la dépendance recouvre l’ensemble des prestations d’aide et de surveillance nécessaire à l’accomplissement des actes essentiels de la vie. Ces frais sont à la charge du résident éventuellement aidé par l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie). Le tarif afférent aux soins recouvre les prestations médicales et paramédicales nécessaires à la prise en charge des affections somatiques et psychiques, les prestations paramédicales liées à l’état de dépendance et les dépenses de dispositifs médicaux non individualisés. Il est pris en charge par l’assurance maladie. Le périmètre de ce forfait est à géométrie variable selon que l’établissement à opté ou non pour le forfait global. Il devra s’agir d’un document simple qui ne doit pas contenir d’obligations sans rapport direct avec la prise en charge du patient. Dans le cas du tarif partiel, le forfait n’inclut pas les interventions des professionnels libéraux autres que les infirmiers. Ce contrat rappellera le cadre juridique en vigueur, les règles déontologiques, voire les modalités particulières En revanche dans le forfait global, les honoraires des médecins généralistes traitants sont intégrés. Ils seront donc 6 Contrats versés par l’établissement. Il n’y a pas d’incompatibilité entre ce mode de financement et une activité libérale. Compte tenu des dispositions rencontrées dans les contrats, il y a lieu de faire les observations suivantes sur le forfait global : l Le médecin traitant doit remplir une note d’honoraires qu’il remet au directeur de l’établissement. l Cette note d’honoraires n’a pas à être validée par le médecin coordonnateur. l La rémunération de l’intervention du médecin traitant ne peut être subordonnée au remplissage du dossier médical qui n’intervient que lorsque des informations médicales pertinentes le justifient et ne peut non plus être conditionnée à la rédaction d’une ordonnance, s’il n’y avait pas lieu d’en faire. l Il n’est pas admissible que l’établissement exclue de la rémunération du médecin des interventions faites à la demande du résident ou sur sa propre décision, indépendamment d’une demande de l’établissement. l Enfin il n’est pas admissible, qu’un établissement décide d’un forfait mensuel. l Il convient aussi de faire mention d’une situation particulière : celle d’un médecin traitant intervenant à la demande d’un patient en EHPAD, ayant opté pour le forfait global mais qui entend poursuivre son activité sans contracter avec l’établissement ni être rémunéré par ce dernier. Dans ce cas, la loi a prévu afin d’éviter que la sécurité sociale ne prenne en charge deux fois les soins donnés au patient (une première fois au titre du forfait, une seconde au titre de la prise en charge à titre individuel) que l’EHPAD sera tenu de reverser à la caisse les sommes qu’il a prises en charge à titre individuel. 5) Projets de décret en cours Le rapport « 13 mesures pour une meilleure prise en soin des résidents en EHPAD » a été remis récemment à Madame Nora BERRA Secrétaire d’Etat aux Personnes Âgées ; Il évoque largement la situation des médecins traitants et coordonnateurs et donne des pistes pour la rédaction de futurs décrets n Contrats d’Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI) suite Certaines caisses primaires d’assurance maladie indiqueraient que le Conseil National a retiré ses recours contre le CAPI. Ces informations conduisent à une mise au point. Deux recours ont été déposés. 1) L a communication des CAPI au Conseil Départemental Un premier recours a été présenté contre la circulaire du 2 juin 2009 de la CNAMTS relative à l’avis du Conseil de l’Ordre des Médecins sur le CAPI. Cette circulaire indiquait que les CAPI n’ont pas à être communiqués aux conseils départementaux. Le Conseil national avait demandé au Conseil d’État l’annulation de cette circulaire, contraire à l’article L 4113-9 du code de la santé publique. Or postérieurement, l’article 43 de la loi de financement pour la sécurité sociale pour 2010 a modifié l’article L 4113-9 du code de la santé publique qui prévoit désormais que ces contrats n’ont pas à être soumis aux Ordres professionnels, dès lors qu’ils sont conformes à un contrat type soumis à l’approbation des Ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale. Contrats 7 Cet article, issu d’un amendement parlementaire a été motivé par la position de l’Ordre des médecins sur le contrat d’amélioration des pratiques individuelles proposé aux praticiens qui « aurait freiné le développement de ces contrats et partant, limité considérablement les économies qu’ils occasionnent au profit de l’assurance maladie » (sic) (amendement BUR- N° 328). On peut s’étonner que l’obligation de communication d’un contrat à l’Ordre soit supprimée pour la simple raison que l’avis de l’Ordre gêne l’un des deux contractants, à savoir la CNAMTS ! Quoiqu’il en soit cette disposition législative a rendu sans objet ce premier recours du Conseil national de l’Ordre des médecins qui en a pris acte en se désistant. 2) C API et déontologie médicale Un second recours a été déposé par le Conseil national devant le Conseil d’État pour demander l’annulation de la décision de l’UNCAM du 9 mars 2009 créant le CAPI. L’intéressement du médecin lié à ses décisions et conseils médicaux aliène son indépendance professionnelle. Le code de déontologie médicale interdit l’acceptation d’un avantage direct ou indirect pour une prescription ou un acte médical quelconque. L’avocat général de la Cour de Justice de l’Union Européenne ne dit pas autre chose lorsqu’il conclut le 11 février 2010 que l’incitation financière d’un organisme public ou privé à prescrire tel médicament plutôt que tel autre est contraire aux textes communautaires. Il ne faut pas confondre cet intéressement individuel avec une démarche collective et conventionnelle impliquant les représentants légitimes des médecins dans la définition AFEM des objectifs qui ne peuvent se limiter à la recherche d’un résultat financier et des moyens qui doivent respecter la déontologie médicale. Le CAPI introduit également une rupture d’égalité entre les médecins et, par conséquent, entre les patients ; elle résulte de la décision de l’UNCAM de fixer des seuils d’éligibilité et, de facto, de ne pas proposer ce contrat aux médecins ayant une faible activité. Si le directeur de l’UNCAM s’était uniquement placé sur le terrain de l’amélioration des pratiques et de la santé publique, ce contrat aurait dû être proposé à tous les médecins conventionnés. Tel n’a pas été le cas et ce sont des objectifs comptables qui ont pris le pas sur les autres objectifs. Ce contrat, par ailleurs, contribue à une altération de la relation de confiance entre le médecin et son patient. En effet, d’un côté les patients peuvent ne pas comprendre les raisons pour lesquelles un médecin doit percevoir des primes pour bien les soigner et plus généralement, bien les prendre en charge. En outre, les patients pourront se demander si les prescriptions et les conseils des médecins ou encore l’absence de prescription de ces derniers n’est pas liée à la recherche de l’obtention des primes définies dans les CAPI. On notera qu’aucune information des patients n’est prévue sur la signature du CAPI. Pour toutes ces raisons, ce second recours en annulation devant le Conseil d’État contre la décision de l’UNCAM du 9 mars 2009 est bien maintenu contrairement aux informations distillées par certains n Dans le cadre de sa fonction d’entraide le Conseil de l’Ordre a cette année encore permis à l’AFEM d’octroyer deux bourses d’études pour des enfants de confrères du département. L’AFEM remercie à nouveau les donateurs n 8 Messagerie sécurisée Réservez votre adresse de messagerie sécurisée Vous souhaitez échanger en toute sécurité avec vos confrères, avec les professionnels de santé, avec les structures de santé partenaires. Pour contribuer à mieux assurer sur l’ensemble des territoires de santé la qualité de la prise en charge des patients, la continuité des soins et faciliter l’exercice professionnel des médecins entre les différents secteurs de soins, les technologies de l’information et de la communication doivent être mises à contribution. @medecin.fr @medecin.fr Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a rendu public son engagement en ce sens dans 3 livres blancs : l L ’informatisation de la santé, l Télémédecine : les préconisations du Conseil National de l’Ordre des Médecins, l La dématérialisation des données de santé (à paraître). Le Conseil national de l’Ordre des médecins passe à l’acte et vous propose de réserver dès maintenant votre adresse de messagerie sécurisée @medecin.fr pour vous doter d’un outil : l Utile dans votre pratique quotidienne, l Assurant : déontologie, confidentialité, traçabilité et sécurité de vos échanges, l Garantissant l’interopérabilité de vos échanges, l Suivant les évolutions de la réglementation et des référentiels de l’ASIP Santé. Pour réserver, la procédure est très simple et s’effectue en ligne http://www.conseil-national.medecin.fr Elle demande, conformément à la loi (art. L.1110-4 du Code de Santé Publique), l’utilisation de la carte de professionnel de santé (CPS) en attente de dispositifs équivalents. Au nombre