80, rue Jonfosse 4000 Liège 04/223.63.24 http://www.jonfosse.be A la découverte de ... l'évolution HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 1 Ce projet a pu être mené à son terme grâce à la participation de nombreuses personnes. Nous remercions: - les maîtres-assistantes: AUGUSTE Françoise, DONNEAU Olivier, GARBAR Jocelyne, Lespagnard Bernadette, MONOYER France, - les étudiants de première année des sections régendat Sciences Humaines et régendat Sciences Naturelles pour l’élaboration du dossier, la mise au point des ateliers, la réalisation des supports et l’animation des activités : Hambursin Marie-Gaëlle, Laurent Romain, Robaye Laura Delvaux Camille, Nicolas Virgine, Pire Géraldine, Shiffers Hélène, Soukka Thomas Boujemaoui Zahra, Buisseret Natacha, Dimo Enzo, Hanson Camille , Rogge Mike Brugnetti Nicolas, Chimento Maxime, Garcia Valles Théa, Maréchal Stéphane, Simon Lola, Tessaro Alessandro, Tilquin Emilie HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 2 Les becs des oiseaux Hambursin Marie-Gaëlle, Laurent Romain, Robaye Laura 1.Introduction : Grâce à cet atelier, les enfants découvriront l’adaptation des becs des oiseaux en fonction du milieu de vie de ces derniers. L’atelier se déroulera en deux parties : une première durant laquelle les enfants manipuleront des becs des différentes formes en pâte à sel pour découvrir à quelle nourriture ils sont le mieux adaptés et une deuxième plus théorique qui leur permettra de découvrir ce qu’est la théorie de l’évolution en partant des conclusions tirées de la première partie. 2.Matériel : -pâte à sel (réalisée avec les proportions « 1 verre de sel, 2 verres de farine et 1 verre d’eau tiède ») -pailles (pour boire), le nombre nécessaire dépend du nombre d’enfants qui vont réaliser l’atelier) -piques à brochette (2 piques par bec) et pour la mangeoire -carton brun pour y découper un rectangle de 70×40 cm, un rectangle de 24×10cm, une feuille de taille au choix à découper dans le carton et à colorer en vert -sachets de congélation en plastique -des fonds de bouteilles d’une hauteur de 10 cm -des plus petites bouteilles pour faire le centre de la mangeoire -scratch pour le poster servant à replacer les becs et les pattes d’oiseaux -fonds de bouteille pour les mangeoires et les fleurs -papier de couleur -sirop de fruit de la passion (ou de citron…) -colorant alimentaire rouge -ficelle 3.Photos du matériel : a)Les becs : Bec du rapace mange le morceau de viande HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 3 Bec de l’échassier attrape les poissons dans l’étang Bec du colibri (une paille doit se loger dans la gouttière des deux morceaux de bec) aspire le sirop se trouvant dans la fleur. Bec du pic épeiche attrape les insectes dans le tronc. HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 4 Bec de la poule attrape les graines. b) Le tronc Les insectes seront placés dans les trous du tronc. Des sachets de congélation sont collés à l’intérieur du tronc afin d’y déposer les insectes. c) L’étang : Plusieurs fonds de bouteilles différentes hauteurs mis les uns à côté des autres dans lesquels seront placés les petits poissons. HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 5 d) Une fleur : Les fleurs seront remplies de sirop de citron ou de fruit de la passion mélangé à de l’eau. e) Les graines : Différents types de graines d’animalerie. f) Le morceau de viande : Pâte à sel pas cuite colorée en rouge avec du colorant alimentaire ou plasticine rouge. g) les poissons : Petits poissons en pâte à sel ou carton épais de 5cm sur 2cm. h) Les insectes : Insectes en pâte à sel ou carton épais de 1cm sur 1 cm. HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 6 i) Les posters : i) Les mangeoires : Marche à suivre utilisée pour fabriquer les mangeoires : HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 7 4.Déroulement de l’activité : - Première partie : les enfants reçoivent un bec en pâte à sel et ont devant eux plusieurs types de nourriture. Ils doivent aller voir auprès de chaque type de nourriture laquelle est la mieux adaptée au bec qu’ils ont