de ces dispositifs équivalents, le Conseil National travaille actuellement à la transformation de la carte ordinale en carte électronique d’identification-authentification dans l’espace numérique en santé. Informations médicales 9 LE CERTIFICAT MÉDICAL : règles et bonne pratique l est absolu dans tous les cas, en dehors des dérogations légales (naissance, décès, maladie à déclaration obligatoire, maladie vénérienne, internement, accident du travail, maladie professionnelle, pension militaire et civile, avortement) (article 4 du code de déontologie, article L1110-4 du CSP, A226-13 du code pénal), bien que le médecin puisse, selon le droit, tout écrire à partir du moment où le document est remis à l’intéressé. T out médecin, quelle que soit sa forme d’activité professionnelle, est amené à rédiger un certificat qu’il remet à la personne qu’il a examinée. La rédaction de ce document est régie par des textes législatifs et réglementaires (articles 28,29,50 et 76 du code de déontologie médicale) et la signature effectuée par le médecin engage sa responsabilité (pénale, civile et déontologique). D’où la vigilance et la prudence indispensables pour leur rédaction. Parallèlement à la demande accrue de certificats médicaux, on constate un nombre croissant de plaintes contre des médecins ayant rédigé un certificat médical. La majorité des plaintes est liée à un manque d’objectivité (le médecin a pris parti pour le patient(e) en imputant sa pathologie au conjoint(e) ou à l’employeur) ou à un manquement au secret professionnel (le certificat a été remis à un tiers, conjoint - assimilé à un tiers -, membre ou proche de la famille, avocat, assureur, etc..). La signature effectuée par le médecin engage sa responsabilité (pénale, civile et déontologique). D’où la vigilance et la prudence indispensables pour leur rédaction. Le cas du certificat pour viol déroge au secret médical (art. 226-13) avec l’accord de la victime. Le médecin porte à la connaissance du Procureur de la République les sévices constatés, présumant que des violences sexuelles de toute nature ont été commises. L’article 226.14 du Code Pénal oblige le médecin à faire une déclaration à la justice en cas de violences commises sur mineur de moins de 15 ans ou sur toute personne incapable de se protéger pour des raisons physiques ou psychiques. Le mot « viol » est une qualification judiciaire et ne doit pas être utilisé par le médecin. l Il doit être rédigé uniquement par un médecin, l En français (sa traduction éventuelle doit être l Être daté du jour de sa rédaction, avec mention éventuelle de l’heure et du lieu, l Signé par le médecin lui-même (signature manuscrite), l Être remis à la personne concernée, sauf défunt ou patient comateux (remis aux ayants droits) ou mineurs (remis au représentant légal), ou incapable majeur (remis au tuteur ou curateur) en précisant « remis en mains propres pour servir et faire valoir ce que de droit ». Une partie des plaintes est due à la remise du certificat à un tiers, ce qui déroge alors au secret professionnel. Il retranscrit le récit des faits rapportés par le patient(e) et ses doléances au moment de l’examen clinique. Le certificat pour coups et blessures relate les lésions physiques et les troubles psychiques apparents constatés. C’est un certificat médical de constatation, premier élément objectif sur lequel l’autorité judiciaire va s’appuyer pour décider de l’orientation de la procédure. certifiée par un expert assermenté), l Il doit comporter l’identité du patient, au besoin en incluant la formule « déclarant se nommer… et être né(e) le …et demeurer à … », Les règles générales à respecter pour rédiger un certificat médical : l Il doit respecter le secret professionnel qui l Il ne doit rapporter que des faits, constatés après interrogatoire et examen clinique, les plus précis possibles, sans porter de jugement personnel fondé sur des impressions et sans conclusion sur les démarches à envisager. La majorité des plaintes s’exercent à l’encontre de médecins qui ont rédigé des certificats au cours d’un divorce, soit que le médecin ait attribué au conjoint la pathologie de son(sa) 10 Informations médicales patient(e), soit qu’il ait donné à un tiers le certificat, soit qu’il ait porté un jugement sur la garde des enfants (ce qui relève exclusivement de l’appréciation du juge). En évoquant l’article R4127-51 du code de santé publique (le médecin ne doit pas s’immiscer sans raison professionnelle dans les affaires de famille ni dans la vie privée des gens), le médecin peut toujours refuser de rédiger un tel certificat... ou consulter son conseil départemental de l’Ordre au moindre doute. De plus, en dehors des certificats obligatoires, le médecin peut refuser de délivrer un certificat médical qui lui semble suspect ou abusif n Le médecin ne doit pas s’immiscer sans raison professionnelle dans les affaires de famille ni dans la vie privée des gens. Favoriser l’accueil et la prise en charge des victimes de violences La création d’une structure médico-judiciaire au CHRU de Caen, le Centre d’Accueil Spécialisé pour les victimes d’Agressions (CASA) L e CASA de Caen est porté par les plans de lutte contre les violences faites aux femmes, animés par la délégation régionale et la mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité. Il est inscrit au protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 20092014, signé le 17 novembre 2009, ainsi qu’au Schéma Régional d’Organisation Sanitaire (SROS III). Les différents acteurs impliqués dans la prévention, la protection juridique, les soins et le suivi des personnes agressées – médecins, magistrats, psychologues, gendarmes, policiers, assistantes sociales, associations - se sont réunis régulièrement depuis 2008. L’implication du Conseil Départemental de l’Ordre, du CHRU, du Tribunal de Grande Instance, de la Préfecture, du Département ont permis l’élaboration du CASA de Caen, sous l’égide du service de médecine légale du CHRU de Caen. Sa particularité est d’être une unité médico-judiciaire au service des victimes, clairement identifiée comme telle, aussi bien pour les victimes que pour les professionnels intra ou extrahospitaliers intervenant dans la prise en charge des victimes de violences. Le CASA est spécialisé dans l’accueil et la prise en charge multidisciplinaire des victimes de violences et ce, quelles que soient leurs natures - physique, psychique, sexuelle - ou leurs origines - violences volontaires, comme les violences conjugales, intra familiales, les agressions sexuelles ou bien involontaires, comme les violences routières. Le CASA a pour objectif de faciliter, dans un lieu unique et centralisateur, la prise en charge médicolégale, le dépôt de plainte auprès de la justice et/ou la réparation (indemnisation du préjudice). CASA Unité médicojudiciaire au service des victimes de violences. Les victimes pourront y rencontrer des professionnels de santé, une psychologue, une assistance sociale, une association d’aide aux victimes. Dans certaines situations (urgence médico-légale, vulnérabilité), les victimes pourront être mises en contact avec un officier de police judiciaire pour recueillir leur plainte ou les protéger. Une hospitalisation brève sera possible. Le CASA a un rôle d’écoute et de conseil. Il permet, à la demande des victimes ou d’une autorité judiciaire, d’évaluer les violences, de recevoir des soins complémentaires, d’obtenir un certificat avec ITT pénale (Incapacité Totale de Travail). Les personnes victimes d’agressions seront envoyées soit par leur médecin traitant, soit secondairement par le service des urgences, soit par le biais d’une réquisition judiciaire. Elles pourront également s’y rendre d’elles-mêmes, à distance ou pas de l’agression subie. Le CASA sera ouvert 7 jours sur 7, avec un médecin légiste de permanence les samedis, dimanches et jours fériés, pouvant être contacté directement par les autorités judiciaires n Informations diverses 11 L’APPUI Un service d’accompagnement pour personnes handicapées psychiques L e Foyer Léone Richet, lieu d’accueil et de soins pour personnes handicapées psychiques, a ouvert en novembre 2009 un nouveau service, l’APPUI, en complément du Foyer d’Accueil Médicalisé existant depuis 1975 (internat de Bellengreville, appartements protégés du 125 rue d’Auge, accueil de jour à la Plateforme au 121 rue d’Auge, cafétéria La Loco). Ce nouveau service est dédié à l’accompagnement dans la cité de personnes handicapées psychiques par maladie psychotique (schizophrénies). L’APPUI associe 3 types de prestations : n Une aide et un accompagnement à la réalisation des tâches ménagères quotidiennes dans le cadre d’un SAAD (Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile) pour 65 bénéficiaires. Les prestations d’aide et d’accompagnement à domicile s’articulent autour des activités ordinaires de la vie quotidienne. L’équipe du SAAD est composée d’Auxiliaires de Vie Sociale. Les prestations d’aide ménagère relèvent d’une prescription médicale adressée au médecin du Conseil Général. n Un accompagnement à la vie sociale dans le cadre d’un SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale) pour 20 bénéficiaires. L’équipe du SAVS est composée d’éducateurs