reçu. Pour ce faire ils vont devoir essayer de saisir les aliments à l’aide de leur bec et ainsi se rendre compte que chaque type de bec est adapté à un type de nourriture. Les enfants auront reçu en même temps que le bec une photo de la tête de l’oiseau auquel il appartient et les pattes de cet oiseau. Une fois qu’ils auront identifié la nourriture à laquelle correspond le bec, ils vont replacer les photos du bec et des pattes sur le corps de l’oiseau correspondant. HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 8 - Deuxième partie : après avoir compris que l’environnement et la nourriture ont influencé la forme du bec des oiseaux, nous leurs présenterons les pinsons de Darwin et leur parlerons un peu de la théorie de l’évolution. Nous leur ferons remarquer que les différentes formes de bec des pinsons ressemblent aux becs en pâte à sel qu’ils ont manipulés. Ils vont ainsi comprendre que chaque espèce d’oiseau a un bec correspondant parfaitement à son régime alimentaire. Nous leur expliquerons ensuite qu’à l’origine il n’y avait qu’un seul type de pinson qui a colonisé les différentes îles des Galápagos. Ces îles n’étant pas pourvues des mêmes ressources alimentaires, les pinsons se sont adaptés, au fil des générations, à la nourriture qu’ils avaient à leur disposition et maintenant ils possèdent une morphologie adaptée à leur environnement. Nous nous servirons également de la carte des Galápagos pour leur montrer que les îles sont séparées par l’eau. Les enfants repartiront avec une mangeoire (faite par nos soins) à accrocher dans leur école pour observer les oiseaux ainsi qu’une fiche avec les étapes pour en refaire une chez eux et la marche à suivre au cas où ils trouveraient un oiseau blessé. 5.Bibliographie Ainsi que nos anciens cours du secondaire HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 9 Aux origines de … Les dinosaures Delvaux Camille Nicolas Virgine - Soukka Thomas Pire Géraldine - Shiffers Hélène Activités divisées en trois parties Nous accueillons les élèves qui suivront ensemble les activités. 1ère activité – Qui est qui ? Les figurines de dinosaures sont installées sur la table d’accueil. Pour chaque dinosaure, nous donnons trois informations. Le but est de retrouver le dinosaure correspondant aux informations et son nom. 1/ J'ai de gros picots sur le dos et je mange des feuilles et des plantes : Le stégosaure 2/ J'ai deux grands pieds et deux tout petits bras. J'ai de très grandes dents pointues et je suis le plus dangereux de tous les dinosaures : Le tyrannosaure Rex 3/ J'ai une collerette, trois cornes et je ne mange que des feuilles et des plantes : Le tricératops 4/ J'ai un très long cou. J'ai de petites dents pointues. Je suis le plus grand de tous les dinosaures. Je sais récupérer ma nourriture tout au sommet des arbres : Le diplodocus 5/ Je vole, je mange du poisson et mon envergure peut aller jusque 7 ou 9 mètres : Le ptérodactyle 2ème activité – Qui mangent quoi ? Trois décors peints sur carton ont été réalisés par nos soins. Le premier représente un environnement pour herbivore, un autre pour carnivore et le dernier pour piscivore. Les élèves devront replacer les dinosaures (ceux de l’activité : qui est qui ?) dans le bon décor. Tour à tour nous montrons chaque dinosaure séparément. La question sera : « A votre avis, dans quel endroit aurait préféré vivre ce dinosaure ?» HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 10 3ème activité – Y-a -t-il des descendants ? Marche a suivre Des photos d'animaux seront imprimées, plastifiées et placées sur une table. Les enfants devront retrouver de quel animal le dinosaure est le plus proche. Meiolania: tortue Aurornis: oiseau Sarcosuchus: crocodile Coelacanthe: coelacanthe Sources utilisées http://www.dinosoria.com/coelacanthe.htm http://dinosaurs.wikia.com/wiki/Sarcosuchus http://en.wikipedia.org/wiki/Hoatzin http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/06/04/01008-20130604ARTFIG00298-un-petitdinosaure-chinois-nouvel-ancetre-des-oiseaux.php http://tortues-actions.naturalforum.net/t13337-lhistoire-des-tortues http://loloanna.free.fr/photos/animaux-photos-animaux-sauvages/ HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 11 L’archéologie. BOUJEMAOUI Zahra BUISSERET Natacha DIMO Enzo HANSON Camille ROGGE Mike Comme présenté dans le titre, nous abordons dans notre atelier les notions d’archéologie. Pour une meilleure compréhension des élèves, nous vulgariserons les termes et techniques employés par les archéologues lors de fouilles et/ou recherche. Par ailleurs, les enfants seront confrontés au métier d’archéologue car ils se glisseront dans la peau de ce dernier. En effet, l’activité principale de notre atelier est de représenter un grand site de fouille à l’aide d’un bac à sable dans lequel sera dissimulé plusieurs objets et photos représentant les époques de la Préhistoire, et de trois civilisations antiques qui sont l’Egypte, Rome et la Grèce. D’ailleurs, les animateurs seront déguisés selon l’époque qu’ils représentent et une affiche représentant une caractéristique type ou un paysage de l’époque sera collée derrière eux. I) Déroulement de l’atelier : L’atelier se divise en plusieurs phases. La première phase est basée sur les représentations de l’élève concernant le métier d’archéologue et les techniques que ce dernier utilise pour trouver des objets ou les sites de fouille. L’objectif poursuivi dans cette introduction à l’activité est d’aider les élèves à mieux comprendre le métier ainsi que de prouver que cette profession ne consiste pas seulement à « creuser dans la terre » mais à mieux comprendre notre passé, notre histoire. Pour ce faire, nous débutons l’atelier en leur demandant la définition d’un archéologue selon leurs représentations. Les élèves reformuleront leurs idées oralement et les animateurs aident les enfants afin que la définition soit la plus complète possible. La définition la plus complète est la suivante : « L’étude des civilisations anciennes réalisée à partir des vestiges matériels d’une activité exercée par les Hommes ou à partir d’élément de leur contexte » Source : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/arch%C3%A9ologie/5021?q=arch%C3%A9ologie#4994 , consulté le 10.12.2013 Ensuite, nous demandons aux élèves ce qu’ils connaissent des diverses méthodes archéologiques. L’échange de propositions et d’idées se fait oralement. Si la réponse est correcte mais pas assez approfondie, nous solliciterons l’enfant afin qu’il développe un peu plus son idée. Une fois quelques idées exprimées, l’un des animateurs explique les deux procédés qui existent en archéologie. Ceux-ci sont : 1) La première méthode consiste à creuser des tranchées. Cela permet d’établir la stratigraphie de l’ensemble et la chronologie du site en question. La datation des différentes couches s’effectue grâce aux objets que l’on y trouve. 2) La seconde consiste à ouvrir une grande surface, à dégager la couche superficielle et à mettre à jour les vestiges. Les fouilles sur des sites archéologiques en plein air sont replacées dans leur contexte. Pour dégager les couches de terre superficielles, on utilise des engins lourds tandis que les petits objets sont découverts manuellement (truelle, pinceaux, ….). HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 12 Une fois l’explication terminée, nous questionnons les élèves sur le « pourquoi » des recherches archéologiques. Que deviennent les objets une fois qu’ils sont trouvés ? Une fois de plus, nous ferons une mise en commun des idées proposées par les élèves et nous compléterons leurs représentations afin que la réponse complète soit : « Le principe des techniques de fouilles est de recueillir des informations de manière ordonnée afin d’être capable de classer chronologiquement le développement humain d’une région. Tout objet est replacé dans son époque et son lieu d’appartenance. Ils sont enregistrés dans des banques de données afin de sauvegarder les preuves de l’existence de l’objet en cas de dégradation. » Arrive à présent la seconde phase de notre activité. Les enfants fouilleront dans un bac contenant du sable. Dans ce dernier, des objets et/ou photos seront dissimulés. Ceux-ci