spécialisés et a pour vocation de maintenir ou de développer les étayages nécessaires aux personnes handicapées psychiques pour vivre dans la cité. Un accompagnement adapté à chaque personne sera proposé, favorisant le maintien ou la restauration des liens familiaux, sociaux, professionnels et facilitant l’accès à l’ensemble des services offerts par la collectivité. Le SAVS organise ou met en œuvre les prestations suivantes : l Suivi et coordination des actions des différents intervenants, l Accompagnement dans la réalisation des actes quotidiens de la vie, l Soutien des relations avec l’environnement familial et social, l Appui contribuant à l’insertion professionnelle ou favorisant le maintien de celle-ci, l Suivi éducatif et psychologique. n Des soins médicaux psychiatriques spécifiques dans le cadre d’un SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés psychiques) pour 15 bénéficiaires. Le SAMSAH, en sus des missions du SAVS ci-dessus, prend en charge des adultes handicapés psychiques nécessitant des soins réguliers et coordonnés ainsi qu’un accompagnement médical et paramédical en milieu ouvert. Le SAMSAH propose des prestations de soin (suivi psychiatrique, psychothérapies, suivi infirmier), soit en lien avec une équipe de secteur psychiatrique, soit de manière autonome. Il situe son action en complémentarité et en coordination avec les autres professionnels et dispositifs intervenant auprès de la personne. L’équipe du SAMSAH est pluridisciplinaire : médecin psychiatre, psychologue, infirmier, aide-soignante, aide médicopsychologique. Les accompagnements SAVS et SAMSAH nécessitent une orientation de la MDPH, via l’avis de la CDAPH n L’APPUI (SAAD/SAVS et SAMSAH) 3 rue Roger BASTION - 14000 CAEN Tél. : 02 31 70 22 60 - Fax : 02 31 83 72 56 mail = [email protected] l Évaluation des besoins et des capacités d’autonomie, Médecin Directeur : Dr Pascal CRETE l Identification de l’aide à mettre en œuvre et délivrance Chef de service éducatif et paramédical : Madame Séverine REVERT à cet effet d’informations et de conseils personnalisés, 12 Informations diverses L’intérêt d’une approche multidisciplinaire dans le cadre d’une visite de pré-reprise « …partager » son patient avec le médecin du travail et le médecin conseil est une nécessité thérapeutique peu pratiquée. Quand un dossier comporte des éléments cliniques lourds engageant le devenir professionnel du patient, l’élaboration de la meilleure stratégie médicale et administrative est un outil thérapeutique au même titre que les soins médicaux ». M.Pezè(1) Suite à un arrêt de travail, le patient peut s’interroger sur la reprise future de son travail… En quoi la réinsertion professionnelle est-elle un enjeu pour la santé physique et mentale de la personne ? 40% des demandeurs d’emploi de plus 50 ans disent avoir une affection qui limite leurs capacités. La douleur, qu’elle soit ou non provoquée par le travail, se traduit par des arrêts de travail répétés ou de longue durée. L’évolution vers la chronicité présente un risque d’exclusion du monde du travail. Inversement, l’insertion professionnelle ou le maintien d’une disposition à la recherche active de solutions, concourent à l’équilibre physique et mental de la personne. Le développement de la résilience et le bien être peuvent s’inscrire dans des stratégies de retour à l’emploi, si on considère que le sujet construit aussi son identité dans son rapport au monde extérieur par la médiation du travail. En conséquence, l’intervention doit être le plus souvent précoce, dès les premières semaines d’arrêt de travail. Au cœur du dispositif dans le parcours de soins, le médecin traitant peut dépister les difficultés à venir. Cependant tout médecin peut informer son patient de l’intérêt de demander une visite de pré-reprise auprès de son médecin du travail. Le maintien dans l’emploi doit être centré autour d’une consultation préparatoire à la reprise de travail : la visite de pré-reprise. L’article R 4624-23 du code du travail prévoit la possibilité, à l’initiative du salarié, du médecin traitant ou du médecin conseil des organismes de sécurité sociale, lorsqu’une modification de l’aptitude au travail est prévisible, d’organiser un examen médical avant la visite de reprise « en vue de faciliter la recherche des mesures nécessaires ». Avec le consentement éclairé de la personne en situation de handicap, cette consultation donne l’opportunité au médecin du travail d’une approche pluridisciplinaire. Nous pouvons élaborer ensemble la meilleure stratégie possible, dans une approche globale médicale, professionnelle et sociale. Cette démarche constitue un outil thérapeutique au même titre que les soins médicaux proprement dits pour aider le patient à recouvrer santé et bien être. Conseiller de l’employeur, le Médecin du travail a pour mission de proposer, dans le même temps, des aménagements ou des adaptations de poste au sein de l’entreprise. Une campagne de sensibilisation est actuellement en cours sur ce thème auprès des médecins généralistes. Elle doit s’élargir à l’ensemble des confrères ainsi qu’aux collègues para médicaux et pharmaciens*. Cette approche globale qui inscrit la personne en tant que « patient, salarié, assuré », incite à la mise en œuvre pragmatique d’actions, fondées sur l’expérimentation et la libération Informations diverses 13 des potentiels d’innovation de proximité. (départementale et régionale). Le module PRESIJ (Préparation au Retour à l’Emploi de Salarié sous Indemnités Journalières) est un dispositif mis en place dans le Calvados dès 1999 puis en Basse Normandie. Il s’agit d’offrir un accompagnement individualisé et adapté à la personne, pendant 4 mois, avec bilan de pré-orientation et stages en entreprise. Situé pendant son arrêt de travail, il est destiné à favoriser sa reconversion dans le cadre du maintien en emploi. Le protocole Lombalgie 14 : Il est prouvé que des patients en arrêt de travail pour lombalgies voient augmenter fortement leur probabilité de désinsertion professionnelle et d’exclusion, si leur arrêt se prolonge au-delà de six semaines. C’est ainsi que des professionnels appartenant au monde des soins et de l’entreprise ont décidé de s’associer et d’apporter leurs compétences pour accompagner la personne dans un temps mixte de poursuite de soins et de retour à l’emploi. Les soins s’accompagnent si possible d’un programme de reconditionnement à l’effort, et en même temps, d’une préparation au retour à l’emploi. Le Réseau Service Vie Autonome 14 (RSVA) a inscrit « la détection précoce des problèmes de lombalgies » dans un de ses groupes de travail**. Ces démarches pourraient s’inscrire dans des expérimentations de nouveaux modes de rémunérations des professionnels de santé par la mise en place de projets et contrats avec les Agences Régionales de Santé (ARS). Le consentement de la personne va exiger des remises en question, et celles-ci ne peuvent faire, pour être éclairées et s’éclairer, l’économie de rencontres et d’échanges interactifs, basés sur l’écoute et la transmission d’informations. Des compétences ressources sont ainsi mobilisées au sein d’ateliers pilotés par les services sociaux de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie (CRAM), pour répondre à cette demande. En conclusion : Il existe une complexité de la prise en charge qui tient aux particularités voire les contradictions qui caractérisent les logiques des différents secteurs concernés, médical, professionnel et social, tant au niveau des objectifs, des acteurs, voire des financeurs. Résoudre ces difficultés devient une nécessité lors de cette période de réinsertion professionnelle si on considère que la santé du sujet est en jeu. Il s’agit autant d’un processus de réparation que d’accompagner les processus de transformation d’un sujet en devenir pour répondre à son besoin d’agir, et mettre des solutions à sa disposition n *site AIPST : www.la santeautravail.fr ** «Lombalgies 14 » : coordination Sonia OGER 02 31 72 75 02 ou [email protected] RSVA (Réseau de Service pour une Vie Autonome) 02 31 53 97 94 ou [email protected] (1) M . Peze.Le deuxième corps: Edition La dispute/ la genèse du monde. Association Médicale Contre l’Exclusion L ’association médicale contre l’exclusion recherche à la suite de la cessation d’activité de certains de ses praticiens, d’autres confrères qui accepteraient d’effectuer une ou deux vacations bénévoles par mois au centre d’accueil de jour de la Boussole à Caen. Contact : Docteur Jean-Pierre MICHEL, Président de l’AMCE Tél : 06.10.12.71.93 – [email protected] 14 Informations diverses L’accessibilité des cabinets libéraux aux personnes en situation de handicap Un des challenges de la loi du 11 février 2005 est de permettre l’accès à « tout pour tous ». L ’accessibilité des cabinets médicaux fait donc partie des lieux devant être rendus accessibles pour les personnes en situation de handicap, et ce, quel que soit leur handicap (mental, psychique, sensoriel, physique). L’accessibilité s’évalue par rapport au parcours qu’effectue la personne pour se rendre dans la salle de consultation. On parle de cheminement (ex : stationnement, voirie, entrée du bâtiment, salle d’attente…). Les aménagements permettant l’accessibilité aux personnes en situation de handicap bénéficient à tous ceux qui, à un moment, vont rencontrer une difficulté temporaire pour se déplacer (personnes ayant un plâtre, personnes âgées, parents circulant avec une poussette…). L’accessibilité aux soins est souvent assimilée aux aménagements du cadre bâti, mais il est aussi important d’y intégrer l’accompagnement proprement dit de la personne. L’accompagnement d’une personne en situation de handicap, c’est avant tout du bon sens, et ces attentions peuvent être pour vos patients sentiments de réconfort. (Ex : parler directement à la personne en situation de handicap intellectuel et non à son accompagnant, indiquer à la personne non-voyante où poser ses vêtements ou encore lire l’ordonnance que vous avez prescrite…). Un réseau de santé nommé Réseau de Service pour une Vie Autonome (RSVA) a comme mission de vous aider à @ favoriser l’accès aux soins des personnes en situation de handicap grâce à : l La diffusion à votre attention d’une brochure de sensibilisation sur l’accessibilité. l La création d’un questionnaire reprenant le cheminement de vos patients du parking ou de l’arrêt de transport jusqu’à votre salle de consultation qui intègre différents items comme la largeur de passage la plus faible, le franchissement des portes, etc. l La rédaction d’un guide (en cours) pour vous apporter des réponses au regard des obligations de la loi du 11 février 2005, mais aussi des conseils sur l’accueil et l’accompagnement des personnes handicapées. l La mise à disposition d’une liste non exhaustive des professionnels réalisant des diagnostics d’accessibilité. Le RSVA est composé de professionnels de santé et demeure à votre écoute n Pour plus d’information, et pour un envoi des documents, vous pouvez contacter le RSVA : Paméla LE MAGNEN ou Clarisse CHOLLOIS au 02 31 53 97 94, [email protected] Le siège du RSVA est situé à Hérouville Saint Clair (14200), Place de l’Europe, Espace Robert Schuman Déclaration de remplacement Nous vous informons que vous pouvez adresser vos contrats de remplacements signés des deux parties par mail : [email protected] La loi HPST 15 Ce que la loi HPST modifie pour l’Ordre des Médecins (loi 2009-879 du 21/07/2009) La loi HPST est une loi de réforme qui comporte quatre grands titres : l Titre1 : Modernisation des Établissements de Santé. l Titre 2 : Accès de tous à des soins de qualité. l Titre 3 : Prévention et santé publique. l Titre 4 : Organisation territoriale du système de santé. Différents articles contenus dans cette loi viennent modifier le fonctionnement de l’Ordre, renforcer ses missions ou en créer de nouvelles, et réorganiser le système électoral. Certaines de ces dispositions (les plus nombreuses) (A) sont immédiatement applicables, d’autres (D) sont en attente de parution des décrets d’application ou de la mise en place effective des ARS (agences régionales de santé) ou encore de la signature d’un contrat pluriannuel. 16 La loi HPST n FONCTIONNEMENT INTERNE A L’ORDRE l l A propos de la gestion. (A) otisation ordinale obligatoire et exigible avant C Continuité et permanence des soins. (D) L e médecin doit informer le Conseil départemental l de ses absences programmées. Le Conseil départemental veille au respect de l’obligation de continuité des soins et en informe le directeur général de l’ARS. Cette mesure est suspendue pour l’instant (annonce de Roselyne Bachelot au Congrès de médecine générale de Nice en juin 2010). Elle sera réétudiée plus tard sur la base d’une coordination entre l’Ordre des médecins et les professionnels concernés. l la fin du premier trimestre de l’année en cours. l Contrôle de la gestion des comptes des Conseils départementaux et régionaux avec certification par un commissaire aux comptes. l A propos du strict fonctionnement. (D) Réunions biannuelles avec les chirurgiens dentistes l l pour travailler sur des sujets éthiques et déontologiques communs. l manence des soins avec les représentants des professionnels de santé dont l’Ordre des médecins. Si les membres d’un Conseil Départemental mettent celui-ci dans l’impossibilité de fonctionner, le directeur de L’ARS, sur avis du Conseil national, désigne une délégation de 3 à 5 membres pour faire fonctionner le Conseil en attendant les prochaines élections. l Déontologie médicale. (A) L es directeurs des organismes locaux d’assurance l maladie et les services médicaux de ces organismes sont tenus de communiquer à l’Ordre compétent les informations qu’ils ont recueillies dans le cadre de leur activité et qui sont susceptibles de constituer un manquement à la déontologie de la part d’un professionnel de santé inscrit à l’Ordre. n MISSIONS DU CONSEIL DE L’ORDRE* l Inscription au tableau. (A) Le Conseil départemental vérifie, à l’occasion de la L’Ordre est tenu de faire connaître à l’organisme qui l’a saisi, dans les trois mois, les suites qu’il y a apportées. l demande d’inscription au tableau que l’intéressé ne présente pas d’insuffisance professionnelle, d’infirmité ou d’état pathologique rendant dangereux l’exercice de sa profession. Il vérifie le respect des conditions de moralité, d’indépendance, et de compétence, ainsi que la connaissance de la langue française. l l l l l Refus de soins et discrimination. (D) oute personne qui s’estime victime d’un refus de T l soins illégitime peut saisir le directeur de l’organisme local d’assurance maladie ou le président du Conseil territorialement compétent de l’Ordre concerné. Cette saisine vaut dépôt de plainte. Ces décisions peuvent être frappées d’appel. Examen des contrats. (A) Si des dispositions contractuelles sont incompatibles l avec les règles de la profession ou susceptibles de priver les contractants de leur indépendance professionnelle, le Conseil départemental peut déclencher des poursuites disciplinaires si les intéressés refusent de modifier ces dispositions anti-déontologiques. Cet article, s’il vise tous les manquements éventuels à la déontologie que les caisses pourraient connaître, concerne plus spécifiquement la pratique (illégale) de « dessous de table », mais aussi les dépassements d’honoraires abusifs, renforçant ainsi les articles 24(1), 29 (2) et 53(3) du code de déontologie. Le Conseil départemental doit tenir à jour le tableau. Il lui incombe, après vérification de la réalité des faits, de radier un praticien qui, par suite de circonstances avérées postérieures à son inscription, cesse de remplir les conditions. L’ARS organise la mission de service public de per- l Cet article (Art.54., L1110-3 du code de santé publique) n’empêche pas le refus de soins (sauf urgence) dûment motivé et permis par l’article 47 (4) du Code de déontologie. Il vise plutôt les praticiens qui refusent les soins aux détenteurs de CMU ou AME, en instaurant La loi HPST 17 des pénalités financières en sus des condamnations possibles par les juridictions ordinales ou en place de ces condamnations si le conseil départemental est défaillant (non transmission de la plainte à la chambre disciplinaire). l Formation et qualification. L ors de l’inscription d’un médecin au tableau, en n ELECTIONS ORDINALES* (A) l l Conseil National La loi modifie la composition du Conseil national qui, de 41 passe à 51 élus titulaires : • 46 élus par les Conseils départementaux : l dehors des conditions habituellement connues, il a été rajouté que le Conseil de l’Ordre doit s’assurer des compétences professionnelles du demandeur (A). -1 membre par région - 2 membres pour l’Ile-de-France (répartis entre les différents départements). Le Conseil a la possibilité de demander une suspension d’urgence pour dangerosité par insuffisance professionnelle (A). l l l - 1 membre de plus pour la région PACA et pour la région Rhône-Alpes. L es instances ordinales s’assurent du respect par les médecins de leur obligation de DPC (développement professionnel continu qui remplace la formation médicale continue) (D). Lorsque les faits reprochés à un médecin ont révélé une insuffisance de compétences professionnelles, la chambre disciplinaire de première instance peut, sans préjudice des peines qu’elle prononce éventuellement, enjoindre à l’intéressé de suivre une formation (D). • 3 membres pour la Guadeloupe, la Guyane, et la Martinique. • 1 membre pour Mayotte et La Réunion. • 1 membre de l’Académie de Médecine désigné par ses confrères. l Procédure disciplinaire (A) l Concernant les praticiens du secteur public, la réécriture de l’article L.4124-2 donne la possibilité au Conseil départemental ou au Conseil national de porter plainte contre un de ces praticiens s’il est informé, par un plaignant, médecin ou non médecin d’une doléance ou d’une plainte. l l Jusqu’alors seuls le Ministre chargé de la Santé, le représentant de L’État dans le département, le procureur de la République ou le directeur de L’ARH (ARS bientôt) pouvaient traduire un praticien chargé du service public devant la chambre disciplinaire. l Conseil départemental peut désormais saisir la Le chambre disciplinaire pour les plaintes portées à l’encontre d’un praticien chargé d’un service public enregistrées à compter du 23 juillet 2009 ou enregistrées avant mais non examinées à cette date en séance par le Conseil