représentent les époques de la Préhistoire, et de trois civilisations antiques qui sont l’Egypte, Rome et la Grèce. L’objectif poursuivi de cette activité est que les élèves réalisent que le métier d’archéologue est complexe, contrairement à ce que pensent les plus jeunes. Ils devront manipuler les objets avec attention afin de ne pas les briser. Ils auront en leur possession de petits outils comme des gants, pinceaux ainsi que des tabliers pour se mettre au mieux dans la peau d’un chercheur. D’ailleurs, ils devront nettoyer les objets et/ou photo qui seront poussiéreux. Sur les photos, une légende, une « fiche technique » sera inscrite afin d’aider l’élève à se retrouver l’époque à laquelle l’objet appartient. Dans le cas échéant, ils posent la question à l’un des animateurs déguisés pour le guider dans sa recherche. La troisième étape de l’activité consiste à associer les objets/photos avec les époques correspondantes ainsi qu'à les replacer sur un planisphère. L’objectif dans cette partie est que l’élève réfléchisse comme un archéologue, qu’il se pose des questions à propos de sa trouvaille, si elle appartient à l’une des quatre époques représentées dans l’activité. Une fois l’époque déterminée, l’élève devra situer les photos sur un planisphère collé au dos des animateurs. En ce qui concerne les objets, l’apprenant pointe du doigt le lieu présumé de sa trouvaille. Bien évidemment, si l’élève éprouve des difficultés à retrouver la bonne période et le bon lieu, les animateurs l’aideront dans sa recherche. Pour conclure, les animateurs demanderont aux élèves si le métier d’archéologue a toujours la même signification que leurs représentations initiales. Cet échange permettra de faire une « synthèse » de l’activité. II) Bibliographie : F. DURANDO, La Grèce Antique, Editions White Star, 2010. CH. PAPEIANS, Arts et Civilisations « La Grèce », Editions Artis-Historia, 1988. M. ASTON & T. TAYLOR, Atlas de l’archéologie « Le guide illustré des grands sites archéologiques et de leurs trésors », Editions Gallimard, 1998. Y. COHAT, Y. NOUGIER & J-H. ROSNY AINE, La Préhistoire, Editions Hachette jeunesse, 2002. CH. PAPEIANS, Arts et civilisations « Rome », Editions Artis-Historia, 1989. A. DE LUCAS ; Marco Cristofori, L’atlas la Rome antique, Editions Atlas, 2006. B. H. CHAMPOLLION, Egypte : pierres de lumière, Editions Hermé, 2003 HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 13 Alessandro Tessaro Chimento Maxime Stephane Marechal Lola Simon Nicolas Brugnetti Théa Garcia Valles Emilie Tilquin HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 14 La sédentarisation Alessandro Tessaro Chimento Maxime Stephane Marechal Lola Simon Nicolas Brugnetti Théa Garcia Valles Emilie Tilquin Problématique : Qu’est ce qui est à l’origine des villages dans nos régions ? 1. Objectif général : L’élève sera capable de construire une définition de la sédentarisation à l’aide de documents et d’une maquette, il devra citer les différents éléments qui permettent la sédentarisation donc la naissance des villages. 2. Déroulement : Situation mobilisatrice Les élèves observent l’image d’un village actuel, un étudiant leur rappelle l’intitulé du printemps des sciences « à l’origine de… ». Les élèves se posent donc la question « mais qu’est ce qui est à l’origine des villages dans nos régions ? » Consigne 1 Vous êtes des hommes vivant au néolithique (vous devez savoir que l’apparition des villages à eu lieu à cette période, durant la préhistoire), vous arrivez sur un terrain qui vous semble parfait pour vous établir… Voici plusieurs objets, à vous d’organiser votre espace de vie. Attention, il se peut que certains objets soient des intrus ! Les élèves discutent entre eux de l’organisation des différents éléments sur la maquette. Pour aider les élèves a visualiser la période concernée, une ligne du temps avec juste les grandes périodes historiques, un homme au néolithique et un homme aujourd’hui, sera à disposition. Consigne 2 Expliquez nous pourquoi vous avez mis de coté certains éléments. Les élèves justifient leurs choix. Maintenant, expliquez nous votre