départemental l ses membres titulaires sont adjoints 3 médecins, A à voix uniquement consultative, représentant les Ministres du Travail, de l’Enseignement, et de la Santé. P our respecter les nouvelles dispositions le Conseil national a organisé début 2010 des élections « intermédiaires » visant à mettre le Conseil en conformité avec la loi. P ar ailleurs, la loi a modifié le rythme du renouvellement des Conseils. Si les conseillers restent élus pour 6 ans, le renouvellement ne se fait plus par tiers tous les deux ans mais par moitié tous les trois ans, portant la durée d’un mandat exécutif à trois ans au lieu de deux pour une meilleure cohérence et meilleure continuité dans le travail effectué. L a loi a fixé la date du premier renouvellement par moitié à 2013 pour le Conseil National, imposant le maintien des mêmes équipes jusque là. Aussi, pour permettre ce renouvellement dans de bonnes conditions et ne pénaliser aucun conseiller 18 La loi HPST par une éventuelle réduction de son mandat, les choses se dérouleront ainsi : • les élus en 2005, échéance 2011, sortiront en 2013 (+2ans). • les élus en 2007, échéance 2013, sortiront pour moitié en 2013 (tirage au sort) et pour moitié en 2016. (+ 3ans). dans ces trois différents groupes pour respecter l’égalité des cohortes. l Conseils Départementaux e même que pour le Conseil national, la loi change D l le rythme du renouvellement des Conseils départementaux en remplaçant le renouvellement par tiers tous les deux ans par un renouvellement par moitié tous les trois ans. • les élus en 2009, échéance 2015, sortiront en 2016 (+1 an). • les élus de fin 2009, à la suite de la modification de la loi, seront répartis, par tirage au sort, l Vous trouverez les noms des élus sortant en 2012 et 2015 dans le tableau de la page 21 n En annexe : (1).-article 24 du Code de Déontologie Sont interdits au médecin : l tout acte de nature à procurer au patient un avantage matériel injustifié ou illicite ; l toute ristourne en argent ou en nature, toute commission à quelque personne que ce soit ; l en dehors des conditions fixées par l’article L.4113-6 du code de la santé publique (ancien article L. 365-1 ), la sollicitation ou l’acceptation d’un avantage en nature ou en espèces, sous quelque forme que ce soit, d’une façon directe ou indirecte, pour une prescription ou un acte médical quelconque. réglementation en vigueur, des actes dispensés ou de circonstances particulières. Ils ne peuvent être réclamés qu’à l’occasion d’actes réellement effectués. L’avis ou le conseil dispensé à un patient par téléphone ou correspondance ne peut donner lieu à aucun honoraire. Un médecin doit répondre à toute demande d’information préalable et d’explications sur ses honoraires ou le coût d’un traitement. Il ne peut refuser un acquit des sommes perçues. Aucun mode particulier de règlement ne peut être imposé aux malades. (4).-article 47 du Code de Déontologie (2).-article 29 du Code de Déontologie Toute fraude, abus de cotation, indication inexacte des honoraires perçus et des actes effectués sont interdits. (3).-article 53 du Code de Déontologie Les honoraires du médecin doivent être déterminés avec tact et mesure, en tenant compte de la Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux malades doit être assurée. Hors le cas d’urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d’humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. S’il se dégage de sa mission, il doit alors en avertir le patient et transmettre au médecin désigné par celui-ci les informations utiles à la poursuite des soins. Informations diverses 19 Plan de développement de la bien traitance dans le département du Calvados D ans le cadre du plan de développement de la bien traitance 2007-2011, les assises départementales de la bien traitance du département du Calvados ont eu lieu le 3 juin 2009 à Caen, sous l’autorité du préfet de région Mr LERY, à l’instar des travaux menés au niveau national dans le cadre du comité de vigilance et de lutte contre la maltraitance. Par département il y a un interlocuteur : pour le Calvados, c’est une antenne ALMA. Pour tout signalement, la démarche sera adaptée au cas par cas : Écoute, échanges, conseils, médiation, inspection, mesures... un dossier est constitué sur ce témoignage transmis vers l’autorité compétente du département via l’interlocuteur local. Rappelant la priorité de l’État dans la lutte contre la maltraitance envers les personnes vulnérables en raison de leur âge ou de leur handicap, ceci fait suite au plan de lutte contre la maltraitance 2002-2006. Une adresse internet à retenir : http://www.afbah.org/ avec documentations en ligne. Le Conseil de l’Ordre des Médecins du Calvados, impliqué dans cette action au niveau institutionnel et représentant chaque inscrit a manifesté son intérêt et son engagement à maintenir la mobilisation du corps médical intervenant dans la prise en charge des personnes vulnérables, le but de ces assises étant également d’identifier des pistes et des actions à mener sur le territoire départemental avec les partenaires médico sociaux. La « mission régionale et interdépartementale d’inspection contrôle et évaluation » présentée lors des assises départementales par le médecin référent inspecteur de santé publique le Dr DUMAY, correspond à la mise en œuvre locale du plan d’action de bien traitance. La « mriice » est chargée de l’inspection des établissements sanitaires et des établissements sociaux et médicosociaux, de la gestion des plaintes qui lui parviennent. Un numéro de téléphone unique National pour les signalements en cas de constat ou de suspicion de maltraitance, depuis 2008 : & 3977 9h -19h du lundi au vendredi (cout d’une communication locale) Les écoutants sont constitués d’une équipe de psychologues et assistantes sociales, pour des situations de maltraitance et d’isolement pour les plus de 60 ans et les adultes handicapés. A domicile ou en institution, pour les victimes ou témoins de maltraitance (familles ou professionnels). Les partenaires départementaux sont : les antennes ALMA (allo maltraitance, associative), les conseils généraux et les autorités sanitaires et sociales du département. l l l Une mission : la MRIICE, opérationnelle depuis 2002 C’est la mise en place des évaluations, des inspections et des contrôles, correspondant au devoir de protection des personnes en particulier vulnérables, qui incombe aux services de l’État. Une culture de la bien traitance promue : depuis 2007 avec l’élaboration des bonnes pratiques de l’ANESM, la démarche d’amélioration de la qualité : Pour tous les professionnels et l’entourage des usagers vulnérables de par leur âge et/ou de leur handicap. En ville, à l’hôpital, en institution. Le développement de l’évaluation des pratiques professionnelles, les concertations, les échanges et la communication favorisent la qualité des soins. Entre professionnels et auprès des usagers, on ne saurait que recommander de poursuivre ensemble l’accompagnement dans le respect des règles éthiques de notre profession n 20 Informations diverses Grand prix annuel de la prévention médicale C haque année, la Prévention Médicale, association à but non lucratif, récompense des réalisations ayant pour objectif de prévenir la survenue d’accidents liés à des activités de diagnostic et de soins. Deux prix sont décernés à tous professionnels, individuels ou institutions, ayant réalisé un projet visant à l’amélioration de la qualité des soins et la réduction des accidents médicaux n Utilisation de musique d’attente téléphonique L ’envoi par la Société Civile des Producteurs Associés (SCPA) d’un bordereau de déclaration annuelle d’utilisation de musique d’attente téléphonique a provoqué des interrogations de la part des médecins qui en ont été destinataires. Il convient de rappeler que la SCPA assure la gestion collective des droits de producteurs de disques et qu’elle perçoit à ce titre les droits concernant les musiques d’attente téléphonique. Les candidatures sont à présenter en ligne sur le www.prevention-medicale.org, au plus tard au 31.01.2011 pour les prochains prix. Tout utilisateur est tenu d’en faire la déclaration et d’acquitter la redevance correspondante sous peine de sanction sauf si la musique d’attente utilisée est entièrement libre de droits. Pour tout renseignement les professionnels intéressés peuvent interroger l’association à [email protected] Les médecins, qu’ils soient directement utilisateurs ou par l’intermédiaire du service de secrétariat à distance auquel ils recourent, sont donc invités à retourner le bordereau complété, selon leur situation. Il en est de même s’ils ne sont pas utilisateurs, de façon à ne pas faire l’objet de relance indue n Consultation non honorée par les patients D e plus en plus de patients prennent des rendez-vous et ne s’y présentent pas sans les avoir annulés au préalable. Si le praticien n’entend pas cesser ses soins comme le lui permettrait l’article 47* du code de Déontologie Médicale et l’article L.1110-3 du code de la Santé Publique, le médecin pourrait, nous semble-t-il, demander un DE mesuré et explicité à la consultation suivante au patient qui a exigé un nouveau rendez-vous et n’a pas annulé le précédent. Nul ne doute que dans certains cas, cette demande ait un effet pédagogique n * l’article 47 : Hors le cas d’urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d’humilité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. Informations diverses 21 Application de la réforme aux élections des conseils départementaux L a loi HPST « hôpital, patients, santé, territoires » modifiant les modalités de renouvellement des conseillers, il n’a pas été organisé d’élections en 2010. Dorénavant les élection sauront lieu tous les trois ans, avec renouvellement de la moitié des membres du conseil départemental. Ainsi, les membres du Conseil, Titulaires et Suppléants initialement sortants en avril 2010 seront sortants d’office en 2012. Pour les Conseillers Titulaires et Suppléants sortant en 2012, les Conseils départementaux ont procédé lors de la séance plénière d’avril 2010 à un tirage au sort afin de déterminer les membres sortant en 2012 ou en 2015. Pour notre département, les membres sortants sont mentionnés par un astérisque. Les membres du Conseil, Titulaires et Suppléants initialement sortants en mars 2014 seront sortants d’office en 2015. Le tableau ci-dessous reprend la composition de notre Conseil après le tirage au sort du 8 avril 2010 n Fonction Fin de mandat Nom Prénom Dr DEYSINE Dr DEMONTROND* Dr VALENTIN Dr CENDRIER-SCHAEFFERT Dr CAILLET Dr GAUDIN Dr GUÉRIN* Dr JUSTUM* Dr LEROSIER Dr MARIE Dr DUPONT Dr CORNU-THOREL Dr WIART Dr LUCAS Dr GOUPIL* Dr RICHIR Dr LAGOUTTE* Dr CSECH Dr BERTIN Jean-Paul Vice Président Jean-Bernard Secrétaire Général Eric Sec.Général Adjoint ElianeTrésorier StéphaneTitulaire JacquesTitulaire LouisTitulaire Anne-MarieTitulaire BertrandTitulaire ChantalTitulaire FrançoisSuppléant CaroleSuppléant CatherineSuppléant VincentSuppléant Jean-MarieSuppléant BernardSuppléant ClaudeSuppléant JéromeSuppléant ThierrySuppléant 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 24/04/12 Dr HURELLE Dr BOURDELEIX* Dr BONTÉ Dr BONNIEUX Dr CANTAU* Dr ERNOUL DE LA PROVOTÉ Dr HUREL-GILLIER Dr IZARD* Dr LEVENEUR Dr SALAUN-LE MOT Dr WALTER* Dr LEBARBE Dr PAPIN-LEFEBVRE* Dr HANSEN VON BUNAU Dr ARROT Dr ROUSSEAU Dr GARIN Dr SILBERZAHN* Dr CASROUGE Dr TSAGOURIA Dr HERON* GérardPrésident Sylvie Vice Président Jean-Bernard Trésorier Adjoint DanielTitulaire GuyTitulaire MarcTitulaire CatherineTitulaire Jean-PhilippeTitulaire AntoineTitulaire Marie-AnneTitulaire GillesTitulaire HervéSuppléant FrédériqueSuppléant FrédéricSuppléant XavierSuppléant Jean-FrançoisSuppléant FrançoisSuppléant NicolasSuppléant BéatriceSuppléant AlexandraSuppléant Jean-FrançoisSuppléant 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 15/03/15 22 Carnet médical De septembre 2009 à juin 2010 Ont été inscrits n Afin d’exercer en médecine libérale • Dr DERIEUX Laurence CAEN - Ophtalmologie • Dr PACEK Wojciech VIRE - Ophtalmologie • Dr TOURNADE Gwenaël CAEN - Pédiatrie • Dr DINA Téodor Dan HONFLEUR - Médecine Générale • Dr PONS Philippe TROUVILLE - Radiodiagnostic n Avec • Dr EL ABBADI El Mokhtar CABOURG - Médecine Générale • Dr BENAZZA Abdherrahmane CAEN - Neurochirurgie • Dr BALKAN Hakan CAEN - Médecine Générale • Dr SOYEZ Anne ST REMY/ORNE - Médecine Générale • Dr BAUDUIN Catherine ST JULIEN LE FAUCON - Médecine Générale • Dr BRINTET Isabelle CAEN - Pédiatrie • Dr BEUVAIN Sylvie CAEN - Médecine Générale • Dr LE CAM Jean-Paul BLANGY LE CHÂTEAU - Médecine Générale • Dr BOBOTSI Panaya CRIQUEBOEUF - Gastro-Entérologie • Dr PRICA-GRAFEL Andreea CESNY BOIS HALBOUT - Médecine Générale des fonctions salariées • Dr BAUDRILLART Claudie CHS • Dr LAMOTTE Frédérique CHS • Dr NGUYEN VAN Valérie CHU • Dr SEIZOVA Emilia PMI • Dr TITA Adriana CHU • Dr TOURBEZ Geofrey CHS • Dr DESCATOIRE Pablo CHU • Dr JALLAOUI Mustafa CH AUNAY et CH BAYEUX • Dr KHALILI Chahram CH VIRE • Dr MABIRE Didier CH BAYEUX • Dr MALAIZE Guillaume CH FALAISE • Dr POTTIER Véronique CHU • Dr STAICU Cristian CHU • Dr THIBON Pascal CHU • Dr KALINSKY Sandrine CMP et CH LISIEUX • Dr KAMEL Anne ARS • Dr ROULE Vincent CHU • Dr BARBIER Charlotte CHU • Dr CIAPPUCCINI Renaud CAC • Dr HERVE Sophie CHU • Dr BODET Damien CHU • Dr BOUTEMY Jonathan CHU • Dr BULEON Clément CHU • Dr CHAMP-RIGOT Laure CHU • Dr CHAPLAIN Emilie CHU • Dr CORNET Edouard CHU • Dr DE VIENNE Claire CHU • Dr DUFAY Clémentine CHU • Dr DUFAY Corentin CHU • Dr GEFFRELOT Julien CHU • Dr LAJARIGE-ISSELE Marie-Céline CHU • Dr LEBLANC François CHU • Dr LEROY Chloé CHU • Dr LUBIN Camille CHU • Dr ORY Laurent CHU • Dr PARZY Aurélie CHU • Dr RADOUL Lucille CHU • Dr RYSANEK Boris CHU • Dr SAVARY Benoît CHU • Dr TESTU Virginie CHU • Dr VALETTE Xavier CHU • Dr ASZALOS Stanca CHU • Dr BELLOT Anne CHU • Dr BONHOMME Julie CHU • Dr BOUVIER Nicolas CHU Carnet médical 23 n Avec des fonctions salariées (suite) • Dr DEON Grégory CHU + CAC • Dr FOUCAULT Anthony CHU • Dr GOUPIL Jean CHU • Dr GROS Mathieu CH BAYEUX • Dr LECOEUR Aymar CHU • Dr LE GARREC Julie CHU • Dr MAHE-HALLEY Julie CH LISIEUX • Dr MOUCHET Emilie CH LISIEUX • Dr NOIREZ Matthieu CH FALAISE • Dr OUKACI Chérifa CH VIRE • Dr PITEL Julien CHU • Dr PEJOUX Carine CH HONFLEUR • Dr TILLAUX Mathilde CAC • Dr VIENNOT Stéphanie CHU • Dr BARBIER Charlotte CHU • Dr GRINGORE Annie Clinique de la Miséricorde • Dr HERROU Laurence CHU • Dr BOURGUIGNON Anne-Sophie CH AUNAY/ODON • Dr BOURRET Antoine CHU • Dr COUSIN Olivier CHU • Dr DORDAIN Franck CHU • Dr DUPONT Benoît CHU • Dr FREMONT Matthieu Centre Esquirol • Dr MAHIER Anne CH LISIEUX • Dr PINEAU Vincent CHU • Dr PLARD Laurent CHU • Dr RAGONNET Laure CHS •D r DE CORDOVA D’AGUILARPELEZ Lyliane PMI • Dr RADUTOIU Raluca CHU • Dr RADUTOIU Mihai CHU • Dr SIEGESMUND Bernard CH VIRE • Dr CHELARESCU Oana CHU • Dr CUTTONE Fabio CHU • Dr MAGNIER Romain CHU • Dr MOCHHOURY Mohamed CHU • Dr VAUCHER Nadine CH CRIQUEBOEUF • Dr ION Daniela-Iolanda CHU • Dr MAGHERU Ioan-Cristian CHU • Dr MAGHERU Maria CHU • Dr BRINON Rémy Contrôle Médical CPAM • Dr DOERFLER Arnaud CHU • Dr HERRY Isabelle CH FALAISE • Dr PEYTIER Annie CH BAYEUX • Dr BEN ABDELGHANI Abdessalem CH BAYEUX • Dr BILLON Anne CH FALAISE • Dr HABLANI Naceur CH LISIEUX • Dr SACKO Dapa CH LISIEUX • Dr ZE BEKOLO Christelle CH BAYEUX • Dr BOR-ANGELIER Catherine CAC • Dr KURYS Alain ARS • Dr AHMED-ALI Nassima CH LISIEUX • Dr JUDEA Adrian CH VIRE • Dr DESPLANQUES Maxime • Dr GALODE Sophie • Dr BARTHELEMY François • Dr CHAPPEY Sébastien • Dr DUBOSQ Christèle • Dr LALLIER Antoine • Dr LANES Olivia • Dr LE CALVE Sylvain • Dr GASTON Thierry • Dr MATHAN Vanessa • Dr DUBREUIL Bruno • Dr DUBREUIL Isabelle • Dr GARNAULT Martine • Dr GUILLOUET Anne Sans exercer dans l’immédiat • Dr CRABBE Laurence • Dr BERTHELOT Emmanuel • Dr VALLEREND Virginie • Dr BERTHELOT Laure • Dr BUREAU-HEBERT Solène • Dr GATIER Mathilde • Dr KAZANDJIAN François 24 Carnet médical n Sans exercer dans l’immédiat (suite) • Dr IDALI Moussa • Dr BESNARD Stéphanie • Dr CASTRALE Cindy • Dr DUBAILE Richard • Dr GUILLOIS Alexandra • Dr LALLEMAND Véronique • Dr SCHMITT Violaine • Dr BRISSET-POTIER Marie • Dr CALVEZ Erwan • Dr DE RYCKE Emilie • Dr LEMONNIER Benjamin • Dr RIED Johanne • Dr SEP-HIENG Hubert • Dr MARY François • Dr MIGINIAC Jacqueline • Dr FERRAGU Odile • Dr POIRRIER Jean-Michel Médecins retraités • Dr BEN KEMMOUN Robert (Rpts) • Dr PAGNOUX Anne • Dr ARGOUET Pierre Exercent désormais en médecine libérale • Dr CHICOT Dorothée MOULT - Médecine Générale • Dr LEFEBVRE Anne-Charlotte CAEN - Gastro-Entérologie • Dr BENTAHAR Nassera VIRE - Cardiologie • Dr LEMARCHAND Claire CAEN - Médecine Générale • Dr LE GALL Armelle GIBERVILLE - Médecine Générale • Dr GALAUD Bertrand CAEN - Chirurgie Orthopédique • Dr ALOSZKO Agnès COLOMBELLES - Médecine Générale • Dr NOTINI Antoine CAEN - Angéiologie • Dr LECOEUR Aymar HEROUVILLE - Biologie Médicale • Dr MANDONNET Hélène COLOMBELLES - Médecine Générale • Dr MORICE-NOTINI Aurore CAEN - Dermato-Vénéréologie • Dr LEPROVOST Nathalie VERSON - Médecine Générale • Dr SOUBEYRAND Eric SAINT CONTEST - Stomatologie • Dr HAMEL Florence CAEN - Anesthésie-Réanimation • Dr ROUX Fabrice GIBERVILLE - Médecine Générale • Dr TIRVEILLIOT François LISIEUX - Chirurgie Orthopédique • Dr LHERNAULT Guillaume CAEN - Cardiologie • Dr SOLTANIAN TIRANCHI Roya CAEN - Radiodiagnostic • Dr SMAIL-TOUZE Valérie LISIEUX - Médecine Générale • Dr BARTHELEMY Sophie CAEN - Cardiologie • Dr TIRVEILLIOT Sonia ORBEC - Médecine Générale • Dr BESSODES Alain CAEN - Anesthésie-Réanimation • Dr LE GRAND Anne RANVILLE - Médecine Générale • Dr ZLATE Laura THURY HARCOURT - Médecine Générale Changement de modalité d’exercice • Dr CARDENOS-CASTRO Virginie Centre de Santé des Mines • Dr PAON Christophe CH BAYEUX • Dr AIN Isabelle CHS • Dr DAGAULT Marie SAFE CAEN • Dr DUPONT Isabelle Sans activité • Dr HAMEL Christine Rpts • Dr CLERON Bénédicte CHU • Dr ARTIGUES Nicolas CH BAYEUX • Dr DOURLEN Martine Centre Médico-Scolaire BAYEUX • Dr LENOBLE-GUEGUENIAT Mélanie PMI et CCASS • Dr GUESDON Nathalie Fondation de la Miséricorde • Dr GUIBERT Yannick EFS • Dr BORIES Hervé Rpts • Dr GIRAUDON Odile Maison Départementale des Personnes Handicapées • Dr BAUD Julien Rpts • Dr JAMAY-JOUBET Véronique Maison Départementale des Personnes Handicapées • Dr LEZIN Bruno CH VIRE Carnet médical 25 n Changement de