vie sur la maquette et en quoi ça justifie le début des villages. Les élèves expliquent la vie qu’ils ont imaginée et justifient leurs choix. Ils émettent des hypothèses sur l’origine des villages. Un étudiant note les différentes justifications des élèves. HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 15 Consigne 3 Afin de vérifier vos idées, voici plusieurs documents, observez-les et expliquez nous en quoi ils les confirment ou non. Les élèves regardent les documents et essayent de justifier à l’aide des informations leurs hypothèses. Les étudiants les aident en leur posant des questions sur les documents. Consigne 4 Génial, nous avons réuni tous les éléments qui expliquent l’origine de nos villages… Il faut savoir que ce phénomène s’appelle la sédentarisation. À présent, qui pourrait me dire quels sont les éléments qui ont permis la sédentarisation ? Les élèves les citent. Quel est le phénomène à l’origine des villages ? la SEDENTARISATION. La sédentarisation au néolithique Sédentaire : Personne qui a un habitat fixe. L’homme se sédentarise, et devient agriculteur-éleveur. Ils vont domestiquer les espèces animales et végétales : Les céréales sauvages (d’origine orientale) et des plantes à gousses (pois, fèves, etc.). La domestication va entrainer la « création » de nouvelles espèces. Le mouflon devient le mouton, le bouquetin devient la chèvre, le sanglier devient le cochon et l’aurochs devient la vache. Les maisons du néolithique (en Europe) sont en bois et ont un toit en pente afin de se protéger de la pluie. Les villes sont parfois entourées d’enceintes, on peut donc croire qu’il existait déjà des conflits entre les communautés. Ces fortifications deviennent de plus en plus résistantes comprenant parfois plusieurs enceintes concentriques. Dans ces « villes », les porcs et les bovidés sont élevés et les agriculteurs défrichent partiellement la grande forêt européenne afin de créer de la place. 3. Synthèse : L’origine des villages dans nos régions débute avec le néolithique (vers 5000 ACN en Europe). C’est le début de la sédentarisation, les hommes passent d’une civilisation composée de chasseurs cueilleurs à une civilisation d’éleveurs agriculteurs. La réalisation de tâches quotidiennes plus complexes est permise grâce à la maitrise du polissage de pierre, des tâches telles que l’abattage d’arbres, la construction de maison, etc. Avant, l’homme dialoguait avec la nature, depuis cette étape l’homme domine la nature. Ce changement amène l’homme à « créer » de nouvelles espèces animales et végétales, au départ ce changement est inconscient, mais très vite les hommes vont comprendre comment créer des espèces animales. La domestication des animaux entraine une perte des caractéristiques défensives des animaux. Exemples : • Mouflon devient mouton • Bouquetin devient Chèvre • Sanglier devient cochon Les espèces élevées étaient principalement des porcs et des bovidés. L’agriculture était composée de plantes à gousses (pois, fève, etc.), elle est favorisée par les pluies. Les agriculteurs ont partiellement défriché la grande forêt européenne afin de créer de la place pour HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 16 l’agriculture. Ils n’hésitaient pas à abattre des arbres pour étendre leur « territoire ». Les matériaux utilisés pour la construction de maisons au néolithique (en Europe) étaient le bois, le torchis et la pierre. Les toits étaient comme aujourd’hui, en pente, cela permet l’écoulement des eaux lors des pluies. Mais la sédentarisation, c’est quoi exactement ? C’est un mode de vie : • Que les hommes adoptent à partir du néolithique • Qui permet aux hommes de s’installer à un endroit et d’y demeurer • Qui pousse les hommes à développer l’agriculture et l’élevage La naissance des villages, donc l’origine de ceux-ci. 4. Matériels Maquette Les différents éléments : barrière, parcelle cultivable, végétation, grotte, animaux (avec intrus), habitation, pont Ligne du temps Documents Panneau pour noter les hypothèses des élèves Image d’un village actuel HEL Jonfosse – A la découverte de ... l'évolution 17