modalité d’exercice (suite) • Dr GUENOLE Fabian Sans activité • Dr PREVOST-CRINIERE Isabelle EHPAD MONDEVILLE, BRETTEVILLE/LAIZE, ST MARTIN DES BESACES et CAMBERNON • Dr SEYNAVE David Centre Rééducation AUNAY/ODON • Dr SOLEM-LAVIEC Heidi CH BAYEUX • Dr LINARD Jean-Pierre SMPR et IMP LISIEUX et DIVES • Dr SURCIN Ludivine PMI • Dr CLERGEAU Marie-Rose Rpts • Dr DUMONT Frédérique Sans activité • Dr JESTIN-DUBIE Nathalie Rpts • Dr MURIS Catherine CH BAYEUX • Dr LEMAITRE Claire EHPAD St Jean CAEN • Dr DURAND Emmanuelle CH BAYEUX • Dr PELLERIN Jean-François EHPAD ORBEC • Dr DOLEZON-SANTERRE Marie-Laure CH FONFLEUR • Dr BOSCHER Isabelle ARH • Dr KOBILINSKY Guy CHU • Dr FRIED Déborah CH CRIQUEBOEUF • Dr FROGER Ingrid EHPAD VERSON • Dr HAREL David CHU • Dr JOYON Anne Clinique de la Miséricorde • Dr PIEN-MONROCQ Catherine CH VIRE • Dr ANDERSSON Jean-Claude Foyer « Odyssée » • Dr DEVAUX-METTE Sylvie EHPAD OUISTREHAM et EVRECY • Dr GAILLARD-CAPLIN Martine Centre Médico-Scolaire OUISTREHAM • Dr HAIVAS Tudor-Marius CH AUNAY/ODON • Dr TAYLOR Patrick Rpts • Dr VIEL-DUNCOMBE Claire Sans activité • Dr CHOCAT Anne Sans activité • Dr LETELLIER Philippe Rpts • Dr PAJEOT Michel Rpts • Dr TESTE Yves Rpts • Dr BORIES Patrick CHU • Dr FAIZ Stéphanie Clinique de la Miséricorde + CH AUNAY/ODON • Dr HEBERT Eric CH FALAISE • Dr KOZLIK Matthieu CH BAYEUX et CHU • Dr LEPAISANT Christine Clinique de la Miséricorde • Dr LEVESQUE Catherine Clinique de la Miséricorde • Dr MARTINET Corinne CHU • Dr PIVERT Isabelle CH LISIEUX • Dr MOLLET Vincent Rpts • Dr PAUGAM Sylvie EHPAD Beaulieu, Les Rives St Nicolas, le Beau site Changement d’adresse professionnelle • Dr MARCHALOT André 11 rue Chénedollé - VIRE • Dr GAULIER Benoît Avenue Charles Houssaye - EQUEMAUVILLE • Dr MONNIER Pierre Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr MORTELIER Marie-Anita 2 Place Robert Estival - MONDEVILLE • Dr BOULLARD Laurent 9 rue Fleuriot - LISIEUX • Dr DUPIN Philippe Cabinet d’Anatomie et Cytologie Pathologiques 14 rue Gaston Lavalley - CAEN • Dr KLEINPETER Christophe Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr KOUTSOMANIS Dimitri Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr PHILIPPE Jérôme Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr LAGRIFFOUL Laurent Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr SCHULC Hervé 111 quartier des Belles Portes HEROUVILLE ST CLAIR • Dr PRIOUX Yves Ets Hospitaliers du Bessin – 13 rue Nesmond BAYEUX • Dr MARNEFFE-LEBREQUIER Anne 47 quai de Juillet - CAEN • Dr LEPREVOST Michel 47 quai de Juillet - CAEN • Dr KOZYREFF Pierre Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr NAGUIDENGAR Dabah Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr HANSEN Céline 63 avenue Guynemer - CAEN 26 Carnet médical n Changement d’adresse professionnelle (suite) • Dr LEROND Rachel 17-19 rue de Besneray - LISIEUX • Dr DARY Patrice 44 rue du Gal Leclerc - HOULGATE • Dr DELANNOY Jean-Luc Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Drs CANONVILLE – LERALU RABOT-SCHILTZ 4 Allée de la Bichotte ST LAURENT DE CONDEL • Dr MORICE-BUOT Nelly 27 route de Bretagne - BRETTEVILLE/ODON • Dr UZAN-LEFORT Danièle 42 allée Jean-Charles Contel - LISIEUX • Dr LEVESQUE Jacques-André 36 rue Nicolas Oresme - CAEN • Dr MICHEL Sabine 22 place de l’Ancienne Boucherie - CAEN • Drs BEQUIGNON Arnaud GOULLET DE RUGY Marc 20 avenue Guynemer - CAEN • Dr CSECH Jérôme Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Dr MOREAU Anne 10 rue du Château d’Eau - CAEN • Dr PERSEHAYE Christel 134 Bd Maréchal Leclerc - CAEN • Dr STOFFEL Denis 4 rue de Joal - VERSON • Dr KLESZCZ Alain Pôle de Santé Côte Fleurie - la Brèche du Bois CRIQUEBOEUF • Drs GOYAT Isabelle GRINGORE Stéphanie 36-38 rue Nicolas Oresme - CAEN • Drs DUPONT Fr.- BAZILLE R. PREAUX Th. RSI - 1 rue Ferdinand Buisson SAINT CONTEST • Dr PERON Jean-Yves 61 route de Bretagne BRETTEVILLE/ODON • Dr TANAFF Pascale 15 Bd Bertrand - CAEN • Dr GINDREY Catherine 98 rue de Bernières - CAEN • Drs DANINO Natacha LANDRE Nicole - LERAT Philippe 41 avenue Charles de Foucault - CAEN • Le Dr DOURLEN-VIEL Martine exerce désormais sous le nom de DOURLEN. • Le Dr FLOREA Ioana exerce désormais sous le nom de VAISSIERE. • Le Dr ILIESCU Elena exerce désormais sous le nom de CIOMAGA. • Le Dr HAMEL-DUBUS Florence exerce désormais sous le nom de HAMEL. • Le Dr BIGNON Karine exerce désormais sous le nom de KAWKA-BIGNON. • Le Dr SERRA-PERON Paola exerce désormais sous le nom de SERRA. • Dr MANSON Alain • Dr LE HENAFF Anne-Marie • Dr ROUSSEL Elisabeth • Dr LALOUM Denis • Dr ADAM Yves • Dr de RANIERI Jacques • Dr BERL Hélène • Dr L’HIRONDEL Jean-Louis • Dr de RANIERI Edith • Dr ADAM-BROSSEL Marie-Christine • Dr MARCHAND Renée • Dr ANDRE Bernard • Dr KLEIN Elisabeth • Dr FREYMUTH François • Dr GIRARD Albane • Dr COLLIN-RAVENET Nicole • Dr HENRIET Jean-Paul • Dr BENTOT Eric • Dr ALLIET Jacques • Dr DUPUIS Gilles • Dr DESMOULINS Dominique • Dr BRAUD Jean • Dr GUAYDIER-SOUQUIERES Geneviève • Dr HORAIST Noël • Dr MALTRET André • Dr SOUQIERES Yves • Dr TROVERO Catherine • Dr PANTALEO Hector Changement d’Etat Civil • Le Dr PAPIN Frédérique exerce désormais sous le nom de PAPIN-LEFEBVRE. • Le Dr DIGEON-POTIER Caroline exerce désormais sous le nom de DIGEON-ROUXEL. • Le Dr DEGRENDEL Anne-Catherine exerce désormais sous le nom de COURTECUISSE-DEGRENDEL. Retraite • Dr MANVIEU Roland Carnet médical 27 Départ • Dr TREVILY Cécile • Dr CHAUTARD Julien • Dr BRIERE-BELLIER Claire • Dr DESHAYES Jean-Paul • Dr CLAEYS Thomas • Dr DAYAN Jacques • Dr FUENTES Maud • Dr ROUSSEL Mikaël • Dr PELLERIN Laurent • Dr DINCA Andrei • Dr DENOUX Yves • Dr COSTE Pierre • Dr LALLIER Jean-Charles • Dr BECETTE Véronique • Dr CHEKROUN Akli • Dr PICOT Déborah • Dr CHAPLET Eric • Dr VINCENT Dorothée • Dr SIDANER Françoise • Dr DUBUS Laurent • Dr THERON Jacques • Dr SOUIBRI Karam • Dr VADILLO Marie • Dr BENETREAU Didier • Dr CHASLE Jacques • Dr COSKUN Oguzhan • Dr DESSE Dominique • Dr VINAS Isabelle • Dr MOUSSET Gaëtane • Dr JANSSEN Cécile • Dr SEGUIN Amélie • Dr GUERARD Jean-Paul • Dr JOUBERT Chrystel • Dr HUET Hervé • Dr PELLETIER Bertrand • Dr SEYNAVE Karine • Dr HAMON-CHARLES Sophie • Dr PEDDUZI Marjorie • Dr ZENOU Franck • Dr GADBLED Guillaume • Dr JULIEN Magalie • Dr POULIQUEN Emmanuel • Dr LAISNEY Anne • Dr GUILLOT Pierre • Dr MAHOUDEAU Eric • Dr HOUNDFODJI Pierre • Dr GUYON François-Xavier • Dr ABADIE Pascale • Dr JORET Cédric • Dr GUARNIERI José • Dr TOUDIC-EMILY Floriane • Dr HIBON Renaud • Dr BARON-BECHU Sylvie • Dr RISS Olivier • Dr LE PAGE Olivier • Dr ARHAN Pierre Retrait du tableau • Dr POTDEVIN Didier • Dr GAUBERTI Christiane • Dr BATAILLE François • Dr FOURRE Anne-Marie • Dr MUSE Françoise • Dr LINE-PARRAD Brigitte • Dr QUENTIN Charlotte • Dr RODUIT Jocelyn • Dr GOGUEL Serge • Dr GAUTIER Nicolas • Dr HADDAD Mourad • Dr BELLAMY André • Dr RAULT Nicole • Dr SFEZ Sandrine Carnet médical 28 Carnet médical Qualifications ANESTHESIE-REANIMATION (S) • Dr ASZALOS Stanca • Dr BULEON Clément • Dr SAVARY Benoît • Dr VALETTE Xavier • Dr CHELARESCU Oana • Dr MOCHHOURY Mohammed • Dr ION Daniela-Iolanda • Dr MAGHERU Maria BIOLOGIE MEDICALE (S) • Dr BONHOMME Julie • Dr LECOEUR Aymar CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES (S) • Dr ROULE Vincent • Dr DUFAY Clémentine • Dr CHAMP-RIGOT Laure • Dr IDALI Moussa CHIRURGIE GENERALE (S) • Dr DUFAY Corentin • Dr ORY Laurent • Dr DORDAIN Franck • Dr PINEAU Vincent • Dr PLARD Laurent CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE (S) • Dr IVASCU Calin • Dr CUTTONE Fabio CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIE (S)) • Dr RICHTER Dominique • Dr LECLERCQ Sylvain GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE (S) • Dr LEBLANC François • Dr DE VIENNE Claire • Dr DEON Grégory • Dr NOIREZ Matthieu • Dr BOURRET Antoine • Dr JUDEA Adrian • Dr CECCO Serge • Dr CHALESLE Vincent • Dr CHARBONNIER Fabienne HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE (S) • Dr CHEVET Patrice • Dr DANINO Natacha • Dr PARZY Aurélie • Dr DAPREMONT-JACQUES Anne • Dr VIENNOT Stéphanie • Dr DELAHAYE Patrick • Dr DUPONT Benoît • Dr DEMICHELIS François • Dr BOBOTSI Panaya • Dr DEMILLY Didier • Dr DESPLANCHES Jacques MEDECINE GENERALE (S) • Dr FAIZ Stéphanie • Dr BATHEDOU Julien • Dr FRUCHARD Nicolas • Dr DEBON Isabelle • Dr GESLAIN Philippe • Dr DESPREZ Robert • Dr GRANGE Pascal • Dr FARCY Thierry • Dr GUILLOT-LELAIDIER Laure • Dr FLAMENT Albert • Dr HEDREUL Romain • Dr GEST Younès • Dr JOYON Anne • Dr HERPIN Christèle • Dr LAIR Sébastien • Dr LECLERC François • Dr LANIESSE Thierry • Dr MELLER Stephan • Dr LAUNAY Catherine • Dr MERITAN Jean-Pierre • Dr LAUNAY Isabelle • Dr MORIN François-Michel • Dr LE CARPENTIER Jean-Claude • Dr VIEL Paul-André • Dr LE COURTOIS DU MANOIR Yvan • Dr ZAMARA Jacques • Dr LECOMTE Jean-Paul • Dr GUESDON Nathalie • Dr LEPROVOST Nathalie • Dr JARRY Thomas • Dr LEROY Pierre • Dr JATROUDAKIS Martine • Dr LHONNEUR Annie • Dr LAISNEY Anne • Dr L’HONNEUR Didier • Dr DINA Théodor Dan • Dr LOZIER-FORNIER Alice • Dr TESTU Virginie • Dr MARIE Alain • Dr ARGAUD Philippe • Dr MARMONTEL Denis • Dr BABIN Céline • Dr MONNAIE Robert • Dr BARRE Dominique • Dr MONNIER Gaël • Dr BARTHELEMY François • Dr MOREAU Guillaume • Dr BARTOLUCCI Jean-François • Dr PASQUET-MOULIN Dominique • Dr BELLANGER Laurent • Dr PAUGER Séverine • Dr BELLOT Cyril • Dr RATEL Mélanie • Dr BERTHELOT Emmanuel • Dr RICHARD Philippe • Dr BITKER Sylvio • Dr ROUSSET Jean-Marc • Dr BORDENAVE-GABRIEL François • Dr SILBERZAHN Nicolas • Dr BOUTEILLER Philippe • Dr SMAIL-TOUZE Valérie • Dr BRUNEAU Catherine • Dr TANNE Jean-Luc • Dr CAO Christophe • Dr VAN DEN BOSSCHE Serge • Dr CARDENAS-CASTRO Virginie • Dr VAULTIER Maryse Carnet médical 29 Qualifications (suite) MEDECINE GENERALE (S) suite • Dr SOYEZ Anne • Dr DESPLANQUES Maxime • Dr COUSIN Olivier • Dr LANES Olivia • Dr BOURGUIGNON Anne-Sophie • Dr BALKAN Hakan • Dr CHAPPEY Sébastien • Dr CHAPLAIN Émilie • Dr RADOUL Lucille • Dr GATIER Mathilde • Dr BUREAU-HEBERT Solène • Dr KAZANDJIAN François • Dr MOUCHET Émilie • Dr PEJOUX Carine • Dr BERTHELOT Laure • Dr PITEL Julien • Dr GUILLOUET Anne • Dr DUBAILE Richard • Dr BESNARD Stéphanie • Dr BILLON Anne • Dr GUILLOIS Alexandra • Dr LALLEMAND Véronique • Dr BERNARD Jean-François • Dr BLACHER Jean-Yves • Dr BOUGAULT Denis • Dr COUSIN Léandre • Dr DESPREZ Pascal • Dr DUBOSQ Christèle • Dr FERRON Vincent • Dr GILIGNY Richard • Dr GILLOT Jean-Paul • Dr GRACH Dominique • Dr LECLERC-GOUDAL Nadine • Dr LEREDDE Damien • Dr MOULIN François • Dr PAGNOUX Philippe • Dr PARAT Matthieu • Dr RIOLLOT Jean-Christophe • Dr ROCHER Stéphane • Dr ROUX Fabrice • Dr TACKIN Emmanuelle • Dr TACKIN Mustapha • Dr TILLARD Claude • Dr TIRVEILLIOT Sonia • Dr RIED Johanne • Dr BRISSET-POTIER Marie • Dr CALVEZ Erwan • Dr LEMONNIER Benjamin MEDECINE INTERNE (S) • Dr BOUTEMY Jonathan • Dr MALAIZE Guillaume MEDECINE PHYSIQUE ET READAPTATION (S) • Dr NATHAN Patrick • Dr WATIN-AUGOUARD Matthieu • Dr BERTHIER-DUBOIS Tiphaine NEPHROLOGIE (S) • Dr BOUVIER Nicolas • Dr CASTRALE Cindy NEUROCHIRURGIE (S) • Dr MAGHERU Ioan-Cristian ONCOLOGIE RADIOTHERAPIQUE (S) • Dr GEFFRELOT Julien OPHTALMOLOGIE (S) • Dr RYSANEK Boris • Dr LE GARREC Julie ORL ET CHIRURGIE CERVICO FACIALE (S) • Dr ABOU MAYALEH Hani PEDIATRIE (S) PSYCHIATRIE (S) • Dr OUKACI Chérifa • Dr GROS Mathieu • Dr FREMONT Matthieu • Dr RAGONNET Laure • Dr KALINSKY Sandrine • Dr BEN ABDELGHANI Abdessalem RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE (S • Dr TILLAUX Mathilde • Dr MAHE-HALLEY Isabelle • Dr GOUPIL Jean • Dr HABLANI Naceur • Dr SACKO Dapa Capacité AIDE MEDICALE URGENTE • Dr JALLAOUI Mustafa • Dr MABIRE Didier ADDICTOLOGIE CLINIQUE • Dr OUKACI Chérifa ANGIOLOGIE • Dr NOTINI Antoine EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR • Dr LINARD Jean-Pierre GERONTOLOGIE • Dr HERROU Laurence • Dr LAGOUTTE Isabelle • Dr ALTERKAOUI Mohamed • Dr BODET Damien • Dr LEROY Chloé • Dr LUBIN Camille • Dr BELLOT Anne • Dr AHMEL-ALI Nassima • Dr VILLEDIEU Nicolas • Dr LE BERRE Cécile • Dr MARCHEGAY Joëlle • Dr FAIZ Stéphanie PNEUMOLOGIE (S) MEDECINE ET BIOLOGIE DU SPORT • Dr MAGNIER Romain • Dr GUIU Renaud MEDECINE D’URGENCE 30 Carnet médical Capacité (suite) D.I.U. LE SOMMEIL ET SA PATHOLOGIE MEDECINE DE CATASTROPHE ARTRHOSCOPIE • Dr LECOEUR Raphaël • Dr DORDAIN Franck • Dr GUENOLE Fabian • Dr MAIGNAN Pascal-André • Dr PINEAU Vincent MEDECINE MANUELLE ET OSTEOPATHIE CHIRURGIE DE LA MAIN • Dr DINA Théodor Dan • Dr ABADIE Pierre MEDECINE TROPICALE D.U. ADAPTATION DE LENTILLES DE CONTACT • Dr RYSANEK Boris • Dr COUVIDAT Magalie ECHOCARDIOGRAPHIE • Dr LE CAM Jean-Paul C.E.S. MEDECINE AERONAUTIQUE • Dr LEROSIER Bertran • Dr ROULE Vincent • Dr VALETTE Xavier • Dr CHAMP-RIGOT Laure • Dr DUFAY Clémentine • Dr MOCHHOURY Mohammed • Dr IDALI Moussa ANGIOGRAPHIE ET PATHOLOGIE RETINIENNE • Dr COUVIDAT Magalie EXPERTISE DU DOMMAGE CORPOREL • Dr BLANCHE Jean-Yves D.E.S.C. ECHOGRAPHIE CANCEROLOGIE • Dr EBOUE Cyril • Dr LEFEBVRE Anne-Charlotte MEDECINE D’URGENCE • Dr GANCEL Pierre-Emmanuel PSYCHIATRIE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT • Dr TRIPEY Valérie MEDECINE MANUELLE ET OSTEOPATHIE • Dr PRADERE Christian • Dr MALBEC Patrick • Dr CORDIER-OZOUF Isabelle • Dr RADOUL Lucille • Dr LAMOTTE Frédérique REANIMATION MEDICALE • Dr TERZI Nicolas REPARATION JURIDIQUE DU DOMMAGE CORPOREL • Dr BLANCHE Jean-Yves Carnet médical Carnet médical 31 IN MEMORIAM (Décès de septembre 2009 à juillet 2010) Dr LAVRIL Maurice, médecin retraité depuis octobre 1980, décédé à l’âge de 88 ans. A été inscrit à la Ville de Paris de 1955 à 1966, dans le Calvados de 1986 à 1993, dans le Gard de fin 1993 à 2006, enfin dans le Calvados depuis fin 2006. Dr VALTEAU Jean-Louis, médecin retraité depuis juillet 1991, décédé à l’âge de 83 ans. A été inscrit dans la Savoie de 1964 à 1989, puis dans les Alpes Maritimes de 1990 à 2004 et dans le Calvados depuis janvier 2004. Dr PICARD-SULPICE Lydie, spécialiste en Médecine du Travail, décédée à l’âge de 54 ans. A été inscrite dans la Gironde de1985 à 1986, dans la Seine Maritime de 1986 à 1989 puis dans le Calvados à partir de mars 1989. A exercé à l’AIPST de 1992 à 1999 puis a cessé son activité. Dr Yves HEUGUET, spécialiste en Chirurgie Générale avec compétence en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, décédé à l’âge de 83 ans. A exercé à Caen jusqu’au 1er octobre 1992, puis retraité. Dr RECOURSE Michel, médecin du Travail à VIRE de 1962 à 1989 puis retraité, décédé à l’âge de 80 ans. Dr FOLENS Christiane, médecin retraité depuis le 1er juillet 2002, décédée à l’âge de 71 ans. A été inscrite dans les Alpes Maritimes et les Pyrénées Orientales de 1978 à 2008, puis à notre Tableau. Dr JAUZAC Philippe, Praticien Hospitalier au CHU depuis 2003, décédé en exercice à l’âge de 61 ans. Dr GUILLEMER Joseph, médecin généraliste à CAUMONT L’EVENTE de 1952 à avril 1988 puis retraité, décédé à l’âge de 86 ans. Dr TOURNEBOEUF Pierre, spécialiste en Chirurgie Générale, exerça de 1957 à 1984 à LISIEUX, puis retraité, décédé à l’âge de 90 ans. Dr JULLIEN Pierre, médecin retraité depuis 1997, inscrit dans l’Essonne de 1991 à 1997, décédé à l’âge de 76 ans. Dr DELBOS Denis, médecin généraliste à LISIEUX depuis mars 1979, décédé en exercice à l’âge de 61 ans Dr NOIREZ Alain, médecin généraliste à VERSON depuis novembre1976, décédé en exercice à l’âge de 59 ans. Dr MACH Phuoc, médecin généraliste à CAEN de 1966 à 1997, puis retraité, décédé à l’âge de 73 ans. Dr LEFRANCOIS Robert, spécialiste en Rhumatologie à CAEN de 1954 à 1998, puis retraité, décédé à l’âge de 86 ans. Dr MINOT André, médecin généraliste à LISIEUX de 1948 à 1984 puis retraité, décédé à l’âge de 90 ans. Dr MARTIN Michel-Eugène, spécialiste en Psychiatrie à CAEN depuis janvier 1997, décédé en exercice à l’âge de 59 ans. Dr GODARD Francis, spécialiste en Chirurgie Générale à CAEN de 1963 à 1995 puis retraité, décédé à l’âge de 79 ans. 32 A la mémoire du Dr Francis godard L e Docteur Francis GODARD s’en est allé à la fin du mois de Juillet dans cette belle région du Bessin qu’il affectionnait particulièrement. Arrivé à Caen en 1963, ce jeune et brillant chirurgien allait rapidement s’imposer dans sa profession, servi par une belle prestance et une grande facilité de contact. Apprécié par ses pairs, il allait être élu rapidement au Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins accédant à la Présidence en 1972 qu’il allait assumer jusqu’en 1992, succédant alors au Professeur Jean OLIVIER. Son autorité naturelle, sa disponibilité et son intelligence allaient représenter autant d’atouts pour gérer l’institution ordinale dans une période difficile de contestation, formant avec le Docteur Jacques DESPLANCHES au Secrétariat général une équipe particulièrement efficace. Ce dernier allait, quand les difficultés de santé arrivèrent, se montrer toujours remarquablement présent et attentif pour épauler son ami. Il aimait la Médecine, il aimait ses patients qui le lui rendaient bien. Il aimait ses amis, il aimait la vie et savait briller dans ses activités ludiques, avec toujours un goût marqué pour la convivialité, comme il savait briller dans sa profession. Alors qu’il avait abandonné la vie active depuis longtemps, l’assistance nombreuse, recueillie mais également chaleureuse, présente à ses obsèques témoigne de la trace que cet homme de qualité a laissée. Que sa famille et ses proches sachent que l’ensemble de la communauté médicale participe à leur peine n Dr Jean-Pierre BERNARD Ancien Président du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins du Calvados Ordre des médecins du Calvados Membres titulaires du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins du Calvados Bureau : Président : Vice-présidents : Secrétaire Général : Secrétaire Général Adjoint : Trésorière : Trésorier Adjoint : Dr HURELLE Gérard Dr BOURDELEIX Sylvie Dr DEYSINE Jean-Paul Dr DEMONTROND Jean-Bernard Dr VALENTIN Eric Dr CENDRIER-SCHAEFFERT Eliane Dr BONTé Jean-Bernard Membres : Drs. BONNIEUX Daniel, BONTÉ Jean-Bernard, BOURDELEIX Sylvie, CAILLET Stéphane, CANTAU Guy, CENDRIER-SCHAEFFERT Eliane, DEMONTROND Jean-Bernard, DEYSINE Jean-Paul, ERNOUL DE LA PROVOTÉ Marc, GAUDIN Jacques, GUÉRIN Louis, HUREL-GILLIER Catherine, HURELLE Gérard, IZARD Jean-Philippe, JUSTUM Anne-Marie, LEROSIER Bertrand, LEVENEUR Antoine, MARIÉ Chantal, SALAUN-LE MOT Marie-Anne, VALENTIN Eric. WALTER Gilles. Ordre des médecins du Calvados